Remontons le temps des vacances puisque, avant d'arriver à Clermont nous avons célébrer la fin de l'année chez Claire et Philippe à Millau.

 On est sûrs de trouver ici une belle atmosphère.

 La grande crèche est traditionnelement installée dans l'une des cheminées qui n'est plus en activité.

 Juste à côté, le sapin accueille encore quelques cadeaux, ceux des enfants et petits-enfants qui vont arriver le 01 janvier.

 Le papier kraft est décoré au pochoir, comme je l'avais fait pour mes cadeaux l'an dernier. Beauté et sobriété. 

 Le dimanche 30, nous étions 7 à déjeuner puisque JLuc, Anne et Gauthier nous avaient rejoint. Ils poursuivaient ensuite leur route vers le Prieuré de Murat où ils allaient passer les derniers jours de l'année.

 Passons par ce beau vestibule pour rejoindre le jardin où Philippe et JF étrennaient le nouveau broyeur. Seulement quelques arbres élagués mais beaucoup, beaucoup de petit bois à broyer pour couvrir le pied des massifs.

 Pause café dans le froid. Admirez le magnifique bonnet rose de la Manif pour Tous !  Belle ballade le 31 après-midi sur le Causse.

 Lautrec était de la partie. La vallée du Tarn merveilleusement habillée de lumière.  Et nous avons terminé l'année nous 4, en compagnie d'Ombeline (qui n'a pas attendu minuit pour dormir !). Excellent dîner préparé par Claire et soirée "jeux de société".  Merci à vous, Claire et Phil pour cette agréable étape chez vous !

Nous venons de vivre un we fort agréable et riche en émotions 

 Vendredi soir, Rémi et Bertille nous ont rejoints à Rouen et, dès le lendemain matin... nous prenions la route pour retrouver Odile et Emmanuel, les parents de Bertille ! Ils vivent à Laval et mais vont souvent passer le we dans la maison de famille dont ils ont héritée en Mayenne, près de Bagnoles de l'Orne. Nous avons à peine quitté la Normandie puisque leur maison est située à quelques pas de la "frontière" entre les 2 départements.

 Joie de découvrir ce joli coin de France encore très rural et joie de sympathiser, autant que faire se peut avec les futurs beaux-parents de Rémi !

 Dimanche, le grand père de Bertille est venu déjeuner avec nous et nous nous sommes promenés dans une de ses nombreuses terres. 

 Ici au bord de l'étang familial où l'arrière grand-père du grand-père de Bertille a construit une digue en 1907 !

 Sympa, la balade sur l'étang...mais je n'ai pu m'empêcher de penser à Léopoldine et Charles Vacquerie/Hugo, noyés en 1843 sur la Seine. Brrr...

 C'est toujours un peu stressant de rencontrer ceux qui devriendront la 2 ème famille de notre enfant...et puis, préparer un mariage ensemble peut aussi s'avérer tendu quand on n'a pas la même façon de voir les choses. Là, pas de souci, tout semble facile et bienveillant...quel bonheur ! On se retrouve maintenant à Pâques à Lannois pour un beau temps de fiançailles !

 Une fois/mois, j'essaie de participer à un café organisé pour l'accueil des nouveaux arrivants sur Rouen. Ces cafés mensuels m'ont permis de faire pas mal de connaissances l'an dernier et c'est bien agréable quand on arrive quelque part. Cette fois-ci, je me suis proposée pour accueillir chez moi.

 Super, c'était l'occasion de nettoyer enfin mes vitres où adhéraient toujours quelques étoiles de Noël récalcitrantes ! J'ai poussé les meubles pour accueillir la bonne vingtaine d'invitées.

 C'était l'occasion aussi d'acheter quelques fleurs et de préparer de petits gâteaux. Certaines font plus simples et proposent du café soluble (beurkkk...) et des biscuits industriels. Moi, je ne peux pas, c'est plus fort que moi...

 Vivant à Rouen en mode un peu minimaliste, j'étais tiraillée entre "acheter des gobelets jetables" ou "acheter des tasses chez Emmaüs" ! Vous devinez sans problème quel a été mon choix ! Pour 3 francs/6 sous, je me suis équipée de tasses dépareillées qui ont fort bien fait l'affaire. Vais-je les garder pour une autre fois ou les rapporter chez Emmaüs ? Pas envie de m'emcombrer...

 Pour ces dames, biscuits aux amandes,

 madeleines au miel et à la vanille, mais aussi moelleux au chocolat et escargots feuilletés. Ma foi, ces dames ont bien apprécié !

 Quelques mandarines, c'est si joli.

 ça sent le printemps !

 Ma maison a beau ne pas avoir le cachet des belles demeures bourgeoises de Rouen, elle n'en était pas pour autant moins agréable avec la lumière qui rentrait avec générosité et élégance dans mon séjour ! 

 Savourer, savourer...

Les aiguilles s'agitent de partout chez les filles de la famille !

 Un délicat petit bonnet tricoté par Pauline pour le bébé d'Héloïse.

 Là, c'est Charlotte qui a cousu un superbe caleçon pour Marius dans les pagnes ramenés par Rémi.

 Allons maintenant chez Héloïse qui a confectionné de multiples merveilles en attendant la naissance qui approche...ici un bloomer pour le bébé.

 Là un sac à pain.

 Une charmante housse de couette pour Bertille, joliment brodée.

 Deuxième housse de couette pour Bertille.

Bravo les filles !

Vive les jours qui allongent et le jour qui se lève plus tôt !

 Mercredi, 7h15, Rouen s'éveille et je me rends à pied à la messe de 7h30 à l'oratoire du lycée JB de la Salle où nous nous retrouvons entre animateurs d'aumônerie. Quel plaisir de marcher dans les rues quand tout est calme ! Quelle chance aussi cette messe tôt le matin !  A mille lieux de là, Arthur est debout lui aussi...

 Il est 7h30 et il se rend sur ce bateau, à 2 pas de chez lui.

 De 7h30 à 8h45, il partage son petit déjeuner avec  les sans-abris de Genêve. Il rejoint ensuite son travail, situé lui aussi à 2 pas de là !

Comme disait mon papa: l'avenir est à ceux qui se lèvent tôt !

 La veille au soir, toujours au lycée JB de la Salle mais dans la chapelle cette fois-ci, nous sommes allés assister à une conférence bien intéressante d'un père franciscain du Bronx. Cette conférence était proposée aux lycéens et aux jeunes pros par l'aumônerie étudiante mais l'entrée était libre. J'ai appris à cette occasion que les Franciscains du Bronx avaient essaimé dans plusieurs pays d'Europe (pas en France...), d'Amérique Centrale et d'Afrique. Ils sont environ 125 membres de cette communauté initiée en 1987 et dont le nom officiel est: Franciscains du Renouveau. Incroyables témoignages toujours remplis de joie et d'espérance de la vie parmi les plus pauvres !

 Durant ma semaine à Clermont, la maison a subi quelques changements... 

 Pour ma part, je me suis contentée de travailler  dans la nouvelle salle de douche. Quelques finitions à apporter pour préparer murs et plafond à la peinture. Hélas, je n'ai pas eu le temps de passer la peinture sur les murs...frustration totale ! 

 Héloïse a trouvé un peu de temps pour continuer à détapisser les murs du séjour, aidée en cela par Jean !

 Durant le week end, Xavier et Charlotte, Rémi et Arthur sont venus prêter main-forte à Guillaume. C'était bien courageux de leur part car ce furent 2 journées très fatigantes, sans compter les trajets.

 Nos jeunes avaient pour mission de casser le mur séparant la salle à manger de la salle de bain. Après que nous ayons vidé les pièces de leurs meubles et toutes leurs affaires, les garçons se sont régalés, à tour de rôle à défoncer le mur.

  Travail accompli ! Vous devinez au sol la place de l'acien mur de la salle de bains. Les portes de la salle de bains et du couloir ont disparu ainsi que le carrelage mural. Le séjour est tout de suite plus grand et plus clair puisqu'il a gagné une fenêtre. 

 Voici la future cuisine !

 L'accès à droite va être fermé et garni d'étagères côté entrée. En face, l'actuelle cuisine qui deviendra plus tard un atelier/buanderie. La petite porte ouvre sur la nouvelle salle de douche/WC. 

Après avoir cassé le mur de la salle de bains, les garçons ont travaillé dans le garage à l'isolation de la mezzanine. Ce fut éreintant car il fallait fixer de lourdes plaques de bois en hauteur.  Bravo les gars, vous avez été super efficaces !

 Le travail n'est pas terminé puisqu'il fallait aussi casser le mur porteur menant à la pièce faisant office de bureau. Mais là, c'est un professionnel qui est intervenu, dès le lundi suivant, jour de mon départ.

 Des étais sont posés avant de casser le mur. Et encore un mur de tombé ! 4 pièces sont maintenant réunies entre elles. La future cuisine sera ouverte sur le séjour. 

 Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, le menuisier a commencé à poser les nouvelles fenêtres ce mercredi ! 

Guillaume "profite" des 11 jours de paternité auxquels il a droit (naissance d'Edith) pour superviser les travaux et travailler lui-même, avec l'aide de son papa à la rénovation du système électrique. Impossible pour Héloïse et ses petits de rester à Clermont dans un tel chantier...Ils sont mieux à Rouen, c'est sûr, mais ce n'est pas drôle pour Guillaume de vivre dans de telles conditions, loin des siens. Heureusement que c'est pour un avenir meilleur !

Quelques photos de notre nouvelle petite fille.

 Qu'elles sont belles !

 Tellement hâte de prendre ce petit bout de chou dans mes bras ! C'est pour bientôt puisque je prends le train pour Clermont lundi. J'y reste la semaine et je reviens à Rouen le lundi suivant, accompagnée d'Héloïse et de ses 3 bambins !

Pas sure que vous ayez des articles chaque jour la semaine prochaine...

 Dans l'Echo Républicain du 25 mars, on peut découvrir un article sur notre Tim !

 Cliquez sur la photo pour la voir en plus grand...

 Dommage pour la faute du journaliste concernant le nom de famille...

Nous sommes très très fiers de toi, Tim !

Tim a plein de bonnes idées qu'il met en oeuvre dans son lycée et il est passionné !

Dans le désordre voici, en photos comment nous avons occupé notre semaine de vacances à Lannois.

 Cuisine à 4 mains.

 Visites du jardin.

 JF est heureux de retrouver ses petits-enfants !  Il se transforme en ogre... qui dévore les petits enfants...  mais qui sait aussi leur lire des histoires !  Tout comme Charlotte qui a une patience d'ange avec les petits.

 Jean s'amuse beaucoup avec les chiffres et les lettres.

 Instant lecture au soleil entre 2 tétées.

 Grande nouvelle: Jean sait maintenant faire du vélo sans roulettes !

 Quant à Bertille, elle fonce avec le tricycle...  ou s'essaie à la trotinette.

  Ma belle jardinière.

 Grande soeur attentive qui va regarder un livre aux côtés de sa petite soeur.

 3 enfants dans un bateau qui partent pour un voyage plein d'aventures extraordinaires. Il suffit de rapprocher 2 fauteuils et le tour est joué !

 A notre grand désespoir, les ruches sont désertées, très probablement à cause des frelons asiatiques...Les pièges à frelons étant pleins de cadavres, Arthur lance un atelier pour renouveler les pièges.

 Un mélange de bière, de crème de cassis et de vin blanc.

 Ici, les enfants ne sont plus dans un bateau mais dans un train ! 

 Sortie plage à la cale. 

 Sortie à la grêve.

 Les 2 soeurs et leur bébé respectif.

 Armand, 13 mois commence à faire quelques pas mais avance encore le plus souvent à 4 pattes.

 JF s'est remis au jardinage après l'opération de sa main gauche (Dupuytren) en janvier. Ouf !  Tout doit être impeccable pour Pâques !

 Moment béni d'un café au soleil ! On se croirait en été...

 Le temps des glaces est lui aussi revenu...

 Après les glaces...débarbouillage obligatoire  au coin toilette accessible aux enfants.

 Les filles enfourchent leur destrier...  tandis que les mêmes destriers se transforment en lances à incendie pour jeunes pompiers !  Bertille, apprentie pompier elle aussi.

 Le soir, séance baignoire et décrassage pour tous ! Qu'il est doux, le temps des vacances !

 Nous quittons le Vigan le 3ème jour.

 Pascale nous emmène au vieux pont sur les rives de l'Arre. Magnifique et paisible.

 Les pèlerines font un selfie devant le pont.

 Les débuts de la marche sont faciles et bien agréables le long de la rivière...

 mais ça se corse vite avec une belle grimpette qui n'en finit pas pour rejoindre le Causse de Blandas.

 Halte le midi à Montardier où une amie de Pascale tient l'épicerie/buvette. Elle nous reçoit dans l'arrière-boutique de son épicerie et nous pouvons y savourer notre pique nique acheté sur place et accompagné d'un café bien apprécié.

 Et c'est reparti car la route n'est pas finie. 

 La végétation sur le Causse est très spéciale, au ras de terre ! Une multitude de mini jonquilles et de mini iris éclaire les pierres. Incroyable !

 Et puis, à un moment, nous approchons du lieu mythique:  le point de vue sur le Cirque de Navacelles ! Seules parmi nous, Sophie et Gene (ce qui est plus surprenant !) ne connaissent pas cette merveille. 

 Exceptionnel cirque naturel dans un des méandres morts de la Vis !

 Après la contemplation, l'action ! Il nous reste encore quelques kilomètres d'une descente que nous savons assez difficile.

 Petit clin d'oeil du Bon Dieu.

 ça descend très rudement et les caillasses roulent sous les pieds. Il faut vraiment faire attention où l'on pose ses pas.

 Sans compter que j'ai le vertige !

 Ouf, nous voilà arrivées à Navacelles !

 C'est la 1ère fois que j'y viens en cette saison. Quelle différence avec l'été où les touristes sont très nombreux !  Les accueils commencent à peine à ouvrir, c'est le tout début de la saison. Les Mas Guilhou nous ouvre ses portes...là encore, nous serons les seuls randonneurs.

 La déco est sympa ! Pour le dîner, nous ferons cuire des pâtes et de la soupe que nous avions emmenés du Vigan. Par contre, le pique nique du lendemain nous est fourni par le gîte. Après une douche trop froide à notre goût (nous sommes frigorifiées), certaines partent en exploration.

 Pas de doute, nous sommes dans le Sud avec ces belles cardabelles accrochées aux portes des maisons !

 L'impressionnante cascade de la Vis à Navacelles. Il y a quelques années, Arthur était descendu jusqu'en bas (au péril de sa vie, dirais-je !) pour sauver un petit chien qui avait dévalé toute la cascade ! 

 Les rues sont vides mais charmantes.

 Juste quelques maisons mais les jardinets sont bien entretenus et des sentes nous emmènent très vite à l'extérieur.

 Incroyable, non ? et encore, la photo ne rend pas l'atmosphère mauve qui enveloppait cette cour !

 Navacelles...quelle chance nous avons de bivouaquer ici ! Le vent a balayé tous les nuages. Demain, le chemin sera long pour rejoindre notre prochaine étape...il va falloir remonter de l'autre côté du Causse ! Couchons nous vite.

 Dernier jour à Murat, mais pas des moindres puisque nous avons célébré le baptême d'Edith !

 C'est le père  Marie-Thomas qui a dit la messe et célébré le baptême. Une compagnie de guides, en camp dans la région s'est jointe à la célébration et a même animé la messe ! 

 La marraine d'edith est Charlotte et le parrain, Vincent, le frère jumeau de Guillaume.

 Entourée de ses cousins, Edith a été plongée par 3 fois dans l'eau du baptême...que c'est beau !

 La très jolie robe du baptême est un don de ma tante Joëlle qui l'avait dans sa famille.

 Présentation de la nouvelle petite chrétienne à l'assemblée...très beau moment aussi !

 La signature des registres a clos la cérémonie du baptême.

 Photos "officielles" durant l'apéritif. Parrain et marraine.

 Famille d'Edith.

 La famille de Guillaume et la notre. Les parents de Guillaume sont cachés. Zénaïde et Azélie portent la même robe.

 Les fiancés de l'année.

 Xavier et Charlotte, Marius et Armand.

 4 générations du même nom ! François, JF, Xavier et Marius. 

 La dernière fois que nous avions pris cette photo c'était il y a 3 ans, à l'occasion du baptême de Zénaïde !

 Nous voici maintennat avec nos 7 petits-enfants ! trop chouette !

 Après les photos, temps de l'apéro...à l'ombre car il fait très chaud !

 Pauline, Héloïse et Marie-Liesse. Trop belles !

 La reine de la fête ! 

 Très jolie robe d'edith réalisée en lin par Héloïse !

 Les petits s'amusent à glisser un ballon sur leur ventre et ça les fait bien rire !

 Nous allons passer à table...c'est original, les jeunes ont installé le banquet en forme de croix !

 Jolies pochons pour les dragées confectionnés par Héloïse et adorables signets de baptême !

 Le repas est toujours aussi délicieux et pantagruélique.

 Il s'achève par 2 splendides gâteaux de fête.

 Et c'est déjà l'heure du départ...chacun s'active pour remettre chambres et salle à manger en ordre. La route va être longue pour certains et les embouteillages en cette fin de we ne vont pas simplifier les choses...pour rejoindre Rouen, il nous faudra 8h au lieu des 6 heures prévues !

 Super we en tout cas en ce lieu béni de Murat où les frères de St Jean nous ont merveilleusement accueillis ! Le temps en famille restreint, la fête des noces de diamant, le baptême d'Edith...que de joies ! 

