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Carpe Diem
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30 juin 2021

Camp voile-2

4d27bde4-f1d0-46c6-bd40-9dc47a12d68bMatin ou après-midi, nos jeunes faisaient de la voile, du char à voile ou du kayak. Les chaussures spéciales sport prenaient l'eau, le sel, le sable et tentaient de sécher entre 2 averses avant de se ressalir. 

98f7b84e-1bff-43e1-92ac-4a8bd631ce7d Ce matin là, le temps était brumeux et bien humide. Ce fut pour tous un moment mémorable où ils ont découvert le char à voile ! Explications données par le moniteur...

29308df5-76ce-4f1d-bb53-9e4e6512ac04 et on y va ! Quand je dis "on", c'était sans nous, les cuisinières ! Mais les photos étaient partagées sur le groupe WhatsApp des encadrants, ce qui nous a permis de suivre tout ce qui se passait hors les murs. 

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b19a5d71-22bf-46fe-9e00-84f48bfb9dda Le port du masque était judicieux car le sable bien mouillé et lourd giclait sur les visages frigorifiés. 

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bd159a9c-84c8-4d8e-a576-ab476977724b Même morts de froid et peut-être de peur, les ados se sont lancés à fond dans l'aventure. 

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785a9d05-2919-413f-ad22-5dbfff96ccc3 Ils sont revenus dans un état...

ac3b7a14-bafa-4fe7-a02e-27fc488d2e7bça devait bien piquer le visage...

ff138b3c-d840-4e83-9677-d42ca18dd21c Des moments qu'ils ne sont pas prêts d'oublier !

7c397278-26a1-4d26-bf2c-bb38ce13e7c1 Eloi encadrant 2 jeunes. 

0c35fe41-ac08-4f47-90c7-93c4edf8c5bc Thomas, un ado méconnaissable...

594821ab-305d-4aea-8c43-b08309a8ddff Soeur Anne-Laetitia aux anges ! Elle a adoré le char à voile, même avec ses lunettes et sa longue robe de religieuse qui était trempée et plein de sable. Heureusement, elle en avait une autre de rechange...mais ce fut bien compliqué pour tout le monde de faire sécher les vêtements d'un jour à l'autre car, il faut bien le dire, les 3 premiers jours (et le denier...) furent bien mouillés. Si vous comptez bien, il n'y a que le jeudi où le soleil à brillé réellement !

24 juillet 2021

Calucada-2

 Je vous assure qu'il me faut beaucoup de patience et de temps pour télécharger mes photos une à une...c'est pourquoi mes articles peuvent paraître à n'importe quelle heure de la journée !

IMG_2391 Parlons danse ! Le programmé établi par Sylvie était dense(sans jeu de mots...), très dense...et très eclectique, comme vous pouvez le constater. 

IMG_2362 Des danses de toutes régions du monde et de tous styles. A chaque fois, Sylvie nous disait: c'est facile ! Mais pour des novices comme nous, rien de moins vrai. Nous étions les seules à ne pas baigner dans ce monde de la danse trad mais nous avons été fort bien accueillies et l'ambiance était à la bienveillance...extra !

IMG_2462 Sylvia arborait chaque jour, voire 2 fois/jour une jolie tenue (jupe, jupon, boléro) qui seyait bien à son look de gitane.

IMG_2399 Parfois les danses se dansaient très serrées...

IMG_2422 Et parfois nous étions plus distants.

IMG_2441 Les danses furent bretonnes...

IMG_2446parfois extraordinaires comme celle-ci où les pieds des danseuses ne touchaient plus terre, emportés par la puissance des danseurs.

IMG_2449J'ai une belle vidéo mais je ne peux même pas espérer la télécharger...

IMG_2487 Autre style de danse, mais je ne sais plus d'où...

IMG_2476 Sylvie montrait beaucoup de patience et d'enthousiasme pour répéter inlassablement les pas toujours nouveaux.

IMG_2435 Parfois il manquait d'homme.

IMG_2432 Anne et Gene.

IMG_2653 Danses au soleil pour le dernier après-midi. Serge et Nicolas à la musique. 

337bd206-5628-4699-a6a5-3d96fa580dee La veille du départ,  Bayram, un danseur khurde extraordinaire est venu nous initier à sa musique et à sa danse. Nous avons passé un très bon moment ! Ici, nous jouons du daf. Je me suis vraiment prise au jeu et le rythme est envoûtant !

CA70B342-467F-4FCC-88FA-CE940982F498A cause de mes éternels soucis de chevilles, je ne dansais pas autant que les autres et occupais mon temps à préparer le café pour la pause et surtout à croquer notre passeuse de danses si gracieuse.

IMG_2485 J'ai offert mes croquis à Sylvie qui a semblé bien contente.

 

 

2 juillet 2021

Camp voile-4

 Le matin, Bénédicte et moi étions à Super U à 9h . Après avoir récupéré le drive ou fait les courses, nous partions pour St Briac où nous commencions la cuiisne à 10h. 

IMG_1730 Après le déjeuner que nous prenions avec tous, moment délicieux du café pris au soleil...ou pas.  Les jeunes avaient ensuite leurs activités tournées vers la mer. Pour Bénédicte et moi commençaient le temps libre et le tourisme. 

e92ca54d-d5b7-4ff4-ab06-ede48f6c83dc Sauf ce jour où Timothée m'a demandé de faire un enseignement d'1 heure sur l'émerveillement et la gratitude.

IMG_1672 Puis nous partions et j'étais bien heureuse de faire découvrir notre belle région à Bénédicte dont la vie se partage entre Rouen et Noirmoutier.

IMG_1675 Dès la plage de la Salinette, un jour où nous avions peu de temps libre, sentier des douaniers sous un ciel gris...mais tellement beau !

IMG_1676 Au passage, vue sur les jeunes en pleine action.

IMG_1798 Autre jour, autre balade, autour de Lannois cette fois-ci: chapelle de la Souhaitier, cale et bourg de Plouër, village de St Suliac. 

IMG_1860 Et enfin, sortie le long de la côte entre St Briac et Dinard avec arrêt à la Pointe du Décollé. Grand soleil et teintes paradisiaques...

IMG_1855 Plage, sable, voiliers, soleil...ça sent enfin l'été !

IMG_1856 Tellement chouette de faire de belles photos avec un bon appareil...

IMG_1857 Chacune son tour... 

IMG_1864 copie puis ensemble. 

IMG_1870 Nous quittons la pointe pour Dinard et sa balade du Clair de lune.

a8ff8e10-d4ac-4414-9b3b-06082683ba77 Pause dans un café sur la plage de l'Ecluse. Quel plaisir !

4b9e99a4-f367-4053-ac55-238a9b954625 Le soir, le temps de ranger la cuisine et les restes, nous n'étions pas à Lannois avant 21h, 21h30 voire 23h le dernier soir où nous avons fait la fête.

IMG_1719Nous en avions plein les pattes et une bonne tisane au coin du feu venait clore une journée bien remplie.

IMG_1801 Le soir du match France/Portugal, Arthur et Rémi nous ont incitées à aller prendre notre tisane dans la cabane pour que nous puissions savourer le calme...

IMG_1968Semaine bien fatigante pour nous mais tellement chouette ! Et quelle joie d'avoir eu l'occasion d'être utiles et de vivre une telle responsabilité !

7 juillet 2021

Lannois et ses rosiers

IMG_1531Le camp voile m'a permis de passer 8 jours à Lannois et de profiter un peu des roses, même si elles étaient bien avancé déjà. 

IMG_1530 Jardin tondu de près. 

IMG_1535 La gloriette de plus en plus belle avec ses roses opulentes.

IMG_1534 D'un côté et de l'autre. 

IMG_1532 Le rosier Paul Transon qui, d'habitude retiombe jusqu'au sol...ça, c'était avant les chevreuils !

IMG_1546 Pierre de Ronsard qui s'échappe vers le ciel. 

IMG_1537 Belle alliance entre les rosiers Westerland (orange) et Paul Scarlet Climbing (rouge). 

IMG_1545 Comme toujours, Baby romantica explose de fleurs, hormis à la base, dévorée par nos "amis" à 4 pattes...

IMG_1544 Ghislaine de féligonde a cédé sous le poids de sa ramure...

IMG_2083 Trop lourd pour être remonté, il a fallu le tailler. Cet été nous remettrons d'autres crochets et fils plus solides. 

IMG_1543 Hécatombe de pétales sur la terrasse. Sur le lit, tous les pots ramenés de Rouen que nous avons plantés durant le we et sous la pluie. 

IMG_1604 Côté rue aussi les rosiers ont ployé: Blush noisette et ? (je ne me souviens plus mais il est noté dans mon classeur). Il va vraiment falloir envisager de mieux les soutenir...ou de rester là tout le printemps pour les surveiller !

IMG_2085 Franchement, le soleil n'a guère brillé, hormis pour de courts moments...mais que c'est beau !

 

4 septembre 2021

Olenka

 Ce jour là, nous ne sommes pas prêts de l'oublier !

03c5242e-52c0-4454-997d-7ff2d2214d26 Nous avons reservé un âne pour la journée, sur la bonne idée de Pauline. Il se nommait Olenka, et Jean qui avait du mal avec ce prénom ne cessait de l'appeler Polenta ! Nous étions 5 adultes et 7 enfants dont 2 bébés et il n'a pas été possible de réserver 2 ânes. En effet, vu le nombre de petits que nous avions à gérer, 2 ânes auraient été trop...et nous nous en sommes vite rendus compte. 

IMG_3716 Nous commençons par un apprentissage bien utile pour nous familiariser avec la bête. Nous apprenons, en autres, comment le faire avancer quand il ne veut pas et comment passer derrière lui. Les enfants le brossent, très enthousiastes. 

IMG_3722 Départ sous une petite pluie...on s'est demandé si on avait eu une bonne idée de venir là ! 

IMG_3725 Chaque enfant monte à tour de rôle.  Quelle fierté de tenir la longe !

IMG_3726 Nous nous retrouvons rapidement dans la campagne et ne sommes guère dérangés par les voitures. Nous avons réservé Olenka pour la journée et suivons un circuit de 10km (une boucle) qui est établi par les organisateurs. 

IMG_3729 Clin d'oeil incroyable du Bon Dieu...une pancarte à l'entrée d'un terrain !

IMG_3732 En fin de matinée nous nous rapprochons de la mer d'un bleu turquoise. Le soleil se lève. 

IMG_3740La fatigue et la faim commencent à se faire sentir chez les plus jeunes.

IMG_3744 Le paysage est magnifique. 

IMG_3745 Après avoir enfermé Olenka dans un enclos prévu pour, nous descendons jusqu'à la petite plage. 

IMG_3747 Des sacoches portées par Olenka nous tirons de quoi nous restaurer et reprendre des forces. 

IMG_3749 Le rocher du surveillant de baignade ? 

60e78477-03a2-4bf6-b655-4fdbd80486b4 et il nous faut repartir si nous voulons terminer la randonnée à 17h comme recommandé. 

8aba6f01-7dfd-4793-a04b-e42a9e204b3c Pas besoin de pousser les enfants, ils sont aux anges ! 

ce740fe5-fe45-4c6b-86de-5e6cfe73aad5 Les chemins sont très agréables et nous croisons parfois d'autres ânes en vadrouille. 

ae8da964-f71e-4168-b2ff-572e4725099c Même les petites sont heureuses de se retrouver sur Olenka.  Azélie, 

a6521be8-df40-4f54-9d96-003a8f7851b8 Edith. 

IMG_3734 Parfois il faut faire preuve de patience et de fermeté...

800fdaed-a2c5-4b5f-bc1d-bd03a24a1ed4 On nous avait averti qu'Olenka aimait beaucoup le maïs...mais il était aussi amateur de blé !

dfa175e9-4237-4e2d-a136-9f565aef1579 Il faut parfois s'y mettre à plusieurs pour décider Olenka à se remettre sur le droit chemin...

da5b1224-dea8-4e68-b3a9-8204eac19cad 10 km étaient bien suffisants pour nous avec les enfants que nous avions. L'âne ne nous permet finalement pas d'aller plus vite et il ne peut porter qu'un enfant à la fois en plus des bagages. 

IMG_3736 Quelle belle expérience que cette journée en compagnie d'Olenka ! Les enfants et les adultes étaient enchantés !

