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Cette dernière semaine de l'Avent n'a ressemblé en rien à celle que j'avais imaginée et où j'aurais préparé joyeusement en priant et en cuisinant la venue des enfants et la fête de Noël...A la place, douleurs, fièvre, grande fatigue et moral bien bas de me retrouver seule, si malade. Malgré tout, rendre grâce pour tous les anges qui m'ont apporté leur soutien si régulier et si délicat: mes enfants, mon mari, mes soeurs, ma tante Joëlle, et même mon amie Gannette...j'ai été bien gâtée. Une pensée pour tous ceux qui vont passer Noël à l'hôpital ou seuls chez eux...et une autre pour Armand dont c'est la fête aujourd'hui.
Noël en petit comité cette année puisque les aînés seront dans leur belle famille. Joie de fêter Noël en compagnie d'Ombeline, Rémi et Arthur ! Le sapin sera petit, avais-je choisi.
Pas de grandes chaussettes suspendues à l'Américaine (j'ai regardé quelques films de Noël ces dernières semaines !) mais des sabots de bois au pied du sapin.
Tout simple.
Les magnifiques cartes et bricolages réalisées par les petits trônent en bonne place.
Chemin d'étoiles pour attendre le Sauveur..
Tout près de la crèche, la carte confectionnée avec amour par Pauline. Je la trouve tellement jolie ! Trop forte, ma fille !
"Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur n'attend l'aurore. " Psaume 129
Finale de la Coupe du monde dans le Perche.
Même chose à Paris.
A Genève.
et à Clermont-Ferrand.
Sortie en ville pour découvrir les illuminations.
Manège.
Et même cinéma (Ernest et Célestine) avec des amis. Les vacances commencent bien !
Messe à la maison pour Pauline qui garde Zénaïde, grippée.
Plantation de 4 arbres fruitiers, un par enfant.
Je sais que vous attendez des nouvelles du lutin avec impatience...profitez-en car il ne va pas tarder à aller rejoindre le Père Noël ! Ce matin là il a été retrouvé dan le jardin, chaussé sur des skis !
Caché dans les toilettes, il a construit un bonhomne de neige...
Et là, il a préparé de la compote.
A Luzinay, voici 3 garçons bien concentrés !
Le soir de la finale, Charlotte retouvait 5 amies pour un atelier foie gras. Sympa !
En WE, ils se sont rendus au musée de la Chartreuse qui a fait peau neuve dernièrement. Très chouette, paraît-il.
Neige et soleil, le rêve !
Magnifiques photos prises par Xavier.
Anna Ashkova - publié le 15/12/22
« Je voulais sauver mon église de la fermeture ! » Raymond Landy, 89 ans, est un homme modeste et discret. Son beau geste envers sa commune de La Chapelle-sur-Aveyron (Loiret), une donation de un million d’euros pour la restauration de l’église Saint-Loup et Saint-Roch, il voulait le garder secret et surtout ne pas faire de promotion autour de son nom. Mais la nouvelle s’étant vite répandue, cet ancien agriculteur de 89 ans, s’est vite retrouvé au centre de l’attention des médias. Très humble, il a laissé les autres raconter son histoire. Mais pour Aleteia, il a ouvert la porte de sa chambre de maison de retraite, où il réside depuis un an, pour confier le lien indéfectible qui le lie à « son » église qu’il désirait plus que tout voir réparée.
À ses côtés, Christian Chevallier, le maire de la commune, n’a pas assez de mots pour remercier son généreux donateur. « Depuis plusieurs année, la charpente est en train de flancher au milieu de la nef. Une voûte craque également. Pour éviter que des morceaux de plâtre ne tombent sur les fidèles, un filet de protection a été installé. L’église Saint-Loup et Saint-Roch est le seul bien de notre commune. Il n’était pas question de la fermer », explique-t-il à Aleteia. Mais enlever toute la toiture, reprendre la charpente, refaire la voute… cela a un prix ! Un architecte a chiffré les travaux à 1,2 million d’euros. Une somme astronomique pour la petite commune de 642 âmes.
« Cela fait bientôt dix ans qu’on essaie de trouver des sous, reconnait l’édile. L’église n’est pas classée, nous n’aurons donc pas plus de 20% de subventions de la part de la région et du département, calcule l’élu. Et notre budget de 140.000 euros ne nous permet pas d’envisager de tels travaux. Jamais, je n’aurais pensé pouvoir lancer des travaux ». A2lors quelle ne fut sa (divine) surprise lorsque Raymond Landy lui a confié qu’il souhaitait donner la somme nécessaire à la commune.