Avant de vous quitter...bon anniversaire à Jean-Luc, mon grand frère !

 Le 1° Mai

Petit déjeuner bavardage en compagnie de Jean-Sé en attendant 10h 30 pour qu’il puisse  tondre la pelouse qui en avait vraiment besoin. Après le déjeuner notre gendre préféré a repris la route pour regagner le sud Finistère. Une lessive vole au vent sous le soleil. Bennoz Doué !

Le 2

Aujourd’hui, c’était le tour de Michel d’aller en clinique pour un examen. Le taxi, un autre remplaçant, était le frère d’un copain de lycée de Sébastien, qui vit depuis des années au Mexique et qui va déménager prochainement aux USA. Nous avons récupéré ses coordonnés car il vient bientôt pour un bref séjour en France. Le monde est vraiment petit, surtout en Finistère.

Le 3

Dès 9h30 visite chez le vétérinaire. A 13h45 départ pour la paroisse de Lambézellec à Brest pour les obsèques de Maria. Je crois qu’elle sera contente car deux de ses nièces venues de Belgique sont là ainsi que toute la vieille garde du Renouveau, plus des sœurs de l’institut de L’Agneau de Dieu, des représentantes du MCR, des visiteuses de prison. Quatre prêtres concélèbrent la messe : le père Gless curé de la paroisse, Le père Jean-Michel notre curé, et deux vieux prêtres de la maison de retraite  de Keraudren. Le mot du guide en début de la célébration a été remarquable ainsi que l’homélie du père Jean-Baptiste. Comme la suite était une incinération j’ai rapporté, sur la demande d’un membre du groupe de Renouveau, le bouquet de fleur offert pour  le déposer à l’oratoire où a lieu la prière. Je me suis arrêtée au presbytère où la sacristine m’a rappelé que je suis de service fleurs demain. J’avais oublié !! Heureusement mes consoeurs seront là. Ouf !  

Le 4

Dès potron-minet, je cueille des fleurs chez Mamie voisine : lilas, rhododendrons, petites roses, verdure. Chacune apporte sa cueillette pour la confection des bouquets. Hier soir j’avais déjà cueilli du muguet pour mettre à la vierge ; Comme je sortais du jardin, un monsieur accompagné d’un jeune garçon me salut en se présentant comme un nouveau voisin. C’est ainsi que j’ai appris que Marie-Hélène avait quitté le quartier pour établir ses pénates dans un appartement à Brest. Elle vivait un peu recluse dans sa grande propriété enclose et avait ses activités à Brest. Je suis malgré tout tombée des nuées. J’avais bien remarquée la présence de jeunes et d’enfants mais je pensais qu’il s’agissait de ses enfants. Bref, nous avons donc de nouveaux voisins venants de Paris : Stéphane et Sidonie avec leurs trois garçons : Gaston, Lucien et Firmin. Nous aurons encore dans peu de temps de nouveaux voisins car Michel et Hélène attendent que leur nouvelle maison soit rénovée, en fonction du handicap de Michel, pour voler vers d’autres cieux. Isabelle a encore fait des merveilles avec les fleurs.

Le 5

Quelle paroisse sympathique, en tout cas pour moi ! Nous reparlons de Maria entre nous par cette belle journée ensoleillée. J’ai peu dormi cette nuit, aussi me suis-je assoupie durant deux heures dans mon fauteuil, avant d’aller à la bibliothèque de rue, car il faut bien se remuer un peu. Les parisiens sont de retour de Russie. Le centre bourg va encore bien changer : la mairie a racheté l’ancien hôtel des voyageurs dans le cadre de la rénovation du centre. Un projet de caserne de pompiers est dans les tuyaux ; cela complétera le musée dédié à ceux qui veillent sur nous. La vie continue….Comme je rentrais du jardin de mamie voisine, j’ai buté sur le chauffeur de taxi qui m’avait oublié. Il venait me présenter ses excuses, muni d’une jolie rose blanche bien empaquetée. Je l’ai assuré qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat ! Mais il s’est quand même confondu en regrets ; Il est vrai que pour un premier jour, ce n’était pas tout à fait le top. Ses enfants vont l’aider à rectifier le tir. Heureuse famille !

Le 6

Nouvel enterrement : celui d’Anne Marie, 88 ans, une plougatell d’adoption en épousant Fanch ; Elle a participé avec son mari pendant un certain temps à la prière de groupe de Renouveau. C’est à ce titre que je suis allée représenter le groupe, avec Xavier venu de lampaul-Plouarzel. Quel contraste avec la messe si vivante pour Maria ! Ici quelques personnes seulement chantaient. C’était bien « tristik ! » Xavier n’est pas descendu jusqu’à la maison, aide aux devoirs oblige. En soirée, je vais rendre visite à nos nouveaux voisins en la personne de Sidonie, la maman, pour lui proposer la mise en place d’un composteur. La famille avait bien l’intention d’en prendre un, mais avait omis de le commander ; Nous nous retrouverons au plus tard le quinze de ce mois, lors de la vente à la mairie.

Le 7

Malgré un temps voilé, le vent va permettre une lessive séchée en extérieur. En rendant visite à ma nouvelle généraliste pour un renouvellement d’ordonnance, j’ai appris qu’elle quittait ce cabinet pour reprendre celui de mon ancienne doctoresse, avec Sarah, la dernière remplaçante de Françoise, que j’ai eu l’occasion de rencontrer aussi. Pour une surprise c’est une surprise ! Je pense qu’elles vont bien s’entendre ayant, je pense, la même philosophie médicale. Mon nouveau médecin, Stéphanie, aura donc accès à mon dossier complet. Voilà qui est épatant !

Le 8

J’ai regardé ce matin la télévision et J’ai été désolée pour la pluie qui a un peu gâché la célébration. J’ai échangé cette après-midi sur le thème « résister » proposé par le livret franciscain de ce mois avec mes chères sœurs de fraternité. Que faisons-nous concrètement pour résister au consumérisme, aux déchets, à la violence, au racisme, etc…? Et pour clore cette journée, nous avons regardé l’émission sur les animaux dans la guerre, puis l’émission suivante sur les femmes lors de ce même conflit. Je me rends compte que j’ai toujours résisté depuis la maternelle. Cette époque m’a été rapportée par maman car je n’en avais aucun souvenir, sauf le prénom du petit garçon( Roland ) dont j’avais  pris la défense face à tous les autres. Le contraste était éclatant car j’étais très blonde avec un teint plutôt pâle et lui était noir ébène. L’enfant habitait notre quartier et toutes ses sœurs étaient blanches. Un africain était passé par là pendant la guerre. Le père de famille a adopté l’enfant quand il est rentré de captivité. C’était le seul garçon de la famille. Et si mes souvenirs sont bons, il a fait de belles études d’ingénieur dans les ponts et chaussées. 

Le 9

Les enfants malades mûrissent plus vite que les autres. J’ai pu le constater durant ma vie professionnelle. Peut-être est-ce pour cela que j’étais raisonnable dès l’enfance : je me souviens avoir été caricaturée par un copain scout un jour de surprise partie, sous les traits d’une vieille dame (ou vieille fille) l’air revêche, chapeautée à l’ancienne et munie d’un parapluie sous le bras, marchant d’un pas décidé. J’avais été très surprise sur le coup ; mais j’imagine que c’est parce que je le tenais à distance. Il est vrai que nous ne nous voyons pas du même oeil que les autres. Nous pensions avoir enfin réglé le problème de la pompe à chaleur. Hélas, les techniciens n’ont pu mettre le nouveau module en place car il faut une adaptation qu’ils n’ont pu faire. Bref, les travaux sont repoussés à lundi prochain. Alléluia !  A ma permanence du soir, j’apprends le décès d’un voisin.  Le 10

Michel Le Bris, né en 1944 à Plougasnou, fondateur du festival des Etonnants Voyageurs à St Malo, qui a failli perdre la vue, vient de sortir un ouvrage poignant: « Pour l’amour des livres » chez Grasset. Son curriculum vitae est très à gauche. En 68, directeur de « La cause du peuple », Il va purger huit mois à La santé. Interrogé, il répond aussi aux questions du journaliste Stéphane Vernay sur les gilets jaunes. Il dit exactement ce que je pense : rien à voir avec mai 68.  « …les ronds-points ont été vécus comme une réponse à la solitude, à une société fracturée, divisée. Tout à coup les gens se retrouvaient. C’était frappant au début. Cette question essentielle, reste posée à la société. …Je reste perplexe. Déçu. En colère face aux dérives du mouvement, mais aussi de tous ceux qui mettent de l’huile sur le feu. Les chaines d’info sont des machines infernales. Il faut alimenter la bête, faire de l’audience, que ça chauffe, et tout de suite. On filme prioritairement ce qui brûle, on cherche les porte-paroles les plus pittoresques possibles, jamais l’apaisement. C’est abominablement triste. On a l’impression d’assister à une course folle. Et personne ne sait où elle nous mènera.