8 octobre 2021

Les p'tits billets de Joëlle de septembre

 Association des anciens combattants - association / solidarité

Le 1° Septembre

Vendredi dernier j’ai reçu un appel du bureau des anciens combattants. Mimi avait fait, il y a maintenant des lustres, une demande de carte qui lui avait été refusée. Les temps ont changés et il est à présent éligible, selon la très aimable et charmante secrétaire, d’un certain âge si j’en crois sa voix. J’ai donc, selon les instructions reçues, complété le dossier qui passera en commission la semaine prochaine. Le beau temps continue pour notre plus grand plaisir.

Le 2

Grâce à un ami de Vincent, j’ai pris contact avec un monsieur qui fait des travaux divers. Il est déjà débordé ! J’ai néanmoins rendez-vous le 27 de ce mois pour lui montrer son futur chantier. L’exécution de ceux-ci  ne pourra se faire avant janvier prochain. Ce n’est pas le travail qui manque en France mais les ouvriers.

Le 3

Passage au SP. Il y a de moins en moins de dons des magasins, à cause des gondoles « zéro déchets » je pense. Le patron du supermarché Leclerc de notre commune, Jean-Marie de Bel-Air,  passe à l’émission du dimanche soir sur M6 Capital  dans deux jours. Il révélera ses bons plans. Le volume des articles jetés à la poubelle a été divisé par trois.

Le 4

Je prépare dès l’aurore les fleurs et feuillages pour l’église où je dois retrouver deux copines. Je récupère pour Muriel les petits arbustes d’une composition fanée. Je récupère un peu en début d’après-midi avant de ma lancée dans la récupération de petits bois proposé par notre voisin. Je viendrai petit à petit faire disparaître ce très gros tas.

10 fleurs à couper pour des bouquets toute l'année | Gamm vertLe 5

Stéphane me ramène de la messe et j’en profite pour lui donner les journaux mis de côté ainsi que plusieurs petites cagettes de bois, utilisées en premier pour les huîtres, que j’ai rempli de taille d’hortensia sèche, pour débuter son poêle qui fonctionne toute la saison froide. des bouteilles de jus de fruit en verre ont complétées le lot. Les petits arbustes récupérés hier prennent la même direction. 

Le 6

Nous avons un vrai temps d’été qui me réjouie, cependant je suis en colère et triste car le magnifique buis d’une cinquantaine d’année, en excellente santé et bien taillé, qui poussait sur le terrain du sp, a été coupé par un bénévole sur la demande de quelqu’un, je présume. Quel gâchis quand on pense à l’hécatombe des buis dans les parcs à la française à cause d’un parasite. « Vert le Jardin » serait venu le récupérer, mais la communication est défaillante, comme dans beaucoup de lieu, je pense, et la nature est le cadet de leurs soucis. Tout le vivant mérite notre respect.

Le 7

Antoine, notre couvreur, est passé voir l’origine de l’infiltration qui s’est produite après le dernier gros orage : un petit endroit à l’angle des panneaux solaires a fait du goutte à goutte et imprégné la couche de laine de verre en faisant éponge, laquelle a fini par suinter dans le plafond d’une chambre. Heureusement il y a une solution d’après Antoine. D’ailleurs il est revenu l’après-midi pour la mettre en pratique ; Il ne reste plus qu’à payer l’addition. 

Le 8

J’ai reçu cet après-midi la responsable de la société d’aide et ménage à domicile, une dame tout à fait charmante. Une personne viendra donc prochainement faire du ménage 2h par semaine. Il fait heureusement un peu moins chaud ce jour, car hier le thermomètre a atteint 29°6 dans la grande salle malgré les fenêtres ouvertes. Un petit mail de rappel de la médiathèque, pour ramener les livres empruntés, m’a permis de renouveler mon stock de lecture.

Le 9

La pluie est venue de manière fort discrète, ce qui est bien pour les jardins hyper secs. J’ai contacté notre assurance pour le dégât des eaux. La facture peinture du plafond sera donc pris en charge, selon la charmante dame que j’ai eue comme interlocutrice. J’ai, par cette occasion, appris que nous disposons de deux ans pour effectuer ces travaux et que si nous n’avons pas d’ouvrier, l’assurance peut nous en fournir un. Super ! Mais il se peut que j’ai déjà sous la main ce qu’il me faut. Je saurai cela dans trois semaines.

Dégât des eaux et assurance en immeuble (partie privative ou commune) 

Le 10

Passage au secours pop ce matin ? Une partie des bénévoles déjeunent ensemble car la distribution se fait l’après-midi. Cela soude l’équipe, dont je ne fais pas vraiment partie. Courses cet après-midi. La routine reprend...Les travaux d’automne dans les jardins a déjà commencé : en face Fabrice s’est lancé dans un grand nettoyage de son jardinet de façade. Il a eu fort à faire l’ayant délaissé durant un bon moment.

Le 11

Je cuisine pour deux jours afin d’être tranquille pour aller à la messe demain. J’ai bien aimé la phrase de l’écrivain Sylvain Tesson reprise par le cinéaste Claude Lelouch : « la France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer » et il ajoute : « c’est nous avec notre égo surdimensionné qui transformons le paradis en enfer. » Ce n’est pas faux.

Le 12

L’après-messe est un moment d’échange de nouvelles avec les uns et les autres. Cela entretient les liens de bons voisinages et le « vivre ensemble » selon la formule consacrée. J’ai ainsi parlé avec la grand-mère de la filleule handicapée de Sébastien, qui a maintenant 18 ans. Comme le temps passe vite ! Le père Sébastien se lance dans des homélies plus profondes en discernements spirituels dans ses commentaires de textes du jour. Bravo !

Le 13

Même sans sortir de la maison, il y a de quoi se distraire. Un camion est venu dans le terrain voisin afin de recueillir les gravats de la démolition de viel appentis dans le fond du champ. Je profite de ce remue ménage pour aller saluer le propriétaire et ramasser encore deux cageots de petit bois sur le même terrain : le tas diminue lentement mais sûrement. Je dispose encore d’un certain temps pour le faire disparaître. Ouf ! Séance coiffure dans la soirée.

Le14

Nous avons regardé l’émission sur l’oignon à la TV. J’y ai appris que pour faire une bonne soupe à l’oignon, il faut mouiller ce légume avec du bouillon de pot au feu et non de l’eau. Il est également possible de faire une tarte, style tatin avec de l’oignon doux des Cévennes. Les deux seuls AOP sont : ce dernier cité et l’oignon rose de Roscoff.

Le 15

J’ai vu ce matin un groupe d’une trentaine d’oiseaux se poser sur la pelouse pour picorer de petites graines, je suppose. J’ai essayé de reconnaître l’espèce : j’ai bien vu la couleur noire avec une grande bande jaune sur les ailes mais je n’ai pas réussi à bien voir la tête ; J’hésite donc entre des verdiers, des chardonnerets ou peut être même le tarin des aulnes. Il aurait fallu des jumelles pour bien voir ; mais ils étaient si véloces que je n’ai pu pousser mon appréciation plus loin. Je sais que les deux premiers se déplacent en groupes ; Peut-être reviendront-ils.

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24 octobre 2021

Dimanche d'automne

IMG_7828 Dimanche d'automne à Rouen. Quelle merveille ! Trop fort et trop bon, le Bon Dieu d'avoir imaginé que les feuilles pourraient changer de couleur à l'automne ! Il n'était pas obligé...

IMG_7829 Merveille aussi que cette plate-bande de l'immeuble avec son tapis de houttuynia cordata chameleon. La fleur blanche est insignifiante mais le feuillage vert ourlé de rose vif de cette plante tapissante est extraotdinaire et réveillerait n'importe quel jardin sombre ! Au 1er plan, des immortelles d'Italie. On aperçoit ensuite des bergénias un hydrangea sur la droite et des bouquets d'asters bleu vif et rose. Bénie soit Nadine, ma vieille voisine de 84 ans qui entretient amoureusement certains endroits du jardin !

16 novembre 2021

Le couloir de la petite maison

Du nouveau dans la petite maison !

IMG_8970 Voilà comment se présentait les lieux jusque là. Le vieux buffet du grand-père paternel de JF qui avait été repeint et qui était maintenant dévoré par les vers. Je rêvais d'un meuble pratique et sur mesure pour épouser ce couloir pas très commode. 

IMG_9076 2 Sur le mur, un viel enduit que JF a poncé pour qu'il pour plus discret . Que de poussière...

IMG_9159 Quelques couches de peinture blanche sur l'ancien enduit et je m'attaque au dessous de l'escalier sur lequel je passe 2 couches de sous-couches car le tanin a tendance à ressortir. 

IMG_9150 Que c'est agréable d'embellir une pièce avec juste un pinceau !

IMG_9189 Même peinture blanche satinée sur le mur et l'escalier. ça fait déjà tellement plus propre et lumineux !

IMG_9197 Et le menuisier vient installer le grand buffet que j'ai dessiné. Réalisé en sapin, sauf pour la planche supérieure qui est en hêtre. Le dessus restera nature et le reste sera peint. 3m de longueur, soit 3 caissons d'1 mètre. 

IMG_9205Tatata...voilà le meuble terminé ! Une petite niche et 10 tiroirs: 2 petits et 8 grands. La vitrine au-dessus va accueillir la jolie vaisselle des jours de fête. 

IMG_9207 Vue d'en haut. 

IMG_9244 Les bottes ont repris leur place...pas encore trouvé de solution moins encombrante et plus discrète. Il faut dire qu'on s'en sert tout le temps et que nous sommes nombreux !

IMG_9243 Quand aurais-je le temps de peindre le meuble ?  Quel bonheur, en attendant d'avoir autant de place de rangement !

IMG_9193 Le menuisier va revenir installer quelques étagères sous l'escalier. Et il nous reste aussi l'escalier à peindre...du boulot en perspective !

IMG_6382 Encore une photo d'avant...

17 novembre 2021

Au jardin- 1

 Je vous emmène au jardin qui nous a enchantés durant ces 3 semaines passées à Lannois. 

IMG_8332 Alternance de soleil et de grissaille mais peu de pluie. Une douceur de fin d'été bien agréable aussi. 

IMG_8663 Le pommier nain resplendissant. 

IMG_8370 Ses fruits pourraient presque passer pour des cerises . 

IMG_8350 La potée de capucines est bien plus belle qu'en été. C'est ma tante Joëlle qui me donne chaque année des graines de son jardin. 

IMG_9082 C'est encore plus joli quand différentes nuances se cotoient. 

IMG_8348 Comme les dernières roses sont exquises... 

IMG_9035 Ces guirlandes sont vraiment gracieuses.

IMG_9153 Je ne m'en lasse pas ! 

IMG_8374 ça y est, encore un buis dévoré par la pyrale...son pendant commence lui aussi à être attaqué. 

IMG_8400 Certains hortensias traversent l'automne de bien élégante façon. 

IMG_9075 Autre variété, autre teinte.

IMG_9081 Encore autre chose avec cet hydrangea serrata. 

IMG_8596 Les teintes mordorées des sumacs (du voisin) sont toujours extraordinaires. 

IMG_8398 Quelle incroyable couleur fuschia pour ces symphorines !

IMG_8597 Les oiseaux ne peuvent pas les rater...

IMG_9066 Quant aux fruits du callicarpe, un peu plus sombres, ils sont ravissants aussi. 

IMG_8791 Chaque fruit du chêne eszt une merveille. Pourquyoi fautil qu'on s'y habitue et n'y prenne plus garde ? 

IMG_9032J'en ai ramassé quelques uns pour les peindre à Noël. 

IMG_8929 Les feuilles sèchent donne un joli tableau, posées sur l'herbe verte. 

IMG_9050 Et ne parlons pas de la rosée qui, chaque matin pare les brins d'herbe de goutelettres éclatantes. 

IMG_9109 Les petites cyclamnes se multiplient à vue d'oeil et j'en retrouve dans tout le jardin. 

IMG_9103 Ce gros cyclamen immaculé provient de chez Joëlle. 

IMG_9106 La lumière d'automne embellit tout ce qu'elle effleure. 

IMG_9108 Chaque petit morceau du jardin nous révèle sa beauté. 

IMG_9127 Et chaque heure qui passe est différente. 

IMG_9117 Nous savourons le soleil qui tourne autour de la maison, à l'est, au sud puis à l'ouest comme ici.

IMG_9133 Au petit matin. Le seau fume.

IMG_9138 Comment ne pas sentir la présence de Dieu dans un tel spectacle ? 

IMG_9142 Il n'est pas un  jour où je ne sois saisie par l'envie d'immortaliser et de vous partager un instant de lumière. 

IMG_9148 L'abreuvoir installé par Arthur. J'ai bien envie d'y poser une plante aquatique...ce serait une première. 

IMG_9221 Les façades de nos maisons sont encore endimanchées de bouquets d'hortensias. 