Église Saint-Loup et Saint-Roch à la Chapelle-sur-Aveyron, dans le Loiret.
Le père Jean Sigot, curé des onze clochers de l’ensemble paroissial de Chatillon-Coligny – Nogent sur Vernisson, se dit également particulièrement touché par « le geste humble » de Raymond Landy. Comme Christian Chevalier, il rend souvent visite à cet ancien agriculteur dans sa maison de retraite. « C’est un don inespéré pour la commune qui s’inquiète depuis plusieurs années de l’état de son église où il y a deux à trois messes dans l’année », précise-t-il à Aleteia, heureux de voir le sanctuaire bientôt restauré grâce à Raymond Landy. « Elle est ouverte lors d’obsèques, de mariages ou de baptêmes, durant le temps des fêtes de Noël et des Journées du patrimoine grâce aux paroissiens. »
J’ai été baptisé dans cette église, j’y ai fait ma première communion, ma profession de foi et ma confirmation.
Église Saint-Loup et Saint-Roch à la Chapelle-sur-Aveyron, dans le Loiret.Pour remercier l’octogénaire de sa générosité, la commune a même décidé de renommer la place de l’Église à son nom et celui de son frère Roger. Une idée que Raymond Landy a rejeté catégoriquement. La place de l’Église restera la place de l’Église. Le maire songe tout de même installer une plaque à l’extérieur ou à l’intérieur du bâtiment pour rappeler l’histoire du bienfaiteur. En attendant, Raymond Landy se prépare à fêter la Nativité de Jésus. S’il aurait aimé assister à la messe de Noël dans sa paroisse chérie, il avoue qu’il n’est pas en mesure de le faire. « Je ne peux plus trop marcher, j’ai la maladie de Parkinson. Mais j’irai à la messe ici, à la maison de retraite », glisse celui qui ne loupe aucune messe dominicale.
En attendant, il a « hâte que (son) église soit réparée ». Les travaux de celle-ci devraient débuter au printemps 2024. « En 2023, nous allons constituer le dossier pour demander les subventions. Elles financeront la restauration d’une partie du chœur et du clocher de l’église. Ainsi, on retapera l’église et ça va repartir pour un siècle ! » se réjouit le maire.
Bonne fête à Zéphyrin qui vient de fêter ses 3 mois!
Me voici à Lannois depuis ce we, seule depuis lundi et terrassée par une vilaine grippe. Je passe du canapé au lit. Mes projets de cuisine et de déco avant Noël tombent à l'eau...Ombeline et Rémi arrivent jeudi soir, Arthur et JF le lendemain.
Ce mois-ci, à Rouen, j'ai visité les archives départementales situées rive gauche à Rouen. Ce fut un régal que je vous partage.
Nous étions 2 groupes d'une dizaine de dames avec chacun notre guide, des dames travaillant sur place, passionnantes et passionnées. Ici, la grande salle de lecture, une des plus grandes de France. C'est là que chacun peut venir faire des recherches. Il y avait d'ailleurs un très vieux monsieur et son fils déjà un peu vieux qui consultaient des registres de généalogie. La scène était charmante.
Après quelques explications d'ordre général, notre guide nous a présenté des affiches du domaine iconographique. J'ai beaucoup aimé celle-ci de 1914 que je trouve bien jolie.
Premières affiches publicitaires pour vanter le charme des plages normandes et des bains de mer.
Instant historique avec cette affiche placardée dans les mairies, les préféctures, les rues.
Nous sommes montées ensuite dans l'espace protégé où sont entreposés des documents particulièrement anciens, fragiles ou précieux. Ici, la guide nous présente un antiphonaire, c'est-à-dire un recueil liturgique de chants grégoriens. Quand un document précieux ou fragile est prêté pour une exposition qui dure généralement 3 mois, le document doit ensuite resté à l'abri de la lumière durant 5 ans. Fou !
Certains documents sont très grands et d'autres tout petits. Le plus ancien datant de l'an 804 ! Chaque document est protégé par une boite, une pochette sur mesure, en caton neutre, sans aucune colle ou acide. Moi, ça m'émeut et je crois que j'ai raté ma vocation...
Une vieille carte de Rouen.
L'écriture est parfois très tarabiscotée comme dans cette charte de 1012. Plus de 1000 ans pour un bout de papier...
Époque de Jeanne d'Arc, une lettre de Charles VII avec le sceau royal, énorme. Jeanne d'Arc, vous vous rendez compte ???
Ici, il s'agit d'un acte notarial signé par le père, la mère et le fils, d'où la présence de 3 sceaux.