Le 11

J’assiste aux obsèques d’Yves. Je vais embrasser son épouse et ses enfants. Catherine me rappelle que je lui ai fait la catéchèse… Claudie, qui me semble un peu désorientée et encore sous le choc de l’évènement, me dit vouloir s’engager au secours catholique. Je n’ai pu que l’encourager. Dans la foulée, Je vais ensuite proposer mes services à Claudie (une autre) pour la décoration florale. Finalement nous sommes quatre, pas une de trop pour remplir cette tâche en une heure, pendant que Brigitte, la sacristine, range après la célébration. J’en profite pour annoncer à Claudie, qui est également responsable de la liturgie, que demain il n’y aura pas d’organiste. Le mini chœur chantera à cappella, sous l’œil vigilant d’Annie, notre chef, réquisitionnée comme animatrice. Elle ne peut cumuler à la fois : organiste, animatrice et chef de chœur. La période divise les services car les pardons dans les chapelles viennent de débuter la semaine dernière et vont se poursuivre au fil des semaines. Le manque d’engagement des jeunes se fait cruellement sentir.

 Le 12

En allant chercher le pain avant la répétition de chorale de la messe, je suis tombée sur le départ de « La Plougastell », courses organisée par Redeg. Ils étaient 1315 au départ en trois groupes : 630 sur 14 km, 325 sur 8km et 360 en marche nordique, plus 200 enfants. Et Je pensais : « Si seulement il y avait autant de participants à la messe… » Ce rendez-vous sportif est vraiment très bien préparé et original tous les ans. Cette année la course a traversé des serres. Des jeunes filles en costumes distribuaient des fraises à l’arrivée sur le terrain de l’Avel Sport. Bref un succès, ce qui n’a pas été le cas du concert d’orgue l’après-midi, malgré un beau programme. Mais il y a maintenant un tel panel d’activités et rendez-vous qu’il devient difficile de faire un choix. Le sport est devenu prioritaire surtout par beau temps. Finalement, Annie a réussi à trouver un animateur  à 23h hier soir pour la messe. Elle officie donc à l’orgue.

Le 13

La commune n’arrête pas de faire le buzz. Cette fois-ci, il s’agit d’une pierre gravée sur la plage du Caro avec des inscriptions bizarres. La demande d’aide à la traduction a fait le tour des cinq continents. La presqu’île a toujours été originale depuis la préhistoire. 

Le 14

Vannerie : j’ai raté mon panier. Comme la tondeuse est bonne à remplacer, les enfants nous ont encouragés à prendre un jardinier. J’ai donc trouvée l’idée séduisante et sensée. J’ai donc téléphoné à mon amie Mathilde pour lui demander les coordonnés de son jardinier dont elle très satisfaite. Je l’ai contacté et il est venu faire un tour de jardin pour voir un peu ce qui l’attend. Nous avons donc fait affaire.

Le 15

Vente des composteurs cet après-midi à la mairie comme d’habitude. Bien m’en a pris d’aller aider l’équipe municipale de Brest : les deux camionnettes ont été bloquées ¾ d’heure sur le pont de l’Iroise pour cause de travaux ; J’ai appris la cause du retard par la secrétaire de mairie de la commune, prévenue par téléphone portable. J’ai donc demandé l’ouverture des portes de la salle des mariages pour permettre aux gens de s’assoir en attendant. La route sur le pont était réduite à une voie, d’où l’embouteillage. J’ai retrouvé la même équipe que d’habitude bien contente de me faire la bise en arrivant. Et comme par hasard, mon copain Paul qui est toujours présent habituellement n’est pas venu, pris ailleurs je suppose.  

 Retour sur cette belle journée de samedi, magistralement organisée par Tim et Pauline.

 Le baptême d'Azélie se tenait à l'église St Aignan de Chartres et le célébrant, le père Garnier n'est autre que l'aumônier de l'équipe ND de Pauline et Tim.

 Le baptême à travers tous ses beaux rites nous a été très bien expliqué par le père. Si vous voyez un autre prêtre présent c'est qu'Antoine, le parrain d'Azélie est prêtre, grand ami de Tim et fils d'une bonne amie de Rouen !

 Moment émouvant, suivi attentivement par tous les enfants.

 Antoine, le parrain (prêtre à Bordeaux) et Adélaïde, la marraine, une amie de Bordeaux qui est aussi une amie de Bertille, d'Héloïse et Guillaume !

 Présentation d'Azélie à Marie.

  C'est beau.

 Après la célébration du baptême, nous nous sommes tous retrouvés chez Pauline et Tim. 

 Photo de famille dans leur beau jardin et sous le soleil. 

 Le sous-sol où tout est installé a été joliment décoré.

 En apéritif, nous aurons des tartinades variées et délicieuses: houmous, tzatziki, crème de petits-pois et une autre aux tomates/chèvre. 

 Outre le traditionnel vin pétillant, Tim avait préparé une citronnade fort appréciée.

 Pour le déjeuner, un bar à salades nous est proposé. Une grande variété de produits...même si nous avons oublié en cuisine tous les bols contenant graines diverses (lin, tournesol...)

 De leur côté, les enfants, au nombre de 16 étaient pris en charge par 2 adorables et efficaces babysitters. Pauline avait préparé toutes sortes d'activités: bulles, pâte à modeler, coloriages...

 Alternance de grand soleil et de rares averses qui n'ont empêché personne de savourer la chaleur.

 Joie de se retrouver tous, hormis Charlotte qui nous a bien manqué.

 Les arrières-grands-parents paternels d'Azélie: Grany (grand-mère maternelle de Tim) et Bon-Pap's (grand-père paternel de Tim). De notre côté, Marie-Paule et François n'avaient pu, hélas  faire le déplacement. 

 Les parents de Tim, Zabeth et Nicolas. Et nous on a même pas pensé à prendre des photos de nous...

 La reine de la fête, si belle en sa robe immaculée !

 Longue et belle vie à cette nouvelle petite fille de Dieu !

     C'est aujourd'hui la fête de ND de Lourdes mais c'est aussi le jour où nous célébrons la bienheureuse Héloïse ou Helvise. On sait peu de chose d'elle, si ce n'est qu'elle vécu recluse, rattachée à l'abbaye bénédictine de St Chéron de Coulombs, dans l'Eure. Elle mourut en 1066. Helvise est la sainte patronne de la paroisse de Coulombs.

Elle fut en premières noces l’épouse de Hugues dit tête d’ours, seigneur de Saint-André-de-la Marche (aujourd’hui Saint-André-de-l’Eure) et belle-sœur du comte Galeran 1er de Meulan. Devenue veuve, elle se remaria au chevalier d’Azzolin qui mourut en terre sainte laissant deux fils qui se firent moines à Coulombs.

Après ce second veuvage, elle fit construire une cellule près de l’abbaye de Coulombs où elle finit ses jours. Ses généreuses donations à l’église et celles du comte Galeran expliquent les possessions de l’abbaye dans l’Eure et dans les Yvelines.

Le reliquaire d' Helvise est conservé dans l’église de Coulombs.

Le vitrail moderne qui lui est consacré dans l’église la représente avec ses offrandes et sa cellule le long du mur de l’abbaye en arrière plan.

 Très belle journée à toi, Héloïse ! 

     (roses de Lannois)

Le we dernier se tenaient les RDV aux jardins...pour une fois, nous étions là et il faisait beau. Nous n'avons pas été déçus.

 A cette occasion, des jardiniers amateurs mais passionnés ouvrent leur jardin habituellement fermés au public. J'avais repéré certains jardins dont celui de Veauville les Quelles. Tout est dit sur la pancarte de l'entrée...

 Une vraie maison normande perdue dans la campagne...personnellement je n'arrive pas à me faire à ces demeures si sombres et pourtant pleines de charme. Mais quel jardin !

 A l'arrière, une grande prairie avec quelques massifs mais aussi de grands carrés herbeux habités de pommiers nains décoratifs. 

 Pour marquer certains angles de massifs, des égouttoirs à bouteilles . 

 Très bonne idée pour délimiter un endroit ou habiller un jardin: le muret de bois. 

 A plusieurs endroits, cette technique est très esthétique. 

 La Normandie est très en retard par rapport à la Bretagne toute proche. Le muguet est encore en fleur. Il faut dire qu'il a fait bien froid ce printemps et qu'il a énormément plu ces dernières semaines. 

 Pas mal aussi de peupler son jardin de jolis moutons ! 

 En résine, ils ne craignent pas le gel. 

 Beaucoup de petits recoins qui attirent l'oeil...

 Le 2ème jardin se situe devant la maison. On y accède par ce petit portillon. 

 Là, plus de grande prairie mais au contraire, des petits chemins serpentent à travers la végétation et nous emmènent à la découverte de plantes et de compositions qui sont autant de fêtes pour l'oeil. 