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 Au 1er plan, le jaune des feuiulles du nashi. Au second plan, l'herbe est devenue marron sous l'abondance des feuilles séchées du noyer. Tout est spectacle à celui qui sait voir...

IMG_9234 Dans la haie, la viorne nous régale de son feuillage après nous avoir offert ses grappes rouge sang. 

IMG_9224 Les alstromaeres reprennent des couleurs depuis que les chevreuils les laissent tranquilles. 

IMG_9222 L'opulent solanum est encore bien en fleur. 

IMG_9223 Et, pour clore ce 1er chapitre sur le jardin, une délicate et chiffonnée rose Paul Transon. 

Hé oui, je n'ai pas fini de faire le tour du jardin ! 

20 janvier 2022

WE dans le grand Est

 

IMG_1621 Le we dernier, JF et moi avons pris le train pour retrouver des amis dans le grand EST, région que nous connaissons si peu...presque un pays étranger, quoi !

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 Rouen-Paris st Lazare- Paris gare de l'Est- Metz-Nancy-Florémont. A Metz nous avons le temps de sortir de la gare et d'admirer la place, très jolie. 

IMG_1624 Il semblerait que je ne sois pas la seule à penser ça...

IMG_1773 Nous arrivons, 5h après notre départ de Rouen (même temps qu'en voiture) dans le petit village de Florémont, à mi-chemin entre Nancy et Epinal où nos amis ont une maison. Pour info, toutes les amisons ou presque dans le coin possèdent un porche qui était autrefois la porte de l'étable. 

IMG_1747 Le village n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est ce joli lavoir restauré par un aïeul de Domi. 

IMG_1755 Nous retrouvons avec beaucoup de joie Dominique et Christian, nos amis de Tahiti. Mon amie est Française de l'Est par son papa et Tahitienne par sa maman, ce qui ne se devine pas car elle est blonde. Nous les avons beaucoup fréquentés à Tahiti, avons abusé de leur accueil et de leur piscine et avons profité du fait qu'ils venaient passer quelques mois en France pour aller les retrouver. 

IMG_1659 Le samedi matin, nous partons pour Domrémy ! Village mythique, d'autant plus que Jeanne d'Arc nous parle, à nous qui vivons à Rouen où elle a terminé sa courte vie.

IMG_1640Une statue nous accueille...

IMG_1653 et puis une autre. Ici avec Ste Catherine d'Alexandrie. Pour rappel, Jeanne d'Arc a entendu des voix en provenance de St Michel, de Ste Catherine et de Ste Marguerite d'Antioche. 

IMG_1652 Tout petit village que celui de Domrémy. ici son église. Entrons. 

IMG_1642 C'est émouvant de savoir que la sainte fréquentait ces lieux. 

IMG_1644 De nombreux ex-votos  à sa gloire. 

IMG_1646 C'est dans ce baptistère que fut baptisée Jeanne. 

IMG_1643 C'est ici qu'elle se signait. 

IMG_1650 La maison où vivait Jeanne, entourée de ses parents, des artisans aisés. Hélas, elle est fermée en cette saison. 

IMG_1641 C'est à 17 ans seulement que Jeanne quitta pour toujours son Domrémy natal pour répondre à l'appel de ses voix. 2 ans plus tard, elle était brûlée vive après un semblant de procès. 

IMG_1655 Domrémy est situé sur la Meuse, magnifique en ce matin d'hiver. 

IMG_1648 Ambiance magique, feutrée. Le temps est glacial mais c'est tellement beau !

IMG_1658 Bien contente de ma photo de Domi et Christian !

IMG_1661 La visite se poursuit quelques kilomètres plus loin...vous me suivez ? 

IMG_1693 Une dernière photo de Domrémy, je ne m'en lasse pas. 

 

8 juin 2020

WE sur la Côte fleurie

Retour sur le we de Pentecôte où nous nous sommes échappés pour découvrir un peu mieux la Côte fleurie. 

20200531_130223                 J'avais choisi un hébergement à Luc sur Mer, vraiment tout près de la plage. Nous avons pu y prendre dîner et petit déjeuner, c'était parfait.

20200531_125609                Les plages sont immenses...mais désertes...stupides interdictions liées au Covid.

20200531_115434                A Luc sur Mer, nous découvrons pas hasard dans un jardin public un surprenant squelette de baleine. Incroyables, ces fanons toujours intacts, tant d'années après !

20200531_115506                     Il semblerait que ce soit la plus grosse baleine d'Europe échouée. J'imagine le travail du naturaliste qui a dépecé la bête et reconstitué le squelette...

20200531_145211                Ce coin de Normandie recèle des lieux bien intéressants liés au débarquement. Voici par exemple le Pegasus Bridge.

20200531_145001

 

20200531_144840                    Juste à côté du pont, le café qui fut la 1ère maison libérée lors du débarquement. Il est toujours en activité, hors Covid.

20200531_145932              Je ne connaissais pas cette histoire. Hélas, à quelques jours près nous n'aurons pas accès aux nombreux musées retraçant ces jours mémorables...

20200531_155230                 Nous poursuivons notre exploration en nous arrêtant à Ranville où l'on peut se recueillir dans un beau cimetière de soldats britanniques, français et allemands. Ces cimetières, encore actuellement entretenus par les Britanniques sont merveilleusement propres. Pas une mauvaise herbe, des plantes fleuries variées et soigneusement taillées...

20200531_160505                  ce qui n'est pas le cas du cimetière du village qui est communicant au cimetière militaire. Ici, des mauvaises herbes partout témoignent du manque d'entretien. On me répondra que c'est à cause du confinement mais, dans ce cas là, pourquoi les jardiniers payés par les Britanniques ont-ils réussi à nettoyer et pas ceux payés par les mairies ?

20200531_161028                   Idem dans ce coin du cimetière du village où les 1ères victimes du débarquement ont été enterrées. Voici le coté britannique...

20200531_161037                et voici le coté français ! Plantes mourantes ou hirsutes, chiendent. Conclusion: il vaut mieux mourir soldat anglais que soldat français...

 20200601_121201             Selon les villes, les plages étaient autorisées ou pas. Ainsi, c'est interdit à Deauville mais pas à Houlgate.  Pauvre France...Quand on constate la longueur des plages on se demande s'il y a un rééel danger à se promener dessus.

20200531_161230         Tous les bancs, les jeux d'enfants, parfois même les toilettes publiques étaient fermées à cause du Covid...la bêtise n'a pas de limites. Même la cabane à livres est ici sérieusement barricadée alors que dans la ville d'à côté elles étaient toutes accessibles.

20200601_095357                 Dans la ville de Dives, on fait mémoire de Guillaume le Conquérant, grande figure de l'Histoire de la Normandie.

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20200601_101305               La petite ville est ravissante avec ses nombreuses maisons datant du Moyen Âge.

20200601_095544                   D'anciennes échopes d'artisans sont réhabilitées pour accueillir des artisans du XXI ème siècle et l'office du tourisme.

20200601_095911                  J'y découvre aussi un rosier vraiment charmant dont le parfum est si puissant qu'il n'est pas nécessaire de s'approcher pour le savourer. Merci au jardinier qui l'a planté en laissant l'étiquette de son nom: Sweet Love Harmisty. Je vous le conseille et je crois bien que je vais en planter un à Lannois !20200601_143750      Arrêt à Villerville. De l'autre côté de l'estuaire, le Havre. JF souhaitait faire une halte ici car le film qu'il a beaucoup aimé, "Un singe en hiver" y a été, en grande partie tourné en 1962. 

20200601_144920                     Dans tout le village, des panneaux indiquent les lieux où certaines scènes mythiques ont été filmées. Peu de changements, il est vrai, tant il y a eu volonté de se souvenir. 

20200601_143329                Ainsi, le Café Normand où se déroulent pas mal de scènes ne semble guère avoir bougé, quelques 60 ans plus tard. 

20200601_110431           Une autre fois, je vous emmènerai sur la digue d'Houlgate admirer les sublimes maisons face à la mer...

7 février 2021

Billets de janvier-suite

Escroquerie en Normandie. Un coup de téléphone à 50 euros. Une femme porte  plainte | 50actu

Le 16

Pour la saint Marcel, j’appelle des amis en Alsace. Ils ont 85 et 82 ans et vivent dans un appartement de 60 m carrés. Les nouvelles défilent dans la conversation. Ils trouvent que l’isolement de la vieillesse est assez dur à vivre et la vie de prière encore plus, bien que la leur soit intense ; J’en sais quelque chose !...Il y a trois ans, ils animaient encore une communauté de vie. 

Le 17

Venue des enfants de Bénodet ainsi que Sébastien pour le déjeuner. Nous sommes six. Sauf Sébastien, nous ne les avions pas vus depuis fort longtemps, hélas, ils doivent repartir avant 17 h à cause du couvre feu. Kim en profite pour embarquer ma machine à coudre : elle veut se lancer dans la confection de ses vêtements et je ne peux que l’encourager en répondant à sa demande. 

Telle qu’est partie la vaccination, nous ne sommes pas prêts d'être vaccinés! 

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Le 18

La maison est à nouveau très calme…Nous ne pouvons plus utiliser la TV : les piles sont usées dans la commande. Heureusement nous pouvons utiliser la TV de l’appartement des enfants, ce que nous ferons aujourd’hui. J’achèterai des piles demain, car toutes celles qui traînent dans la maison semblent nazes: les soi-disant rechargeables ne sont pas top.

Le 19

Ce matin j’emmène Aristo, Alias mimi numéro 2, chez le vétérinaire pour une séance de détartrage. Il lui faut être à jeun car cela se fait sous anesthésie générale. Lui qui boudait ses croquettes ces derniers temps, se tient en sentinelle ce matin devant son sac. Habituellement il sort quand je vais chercher le journal dans la boite ; mais ce matin il reste là. J’ai du cacher l’objet de son désir pour avoir une paix relative. Le pauvre minou me fait pitié quand je vois son air triste d’incompréhension.

Le 20

C’est la saint Sébastien. 

Minet était vraiment mal en point : un abcès dentaire plus une carie ; il lui manque maintenant deux dents mais il ne souffre plus. Surprise dans la boite aux lettres : le livreur de journal s’est trompé, il nous a mis le télégramme. Je n’ai rien contre ce journal, mais je préfère Ouest-France. Ce portage est un vrai roman feuilleton : quand ce n’est pas une erreur, c’est un oubli de Journal TV. Ce ne sera que la 6° fois que j’appelle le siège à Rennes pour des fantaisies depuis deux mois ! 

Journal Livraison De Journaux - Photo gratuite sur PixabayLe 21

J’ai dû faire appel à mon dépanneur habituel pour l’ordi, qui avait des problèmes de boite, heureusement pas très graves, mais que je suis incapable de régler. Il devait venir cet après-midi, mais s’est annoncé un quart d’heure plus tard, alors que j’étais encore en robe de chambre. Cela l’a fait sourire car sa maman fonctionne comme moi. Elle déjeune dans cette tenue,  lit son journal et fait les mots croisés…Rappel de la médiathèque: j’ai oublié de rapporter des livres. Je profite de ce déplacement pour en emprunter trois : j’en lis un de suite. 

Le 22

C’est la Saint Vincent. Passage du Jardinier qui taille les hortensias en mettant les coupes dans la vieille remorque car elles serviront de petit bois pour allumer les cheminées l’an prochain : celle de Joëlle et la nôtre. Il a placé une grande bâche pour protéger le tout. Il a travaillé sous le soleil et deux bons grains de grêle. Heureusement il est bien équipé d’un grand ciré pour la pluie.

Le 23

Temps mitigé que j’utilise à faire quelques courses. Heureusement il y a le téléphone….

Agatha Raisin-Saison 2: DVD & Blu-ray : Amazon.frLe 24

Dimanche très pluvieux que je passe à lire, outre la messe ce matin où chacun croise rapidement  ses connaissances, la cuisine attendant les cordons bleus. J’ai terminé les trois livres empruntés dont deux « Agatha Raisin » qui ne nous empêchent pas de dormir.

Le 25

Temps ensoleillé. Le quartier semble dépeuplé, chacun restant calfeutré chez soi. J’ai reçu un coup de fil de Ouest-France pour me dire qu’une petite enquête a été diligentée par le journal et notre porteur convoqué par sa direction. Le problème a été apparemment réglé sans dégât, ce dont j’aurai été fort chagrinée. Il y a un article dans le journal sur le secours populaire. L’adjoint au maire est venu visiter les locaux et un nouveau local va être enfin construit. Depuis que Michel est en soin, je n’y ai pas mis les pieds.

