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Carpe Diem

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25 juillet 2021

Des Fabueuses

VIE DE FAMILLE

Je l’ai choisi comme ça

Irène Dautrey 21 juillet 2021
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Mon Fabuleux m’a tapé dans l’œil quand j’avais seize ans – au sens figuré bien-sûr – et il faut avouer que des années plus tard je suis encore sous le charme de sa personnalité originale et flamboyante.

Mais si je ne peux m’empêcher d’admirer cet homme évidemment beau, bon, profond et incroyablement intelligent, je ne peux pas non plus éviter d’être quelque peu désappointée par certaines de ses facéties qui ont le don, selon mon humeur, de m’amuser ou de m’irriter très légèrement. 

Tout d’abord, disons-le : comme la plupart d’entre vous, chères Fabuleuses, quand on me demande combien j’ai d’enfants, je suis tentée d’en ajouter un à la liste :

« Cinq, monsieur. Trois garçons, une fille, et un mari. ».

Eh oui. Mon cher époux est un grand gosse.

D’ailleurs les enfants l’adorent : où que l’on aille, il est toujours entouré d’une nuée de gamins qui sautillent de joie autour de lui. Chouette, me direz-vous, mieux vaut une âme d’enfant qu’un esprit vieilli et aigri ! Certes.

Mais vous comprendrez aisément que je sois très relativement amusée puis un tantinet agacée quand, au moment du coucher des garçons, il leur lit l’histoire de Caroline au Pôle Nord avec l’accent allemand de Jacques Villeret dans Papy fait de la Résistance, puis que pour achever de les surexciter il entonne d’une voix de stentor une chanson improvisée dont les paroles provoquent l’hilarité des garçons ; il se roulent par terre de joie, puis sautent sur le dos de leur père qui entame une bataille de chatouilles.

« Merci mon amour. Tu peux aller ranger la cuisine ? Je vais les coucher moi-même. Ça vaudra mieux. »

Vous l’aurez compris : en matière d’éducation, mon Fabuleux a la rigueur d’un colonel Von Trapp et élève ses enfants avec un sérieux absolu.

Quand un de nos fils lui demande s’il a vu son doudou/jouet/livre préféré, mon cher et tendre époux lui répond immanquablement :

« Dans ton slip. »

J’attends avec un mélange d’effroi et de résignation le jour où une maîtresse me convoquera au motif que mon fils lui aura répondu « dans ton slip » après qu’elle lui aura demandé où il a posé son cartable. 

Un dernier exemple (j’en ai trop, il a fallu choisir) : récemment, la tendance étant au relâchement dans la tenue – d’ordinaire excellente (hum hum) – de ma progéniture à table, j’ai instauré des « règles du repas ». Je les ai lues à mes garçons, et ceux-ci n’ont pas manqué de me faire remarquer l’oubli d’une règle d’importance à destination de leur père (!!) : ne pas lécher son assiette.

Car oui, cet homme pourtant si bien éduqué par ailleurs lèche son assiette, EN PRÉSENCE DES ENFANTS, un peu parce que ça lui fait plaisir, un peu pour se délecter de mon air furieux et un peu parce que cela fait rire ses fistons. J’ai donc dû instituer des règles du repas pour mon mari (la deuxième étant : je n’essuie pas mon assiette avec le doigt).

Vous voyez, j’ai bel et bien cinq enfants.

Passons sur ces quelques anecdotes qui vous auront prouvé à quel point nos enfants sont élevés  avec sérieux, cohérence et exemplarité, entre le tempérament fantasque de leur père et celui non moins rigolard de leur mère.

Je pourrais aussi parler de cette habitude typiquement masculine — et que je ne m’explique toujours pas —, qui est de regarder pendant des heures entières (et de montrer à ses fils…) des vidéos stupides et d’une qualité médiocre, filmées par des amateurs Russes ou Américains : la mariée qui tombe à l’eau pendant sa séance photos, la fille qui se fait éjecter de son jet ski, l’homme complètement ivre qui s’écrase par terre après avoir essayé de sauter sur un mini trampoline depuis le toit.