J'aime beaucoup ces objets décoratifs (et parfois utiles comme ici) qui structurent le jardin. 

 ici, un gros champignon en bois se fond presque dans le sous-bois. 

 Une gracieuse tonnelle disparaît sous l'ardeur d'un rosier. 

 Curieusement ici, des arrosoirs ont été peints en rouge mat. 

 Sur cette table, quelques nichoirs à oiseaux variés. 

 De gros et récents cache-pots en résine ont pris leur place à l'intérieur de vieux tonneaux. Ils accueillent de petits poissons rouges.

On se croirait presque en forêt amazonienne...tout est vert, moussu, humide, mais pas étouffant. Parfait pour s'isoler et savourer la fraîcheur. 

Une cage est suspendue aux lianes d'une glycine. 

 Sur la même petite terrasse enclavée et humide, un grand lampadaire (électrique) et des dames-jeanne. J'ai bien saisi le parti-pris de ne poser aucune tache de couleur dans ce lieu à l'atmosphère atypique. 

 Ailleurs, ce sont des cages en métal posées sur une table. 

 Et toujours des baignoires et des arrosoirs. 

 Parfois, un élément plus discret émerge d'un bosquet, pour peu que l'on soit attentif. 

 Comme ici ces pots à lait presque ensevelis sous la verdure.

 Les allées, parfois en gravier ou en pavage se transforment en gazon douillet au détour d'un bosquet...

 De part et d'autre, un savant mélange de couleurs, de formes...

 Elégance des digitales. Il faut absolument que j'en plante à Lannois. Il y en a eu, à une époque mais elles ont disparu. Les blanches ont ma préférence. 

 De nombreux spécimens d'érables rivalisent de beauté.

 Violet, pourpre, jaune ou vert, ils sont toujours impressionnants. 

 Tout un art de savoir allier les plantes. 1er et second plan, juxtaposition des coloris, des feuillages, des hauteurs...

e Jolie touffe d'asphodèles (ça aussi, j'aimerais bien...) en arrière d'un plan de fleurs roses inconnues. 

Ce très bel arbre (cercidiphyllum japonicum pandulum) est un adepte des terrains humides. A l'automne, il se pare de feuilles dorées du plus bel effet et il embaume...le caramel ! C'est pourquoi on l'appelle aussi l'arbre à caramel.

 Le nom des plantes est inscrit au feutre permanent sur des carrés de plastique épais. Je me demande si je ne vais pas adopter l'idée. J'ai essayé les étiquettes en aluminium gravée (très vintage mais peu lisibles), celles en bois pyrogravées (elles se sont effacées au fils des ans...). 

 J'aime bien ce rosier aux grandes corolles simples. Il s'agit d'Astronomia de chez Meilland. 

 Plutôt joli, non ? 

 C'est la fin de la saison mais quelques azalées arbustives font encore de l'effet. 

 Idem ici. 

 Près de la maison, les propriétaires ont installé un bassin pour y accueillir des carpes Koï. Le prix de chaque spécimen varie de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros selon la taille et la variété ! Bon, il y avait aussi une belle maserati dans le garage...

 Le long du bassin, une joyeuse potée de primevères de collection. J'ai déjà repéré que dans les Côtes d'Armor existe un pépiniériste spécialisé dans ces originales primevères...

 Il faut bien que me m'arrête pour cette visite...car il y en a d'autres qui vont suivre ! Ci-dessus, de la ciboulette en fleurs. Le beau n'est pas forcément compliqué et onéreux ! Les agréables et talentueux propriétaires m'ont donné une brassée de sedum quand je me suis émerveillée devant leurs massifs...sympa !

Il nous est arrivé quelque chose d'incroyable lors de ce we à Montaigu...

 Alors que nous nous promenions dans les petites rues, nous avons été attirés par  l'activité régnant autour d'une vieille maison. Un camion chargé de cochonneries, des gens qui faisaient des aller-retours...

 Sur le muret, j'aperçois ce grand chien en céramique avec un petit mot: Adoptez-moi, je monte la garde. Et la conversation s'engage avec les personnes (un peu plus âgées que nous). Elles nous expliquent qu'elles vident la maison de leur cousine morte (Marie-Christine) qui était folle et qui stockait chez elle 1000 choses qu'elle achetait compulsivement. La plupart des affaires partent à la déchetterie et d'autres sont à vendre. On nous propose d'entrer...vous imaginez bien que nous ne nous sommes pas faits prier ! 

 Je n'ai pas pris de photo de la maison principale proche du taudis mais voici celles de l'annexe où vivait sa vieille mère, Simone, retrouvée morte en bas de son escalier, 3 mois avant sa fille. La maison principale était déjà d'une extrême vétusteté (pas de SDB...) mais là c'est vraiment sordide. 

 La cuisine de Simone...Heureusement, elle a pû terminer sa vie dans un logement social. Sa fille ne voulait pas d'elle dans sa maison...

 Les garçons ont obtenu l'autorisation de monter dans le grenier par une échelle extérieure bien raide qui ne m'a pas tentée...c'est là que Marie-Christine entreposait la plupart de ses achats. Sans enfants, sans fréquenter quiconque, elle achetait des jouets, des vêtements d'enfants, des jeux de société et beaucoup d'autres choses dont elle n'avait pas l'utilité et qu'elle entreposait là, montant on ne sait comment. 

 Vous voulez la fin de l'histoire ? Les garçons ont descendu plein d'affaires (des bricoles) qui seraient sinon parties à la benne et les héritiers leur ont fait un prix de gros. Nous sommes aussi repartis avec quelques meubles achetés vraiment pas chers.

J'ai pris cette jolie et assez grande vitrine, sans savoir encore ce que j'en ferai...30€.

Si nous avions eu une voiture plus grosse j'en aurais bien pris d'autres, une jolie petite cariole, par exemple...JF est reparti sur Rouen avec une voiture digne d'un camion de déménagement où chaque place était utilisée. 

Nous avons aussi chargé cette très sobre et jolie petite armoire en noyer que Rémi souhaite récupérer. 50€.

 Un aperçu de quelques bricoles ramenées du grenier de Marie-Christine. Pas de louis d'or mais des babioles qui ont trouvé une nouvelle maison d'accueil, comme ce gros réveil chez Pauline.

 Toujours chez Pauline, ce miroir ancien et original était un peu abimé. 

Pauline l'a repeint et lui a ajouté une petite chaîne dorée pour le suspendre. Il est pour le moins original, ne trouvez vous pas ? 

 Pour ma part, j'ai récupéré ce service en arcopal totalement vintage mais neuf et je l'ai revendu sur le Bon Coin. Il était destiné à finir à la déchetterie alors qu'il est redevenu complètement à la mode...

 Ça, par contre, je le garde: de petites plaques en métal chiffrées. 

 Je vous reposte la photo du chien sans qui cette histoire ne serait pas arrivée, car, en souvenir de Marie-Christine et de Simone...nous sommes repartis avec ! Les cousins de Marie-Christine ont bien insisté... Il va donc falloir lui trouver une place à Lannois !

Non mais...quelle aventure extraordinaire ! Morale de l'histoire: il faut toujours parler à ceux que l'on rencontre sur son chemin. 

 Suite des jardins visités

 Le lendemain matin, dimanche, nous poursuivons notre route des jardins en nous rendant dans un vide-jardin. Pour cela nous empruntons le bac à Duclair car il nous faut traverser la Seine dans une de ses nombreuses boucles. 

Je pensais qu'un propriétaire vidait son jardin de ses plantes avant de le vendre, ce qui me paraissait bizarre...nenni ! C'est une bande d'amis, cousins, passionnés de jardins qui, d'habitude organisent un marché des jardiniers...interdit cette année. Ils ont donc pris en main ce vide-jardin chez l'un d'entre eux et chacun propose les plantes qu'il a bouturées ou déterrées de son jardin.

Nous y avons trouvé des merveilles à des prix n'ayant rien à voir avec ceux des jardineries: bleuets (j'en cherchais), verveine de Bunos Aires, lilas blanc double (nous en voulions un, justement), phlox blanc, digitales mertonensis, cassis, briza media, bugle rampante...ainsi qu'un heptacodium miconioides, arbuste que nous allons découvrir mais qui n'est pas très courant. 

 J'aperçois aussi des rosiers bien développés dans un coin...je me renseigne...il s'agit du rosier Ghislaine de Féligonde (que nous avons déjà sur le mur de la maison) et de Blush noisette.  Je ne peux résister et je prends un de chaque. Des rosiers à ce prix là, ça ne se refuse pas !

Vraiment très sympa, cette formule et nos jardiniers étaient charmants et généreux en conseils de toutes sortes. 

 Avant notre RDV au vide-jardin, nous étions passés au château du Taillis que nous connaissons déjà car il s'y déroulait une foire aux plantes. Très déçus par les plantes (les exposants étaient parisiens et les prix exorbitants), nous avons malgré tout pris quelques idées de déco, comme ici cette bouilloire nid d'oiseau !