Le 26

Comme j’ai ouvert l’oeil assez tôt ce matin, après avoir déjeuné avec Mimi, qui est mieux lorsqu’il se réveille de lui-même, je suis allée faire les courses dès 8h30. Je suis restée coincée dans le sas d’entrée du magasin par quelle opération, car je n’avais pas touché la paroi, me semble-t-il ? Heureusement un nouveau client s’est présenté assez rapidement et le tourniquet s’est remis en marche. A la sortie, j’aurais pu faire une petite pause biscuit, hélas mes sacs étaient vides ! Mais mon ange gardien veille bien sur moi car il faisait beau à l’aller, en sortant il pleuvait mais le parking est couvert, et arrivée à la maison le grain s’est arrêté ; j’ai pu descendre les courses sans me faire tremper. Il a dû trouver qu’une petite aventure par matinée était suffisante. Grand merci à lui.

Recette pot au feu - Meilleur du ChefLe 27

C’est la boucaille aujourd’hui, nous nageons dans le coton ! Le fumet du pot au feu arrive jusqu’à mes narines…Comme Mimi n’est guère friand de ce genre de ce plat d’hiver, qui moi me régale, avec la viande je ferai un hachis parmentier demain.  Le bouillon sera pour la soupe ce soir. 

Le 28

Coup de fils de Vincent hier soir vers 10h pour nous annoncer le décès de notre amie Anne, qu’il a appris par son fils, qui devait venir déjeuner dimanche chez eux. J’avais eu des nouvelles téléphoniques de sa santé par son mari, la semaine dernière, suite à une chute qui avait provoquée une fracture du bassin sans déplacement. Sa sortie de l‘hôpital devait se faire sous peu. Son calvaire est terminé car elle souffrait de maux de tête incessants suite à un AVC depuis des mois . J’ai appelé ceux qui les ont connus dans les groupes de prière, ce qui m’a permis d’avoir ainsi de leurs nouvelles.

Le 29

Temps magnifique agrémenté d’un ciel bleu sans nuage ce matin. Suite à une visite de l’adjoint au maire sur le terrain, une annonce de construction d’un local est promis au Secours populaire, pour l’année en cours. Acceptons en l’augure avec Joie, d’autant que l’esprit « clochemerlesque » sévit toujours sur notre territoire comme sur beaucoup hélas !

Coronavirus : le message bouleversant du curé d'une paroisse touchée - You  eternityLe 30

 Tempête. Il a tellement plus que la porte de l’église a gonflé et est devenue très dure à ouvrir. A 8h45, j’ai dû passer par la sacristie pour pouvoir y accéder et ouvrir à mes copines fleuristes. Les couvreurs qui devaient intervenir pour des fuites dans la coupole ont du y renoncer et l’estrade de l’autel est couverte d’eau. Vive la serpillière ! 

Le 31

Le mois se termine sous la pluie. Pourtant les jardins se couvrent de fleurs : je crains que les mimosas et les camélias ne résistent pas à ce traitement humide. Je suis allé faire un bref passage au secours pop vendredi pour voir l’état du composteur : il était quasiment vide ; d’où la déconvenue des permanents de « vert le jardin » venus pour le vider. Quand le chat n’est pas là les souris dansent ! Les vieilles habitudes reprennent vite le dessus comme a pu le constater le compagnon de Jacqueline, une copine du réseau des composteurs qui a pris du service au secours pop. Ce dernier, un ancien maître d’oeuvre, m’a détaillé le projet du bâti du futur secours pop avec un crédit conséquent. Ceci n’est pas du luxe.

Comment faire du compost ? : Femme Actuelle Le MAG

12 février 2022

Les billets de Joëlle de janvier

 Concert du Nouvel An 2022 au Musikverein de Vienne

Le 1° janvier

Passage de David venu nous offrir ses vœux ; nous le gardons à déjeuner car lorsqu’il y en a pour deux, il y en a pour trois. A défaut d’avoir pu écouter le concert du premier de l’an de Vienne, nous nous régalons avec celui de la Fenice de Venise. Vive la musique !

Le 2

En appelant les Marie pour leur souhaiter une bonne année, je tombe sur Anne-Laure qui me passe, après quelques nouvelles, Janig ??... Grâce à Baptiste, ils ont tous attrapé le Covid et sont donc en confinement. Mais ils ne s’ennuient pas du tout dans leur verte campagne. Avant de se sentir un tout petit peu malades (ils sont tous vaccinés) et de se tester, les ainés avaient eu le temps de visiter Fougères, Dinan, De faire une grande balade dans la campagne à pied...Bref au lieu de séjourner 10 jours sur le continent, ma très chère petite sœur, qui véhiculée par Pierre-Jean a récupéré enfin sa valise à Nantes, va rester 3 semaines. Par contre en Corse, elle a manquée à ses enfants et petits enfants le soir du Nouvel-An, lesquels avaient tout préparé pour son retour.

Le 3

Il pleut depuis l’aurore, où j’ai téléphoné chez notre chauffagiste pour avoir un plombier, qui est venu dès ce matin changer le régulateur de pression de l’eau dans les tuyaux. Si les choses ne sont pas rentrées dans l’ordre, il faudra alors changer un réservoir d’eau qui assure également la régulation. Je vais devenir imbattable en plomberie et tuyauterie. Comme j’étais partie arroser les plantes de la véranda, je suis arrivée trop tard pour décrocher le téléphone ; c’est alors Vincent qui m’a rappelée pour me dire que le plombier arrivait dans un quart d’heure. L’entreprise a son numéro de téléphone suite à une intervention de sa part il y a un moment déjà, mais quand ?...Je constate avec plaisir que les jeunes n’ont pas les deux pieds dans le même sabot, car les deux derniers intervenants sont très jeunes, aimables et en plus ils me dépassent d’une tête !

Le 4

Nous avons tous nos petits rituels et en prenant de l’âge ils s’accentuent comme des repaires de mémoire. Alors que je lui proposais mon bras pour aller jusqu’à son fauteuil dans la grande salle, Mimi entonne pour la unième fois : « Allons à Messine pêcher la sardine.. » Ce à quoi je lui ai répondu : « Non aujourd’hui nous... allons dans les bois ma mignonnette, allons dans les bois du roi... ». Il va falloir que je me creuse la cervelle pour agrandir notre répertoire. Les comptines ont égayé notre enfance...les chants scouts aussi, il y a donc matière à renouvellement.

https://cache.cosmopolitan.fr/data/photo/w1200_h630_c17/5n/feter-anniversaire-en-confinement.jpgLe 5

Aujourd’hui j’ai 78 ans, déjà...le temps passe si vite !  RV chez l’opltalmo. pour nous deux. David vient aider Michel pour ce déplacement en centre bourg, avec deux étages à monter pendant que je gare la voiture. Nous voyons notre spécialiste pour la dernière fois car il prend sa retraite. Nous allons tous les deux changer nos lunettes. Nous sortons du cabinet également munis de l’adresse de notre futur médecin, dans une zone brestoise facile d’accès. Les RV pourront commencer dès septembre prochain par « doctolib ». Cécile vient déjeuner  et Joëlle nous rejoint dans l’après-midi. Le soir, vannée, je me suis endormie devant la télé. Michel est en forme, car son traitement anti tension est modifié.

Le 6

Je retourne au secours populaire où je n’ai pas mis les pieds depuis un moment. Comme le temps se gâte en après-midi, je termine un « Agatha Christie » ; 

Le 7

Grâce aux grains de raisins rapportés hier, je vais faire de la gelée sur les conseils de ma petite sœur, toujours chez mon petit frère, et qui a coutume d’en faire chez elle avec les raisins d’un voisin qui ne les mange pas. Malgré un temps plutôt à la pluie, ils ont marché environ 5 kilomètres dans la campagne l’après-midi sans voir personne. Grâce à Cécile qui, comme par hasard m’a refilé du Vitpris dont elle n’avait pas l’usage, je suis parée pour la séance confiture. 

Le 8

Pour fleurir l’église ce matin, nous n’étions que deux. Avec Isabelle, nous avons fait de notre mieux avec ce dont nous disposions, assez peu de chose, mais des feuillages variés en couleurs. Je regagne mes pénates après un bref détour au SP pour régler une petite facture de deux euros de la part de Joëlle: les bons comptes faisant les bons amis.

Zoo-refuge de la TanièreLe 9

D’après Vincent la pintade est une volaille assez sèche à la cuisson. Donc Je l’arrose bien, en y ajoutant des grains de raisins et elle se révèle fort savoureuse lors du repas dominical avec Sébastien et ses filles Noémie et Margot. Durant la tempête qui sévit, nous regardons sur C8: La Tanière, le zoo refuge de l’espoir, où il est fait un formidable et beau travail  pour sauver des animaux en détresse. 

Le 10

Le temps gris et pluvieux persiste. Nous sommes un peu fatigués et musardons en tenue d’intérieures. Je téléphone à mes sœurs franciscaines, qui n’ont pas d’ordinateurs, pour leur offrir mes vœux et prendre de leurs nouvelles. Par la fenêtre vasistas de mon petit bureau, j’aperçois l’arrachage des arbres et buissons du terrain où va se construire un immeuble. Les oiseaux vont devoir se trouver d’autres lieux de vie...qui se font de plus en plus rares dans le quartier.

Le 11

Visite du Père Sébastien. Le bruit des tronçonneuses dure toute la journée. La moitié des arbres du quartier terminent en copeaux dans un broyeur. Le rideau d’arbres qui nous cachait  l’alignée de maisons descendant de la place du bourg a disparu. Bientôt un immeuble le remplacera pour le malheur des oiseaux et j’en suis triste. 

Le 12

Il y a eu beaucoup de surgelés mais peu de fruits et légumes aujourd’hui au SP.  Le ciel bleu nous accompagne toute la journée que je consacre en partie à la lecture. Un coup de fil rompt le rythme de la journée : Maïwenn m’apprend, un peu embarrassée, que nous aurons demain une nouvelle aide ménagère, Isabelle ayant donné sa démission du jour au lendemain car elle a trouvé un emploi fixe avec des horaires réguliers dans une structure médicale. J’ose espérer que ceci ne se renouvellera pas tous les mois... Donc « Bienvenue à Monique » Alléluia !

https://media.sudouest.fr/7561176/1000x625/267674679-402311055021571-3826167709376480536-n.jpg?v=1641574980Le 13

En contemplant le ciel juste avant l’apparition du soleil, je me disais que le créateur est vraiment un artiste. Or les vrais artistes ne font que des pièces uniques ; et par voie de déduction, tout être vivant est une pièce unique. La génétique le prouve et comme le dit si bien la bible, nous avons donc du prix aux yeux de Dieu, parce que nous sommes uniques. Le ressentir est merveilleux et tellement émouvant.

Le 14

Venue de Monique,  d’origine camerounaise, qui a épousé un breton. Elle travaille à Azaë depuis 6 ans. Je pense que nous allons nous entendre. Mon passage au SP m’a fait sentir que je suis enfin plus ou moins « adoptée » en ce lieu. Il faut de la persévérance pour intégrer des équipes et beaucoup hélas y renoncent.

Le 15

Le beau temps m’a incitée à aller voir mon opticien, un homme tout à fait charmant qui a accepté immédiatement ma proposition d’utiliser une monture ancienne pour mes nouveaux verres. C’est aujourd’hui le broyage des sapins, et sur cet aire, j’ai retrouvée mon amie Thérèse des jardins partagés. Elle organise en février un atelier nichoir auquel je compte bien participer. Elle a trouvé le bois en récupération auprès d’une entreprise qui ne savait qu’en faire et va préparer des kits à monter. Vive les réseaux où l’on peut échanger !

Installer un nichoir dans son jardin : conseils et modèles - Instinct Animal

19 mars 2022

Consolation-suite

Il y a 8 jours, je vous présentais le dernier livre d'Anne-Dauphine Julliand intitulé Consolation. Aujourd'hui, il s'agit d'un autre livre, même titre mais pas le même auteur. L'article ci-dessous est tiré de Aleteia. Très envie de lire le livre !

« La consolation est un des plus beaux visages de l’amour »

Christophe André

Leemage via AFP

Christophe André - Marzena Devoud - publié le 16/03/22

Auteur de nombreux bestsellers, le psychiatre Christophe André publie "Consolations - Celles qu’on reçoit et celles qu’on donne" et nous apprend l’art de consoler. Un livre lumineux et consolateur. Entretien.