Nous redescendons ensuite dans les magasins. C'est comme cela qu'on appelle les réserves de documents qu'il est possible de consulter. Les murs de documents peuvent se déplacer à l'aide de rails ce qui permet d'optimiser l'espace. Les archives de Rouen représentent 60 kms de documents ce qui en fait une des 5 plus grandes de France.
Quand on vient pour consulter un document, l'archiviste le retrouve à l'aide de différents codes de classement: actes notariés, religion, géographie, sciences... à l'intérieur de ses classements, d'autres sous-dossiers. De plus en plus de documents sont numérisés, mais il y en a tant et certains sont si difficiles à lire...dans un avenir plus ou moins proche, des machines arriveront seules à trier et déchiffrer tout un dossier d'archives, ce qui permettra d'augmenter le nombre de documents consultales. Incroyable !
En haut de ce panneau, le répertoire des différents dossiers classés. En bas, le bouton électrique pour déplacer le rayon.
Il n'est même plus besoin de se déplacer aux Archives pour consulter des documents. Beaucoup de recherches peuvent se faire en ligne en se rendant sur le site web des archives de son département. Ainsi, celui de Rouen et de la Seine Maritime, autrefois appelée Seine Inférieure est ici.
Quelle visite passionnante !
Je vous reposte aujourd'hui un article que j'avais omis de poster en tête de liste...donc vous ne l'avez pas lu ! ça vous fera donc 2 articles ce samedi.
Incroyable tout ce que ce quartier regorge de trésors !
Tout d'abord, la chapelle st Vincent de Paul (95 rue de Sèvres) au beau plafond. J'ignorais que la châsse abritant le corps du saint s'y trouvait. Elle ne fut pas toujours là mais déplacée au moment de la Révolution dans ce qui abrite maintenant la congégation des Lazaristes.
Située en hauteur, on accède à la châsse par 2 escaliers, l'un pour la montée, l'autre pour la descente.
Son visage a été recouvert de cire. C'est bien émouvant de contempler un tel saint à la vie si mouvementée.
Devant l'autel, 4 superbes bougies de l'Avent jaillissant de généreux bouquets de fleurs.
Tout près de la Chapelle st Vincent, au 120 rue du Bac, mourut René de Chateaubriand. Que de grands hommes dans ce quartier ! Et ce n'est pas fini...
Une plaque au 128 rue du Bac nous apprend que séjourna ici Pierre Poivre. J'avais entendu parler de cet aventurier extraordinaire lors de notre séjour sur l'île Maurice, en visitant le Jardin des pamplemousses qu'il a créé et qui est magnifique.
A la même adresse, se trouvent les MEP (Missions Étrangères de Paris). Pauline y a travaillé en 2014. La chapelle, au-dessus de la crypte où sont exposées des crèches d'Asie impressionnantes.
Crèche du Japon assez surprenante avec la Sainte Famille en costume nippon.
Grande crèche, à l'image de celle des santons de Provence.
Je ne me souviens plus de la provenance de celle-ci, sobre et majestueuse.
Crèche du Cambodge.
Continuons à marcher le long de cette rue du Bac jusqu'au 140. C'est ici que fut édifiée la Chapelle de la médaille miraculeuse. Nous sommes le 8 décembre et il y a un monde fou jusque dans la rue...mais il paraît qu'il y a toujours du monde...Ici, Catherine Labouré écoutant la Vierge Marie.
Dans la chapelle, la piété des visiteurs est frappante et émouvante. Beaucoup de personnes de couleur.
La sainte dans sa châsse. Pas le temps de s'attarder, hélas, il faut repartir.
Une impasse cachée derrière un grand portail et nous découvrons une placette charmante
Des artistes vivèrent ici , ce dont témoignent les différentes sculptures sur les murs.
Admirez cette délicate façon de se cacher des visiteurs ! des feuilles de papier ont été découpées et collées sur chaque vitre, comme autant d'ouvrages de dentelle.
J'aurai encore quelques petites beautés parisiennes à vous présenter, sans doute demain.
Abdelkader Zennaf devant l’église Saint-Ennemond (Saint-Chamond, Loire).