 Autre modèle de bouilloire soudé sur une assiette (#camp scout !)

 Le jardin du château offrait aussi quelques jolis coups de coeur comme ce rosier grimpant que je soupçonne être Weichenblau...mais impossible de vérifier. 

 Une idée pour Lannois ? Une barrière réalisée avec des tiges de chantier tressées. 

 Et je termine avec cet extraordinaire tunnel de glycine...

 Impressionnant, non ?

La journée n'était même pas finie...nous sommes partis pour Chartres où Pauline et Tim nous avaient conviés ! 

 Un p'tit bonus avec quelques photos des plantes achetées ce we...ici, une pointe de bleuet fait son apparition.

 Gouttes de rosée sur les feuilles de l'alchémille mollis. C'est une plante couvre-sol qui produit des fleurs sans grand intérêt mais dont les feuilles se parent chaque matin d'un merveilleux tapis de rosée. 

 Brize, amourette ou pain des oiseaux. A sa gauche, une bouture d'un rosier magnifique et très prolifique qui se couvre de minuscules roses rose vif. Boutures  récupérées chez mon amie Jacqueline à Rouen. Tellement contente que ça marche !

 A gauche, rosier Prospérity et à droite Knock out, tous deux issus de la roseraie de Mesnil-Geoffroy. 

 1ère fleur du rosier Prettie Down de Mesnil-Geoffroy. 

 We pluvieux...sortie au musée des Beaux-Arts de Rouen. 

J'ai choisi de vous faire découvrir quelques tableaux ou parties de tableaux que j'ai particulièrement aimés...

 Dans l'entrée du musée, un magnifique et très grand tableau d'Albert Fourié (1854-1937) représentant une scène de mariage à la campagne (Un repas de noces à Yport. 1886).  Proposé à l'exposition de 1887, il fera sensation et sera acheté par l'Etat. Eclairage extraordinaire. 

 Face à la mariée, cette jeune fille. Quelle précision dans les détails, quelle vivacité ! J'avais l'impression d'être là, présente au milieu d'eux...

 Autre tableau d'Albert Fourié, grand ami de Victor Hugo, Flaubert, Maupassan, Daudet donc il illustre les oeuvres. Ici, la mort de Madame de Bovary peinte en 1883. Quel talent ! Tout est dit sans rien montrer. Les jeux de la lumière du cierge sur la robe et le voile...sublime. 

 Voici un peintre normand, Jacques-Emile Blanche (1861-1942) qui a peint en 1923 Jeanne Mauriac, l'épouse de l'écrivain. Cette expression saisie sur le vif, ces jolies teintes sourdes, cette atmosphère cosy...

 Même peintre pour cette petite fille au chapeau de paille (Wanda Zielinska, dite Pouponne) peinte en 1894. Admirez ses cheveux mousseux, l'harmonie des couleurs et la façon dont la robe est peinte...

 Restons encore avec Jacques-Emile Blanche et cette jeune femme en blanc peinte en 1886. Sobriété de l'exécution, si on compare avec ses précédentes oeuvres, mise en avant avec le fond plus chargé quoique très pâle lui aussi. 

 C'est au peintre suédois, August Hagborg (1852-1921) que l'on doit cette superbe oeuvre intitulée "Portrait d'une femme élégante" peinte vers 1896. Quelle délicatesse et quelle dextérité pour peindre le teint du personnage et ces différentes nuances de noir !

 Albert-Guillaume Démarest (1848-1906) est le cousin d'André Gide. Amoureux de la Bretagne, il a ici représenté " Aux péris en mer" en 1893. Sobriété des gestes et des nuances des teintes. 

 Autre tableau du même auteur, peint avant 1880 et intitulé "Voyage in extrémis). On imagine la mourante demandant à regarder la mer une dernière fois...C'est le chauffeur qui marche en dernier et porte les bagages tandis qu'un monsieur se signe au passage du surprenant convoi? 

 Paleur extrême de la mourante et tristesse du mari ou du frère à ses côtés. 

 Autre style avec Henri Ottman (1877-1927) qui peint ici, en 1909 " la dame au balcon". Influencé par l'impressionisme (Renoir qu'il admire beaucoup) et le fauvisme, le peintre pose ici de multiples taches de peinture. La légèreté est de mise. 

 Changeons complètement de style avec cette oeuvre parfaitement adaptée aux fêtes johanniques de ce we à Rouen.  590 ans de la mort de Jeanne d'Arc et 101 de sa canonisation. C'est Léon-François Bénouville (1821-1859) qui réalise cette huile l'année de sa mort (sa dernière oeuvre ?) nommée " Jeanne d'Arc écoutant ses voix". 

Clarté des yeux, pureté des traits...et cette façon de transcrire les visions de la sainte ! 

 Le 16

IL pleut, il pleut...un temps à dormir ce que je fais devant la télé. Quant à Mimi, il n’y a pas à le pousser pour faire la sieste. Je vois sur le blog de Véro qu’elle utilise également le bois des hortensia pour débuter le feu de cheminée. Super..

Le 17

Installation de la fibre : un roman feuilleton qui se termine bien à 16h30. Nous avons attendu   les installateurs toute la matinée car ils étaient programmés entre 8h et midi ; Ils sont venus à 14h. Pour trouver le passage a travers le mur ce fût tout un problème et pas mal de discussion : Les installateurs s’en allaient, faite de solution, lorsque le barbier venu de Brest pour redonner figure humaine à Mimi ( idée de Joëlle pour son anniversaire), nous a donné une solution. Le barbier est un cousin de Joëlle qui bien sûr était là aussi. Ensuite je suis allée chercher Fabrice car les jeunes installateurs avaient du mal à trouver comment faire marcher la TV. Finalement, ils ont réussi en passant par la wifi. Fabrice va repasser demain pour affiner les choses si besoin. Tout ce remue ménage nous a épuisés, surtout Mimi, et m’a bien stressée. Ce n’était pas le moment de prendre ma tension !!

Le 18

Problème : internet ne marche plus et pas de téléphone...  Après le passage de Fabrice, qui a tout réactualisé, c’est OK. Je lui est offert une bouteille de vin de la cave de Vincent...et promis des boutures de rhododendrons. Nos voisins ont tous des talents qui nous servent bien : Merci à eux et que le Seigneur les bénissent.

Le 19

Aujourd’hui, c’est la deuxième injection vaccinale pour Mimi. Heureusement, il fait beau ce matin et il n’y a pas de vent...Finalement nous avons eu tous les deux notre injection : quand l’infirmière a su que je devais revenir après demain, elle a fait en sorte que je puisse avoir ma deuxième dose aujourd’hui. Grand merci à elle. La séance a duré une demie heure de plus , nous sommes donc libres maintenant mais fatigués, car contrairement à la première fois, il y avait beaucoup de monde et un certain temps d’attente. Nous avons déjeuner à 15h15. Une bonne sieste s’imposait donc.

Le 20

Finalement j’ai failli me tromper sur la date de la visite chez la cardiologue ; ce sera samedi matin. Un temps gris ne nous met pas en joie, d’autant qu’il fait froid. Je cherche dans le journal une bonne idée à me mettre sous l’oeil....Ah ! il n’y aura pas de manque de pommes cette année, elles ont échappé au gel. Bref, pas de quoi sauter au plafond !

Le 21

C’est l’anniversaire de Mimi : Il a 80 ans aujourd’hui. Finalement l’imprimante marchait mais n’imprimait rien. Je suis donc allée solliciter Hervé, pour qu’il m’imprime le document souhaité : il est venu à la maison régler le problème. Il m’a expliqué quoi faire si cela se reproduit, car avec Yvette, ils partent pour un mois sur leur bateau. Le déconfinement donne des envies d’autres horizons à notre voisinage. Joëlle vient goûter avec nous pour rompre la monotonie. 

 Le 22

Visite chez la Cardio : elle est très contente de l’intervention. De retour à la voiture, j’ai été déséquilibrée sur le bord de la place de parking et me suis étalée de tout mon long sur le gazon voisin : comme une tortue sur le dos j’étais incapable de me relever. Mais un charmant monsieur est venu aider Michel à me relever : Plus de peur que de mal au final. L ‘après-midi Branle bas de combat chez Mamie voisine : la famille est réunie pour vider les appentis du fond du terrain. Ils feront 14 tours à la déchetterie. J’ai récupéré une caisse en bois pour faire une sorte de jardinière. Ils m’ont alors proposé du bois pour la cheminée : « vous le proposer, c’est mieux que de jeter du bon bois au rebut. » Je suis bien d’accord. J’apprends par la même occasion, que c’est Stéphane l’heureux nouveau propriétaire du terrain. Super, il n’y aura pas de nouvelle maison pour boucher le paysage. 