Frappé par une maladie grave, il y a six ans, le célèbre psychiatre Christophe André, se rend compte de son immense besoin de consolation. « Quand j’étais trimballé sur le brancard entre différents services hospitaliers, angoissé et fragile, un petit geste comme poser la main sur l’épaule ou un petit mot gentil pour me dire que ça allait bien se passer, voilà ce qui me faisait beaucoup de bien », confie-t-il. Il découvre alors la puissance bénéfique de la consolation. Celle qui permet de tenir face à l’hostilité du réel quand elle se manifeste, et de ne pas sombrer dans le chagrin ou le désespoir. Celle qui est aussi un « acte de présence aimante qui remet en lien avec le monde ». Rencontre. 

Aleteia : Vous commencez votre livre par un constat personnel : vous dites que vous avez été longtemps aveugle à la consolation. Vous vous contentiez « de soigner, d’encourager, de réconforter, mais pas de consoler… Et c’est en tombant gravement malade que vous avez ouvert les yeux sur la consolation…
Christophe André : Oui, il y a six ans, j’ai eu un cancer du poumon. Quand on me l’a annoncé, tout s’est écroulé en un instant : je suis passé alors du monde des bien portants au monde à celui de ceux qui sont différents et fragiles. J’étais triste de me dire que mon existence allait être plus courte que prévu. C’est alors que je me suis rendu compte que j’avais besoin de consolation. 

Finalement, le bienfait de la consolation, vous l’avez-vécu dans votre propre corps malade…
À chaque fois qu’un soignant, me voyant en détresse, faisait un petit geste pour me consoler, je sentais immédiatement le bienfait biologique de la consolation. Je me suis dit alors que si on était juste soigné par des robots, il manquerait quelque chose, même s’ils faisaient parfaitement leur travail. Chaque fois qu’on offre un geste de consolation ou de réconfort, on se sent mieux, et chaque fois que ce n’est pas le cas, on est moins bien. Je l’ai senti physiquement dans mon corps. 

Guéri et de retour chez vous après vos hospitalisations, vous avez retrouvé un mot dédicacé d’un de vos patients. Il vous remercie pour votre patience et la grande confiance que vous lui manifestiez lors de vos séances. Vous l’aviez consolé sans le savoir ?
C’était un de mes anciens patients de Toulouse. Il était toxicomane et bipolaire. J’avais du mal à le soigner, mais il revenait toujours en consultation, il ne voulait pas voir un autre médecin. En me rappelant nos séances, je me suis rendu compte que je n’ai pas réussi à le guérir, mais j’arrivais à le consoler presque à chaque fois… et à mon insu !

J’ai eu envie d’explorer la consolation car nous la côtoyons constamment. Un jour ou l’autre, nous avons tous besoin d’être consolés.

Bien sûr, en tant que médecin j’étais toujours gentil, bienveillant, chaleureux pour mes patients, mais je réfléchissais surtout à l’aspect technique des soins. Je voulais que mon patient guérisse. Je n’avais pas compris à l’époque qu’il y avait, à côté de la science et de la bienveillance, une autre expérience bénéfique : celle de la consolation. Ma maladie m’a permis de découvrir sa puissance. Et j’ai eu envie de l’explorer, car nous la côtoyons constamment. Un jour ou l’autre, nous avons tous besoin d’être consolés. 

Comment bien consoler quelqu’un ? 
Consoler, c’est souhaiter soulager une peine sans pouvoir modifier le réel. La consolation n’est pas une recherche de solutions, mais elle permet d’alléger le sentiment de souffrance. Elle fait du bien. Elle est une aide pour l’intérieur et non pas pour l’extérieur. Ce qui veut dire qu’au-delà de ses dimensions concrètes, celles des paroles et des gestes, elle est surtout une démarche sans résultat visible. À ce titre, on peut dire qu’elle est immatérielle et spirituelle. La consolation commence souvent par une présence, une intention, par des gestes et des mots très simples.

Pourquoi est-ce parfois si difficile de consoler quelqu’un ? 
Quand j’écrivais mon livre et que j’interrogeais parfois ceux que je rencontrais à ce sujet, beaucoup de personnes m’ont dit qu’elles étaient mal à l’aise avec la consolation. Face à l’autre, qu’il soit malade ou endeuillé, on a en effet peur de le blesser, de commettre une maladresse qui aggraverait encore plus son chagrin. On peut même rester paralysé par la souffrance, ou être submergé, comme souvent chez moi, par nos propres émotions. Dès qu’elles sont trop fortes, elles perturbent. S’il y a une seule règle d’or, c’est de prendre son temps, y aller doucement, se contenter d’abord de petites choses : dire juste : « je suis là », « je pense à toi », ou toucher le bras, prendre la main… Il n’y a pas très longtemps, une amie a vécu un drame inconsolable – la perte de son enfant. Je ne savais pas quoi faire et ni quoi lui dire. Je lui ai écrit juste un SMS : « Je pense à toi, je t’embrasse. » Elle m’a confié, quelque temps plus tard, que ces simples mots lui avaient été bénéfiques. Mon texto semblait dérisoire par rapport à son immense peine, pourtant, il l’a un peu consolé. 

Vous soulignez qu’il faut veiller à ne pas s’imposer dans la démarche de consolation. Pourquoi ? 
Il est important de ne pas être à contre temps par rapport à la souffrance de l’autre. Souvent, on l’oublie, mais la consolation est en soi une intrusion. Imaginez un instant la personne enfermée dans son chagrin : même si c’est un enfermement qui lui fait du mal, elle est cadenassée dans son chagrin. Du coup, on arrive, on essaie de toquer à sa porte. Puis on rentre, on la voit dans une pièce noire avec des rideaux fermés et la tête sous l’oreiller. Le réflexe du consolateur serait alors d’ouvrir les fenêtres, de faire entrer la lumière, d’enlever l’oreiller et d’encourager la personne à se lever. Mais finalement, tous ces mouvements peuvent la déranger. Alors, avant de faire quelque chose, il est essentiel de demander à la personne la permission de s’approcher d’elle et de rester à ses côtés. La consolation n’est pas une réparation, mais un soutien que l’on propose. Il ne s’agit pas d’être efficace et de trouver des solutions aux difficultés de l’autre.

Dans l’art de consoler, il faut la tendresse de celui qui console, et l’acceptation de celui qui est consolé. 

Consoler quelqu’un, c’est d’abord rester humble, car on ne connaît pas l’étendue exacte des dégâts intérieurs de la personne qui souffre. Dans cette alchimie délicate, il faudrait presque arriver sans l’intention de consoler (« Tiens, tu vas voir, je vais te consoler ! ») et se dire : je vais m’approcher tout doucement, essayer de comprendre ce dont la personne a besoin, faire des choses très simples en disant : « Je suis là », « Est-ce que je peux t’aider ? ». Ou repartir, si l’autre ne donne pas pour le moment la permission de l’accompagner. Encore une fois, l’humilité, la simplicité et la douceur sont les qualités de l’art de consoler, dans lequel il faut la tendresse de celui qui console, et l’acceptation de celui qui est consolé. 

Y-a-t-il a des situations inconsolables ? 
Ceux qui sont toujours inconsolables ce sont les parents qui ont perdu un enfant. Quand je dialogue avec eux, tous me disent qu’il y a une part d’eux-mêmes qui est morte ce jour-là, et qui restera morte pour toujours. Ils ne seront jamais consolables. Et si cette part d’eux-mêmes restera blessée à jamais, ce que j’essaie de faire, c’est de les remettre en lien avec le monde. Ces parents ont souvent d’autres enfants, donc ils doivent vivre pour eux. Ils ont aussi à savoir bien vivre le souvenir de l’enfant disparu. C’est d’ailleurs souvent une grande motivation pour eux : garder le souvenir non de la mort de l’enfant, mais celui de sa vie. C’est très consolateur. Seulement, cela met beaucoup de temps à émerger dans l’esprit des parents en deuil. 

Vous dites que la foi console, et que dans les moments difficiles, vous passez de la méditation à la prière. Vous écrivez : « Quand je prie, j’ai le sentiment étrange que je téléphone à Dieu »… 
La méditation est formidable. C’est un outil de pacification extraordinaire, mais il y a des moments où cela ne suffit pas, où on sent qu’il persiste quand même une détresse, un solitude ou un chagrin, des sentiments qui vont au-delà de ce que nous sommes capables d’assumer. Alors, je quitte la méditation et je prie.

Moi, dont la foi est oscillante, j’observe qu’à chaque fois que je me remets à Dieu, je me sens mieux, apaisé. C’est un Dieu consolateur qui ne peut pas toujours nous empêcher de souffrir, mais il est toujours à nos côtés. 

Comme la plupart des gens, Dieu ne s’est jamais adressé directement à moi. Mais j’ai souvent des petites intuitions que je ne suis pas tout seul. J’aime beaucoup cette phrase de Paul Claudel « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance. Il est venu la remplir de sa présence ». Oui, il y a effectivement quelque chose qui se passe quand je prie. Comme si, au bout du fil, j’entendais de très loin quelqu’un qui respire et qui m’écoute en silence. Il n’y a pas de paroles. Il y a juste cette présence. Moi, dont la foi est oscillante, j’observe qu’à chaque fois que je me remets à Lui, je me sens mieux, apaisé. C’est un Dieu consolateur qui ne peut pas toujours nous empêcher de souffrir, mais il est toujours à nos côtés. 

Nous traversons une épreuve collective avec le drame de la guerre en Ukraine. Est-il possible de consoler un pays, toute une société ?
Il y a quelques jours, j’ai participé à une édition spéciale de France Inter sur l’Ukraine. Il y avait plein d’auditeurs qui appelaient l’antenne en direct pour savoir comment aider les Ukrainiens. Certains proposaient d’organiser des manifestations et des pétitions, d’autres de mettre des drapeaux ukrainiens sur les réseaux sociaux. Et à un moment, je me suis dit que toutes ces actions étaient tellement dérisoires par rapport à la situation : Poutine est toujours là avec son armée, le conflit va durer et s’aggraver encore plus… Pourtant, on a tous l’intuition que pour les Ukrainiens, tous ces signes sont des signes de consolation. Ils voient qu’on ne les abandonne pas. Ici encore, on est au cœur de la consolation. Même si on ne peut pas empêcher l’adversité, on se dit qu’on ne peut pas laisser tous ces gens seuls. Je crois que si j’étais Ukrainien, savoir que tout l’Occident en bloc soutient l’Ukraine et fait pression sur la Russie pour qu’elle recule, cela me consolerait un peu. Même si ça ne résout rien, il est important pour les Ukrainiens de savoir que le reste du monde pense à eux. Je crois que cet élan de soutien consolateur peut transformer leur espérance en confiance et en force. Et encore une fois, la consolation ne peut empêcher le malheur d’arriver, mais elle est un remède. La consolation est un des plus beaux visages de l’amour.

Propos recueillis par Marzena Devoud

24 juillet 2021

Comme un parfum d'été

VIE DE FAMILLE

Comme un parfum d’été

Anna Latron 30 juillet 2019
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J’ai toujours aimé ouvrir les tiroirs grinçants des maisons de famille dans lesquelles j’ai la chance de séjourner chaque été.

Je le confesse, c’est un vilain défaut. Pourtant, j’ai beau me dire que je connais leur contenu par cœur, je tombe toujours sur des pépites. Ainsi, l’autre jour, en fouinant dans mon ancienne chambre d’adolescente, je suis retombée sur une bouteille de parfum au design un peu rétro : « Parfum d’été ». Délicatement, j’ai ouvert la fiole pour humer la fragrance de mes années lycée.

C’est drôle, me suis-je dit, ça ne sent pas du tout comme ça, l’été !

 

Et puis j’ai remis la bouteille sur son étagère (à côté de tubes de crème dépilatoire vieux de dix ans) et suis passée à autre chose. À vrai dire, ce devait être la fin de la sieste des enfants.

« Ça ne sent pas du tout comme ça, l’été » :

toute la journée, cette phrase m’a trotté dans la tête. À tel point que j’en suis venue, le lendemain, à me demander : au fait, ça sent quoi, l’été ? Quelle odeur, quel parfum, permettraient de qualifier ce temps particulier, d’en restituer la spécificité, d’en capter les secrets ? Un parfum qui, tel une madeleine de Proust, ferait ressurgir d’un seul coup la plage, les glaces, le sable coincé dans les draps, les chaudes soirées au jardin ?

Je suis donc partie en repérage olfactif tout au long d’une journée d’été. Voilà le résultat !