Raphaëlle Coquebert - publié le 05/12/22
ÀSaint-Chamond, Abdelkader Zennaf est une gloire locale. Il a eu droit plusieurs fois aux honneurs de la presse en raison de sa forte implication dans la vie de la cité et de son impressionnante collection d’ustensiles de cuisine en aluminium : 4.500 pièces, la deuxième collection la plus importante de France ! « Je ne l’ai pas constituée par désœuvrement ou tocade, se justifie-t-il, mais par obsession de la transmission. Pour moi, la mémoire est sacrée : préserver le patrimoine me paraît fondamental. »
Abdelkader Zennaf est l’un des plus anciens habitants de son quartier. Pensez, il habite là depuis 73 ans, dans la maison où ses parents ont élu domicile un an après leur arrivée d’Algérie en 1948. Pile en face de l’église du quartier. Elle lui est familière depuis toujours, pas seulement parce qu’il en aperçoit la silhouette massive depuis ses fenêtres : parce qu’il l’a fréquentée enfant. « Mes parents m’avaient inscrit au patronage le jeudi après-midi, se souvient-il. Dans la foulée des activités chapeautées par le curé (films, jeux, promenades…), nous assistions tous au catéchisme, musulmans compris. Je me souviens d’avoir été très impressionné par les miracles de Jésus. J’ai même fait des processions dédiées à la Vierge Marie. »
Né musulman, Abdelkader n’entend pas pour autant changer de religion. Mais quand une de ses proches tombe gravement malade, c’est à l’église qu’il se rend, du haut de ses 12 ans, pour implorer Dieu de la guérir. Dieu entend sa prière. Il ne l’oubliera pas.
Les années passent, il se marie, fonde une famille — 7 enfants — et ne fréquente plus guère le sanctuaire familier. Il croise parfois le bedeau, Pierrot, un voisin qui l’ouvre et le ferme chaque jour. Quand ce dernier meurt, en mai 2004, Saint-Ennemond ferme ses portes en journée sans qu’il ne s’en émeuve. Jusqu’à ce que, peu après, il aperçoive par hasard une vieille dame gravir les marches de la maison de Dieu et pousser en vain son lourd vantail : « La scène m’a serré le cœur », relate le septuagénaire.
Quand je vois un cierge allumé confesse-t-il, ça me rend joyeux : quelqu’un a pensé à Dieu un instant.”
« L’Église m’avait ouvert ses bras quand j’en avais eu besoin, et voilà que cette femme trouvait porte close ! J’ai demandé à un ami catholique du quartier de proposer au curé de la paroisse de me confier les clefs afin que je puisse tenir bénévolement le rôle autrefois dévolu à Pierrot. Il a accepté. »
Depuis lors, le musulman ouvre et ferme le monument chaque jour de l’année, voire le fait visiter à des curieux de passage. « Quand je vois un cierge allumé confesse-t-il, ça me rend joyeux : quelqu’un a pensé à Dieu un instant. Peu importe quel Dieu : je ne suis pas pratiquant mais la Foi tient une grande place dans ma vie. »
Quand certains de ses coreligionnaires s’étonnent, il leur rétorque qu’il a une dette envers cette église et que c’est sa manière de s’en acquitter. Pour la plus grande satisfaction des curés successifs. « Je me réjouis de ces liens tissés entre croyants de diverses confessions, confie le père Gilbert Thollet, nommé ici il y a deux ans. Abdelkader voulait même prendre à sa charge la remise en état d’une statue abîmée par les intempéries ! J’ai argué que c’était le rôle de la mairie, mais étais très touché. Est-ce qu’en terre sainte, ce ne sont pas des musulmans qui ouvrent et ferment la basilique de la Résurrection ? »
Bientôt la fin de l'année...petits mots doux et chocolats commencent à arriver sur le bureau de maîtresse Charlotte !
Idem sur celui d'Arthur mais, Suisse oblige, ils sont offerts par Rolex !
Bricolage dans la classe de Charlotte. On sent que certains sont influencés par la coupe du monde !
Il n'est qu'à voir la peinture réalisée par Marius...
Firmin aide sa maman à confectionné des crottes en chocolat.
A la Basse Charmoie le lutin continue à surprendre son petit monde. Là, il a été embarqué par la PAF (Police des airs et des frontières) !
Ici il a piqué les sachets de thé du calendrier de l'Avent de Pauline.
Cette nuit-là il a fait du bateau...
Et enfin, il a mangé les biscuits préparés par Pauline.
Ouf, il en reste un peu !
Il faut dire qu'il y avait de la main d'oeuvre aux fourneaux.
Petits sachets prêts à offrir autour de soi.
Zéphyrin va avoir 3 mois le 18 !
A Clermont, Jean se lance sur des skis !
Petit Malo a subi une intervention car il a perpétuellement des otites. On lui a donc posé des diabolos dans les oreilles.
Ici aussi on s'active pour offrir des bredele aux maîtresses.
Motricité fine.
Demi finale à Genève avec des amis chez Arthur.
Bébé pousse bien chez Ombeline et Rémi. 😍
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Viens, Emmanuel, viens !