Voyez-vous de quoi je parle ? Parfois je me demande s’il ne fait pas ça juste pour me tester et vérifier si mon seuil de tolérance envers ses manies est aussi élevé que le sien envers les miennes.

Bref.

Pour ne pas trop vous alarmer je n’évoquerai pas dans les détails son goût prononcé pour la provocation des honnêtes gens, sa propension déconcertante à faire des blagues dans les moments les plus solennels, ni son admirable capacité à ne pas me prendre au sérieux quand je suis de mauvaise humeur.

Je ne m’étendrai pas non plus sur son habitude de parler en verlan à nos garçons, sur les surnoms dont il m’affuble pour leur plus grande hilarité (ne vous inquiétez pas, je le lui rends bien), ou sur les menus types consommés par la maisonnée en mon absence (composés essentiellement de sucre et de gluten).

En fait, j’adore mon mari.

Il me fait rire intentionnellement ou malgré lui, et c’est une qualité dont je ne pourrais me passer. Il sait prendre la vie avec légèreté, ce qui fait beaucoup de bien à la grande anxieuse que je suis. Certes, il pourrait se passer de lécher son assiette avec gourmandise ou d’exciter les enfants à vingt heures trente. 

Mais à vrai dire, je ne le voudrais pas autrement. 

Je l’ai choisi comme ça, à la fois profondément droit et totalement fantaisiste, et je ne le regrette absolument pas. Il a le mérite de supporter mon fichu caractère et mes sautes d’humeur, presque toujours avec le sourire : et rien que pour cela, je lui suis profondément reconnaissante.



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24 juillet 2021

Calucada-2

 Je vous assure qu'il me faut beaucoup de patience et de temps pour télécharger mes photos une à une...c'est pourquoi mes articles peuvent paraître à n'importe quelle heure de la journée !

IMG_2391 Parlons danse ! Le programmé établi par Sylvie était dense(sans jeu de mots...), très dense...et très eclectique, comme vous pouvez le constater. 

IMG_2362 Des danses de toutes régions du monde et de tous styles. A chaque fois, Sylvie nous disait: c'est facile ! Mais pour des novices comme nous, rien de moins vrai. Nous étions les seules à ne pas baigner dans ce monde de la danse trad mais nous avons été fort bien accueillies et l'ambiance était à la bienveillance...extra !

IMG_2462 Sylvia arborait chaque jour, voire 2 fois/jour une jolie tenue (jupe, jupon, boléro) qui seyait bien à son look de gitane.

IMG_2399 Parfois les danses se dansaient très serrées...

IMG_2422 Et parfois nous étions plus distants.

IMG_2441 Les danses furent bretonnes...

IMG_2446parfois extraordinaires comme celle-ci où les pieds des danseuses ne touchaient plus terre, emportés par la puissance des danseurs.

IMG_2449J'ai une belle vidéo mais je ne peux même pas espérer la télécharger...

IMG_2487 Autre style de danse, mais je ne sais plus d'où...

IMG_2476 Sylvie montrait beaucoup de patience et d'enthousiasme pour répéter inlassablement les pas toujours nouveaux.

IMG_2435 Parfois il manquait d'homme.

IMG_2432 Anne et Gene.

IMG_2653 Danses au soleil pour le dernier après-midi. Serge et Nicolas à la musique. 

337bd206-5628-4699-a6a5-3d96fa580dee La veille du départ,  Bayram, un danseur khurde extraordinaire est venu nous initier à sa musique et à sa danse. Nous avons passé un très bon moment ! Ici, nous jouons du daf. Je me suis vraiment prise au jeu et le rythme est envoûtant !

CA70B342-467F-4FCC-88FA-CE940982F498A cause de mes éternels soucis de chevilles, je ne dansais pas autant que les autres et occupais mon temps à préparer le café pour la pause et surtout à croquer notre passeuse de danses si gracieuse.