Le 23

Messe de pentecôte un peu tristounette. Une partie de l’assemblée habituelle a déserté les lieux pour des horizons lui paressant sans doute meilleurs. La tempête sévit et je me réjouis de l’installation de la fibre. Je réalise que nous avons dans le quartier nos quatre mousquetaires pour nous aider et veiller sur nous : Stéphane, Fabrice, David et Hervé. Sans eux, je serais paumée, surtout en informatique. En retour, je leur rends de menus services quand je le peux.   Hier, Lorsqu’à 6h du matin, j’ai sorti notre poubelle, j’ai vu que l’un d’eux avait oublier de mettre la sienne, archi-pleine, en bordure de trottoir. J’ai été contente de le faire pour lui.

Le 24

Le temps de la Pentecôte est celui où souffle l’Esprit ; mais là c’est surtout la tempête qui sévit encore...J’ose espérer que l’Esprit-Saint souffle aussi fort et même plus. Le rosier à pompons roses a été arraché du mur sous l’effet du vent, mais je ne pourrai y remédier qu’après le calme revenu et ce n’est pas demain la veille. 

Le 25

Le vent s’est un peu calmé ; mais je n’ose mettre le linge à sécher dehors à cause des grains violents et soudains. Impossible de relever le rosier ; il attendra le passage du jardinier. Fabrice a dû venir pour un petit problème TV ; il a rétabli les choses en m’expliquant le pourquoi du comment. ( Mimi avait utilisé l’ancienne télécommande et j’avais aggravé le problème en croyant bien faire). En retour,il est reparti avec un marcottage naturel de rhododendron rouge qu’il désirait. Résultat : tout le monde est content. Alléluia ! 

Le 26

Courses de bonne heure. Le temps est incertain, frisquet pour une fin mai, bref c’est la boucaille. Chacun se calfeutre chez soi. 

Le 27

En allant chercher le journal vers 7h, je suis accueillie par la minette de Fabrice qui me fait des joies. Elle cherche son copain...Les arums du plan de Lulu, qui a bien grandi, sont en pleine floraison. Après la sortie de l’école, Nathalie est venu me couper les cheveux et rafraîchir la barbe de Mimi.

Le 28

la tempête est finie et un ciel moutonneux la remplace, mais le chauffage fonctionne toujours   le matin. J’ai récupéré des légumes en faisant un nouveau tri dans les cageots pour les poules. Des artichauts qu’elles ne mangent pas crus, des bananes, quelques fruits dont des fraises, des tomates encore parfaites. Et un petit bonheur est arrivé dans la soirée : notre infirmier est venu pour régler des papiers. Il a vu les artichauts et m’a dit en avoir acheté de semblables un peu flétris à moitie prix au magasin bio. Je lui est proposé de se servir et de prendre également des bananes et en pain, car j’en avais trop. Tout content il a accepté. Partager est une vraie joie.

Le 29

J’ai cuisiné ce jour, en particulier j’ai confectionné une compote de fraises, des tomates à la provençale. Je vais me régaler avec les artichauts. 

Le 30

Après la messe un certain Mario, qui part vers Compostelle, a demandé la bénédiction du prêtre à la sortie de la messe. Il a voulu également prendre une photo avec Le père Sébastien qui lui a suggéré de la prendre devant le calvaire. C’est moi qui ait fait le photographe avec son portable.  Passage de notre gendre préféré en moto, soucieux comme nous d’être sans nouvelles de Sébastien, lequel finalement est en panne de téléphone et internet. Donc petit goûter avec Jean- Sébastien avant qu’il reparte vers le sud par le chemin des écoliers pour visiter le département.

Le 31

Pour ce dernier jour du mois et la fête de la visitation, je suis aller jusqu’à la pharmacie visiter Laure ; ou plutôt, j’ai répondu à son besoin de pots à confiture exprimé hier après la messe. C’est toujours un vrai plaisir que de donner et cela entretient des liens, autres que professionnels. La liaison avec Sébastien est enfin revenue. Je suis allée en soirée chez des amis porter des plantes récupérées dans les poubelles du cimetière. Nous avons eu le temps de bien échanger avec Muriel, franciscaine comme moi ; Son mari était parti avec leur quatre filles faire des courses. Quel bonheur de pouvoir dialoguer.

Il y avait longtemps que je ne vous avais pas présenté mes "chineries" ...

Une charmante chaise que je vais peindre d'une jolie couleur adoucie. 

 Cet adorable petit secrétaire que je vais tenter de débarraser de ses vers avant de le décaper. Il a encore ses 2 encriers !

 Un petit jeune a, hélas, collé quelques affichettes sur le battant...avec un sèche cheveux ça ne devrait pas être trop difficile à décoller. Le battant intérieur est vernis (contrairement au reste qui est juste ciré). 20€ seulement chez Emmaüs...joie ! 

 J'ai trouvé presque le même à vendre, une fois retapé pour la somme de 120€...très joli, ne trouvez-vous pas ? 

 Ce dernier ne possède pas d'encriers et son casier est divisé en compartiments.

 Ce grand bocal va être bien apprécié cet été pour les grandes soifs. Une bonne citronnade bien fraîche parfumée de quelques feuilles de menthe du jardin...hummm !

 J'adore ce genre de grande bassine ! En plus, elle me rappelle ma Mémé...idéale come pédiliuve, pour baigner les bébés dans le jardin...ou les poupées. 

 Quand j'en trouve, j'achète les taies d'oreillers en coton brodé. Du charme, bien sûr et le confort de poser sa tête sur du coton bien épais.

 Pour 2€...comment résister face à cette belle cruche de nécessaire de toilette ? J'en ai déjà mais celle-ci accueillera les grands bouquets que je demanderai aux petits d'aller me cueillir le long des chemins cet été. 

 Des assiettes à dessert j'en ai déjà (et beaucoup...), vous vous en doutez...mais là aussi, elles étaient si mignonnes avec leur forme hexagonale et leur petite taille ! Lot de 4. 

 Pour finir, ce charmant canard en pichet n'a pas été trouvé chez Emmaüs mais chez Marie-Christine, vous savez, la maison qui se vidait lors de notre We de l'Ascension? Lui aussi partait à la déchetterie...ce n'est pas mon style habituel mais son côté décalé m'a plu...et il ne méritait pas de mourir. 

Hélas, le bec supérieur est cassé et manquant. Je vais me débrouiller pour le limer régulièrement avant de repeindre et vernir la tranche. Ce sera moins visible.

Héloïse a vu le même (ou presque parce que les couleurs sont très légèrement différentes) en vente à 70€ ! Même signature sous le socle...mais celui-ci est intact. 

 Retour en arrière sur la fête du Sacré Coeur qui avait lieu le 11 juin. Notre paroisse possède une église honorant le Sacré Coeur et notre curé avait donc programmé une adoration du Saint Sacrement toute la journée. J'y ai passé une heure.

 Durant presque 20 minutes, le sacristain n'a cessé de passer dans le choeur pour changer, disposer, allumer des lumignons. Au lieu de faire ça en 2 mn, il revenait, réfléchissait, modifiait...bref, il y était toujours là devant nos yeux à aller et venir, sans se douter un seul instant qu'il pouvait déranger ce temps de prière. D'abord agacée, j'ai ensuite pris conscience de nos lourdeurs à tous. Combien de fois avons-nous dérangé par notre manque de délicatesse ? Et je me suis mise à rendre grâce pour toutes ces bonnes volontés maladroites mais présentes. Que serait la vie de la paroisse sans elles ? Et moi, qu'ai-je fait pour aider ?

 Derrière moi, un monsieur prenait des photos. J'aurais pû y voir un frère, moi qui ne quitte pas mon appareil photo...loin de moi cette idée. Ce monsieur âgé (pas besoin de le voir pour le deviner...)) ouvrait l'objectif, zommait, refermait l'objectif, le rouvrait 1 mn plus tard...et ainsi de suite durant des minutes (un quart d'heure ?) qui m'ont paru interminables. Je bougonnais intérieurement quand je l'ai vu s'approcher de l'autel. Au fond de moi je me disais: ouf, il va s'incliner devant le Saint Sacrement et enfin partir ! Pas du tout...ce monsieur qui ne se rendait pas compte du dérangement qu'il occasionnait venait simplement déplacer la rose rouge à l'intérieur du bouquet de roses blanches afin qu'elle soit vraiment au centre, symbolisant le coeur de Jésus ! Quelle délicatesse ! Et il a repris sa séance de photos avec le bouquet maintenant bien agencé...tandis que je demandais pardon pour toutes ces mauvaises pensées qui viennent si spontanément...

 Deux beaux tableaux (le fils prodigue et une maternité) ont été installés de chaque côté du tabernacle. Ils m'ont donné envie de peindre des fresques. 

 Sous le regard de St jean-Paul II, un arbre à prières à été installé. Chacun peut y suspendre une intention de prière. Je ne me suis pas limitée !

On croit venir adorer et offrir de son temps à Dieu...et le Bon Dieu en profite pour nous bousculer !