Au réveil : le fumet de leur chambre gorgée d’humidité ; l’odeur indescriptible de leur petite nuque transpirante embrassée au saut du lit ; le parfum de lavande qui chatouille les narines dès que l’on ouvre les volets ;

Au petit-déjeuner : l’odeur du pain grillé et du thé ; le parfum du beurre salé qui a pris un léger coup de chaud (les premiers ont déjeuné avant 8 heures, les derniers – en gros, ceux qui n’ont pas d’enfants – après 10 heures) ;

En balade : l’odeur du fumier sentie depuis la piste cyclable ; le parfum des figuiers qui bordent la route et esquissent un tunnel au-dessus de nos têtes ;

Au déjeuner : l’odeur du melon un peu trop mûr et du jambon de pays ; le fumet de la tomme rapportée de la ferme ;

Au bord de l’eau : le parfum de la crème solaire étalée sur la peau déjà chaude ; l’odeur âcre des algues et de la marée ;

Au goûter : le délicieux fumet du gâteau aux mûres tout juste sorti du four ; l’odeur de la citronnade fraichement pressée ;

Sous la douche : l’agréable odeur – monoï et tiaré – de ce gel douche dépaysant (offert pour 3 paquets de lingettes) ; le parfum curieux du vieux ballon d’eau qui chauffe ;

Au dîner : le parfum du barbecue (senti dès la remontée de la plage dans tout le quartier) ; le nez de ce rosé qui n’est bon qu’en été (avec modération, après une chaude journée et accompagné du son des cigales) ;

Au coucher : l’odeur de leurs cheveux, mélange de savon et de soleil ; le parfum des murs de la maison après une longue journée de chaleur ; l’odeur des draps séchés sur le fil à linge de la terrasse ;

Après ce jeu de piste olfactif,

somme toute très subjectif, j’y ai associé mes compagnons de vacances.

Mon Fabuleux : « La citronnelle dont chacun s’asperge la nuque et les bras pour éviter de se livrer en pâture aux moustiques » ;

Mon ainé (7 ans) : « L’odeur de la barbe à papa quand on se promène au port après le dîner » ;

Ma belle-sœur : « L’huile sèche dont je m’enduis les jambes après une journée de soleil ».

De façon inattendue, ce petit jeu a offert à chacun la possibilité de mettre des mots sur ces odeurs qui font notre quotidien et dessinent les contours d’un univers bien souvent difficile à exprimer. Un univers un peu secret mais tellement essentiel : cet hiver, il me suffira de sentir un léger parfum de figue me titiller les narines pour me retrouver, en un clin d’œil, transportée dans le hamac qui a abrité mes siestes estivales.

17 décembre 2022

Belle histoire

 

Musulman église.jpg

Abdelkader Zennaf devant l’église Saint-Ennemond (Saint-Chamond, Loire).

Raphaëlle Coquebert - publié le 05/12/22

Algérien musulman résidant à Saint-Chamond (Loire) depuis plus de 70 ans, Abdelkader Zennaf fréquente l’église Saint-Ennemond depuis sa prime enfance, au point de s’être proposé pour l’ouvrir et la fermer sept jours sur sept.

ÀSaint-Chamond, Abdelkader Zennaf est une gloire locale. Il a eu droit plusieurs fois aux honneurs de la presse en raison de sa forte implication dans la vie de la cité et de son impressionnante collection d’ustensiles de cuisine en aluminium : 4.500 pièces, la deuxième collection la plus importante de France ! « Je ne l’ai pas constituée par désœuvrement ou tocade, se justifie-t-il, mais par obsession de la transmission. Pour moi, la mémoire est sacrée : préserver le patrimoine me paraît fondamental. »

Un patronage catho ouvert aux musulmans

Abdelkader Zennaf est l’un des plus anciens habitants de son quartier. Pensez, il habite là depuis 73 ans, dans la maison où ses parents ont élu domicile un an après leur arrivée d’Algérie en 1948. Pile en face de l’église du quartier. Elle lui est familière depuis toujours, pas seulement parce qu’il en aperçoit la silhouette massive depuis ses fenêtres : parce qu’il l’a fréquentée enfant. « Mes parents m’avaient inscrit au patronage le jeudi après-midi, se souvient-il. Dans la foulée des activités chapeautées par le curé (films, jeux, promenades…), nous assistions tous au catéchisme, musulmans compris. Je me souviens d’avoir été très impressionné par les miracles de Jésus. J’ai même fait des processions dédiées à la Vierge Marie. »

Né musulman, Abdelkader n’entend pas pour autant changer de religion. Mais quand une de ses proches tombe gravement malade, c’est à l’église qu’il se rend, du haut de ses 12 ans, pour implorer Dieu de la guérir. Dieu entend sa prière. Il ne l’oubliera pas.

Église fermée, âmes en peine

Les années passent, il se marie, fonde une famille — 7 enfants — et ne fréquente plus guère le sanctuaire familier. Il croise parfois le bedeau, Pierrot, un voisin qui l’ouvre et le ferme chaque jour. Quand ce dernier meurt, en mai 2004, Saint-Ennemond ferme ses portes en journée sans qu’il ne s’en émeuve. Jusqu’à ce que, peu après, il aperçoive par hasard une vieille dame gravir les marches de la maison de Dieu et pousser en vain son lourd vantail : « La scène m’a serré le cœur », relate le septuagénaire.

Quand je vois un cierge allumé confesse-t-il, ça me rend joyeux : quelqu’un a pensé à Dieu un instant.”

« L’Église m’avait ouvert ses bras quand j’en avais eu besoin, et voilà que cette femme trouvait porte close ! J’ai demandé à un ami catholique du quartier de proposer au curé de la paroisse de me confier les clefs afin que je puisse tenir bénévolement le rôle autrefois dévolu à Pierrot. Il a accepté. »

Bienfaisant dialogue inter-religieux

Depuis lors, le musulman ouvre et ferme le monument chaque jour de l’année, voire le fait visiter à des curieux de passage. « Quand je vois un cierge allumé confesse-t-il, ça me rend joyeux : quelqu’un a pensé à Dieu un instant. Peu importe quel Dieu : je ne suis pas pratiquant mais la Foi tient une grande place dans ma vie. »

Quand certains de ses coreligionnaires s’étonnent, il leur rétorque qu’il a une dette envers cette église et que c’est sa manière de s’en acquitter. Pour la plus grande satisfaction des curés successifs. « Je me réjouis de ces liens tissés entre croyants de diverses confessions, confie le père Gilbert Thollet, nommé ici il y a deux ans. Abdelkader voulait même prendre à sa charge la remise en état d’une statue abîmée par les intempéries ! J’ai argué que c’était le rôle de la mairie, mais étais très touché. Est-ce qu’en terre sainte, ce ne sont pas des musulmans qui ouvrent et ferment la basilique de la Résurrection ? »

5 février 2023

Chapelle de glace

La garantie d’une homélie pas trop longue !

ice chapel in Michigan University 2023
Voici certainement une chapelle où aucun fidèle n’osera se plaindre du manque de chauffage. Au sein de la Michigan Technological University, au nord des États-Unis, les étudiants sont prêts à assister à la messe en ce mois de janvier dans le froid et… dans la neige.

Chaque année, les élèves perpétuent la tradition qui consiste à construire une véritable chapelle de glace, qu’ils placent sous la protection de Notre-Dame-des-Neiges.

 La chapelle comprend un autel placé devant un crucifix, enfoncé dans un mur de glace.

La statue de la Vierge de Lourdes est visible dans un renfoncement à droite de l’autel.

La chapelle dispose même d’une chaire entièrement couverte pour les lectures et les homélies. Des vitraux sont installés sur tous les murs, et les élèves s’assoient à même les bancs de glace.

Tous les étudiants sont invités à la construction de cette chapelle d’hiver, qui dure plusieurs semaines. Elle a débuté le 10 janvier et s’achèvera en février par la « messe des glaces », le 10 février 2023. Espérons pour les étudiants que le sermon ne soit pas trop long…

Messe-Michigan.jpg

 

19 mars 2023

Bonnes habitudes

 

AU QUOTIDIEN

MORNING

By gpointstudio | Shutterstock

Mathilde Dugueyt - publié le 21/03/18 - mis à jour le 08/03/23

Juste après le réveil, les premières minutes sont précieuses. Avec quelques bons réflexes, la bonne humeur s’installe calmement et la routine devient plus agréable. Découvrez neuf petites habitudes simples et faciles à adopter pour une belle journée.

Avant même de passer la porte de la maison, chaque geste nous amène à être un peu plus heureux. Un matin bonheur pour s’éveiller au monde en douceur et entamer une nouvelle page avec enthousiasme. Dès les premières lueurs du jour et à peine les yeux ouverts, le corps et la tête sont plein d’énergie. C’est le moment propice pour initier de bons réflexes. Avec un soupçon de volonté, certaines habitudes deviennent des rituels quotidiens pour entamer au mieux la journée.

06h55 : Rendre grâce chaque matin

Avant de se lancer dans la course du quotidien, s’accorder un temps de prière afin de rendre grâce est un moment privilégié, une habitude bénéfique pour le reste de la journée. Remercier Dieu est une façon de nous ouvrir les yeux sur notre propre bonheur, savourer la chance de commencer une nouvelle histoire chaque jour. Toutes ces belles choses qui inspirent la reconnaissance peuvent aussi être consignées dans un cahier de gratitude, à conserver et à relire les matins un peu plus difficiles.

07h10 : S’étirer avant de se lever

WOMAN,EXERCISE,BEDShutterstock

Comme un chat ou un bébé, on perd au fil du temps le réflexe naturel de s’étirer alors qu’il est nécessaire pour une santé préservée. Au lever, de préférence en position assise, le geste devient un réflexe bien-être pour réveiller les muscles, mettre en route le corps et faire circuler le sang. Après une nuit au repos, s’étirer quelques minutes est un premier pas vers un matin douceur.

07h15 : Boire un grand verre d’eau

Une fois le corps dégourdi, direction la cuisine afin d’avaler un grand verre d’eau. Encore à jeun, le corps a besoin d’une transition avant d’ingérer divers aliments. L’eau permet aussi d’éliminer les toxines, stimule le système digestif et hydrate le corps. Une habitude à prendre et un geste à renouveler tout au long de la journée jusqu’au coucher pour un bien-être général.

07h20 : Dire bonjour à ceux qui nous entourent

L’idée peut sembler toute simple mais il arrive parfois que ce mot tombe dans l’oubli. De bon matin, c’est pourtant un premier contact avec ceux qui nous sont chers. Dans certaines familles, se dire bonjour s’accompagne aussi d’un baiser, une attention pleine de douceur comme un câlin qui est bienfaiteur pour celui qui le reçoit. C’est une façon de s’ouvrir aux autres. Un mot chargé de bienveillance à répéter dans les transports en commun, en arrivant sur son lieu de travail ou à la boulangerie.  

07h25 : Prendre le temps de manger

BREAKFASTmonticello - Shutterstock

On l’apprend aux plus petits, le petit-déjeuner doit être assez consistant pour tenir toute la matinée et éviter le grignotage. Certains préfèrent un bon thé accompagné de tartines beurrées ou un smoothie bowl plein d’énergies. L’essentiel est de prendre le temps d’apprécier ce moment pour assurer une bonne digestion et assimiler au mieux chaque aliment. Un bon petit-déjeuner améliore aussi la concentration et les compétences intellectuelles.

07h45 : Énumérer les points positifs de la journée à venir

Voir le bon côté des choses aide à appréhender au mieux les prochaines heures. Dans sa tête ou sur un carnet sous forme de liste, on passe en revue au moins trois petits bonheurs en perspective. Et même si le programme s’annonce un peu difficile avec une lourde réunion ou un rendez-vous redouté, on peut commencer par noter « Retrouver ma maison ce soir ». Une motivation en or pour affronter les épreuves à venir.

07h55 : Préférer marcher et monter les escaliers à pieds

Dans le rituel du matin, un peu d’exercice réveille le corps et dynamise le début de la journée. Au lieu de passer par les escaliers mécaniques, empruntez les marches ; préférez accompagner les enfants à pieds plutôt qu’en voiture ; arrêtez-vous une station de métro avant pour faire quelques pas. Autant de réflexes afin de maintenir une forme physique. Pendant la pause déjeuner, on saisit aussi l’occasion de prendre l’air et de profiter d’un rayon de soleil. D’autant que la vie de bureau nous contraint de plus en plus à rester assis toute la journée derrière un écran.

08h00 : Apprécier ces choses invisibles

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 Un beau ciel dégagé, un étal de fleurs, l’odeur du pain en passant, sa petite main dans la vôtre, le sourire du serveur du café… Sur le chemin de l’école ou du travail, sont parsemées mille petites choses à saisir au vol pour s’enrichir. Des détails anodins et presque inaperçus qui participent à embellir la journée.