IMG_2485 J'ai offert mes croquis à Sylvie qui a semblé bien contente.

 

 

24 juillet 2021

Comme un parfum d'été

VIE DE FAMILLE

Comme un parfum d’été

Anna Latron 30 juillet 2019
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J’ai toujours aimé ouvrir les tiroirs grinçants des maisons de famille dans lesquelles j’ai la chance de séjourner chaque été.

Je le confesse, c’est un vilain défaut. Pourtant, j’ai beau me dire que je connais leur contenu par cœur, je tombe toujours sur des pépites. Ainsi, l’autre jour, en fouinant dans mon ancienne chambre d’adolescente, je suis retombée sur une bouteille de parfum au design un peu rétro : « Parfum d’été ». Délicatement, j’ai ouvert la fiole pour humer la fragrance de mes années lycée.

C’est drôle, me suis-je dit, ça ne sent pas du tout comme ça, l’été !

 

Et puis j’ai remis la bouteille sur son étagère (à côté de tubes de crème dépilatoire vieux de dix ans) et suis passée à autre chose. À vrai dire, ce devait être la fin de la sieste des enfants.

« Ça ne sent pas du tout comme ça, l’été » :

toute la journée, cette phrase m’a trotté dans la tête. À tel point que j’en suis venue, le lendemain, à me demander : au fait, ça sent quoi, l’été ? Quelle odeur, quel parfum, permettraient de qualifier ce temps particulier, d’en restituer la spécificité, d’en capter les secrets ? Un parfum qui, tel une madeleine de Proust, ferait ressurgir d’un seul coup la plage, les glaces, le sable coincé dans les draps, les chaudes soirées au jardin ?

Je suis donc partie en repérage olfactif tout au long d’une journée d’été. Voilà le résultat !

Au réveil : le fumet de leur chambre gorgée d’humidité ; l’odeur indescriptible de leur petite nuque transpirante embrassée au saut du lit ; le parfum de lavande qui chatouille les narines dès que l’on ouvre les volets ;

Au petit-déjeuner : l’odeur du pain grillé et du thé ; le parfum du beurre salé qui a pris un léger coup de chaud (les premiers ont déjeuné avant 8 heures, les derniers – en gros, ceux qui n’ont pas d’enfants – après 10 heures) ;

En balade : l’odeur du fumier sentie depuis la piste cyclable ; le parfum des figuiers qui bordent la route et esquissent un tunnel au-dessus de nos têtes ;

Au déjeuner : l’odeur du melon un peu trop mûr et du jambon de pays ; le fumet de la tomme rapportée de la ferme ;

Au bord de l’eau : le parfum de la crème solaire étalée sur la peau déjà chaude ; l’odeur âcre des algues et de la marée ;

Au goûter : le délicieux fumet du gâteau aux mûres tout juste sorti du four ; l’odeur de la citronnade fraichement pressée ;

Sous la douche : l’agréable odeur – monoï et tiaré – de ce gel douche dépaysant (offert pour 3 paquets de lingettes) ; le parfum curieux du vieux ballon d’eau qui chauffe ;

Au dîner : le parfum du barbecue (senti dès la remontée de la plage dans tout le quartier) ; le nez de ce rosé qui n’est bon qu’en été (avec modération, après une chaude journée et accompagné du son des cigales) ;

Au coucher : l’odeur de leurs cheveux, mélange de savon et de soleil ; le parfum des murs de la maison après une longue journée de chaleur ; l’odeur des draps séchés sur le fil à linge de la terrasse ;

Après ce jeu de piste olfactif,

somme toute très subjectif, j’y ai associé mes compagnons de vacances.

Mon Fabuleux : « La citronnelle dont chacun s’asperge la nuque et les bras pour éviter de se livrer en pâture aux moustiques » ;

Mon ainé (7 ans) : « L’odeur de la barbe à papa quand on se promène au port après le dîner » ;

Ma belle-sœur : « L’huile sèche dont je m’enduis les jambes après une journée de soleil ».

