Le week-end dernier, nos 3 garçons et nos 2 gendres se retrouvaient dès le vendredi (ou dès le jeudi soir pour certains) pour un we fraternel. Direction: le col du Grand St Bernard, en Suisse, ce qui se révèlera avoir son importance.
L'organisation du we a été compliquée mais ils y sont arrivés ! Retrouvailles du groupe au complet à Genève avant de partir en direction de la montagne. Attention, l'un de ces 5 garçons ne rentrera pas chez lui de si tôt...☹️
Plus de place à l'hospice pour loger, hélas. Nos garçons ont du se rabattre sur un hôtel qui n'avait pas l'air déplaisant avec son spa et son hammam.
La vie est belle entre frères et beaux-frères ! Attention, l'un de ces 3 garçons ne rentra pas chez lui de si tôt...l'étau se resserre !
Les choses sérieuses vont commencer, et ce n'est pas rien de le dire...
Tim, Guillaume et Xavier avaient prévu de faire du ski tandis que Rémi et Arthur adoptaient la luge. Etait-ce un bon choix ? La suite de l'histoire nous donnera la réponse !
Souvenir de 2013 sur les skis de Tim ! 😄 10 ans déjà...
Beaux gosses, tous mes gars !
Le col du Grand St Bernard n'est accessible qu'en ski ou peaux de phoques en cette saison et la montée dure environ 2h30.
Arrivée à l'hospice. Magnifique !
Restauration bienfaisante chez les chanoines et visite des lieux. Arthur connait déjà et Tim aussi, du temps où il étudiait à Philanthropos à Fribourg. Il était aussi retourné à l'hospice il y a quelques années avec Pauline au moment de Noël.
Et puis c'est la longue descente du retour pour rejoindre le point de départ et la voiture. Rémi, as-tu raison de laisser sortir tes grandes jambes de la luge ?
A peine quelques mètres plus tard, Rémi sur sa luge prend une petite bosse et se réceptionne mal. Il ne peut plus se relever. Ses frères lui demandent de faire quelques dizaines de mètres pour passer côté français mais Rémi en est incapable tant il souffre. Pour rappel, le col du Grand St Bernard est en Suisse mais à à la frontière avec l'Italie, et la France est juste à côté aussi.
La jambe de Rémi est toute tordue et enflée.
Heureusement, ils sont encore tout près de l'hospice et remontent chercher du secours. L'hélicoptère (suisse) d'intervention en montagne est contacté.
Il parvient sur place 20 mn après l'accident. Rémi souffre terriblement et grelotte. Un skieur lui a pourtant offert sa couverture de survie.
Les sauveteurs lui injectent aussitôt de la morphine avant de le déplacer.
Et c'est le départ pour l'hôpital de la ville suisse de Sion. Pendant ce temps là, les autres redescendent jusqu'à leur hôtel en attendant des nouvelles de l'hôpital.
Rémi est opéré dans la soirée et ce n'est guère réjouissant : fracture du tibia, du péroné et de la malléole...
Quelques plaques et vis plus tard.
Rémi aurait bien voulu conserver sa chaussure de marche intacte mais c'était impossible.
Le lendemain dimanche, visite des 2 frères, sans les 2 autres car les visites sont limitées. Les 4 valides repartiront ensuite pour Genève y déposer Arthur, puis à Luzinay pour Xavier, à Clermont-Ferrand pour Guillaume...et Tim terminera seul (avec Zénaïde qu'il avait déposée chez ses cousins à Clermont) pour le Perche où il arrivera à plus de minuit. Ouf, quel we !
3 jours plus tard, toujours à Sion, on pose un plâtre sur la jambe du blessé. Entre temps, il lui faut, avec Ombeline se démener entre les nombreuses démarches administratives et le rapatriement sur Paris.
Le temps a paru bien long à Rémi, même si l'hôpital en Suisse accueille plutôt bien ses patients.
Petit déjeuner du dimanche...
Retour sur les radios. On peut voir ici les 2 fractures de la jambe.
Voilà la fracture du tibia de plus près.
Ici celle du péroné.
Impressionnant toute cette visserie !
Incroyable, cette longue plaque ! Notre Rémi va sonner +++ dans les aéroports !
5 jours après il a fallu refaire le plâtre qui était mal positionné...
Et puis enfin, au bout de 6 jours, accord et prise en charge de l'assurance avec retour sur Paris: taxi jusqu'à la gare de Genève, train jusqu'en gare de Lyon puis re-taxi jusquà l'appartement où il a enfin retrouvé Ombeline. Train en 1ère classe mais à l'étage du train (!) , fauteuil supplémentaire pour poser sa jambe...
et petit déjeuner servi ! On est bien gatés quand même, même si les démarches administratives ont été terriblement longues...
Il va falloir maintenant beaucoup de patience et de sagesse pour accueillir ce temps de convalescence et de repos forcé comme il se doit puisque de tout mal il doit sortir du bien. Prendre soin de soi, de son conjoint, de ses amis, travailler au ralenti, trouver enfin le temps de lire et y prendre du plaisir, savourer un café au soleil en regardant autour de soi, faire des projets, se préparer la naissance du bébé...tout un programme ! 😍