08h30 : Ouvrir ses mails et les réseaux sociaux (pas avant !)

Se contraindre à une heure pour consulter ses mails ou les réseaux sociaux est une façon de se mettre dans une bulle le matin et permet de commencer la journée sans contrariété. Même si la curiosité et l’envie nous incitent à être en permanence connectés, rester à distance est un bon réflexe le matin. C’est aussi l’une des conditions pour prendre les bonnes habitudes énumérées ci-dessus…

5 mars 2023

Jeûne et carème

Jeûner pour s'ouvrir à Dieu

Magnifique et tellement juste ce passage de Mauriac à propos du jeûne du vendredi qui serait passé de mode pour certains.

« Le maigre de ce jour-là, comme l’assistance à la messe du dimanche (dont on sent bien que vous brûlez de nous décharger aussi), était pour nous le signe visible d’une appartenance, les deux seules preuves que des chrétiens tièdes, vivant dans le péché, puissent se donner à eux-mêmes et donner aux autres qu’ils sont encore de ceux qui suivent cet Homme, s’ils le suivent de loin, mais enfin ils ne l’ont pas abandonné, et quoi qu’ils fassent en semaine, ils touchent distraitement le dimanche la houppe du manteau. » 

Comment jeûner pendant le carême ? - Jour du Seigneur

"Qui méprise les petites fidélités se rend sans doute plus perméable aux grandes trahisons." Ainsi s'achève l'article lu sur Aleteïa et c'est ici que vous pourrez le lire en entier.

13 février 2023

Le cercle des poètes disparus

Le Cercle des poètes disparus - 1

Comme ça, une envie de replonger, le temps de quelques citations dans ce film (qui fut d'abord un livre) que j'avais tant aimé.

Le cercle des poètes disparus Archives - Claire Thomas - Medium - Karmathérapeute

Citation « Le langage s'est surtout développé pour un… » - Kaakook

Affiche Lino la tomate "Le cercle des poètes disparus" 30 x 40 - l'Imagier"Donc, évitez d’utiliser le mot « très » parce que c'est paresseux.

Un homme n’est pas très fatigué, il est épuisé ou exténué. Ne dites pas « très triste », dites morose.
Le langage a été inventé pour une seule et unique raison, messieurs : Pour séduire les femmes.
Et, dans cette entreprise, la paresse n’est pas de mise. Pas plus d’ailleurs que dans vos dissertations."
Le Cercle des poètes disparus
Le cercle des poètes disparus | Le cercle des poetes disparus, Citation, Citations de texte
Citation « Et ne restreignez pas la poésie au seul… » - Kaakook
Coque et skin adhésive iPad « O Capitaine! Mon capitaine! », par BradleySMP | Redbubble
Cette devise du Cercle des poètes disparus, à l’origine, est le titre d’un poème de Walt Whitman pour rendre hommage à Lincoln après son assassinat en 1865 :

« Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Notre effroyable voyage est terminé.
Le vaisseau a franchi tous les caps, la récompense recherchée est gagnée.
Le port est proche, j’entends les cloches, la foule qui exulte,
Pendant que les yeux suivent la quille franche, le vaisseau lugubre et audacieux.
Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
Ô les gouttes rouges qui saignent
Sur le pont où gît mon Capitaine,
Étendu, froid et sans vie. ».
En dépit de tout ce qu'on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde.
▷ Dark carpe par AlexZ, 2022 | Dessin | Artsper (1366602)
21 mai 2023

Créer des souvenirs

 

VIE DE FAMILLE

Créons des souvenirs avec nos enfants

femme et sa fille qui font du kayak
Myriam Oliviéro 16 mai 2023
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Écouter Aldebert à tue-tête sur la route du week-end.

Faire un gâteau au chocolat pour le goûter, et lécher le plat.

Jouer à Uno avant le repas en mangeant des cacahuètes.

Partir en balade et trouver le plus beau bâton de la forêt.

Faire une séance de cinéma-popcorn un dimanche après-midi pluvieux

Ne (presque) jamais manquer le câlin du matin ni l’histoire du soir.

Se brosser les dents tous ensemble en écoutant un podcast.

Marquer la taille de chacun sur la porte du cellier, avec la date à côté.

C’est quoi, cette liste ?

Eh bien, ce sont nos petits moments du quotidien à nous, les Oliviéro.

Pourquoi en parler ? Pourquoi y attacher de l’importance ? Parce que ce sont ces petits rituels, ces moments de chamailleries, de douceur infinie, qui construisent l’enfance de nos enfants et notre vie de parents. Comme les briques de Lego qu’on assemble et qui deviennent des œuvres uniques, colorées, un peu tordues, mais dont toute la valeur réside dans le souvenir qui s’imprime dans la mémoire familiale.

Parce que les souvenirs, c’est ce qui nous relie.

À cette liste, on peut ajouter les moments rares, voire uniques, qu’on ne vit qu’une fois dans l’année, ou même qu’une fois dans la vie : la sortie à Disneyland, les vacances dans le Lot, la chasse aux œufs à Pâques, la soirée de Noël avec les fameux cocktails à la rose de papa, les premiers pas du petit frère, le premier oral du grand… Tu sais, ces instants qui passent comme le sable entre les doigts et que tu voudrais parfois retenir pour qu’ils durent éternellement.

La véritable valeur de tout ça n’est ni dans le prix que ça nous a coûté, ni même dans le temps qu’on a pu passer à le préparer, mais dans la magie créée par l’instant.

L’ici et maintenant, avec les personnes qu’on aime.

Que ce soit dans la répétition, dans la routine ou dans des moments d’exception qui ne se reproduiront pas. Parce que cette magie, c’est ça qui restera.

Quel est l’ingrédient commun aux meilleurs souvenirs et leur ciment le plus solide ? C’est l’amour, bien sûr ! Qu’on en ait reçu en abondance, ou terriblement manqué, on a toujours une chance d’aimer à notre tour et cette chance, on doit la saisir dans notre quotidien mouvementé, dans nos tempêtes, dans notre banalité morose et même, si cela arrive, dans notre misère matérielle.

Parce que l’amour, c’est ça qui restera.

Tu sais, chère Fabuleuse, je suis allée dans des endroits où la pauvreté est extrême et indescriptible. Et pourtant j’ai vu de mes yeux qu’on peut rire aux éclats, partager des sourires et les petits riens qu’on a. Parce que la joie, c’est ça qui restera.

Alors prends tes bouts de ficelle, les pâquerettes du jardin, la soupe de carottes, les mains dans la pâte, les tâches de chocolat, les jeux de petits chevaux dont la moitié des pions manque, la coccinelle qui a six ans, les cailloux qui ne servent à rien et qui remplissent la boîte à trésors, les chansons que tu ne sais pas chanter, les blagues dont tu ne connais plus la fin mais qui vous font marrer, le sable entre les orteils, les tables de multiplication, la mousse au chocolat ratée. Prends tes brics et tes brocs et deviens créatrice de moments spéciaux.

Dessine des souvenirs, même si les couleurs débordent et éclaboussent.

Partage tes crayons avec tes enfants, qui savent souvent bien mieux les utiliser. Et quand tu sens qu’un instant vaut la peine d’être vécu, vis-le. Prends une pause, prends la pose, regarde, écoute, sens, respire, goûte, ressens… et laisse s’imprimer en toi ce qui se passe. Tu n’as pas d’effort particulier à faire, juste à savourer l’instant et il te restera le sourire, la sensation, l’émotion qu’il a suscité.

Si tu as envie de faire plus, fais-le. Si tu aimes écrire, note ces souvenirs. Si tu aimes peindre, fais-en un tableau. Prends des photos que tu reverras avec ta famille. Marque-les, si c’est ton truc, sur ton bullet journal, dans ton plus beau carnet, ou juste dans un coin de ta mémoire. Inscris-les dans ton cœur, là où personne ne pourra les reprendre. Ces empreintes uniques au monde sont à toi et c’est le meilleur héritage que tu laisseras à tes enfants, qui en créeront à leur tour.



 
23 avril 2023

Sur Aleteia

 

Veuf avec deux paires de jumelles, Dieu le bénit chaque jour

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@las.gemelas.fantasticas

Lucía Chamat - Bérengère Dommaigné - publié le 16/04/23

Comment aller de l'avant quand on se retrouve veuf avec deux paires de jumelles ? Pour Carlos, colombien de 45 ans, il n’y a qu’une seule réponse : Dieu.

 

Carlos David Salazar Jaramillo a aujourd’hui 45 ans et vit à Rionegro, près de Medellín, en Colombie. Il est l’heureux papa d’une belle fratrie, María Camila et María Elisa, nées le 10 mars 2016, et de Laura et Alejandra, nées le 20 septembre 2017, 24 heures avant la mort de leur mère Carolina. Autant dire que Carlos a été éprouvé ces dernières années. Et, pourtant, en relisant son histoire, il affirme aujourd’hui : « Humainement, c’est impossible, mais Dieu m’a permis de tout voir à travers les yeux de la foi et, spirituellement, je peux dire que tout cela est une bénédiction. »

Les enfants, don de Dieu

Pour connaitre son histoire, il faut remonter le temps, en septembre 2014 où un ami de Carlos le pousse à inviter Carolina à sa remise de diplôme de l’Académie navale de Colombie, alors que les jeunes gens se connaissaient depuis quelques années de loin en loin. Un mois plus tard, les voilà mariés, et comme voyage de noce, ils se rendent à Pampelune, en Espagne, pour y suivre des cours d’éducation familiale à l’université de Navarre. Les deux amoureux, très croyants, ont hâte de fonder une grande famille et d’accueillir les enfants, don de Dieu. Mais ils perdent leur premier-né à 8 mois de grossesse. Le couple reste unit dans l’épreuve, notamment grâce à la prière. À peine trois mois après, Carolina, qui prie devant le Saint-Sacrement, sent qu’elle est de nouveau enceinte, et est certaine d’attendre des jumeaux… qui se révéleront être des jumelles à l’échographie ! María Camila et María Elisa naissent ainsi en 2016. Alors qu’elles ne sont âgées que de neuf mois, Carolina est de nouveau enceinte, et de nouveau de jumelles !

Arrive le jour de l’accouchement, Carolina a le temps de prendre Alejandra dans ses bras, tandis que Laura, qui a besoin d’oxygène, est emmenée à côté. Mais après quelques minutes, quelque chose ne tourne pas rond. Carlos remarque que Carolina est inhabituellement calme, et les médecins réalisent alors qu’elle est en train de faire un arrêt cardiaque. « Au départ, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une réaction à l’anesthésie, alors je suis resté là et j’ai prié. Mais au bout de quelques minutes, elle s’est mise à saigner de façon incontrôlée et j’ai dû quitter la pièce. Pendant les 12 heures qui ont suivi, près de vingt spécialistes ont tenté de sauver ma femme, mais selon le diagnostic, elle a eu une embolie pulmonaire due au liquide amniotique, ce qui est extrêmement rare ».

« Mon Dieu, Je me remets entre tes mains »

Immédiatement, une chaîne de prières immense est lancée et Carlos, très pieu, en perçoit la force. « Je sentais dans mon cœur que Carolina allait mourir, mais une part de moi savait qu’elle était en paix avec Dieu. » Pendant les longues heures d’angoisse et d’incertitude, Carlos ne cesse de répéter : « Mon Dieu, je me remets entre tes mains ». Lorsque les médecins lui annoncent qu’il est temps de lui dire adieu, il reste calme. « J’ai pris sa main, j’ai chanté à son oreille, je l’ai suppliée de me pardonner et je lui ai pardonné tous les différends qui avaient pu exister entre nous ». « Chérie, les filles et moi, ça va aller », lui glisse-t-il alors, assistant à son dernier soupir. Porté par la prière, et sans en avoir conscience, Carlos, étonnement serein, va se retrouver à réconforter le chirurgien qui pleurait, et à embrasser le personnel médical en les remerciant pour tout ce qu’ils ont fait pour sa femme. 