Suite de notre si belle journée de samedi...5 visiteurs et amis du jardin de Vasterival nous on t quitté pour rentrer à Rouen. Nous sommes 5 couples à poursuivre l'aventure.

 Direction: Varengeville et sa valeuse. Vous vous souvenez, les valeuses ? Ces étroits accès à la mer en Pays de Caux.  Un petit chemin et des escaliers nous conduisent en bas, sur la plage de galets.

 Au loin, des falaises de craies...nous sommes ici sur la côte d'albâtre qui porte si bien son nom. 

 Bien vite, c'est marée basse, nous quittons les galets pour marcher sur le sable. Vous comprenez pourquoi il est vivement déconseillé de longer les falaises ? Il suffit de regarder les éboulis...

 La bande dans le soleil de fin d'après-midi...

 Pour le retour, nous enlèverons nos chaussures...c'est si bon de rafraîchir ses pieds dans l'eau fraîche !

 Et il faut remonter...j'imagine le familles avec des petits dans les bras, le sac de serviettes, celui des jeux de plage...c'est sportif !

 Varengeville et sa charmante église entourée du cimetière marin. Les grands-parents de Caroline, l'une de nous y sont enterrés. Braque aussi y repose et l'on peut admirer ses magnifiques et lumineux vitraux dans l'église. 

 Un cadre géant en bois a été dernièrement installé ici. Nous ne résistons pas à l'envie de nous faire prendre en photo avec, en toile de fond le clocher de l'église. 

 Toujours pas envie de se quitter...et si on allait manger des moules à Pourville à quelques kilomètres de là ? Nous n'y croyions guère car nous arrivons à 10...mais la Providence veille: nous trouvons autant de places pour se garer qu'il nous faut et les 3 tables dont nous avons besoin...incroyable ! Bière, moules, frites, des amis, le soleil, la mer...que du bonheur !

 Il nous faut partir, non sans un dernier regard vers la mer.

 Sur la photo: Caroline, JF et V, Raphaëlle, Bénédicte, Olivier, Frédéric, Béatrix, Bruno et Pascal. 

 Encore quelques photos dépareillées de Lannois...ici, les arums qui avaient pris un boin coup de gel et qui sont repartis comme en 40 ! A leur pied, de la monnaie du pape.

 Bien jolie clématite grimpant sur l'aubépine. Sur le côté de l'arbre, un rosier Open arms rose (on ne le voit pas sur la photo) se plaît à mêler ses fleurs aux siennes. 

Mois de juin: bonheur de confectionner d'opulentes brassées de roses de toutes sortes. 

 JF n'était là que le we mais il n'a pas arrêté de tailler, nettoyer et passer la débroussailleuse, même sous la pluie. Il y avait urgence...

 Un rayon de soleil...vite une photo !

 Nettoyage de la jeune haie d'hydrangéas qui devrait profiter de l'absence de peupliers et du soleil plus abondant à cet androit là. 

 Les gros spécimens sont déjà presque en fleurs. J'ai l'impression qu'ils sont en avance. Grâce au fort soleil d'avril ? 

 Ma rocaille nettoyée se porte bien. J'y ai planté beaucoup de plantes différentes dénichées ça ou là.  Par contre, les petits rosiers rampants souffrent de la présence des chevreuils qui dévorent leurs jeunes pousses. 

 Un petit rosier que les chevreuils n'ont pas remarqué, de la valériane et le rosier grimpant Albéric Barbier qui grimpe sur le chêne depuis des années mais n'a jamais eu assez de soleil. Maintenant, sans l'ombre des peupliers, il semble reprendre de l'ardeur. 

 Début de collection de nichoirs.

 Vous vous souvenez du chein de Marie-Christine ? L'un de nous l'a déposé là mais je pense qu'il va voyager d'un endroit à l'autre, à l'image du nain de jardin dans le film d'Amélie Poulain !

 La plupart des vaches du champ d'à côté sont noires et blanches. Une seule est marron et celle-ci, couleur Isabelle a ma préférence. 

 La pluie s'est vraiment invitée cette semaine et il a fallu composer avec. Feu de cheminée et jardinage très humide. 

 A l'abri sous la cabane le temps d'une averse particulièrement forte. 

 J'aime ce système permettant de recueillir l'eau de pluie. Dommage que nous n'en ayons pas partout. 

 Le mariage initialement prévu dans une salle aura finalement lieu dans le jardin de JLuc et Anne, les parents d'Alexandrine. C'est tant mieux car tout sera parfait ! Beaucoup de chance avec le temps qui a été très menaçant avec des coups de vent terribles et 3 grosses gouttes de pluies solitaires...ouf !

 Dans la 1ère tente, le cocktail était installé. Elle nous aurait accueillis aussi s'il avait plu. 

 Dans la 2ème tente, des tables pour le repas ou se reposer. 

 Ce bel espace a finalement pas ou peu servi. Le jardin est si grand que nous n'étions pas du tout les uns sur les autres.

Je vous l'ai déjà dit. La maman du marié s'était proposée pour la décoration florale et il y avait une profusion de bouquets incroyable. Ici, une très belle idée que je retiens: grand anneau métallique (cercle d'abat-jour ?) garni de feuillages frais et de fleurs de pivoine artificielles. 

 Des pivoines, en veux-tu, en voilà. Une de mes fleurs préférées...

Tout le long du grand mur, des bouquets et encore des bouquets qui ont eu bien chaud avec le soleil.  

De très jolies guirlandes de tissu confectionnées par la maman de Florent. Quand il a fallu ranger toute la déco, j'ai vu que cette dame possédait tout un stock de caisses avec couvercle dans lesquelles elle rangeait tout son matériel de déco de mariage...impressionnant ! ça ma fait rêver, moi qui ait si peu de place de stockage à Lannois...

 ça, c'est du bouquet ! Le feuillage venait du jardin.

Autre idée que j'ai moins aimée, le long de la tonnelle. Des fleurs dans une bouteille attachée avec du raphia.

 Nos familles, tellement heureuses de se retrouver. Rémi, ma soeur Claire, sa fille Bénédicte, Héloïse et Guillaume. Au sol, la piste de danse qui avait pil poil la bonne dimension, coincée entre le mur des bouquets, la piscine (vide, hélas) et la tente du coktail. 

 Nos amis communs, Anne et Pierre de Clermont-Ferrand, ma petite soeur Pascale et son mari Nusseyr qui porte maintenant une barbichette, signe de sagesse !

 Guillaume et Xavier discutant avec mon beau-frère Jean-Luc (mari de ma soeur Annie).

 Eugénie, Héloïse et sa belle-soeur Thérèse qui se trouve être aussi une bonne amie des mariés ! Dans les bras, Malo. 

 Les pieds dans le vide et pas dans l'eau, hélas, Claire, Pascale, Anne et Anne. 

 Alexandrine aux côtés de Bénédicte et Gaël (son époux moustachu), Héloïse et Rémi. Jardin fantastique où les terrasses se succèdent et créent de jolies petites places variées où sont disposées petites tables rondes avec des chaises ou grandes tables rectangulaires avec des bancs. 

 Un peu plus bas dans le jardin, les enfants sont sous la garde de baby-sitters scouts qui leur organisent des jeux et surveillent le repas. 

 Quelques "mange-debout" (que ce nom manque de poésie...) pour accueillir Anne et Pierre entourés de mes soeurs Annie et Pascale.

 Charlotte et Xavier en compagnie d'Hortense, l'épouse d'Antoine, leur cousin. 

 Les supers cousins: Maïn, Sébastien, Omar et Arthur. Manque Rémi pour que la bande soit au complet. 

 JF avec son plus beau sourire. 

 Dans la soirée, des stands sont installés sur une des terrasses pour le dîner. Chacun vient se servir...

 et part s'asseoir sur une des nombreuses tables. 

 La soirée se poursuit en dansant, en mangeant ou en papotant, selon chacun...mais c'est tellement agréable ! En plus il fait bon, même quand la nuit tombe...c'est l'été, je vous dit !

 Avant de vous quitter , petit aperçu du dos d'Alexandrine et de sa jolie robe. A demain !

 Concours de moustaches chez les garçons. Armand et...

 Firmin !

 Quelle chance a firmin d'être si bien entouré !

 et ça continue...

 Assis on voit la vie de plus haut.

 Les 2 grands sont des fans de légos et construisent à tour de bras...je suis impressionnée. 

 Ils sont aussi très fort en bricolage. La cravate de Xavier reçue à la fête des pères en témoigne ! :)

 Que c'est bon les câlins...

 Déguisement de pirate pour Marius.

 ça pousse dans le jardin !

 Xavier et Charlotte sont à 1h de leur cousins Mathilde et Clément. Les mamans en profitent pour se faire des journées ensemble, comme ici où elles sont allées visiter un aquarium. 

 Jolie photo. 

 Une autre fois, Charlotte a emmené ses enfants chez Mathilde. Armand et Paul à vélo. 

 Ostiane et Firmin en pleine conversation !