« Deux semaines après le drame, les jumelles sont rentrées à la maison, pour rencontrer leurs deux aînées qui ont compris que leur mère était « partie au ciel » », raconte ainsi Carlos qui va alors quitter son travail pour s’occuper de ses quatre filles à temps plein. Une période difficile, pourtant touchée par de nombreuses grâces, comme cette cagnotte ouverte par un cousin, qui va permettre d’embaucher des nounous qualifiées pour l’aider. Et depuis, Carlos l’assure, Dieu n’a cessé de bénir sa famille : dons de couches, de lait, de vêtements, de poussettes, de jouets, etc. « Je suis convaincu que je ne dois pas être avare de mes dons, alors je les partage avec d’autres. Mais avant que je puisse vider le garage, le Seigneur le remplit à chaque fois à nouveau ! »

Notre intercesseur est maintenant au ciel

Aujourd’hui, s’il y a aussi des moments vraiment difficiles, les filles grandissent dans un environnement aimant. Carlos affirme même qu’il est plus facile d’élever quatre enfants à la fois qu’un seul, parce qu’ils s’amusent ensemble ! « J’ai aussi une très bonne équipe : je suis le patron, ma mère Fabiola est la vice-présidente, et nous avons l’aide de Liliana, qui travaille avec nous depuis de nombreuses années », déclare-t-il encore avec humour à Aleteia.

Pour le père de famille, la meilleure thérapie pour vivre la douleur de sa perte est celle de témoigner et d’aider les autres. Aussi il n’hésite pas à raconter son histoire et à partager tout ce que Dieu fait pour lui au quotidien. Et il assure, il sent très souvent que Carolina intercède pour lui de là-haut.

 
1 juillet 2023

C'est les vacances !

VIE DE FAMILLE

5 oublis honteux

femme qui se cache la bouche
Agathe Portail 29 juin 2023
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Vendredi 30 juin… Ouiiiii tu y es arrivée et tu es toujours vivante et entière ! Question santé mentale en revanche, on ne va pas se mentir, tu fléchis. Ce matin encore, tu t’es mélangé les pinceaux : tu as déposé Jean-Kev, 4 ans, à l’arrêt de bus qui relie ton quartier au collège de secteur, et tu as tenu la main à Marie-Loana jusqu’au portail des maternelles où tu l’as confiée à la maîtresse. Marie-Lo, 14 ans, a moyennement apprécié que tu annonces à haute voix « J’ai mis un slip de rechange, depuis le pipi au lit d’hier, on ne jure plus de rien »

Bref, quelques voyants se mettent à clignoter dans ton circuit cérébral, il est temps de regarder les choses en face : ça craque de partout. La preuve ? Tu t’es rendue coupable (oui-oui, on dit bien coupable) d’oublis impardonnables et dramatiques…

Tu as oublié : le cadeau d’anniversaire de Marie-Cracra

Voire l’anniversaire tout court. À 14 h, samedi dernier, ton cadet t’a fait remarquer qu’il était temps de se mettre en route. Toi, la paupière lourde, tu t’es redressée sur le canapé (à l’origine tu t’étais assise avec le projet de trier les papiers accumulés sur la table basse. Un vrai piège).

– En route ? Mais, pour aller où mon chéri ?

– Ben, à l’anniversaire de Marie-Cracra, quelle question ! Elle a prévu un ventriglisse dans la boue, t’avais dit ouiiiii…

Ça y est, l’enfant a la lèvre qui tremble et l’œil qui menace de déborder.

– Mais oui, bien sûr, j’avais dit oui, évidemment. Hors de question que tu manques ça, mon mignon.

– Et son cadeau ? Tu lui as acheté ? 

– Heu…

Et voilà, il n’est plus possible de feindre : tu n’as PAS de cadeau.

Tu as oublié. Le sourire de traviole, tu t’engouffres dans ta chambre et tu cherches, affolée, ce qui pourrait bien faire illusion. Le foulard Hermès de tatie Catou ? Marie-Cracra en fera des confettis de luxe. La boîte de pâtes de fruits offerte par ton Fabuleux pour la fête des Mères, que tu as planquée sous le lit en assurant l’avoir dévorée (si, si chéri, j’adore les pâtes de fruits) ? Flûte, les fourmis t’ont devancée. Le jeu « Yoga thérapeutique pour les enfants » que tu as acheté sur un coup de tête et jamais utilisé ? Banco, ça la calmera peut-être, la Marie-Cracra.

Tu as oublié : de signer l’autorisation de sortie 

C’est l’école qui t’appelle : 

– Allo Madame Michu ? C’est Rosemary, de l’école Chaban Delmas. Votre fille n’a pas son autorisation de sortie, on ne peut pas la laisser monter dans le bus.

Purée, tu as pensé à la crème solaire, au goûter, au pique-nique, aux chaussures de marche, à la casquette, au t-shirt de rechange, au K-way, à l’ordonnance et au flacon d’antihistaminique, des fois qu’elle s’approcherait trop d’un poney, aux cinq euros d’argent de poche pour la boutique et tu as oublié LA BASE !

Mais pourquoi, pourquoi ne peut-on pas signer en blanc un papier disant : « J’autorise l’école à emmener mon enfant là où les maîtresses le jugent bon » ?

Bientôt, il va falloir des tickets pour aller aux toilettes, cosignés par parent 1 et parent 2.

– Ah, mais heu, je… qu’est-ce que je dois faire, alors ?

– Venir la chercher maintenant, tout le personnel accompagne la sortie. C’est la sortie de l’année, vous savez, celle que tous les enfants attendent avec impatience. D’ailleurs Ezélya est dépitée.

Oui, tu l’imagines très bien, la morve au nez et les paupières rouges fluo, à sangloter comme une vache qui voit son veau partir à l’abattoir. Et les reproches pour les vingt-huit prochaines années, tu les imagines très bien aussi.

Tu as oublié : de payer la prune de la honte

Flashée à 94 km/h au lieu de 50 (mais c’était en ligne droite donc bon, tu n’as joué avec la vie de personne, sauf celle de ton Fabuleux qui a failli faire un arrêt cardiaque en ouvrant le courrier). Pourtant tu étais fière de toi : aucune justification geignarde (« mais Ezélya s’était fait piquer par une guêpe dans ce foutu bus où j’avais réussi à la faire monter pour sa foutue sortie scolaire et j’avais pas pensé à glisser le flacon d’adrénaline à injecter de toute urgence en cas de piqûre d’inseeeeeeecte »). 

Tu avais attrapé la contravention, tête haute, et avais lâché en articulant bien « Laisse, mon chéri, c’est pour moi ! ».

Alors qu’il maugréait « manquerait plus que ça soit moi qui la paie, en plus ». Et tu l’as posée bien en évidence sur la pile de papiers « à traiter ». Sauf qu’un idiot a déposé par-dessus le dossier de réinscription au tennis. Et voilà, tu as oublié, et tu le découvres en entendant ton Fabuleux éructer des insultes en allemand, debout devant la maison. Ben oui, il vient d’ouvrir la boîte aux lettres et de découvrir que tu as décroché la timbale : majoration qui tue. 375 euros au lieu de 90. Le resto pour votre anniversaire de mariage vient de sauter.

Tu as oublié : que tu organisais un dîner chez toi, ce soir

Quand le carillon de la porte d’entrée a vibré, tu t’es dit : « Ils font suer, les enfants des voisins, à venir vendre leurs billets de tombola après 20h ! C’est pas une heure  ! » Ton Fabuleux faisait la vaisselle, pour une fois vous aviez dîné tôt, et tu venais de sortir la boîte de Haribo cachée au-dessus de la bibliothèque pour savourer ENFIN une soirée au calme. Remontant le jogging qui glissait sur ton « sourire du plombier », tu t’es extirpée du canapé et tu es allée ouvrir en traînant les pieds. Derrière un énorme bouquet de fleurs, le rouge à lèvres scintillant de la cheffe de service de ton mari a mimé un drôle de sourire. 

– Oh, heu, c’était bien ce soir ?

– Ce soir ? PU… N, C’ÉTAIT CE SOIR !!!!!

Tu es grillée à 2000%, tu ne peux même pas faire comme si tu n’étais pas prise au dépourvu.

La boss de ton mari et son compagnon vont découvrir ton Fabuleux en claquettes-chaussettes, le salon dégueulasse et le frigo vide. Purée, ça t’apprendra à caler des dates avec deux mois d’avance. En plus, tu viens d’engloutir un gratin de coquillettes géant et il va falloir remettre ça.

Tu as oublié : de serrer le frein à main

Ça fait deux pépins de voiture, je sais. Mais tu ne vas pas me contredire : quand la cafetière se met à chauffer sérieusement, c’est souvent l’automobile qui prend en premier. Peut-être parce que sur l’échelle de tes priorités brûlantes, elle se situe tout en bas, alors que malgré tous les aléas de la vie, elle demeure tout en haut de celles de ton Fabuleux. Bref. Donc tu pourrais avoir oublié de passer un coup d’aspirateur entre les fauteuils, ou laissé gentiment se périmer la date du contrôle technique, mais non. Non, nous sommes le 30 juin, je te rappelle, et tu as largement dépassé le stade de ces broutilles. Tu t’es garée en haut de côte, le plus près possible de la porte d’entrée de chez Marie-Cracra, pour éviter de traîner ton enfant couvert de boue sur une trop longue distance. Comme il fallait que tu ailles récupérer Ezélia au CHU après les 12 heures d’observation nécessaires après un choc anaphylactique, tu t’es dépêchée : hop, double file, hop, sac à main, hop, tu sautes de la voiture pour aller sonner chez Marie-Cracra.

Tu n’as même pas entendu ta super Citroën C8 te passer dans le dos

(normal, tu as les pneus lisses). En revanche, l’alarme de l’Audi garée en bas de la rue, oui, tu l’as bien entendue. Et alors que tu levais les yeux au ciel en te disant « C’est qui, ces relous qui se croient au Texas, avec leur alarme surdimensionnée », tu as reconnu l’arrière de ta brave C8, avec son autocollant « Enfants à bord ». L’avant, tu ne le voyais plus trop, il disparaissait dans la portière avant-droite de feu le SUV Audi. Eh oui, ce que tu as oublié, cette fois, c’est de serrer le frein à main.

Conclusion de cette avalanche d’oublis gravissimes (enfin, « ça va, c’est que de la tôle froissée mon chéri ») ?

Il est temps de prendre des vacances ! Alors foin de la paperasse, des voitures et des gens : tu prends ta brosse à dents, ton duvet et tu t’en vas faire une digital détox au fond du jardin pendant deux jours (ou dans le local poubelle de ton immeuble si tu n’as pas de jardin). Interdiction de te parler : ce sont TES vacances, et tu en as bien besoin.

21 juillet 2020

Petit tour au jardin

 

20200716_175152               J'aime mon jardin aux multipes recoins. 

20200716_175946                On s'habitue doucement à l'absence de peupliers...Les 2 qui restent pour soutenir la cabane ont été étêtés pour avoir moins de prise au vent. Grace à Dieu, de petites branches commencent déjà à surgir du tronc et on devrait avoir l'an prochain un peu de verdure sur ces squelettes.

20200716_180102              Je ramasse de temps en temps les petits bois morts qui seront parfaits cet hiver pour allumer le feu. Avec la coupe des peupliers, j'ai de quoi m'occuper !

20200716_175218              Taille annuelle des buis devant la Vierge. Cette année, j'ai dégarni le pied pour un rendu plus esthétique et léger.

20200716_180329             Ces hortensias, complètement blancs en début de floraison ont un coeur qui devient bleu au fil de la maturité...incroyable !

20200716_214333             La saison des prunes débute...

20200717_164341             Nous avons retrouvé le hérisson dont nous avait parlé Rémi ! Il n'a pas l'air très vivace...espérons qu'il n'en est rien.

20200717_164701           C'est la 1ère année, je crois que ce poirier "Williams Bon Chrétien" (si, si , c'est vrai...) donne autant. Je m'étais amusée à le tailler en cordon. 

20200717_193141              Que le jardin est beau quand il est bien tondu !

23 juillet 2020

Dimanche

20200719_105123               Dimanche matin, direction la Pointe du Décollé à St Lunaire pour la fête votive. Après la procession de l'église jusqu'à la Pointe en passant par la grande plage, nous accueillons les reliques de St Lunaire qui arrivent en bateau.

20200719_105216              Saint Lunaire est venu du Pays de Galles au VI ème siècle. Il est aussi parfois appelé Léonor, Launec, Lormel, Léonard. C'est le frère de St Tugdual de Tréguier.

20200719_110046            La messe suivant la procession se tenait à la Pointe, en plein air. 

20200719_133139          Après la messe, nous avons rejoint la plage à gauche de la Pointe du Décollé. Pas facile d'accès, elle était sauvage et nous étions presque seuls dans notre crique. 

20200719_124426 copie           Du soleil, une plage de rêve, un bon pique nique...          

20200719_133424               Les petites piscines ont fait le régal des enfants.

20200719_133416           

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             20200719_132742         Bertille portant le même bikini de Tahiti depuis 2 étés. Il grandit avec lui !

20200719_141035             Il fait bon vivre par chez nous !

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