De façon inattendue, ce petit jeu a offert à chacun la possibilité de mettre des mots sur ces odeurs qui font notre quotidien et dessinent les contours d’un univers bien souvent difficile à exprimer. Un univers un peu secret mais tellement essentiel : cet hiver, il me suffira de sentir un léger parfum de figue me titiller les narines pour me retrouver, en un clin d’œil, transportée dans le hamac qui a abrité mes siestes estivales.

23 juillet 2021

Quand on regarde dans le retroviseur

 

Chère Véronique,

Avant, j’avais tendance à considérer la vie comme une alternance de hauts et de bas : soit il m’arrivait quelque chose de "bon", soit il m’arrivait quelque chose de "mauvais". Je passais beaucoup de temps à juger les circonstances de ma vie, et à les ranger dans 2 catégories : la catégorie positive et la catégorie négative.

  • "J’ai réussi tel projet" ? Bien.
  • "Telle personne m’a fait du mal" ? Pas bien.
  • "Je pète la forme" ? Bien.
  • "J’ai fait un choix que je regrette" ? Pas bien.

Aujourd’hui, je suis beaucoup moins catégorique. Je m’efforce de ne plus juger les épisodes de ma vie, et de ne plus les labelliser de "bons" ou alors "mauvais". En effet, je commence à bénéficier de ma petite expérience de trentenaire, et il se trouve que des galères, j’en ai rencontré un petit paquet. Et voilà ce que j’ai appris : une épreuve qui paraît insurmontable sur le moment peut se révéler, plus tard, une abondante source de bienfaits.

Mieux : en apprenant à regarder dans le rétroviseur, on peut même éprouver de la gratitude pour nos casseroles. Oui, vraiment : après coup, on peut dire "merci" à la vie pour ce qui n’a pas fonctionné !

Sur le moment, je n’aurais jamais pensé me relever de certains accidents de parcours. Pourtant, aujourd’hui, je me surprends à n’avoir aucun regret : au contraire, je suis même heureuse d’avoir traversé des épreuves qui m’ont rendue plus forte :
  • sans les carences affectives, je n’aurais pas appris à regarder mes émotions en face ;
  • sans l’injustice du rejet, je n’aurais pas osé me détacher du regard des autres ;
  • sans les pleurs et les cris dans ma maison, il n’y aurait pas les Fabuleuses ;
  • sans la perte de mon bébé, il n’y aurait pas cette nouvelle profondeur dans mon coeur de maman ;
  • sans les disputes dans notre couple, nous n’aurions jamais eu le courage de nous faire aider.

Une fois la douleur passée, la cicatrice se forme et on réalise qu’à cet endroit-là, notre peau est encore plus solide. 

Cela ne signifie certainement pas que les épreuves ne nous font pas souffrir. Parfois, la douleur nous tord les entrailles et l’on croit que l’on ne pourra plus jamais mettre un pied devant l’autre.

Se relever prend du temps. Beaucoup de temps. Et puis un jour, on se surprend à regarder en arrière et on réalise que même cette épreuve-là n’a pas eu que du mauvais. Ça s’appelle la résilience. Voilà pourquoi aux termes "bon" et "mauvais", je préfère désormais les termes "agréable" et "désagréable". 

La nuance est de taille : ce n’est pas parce que ce que tu vis en ce moment est désagréable, que cette souffrance ne produira jamais rien de bon dans ta vie. « Certaines épreuves sont des fêlures qui laissent passer la lumière »… 

Chère Fabuleuse, quel que soit ton parcours : ton histoire n’est pas terminée ! En regardant dans le rétroviseur, tu verras un jour la valeur des fissures de ton cœur. D’ici là, je te souhaite d’avancer… un tout petit pas à la fois.

Que ta journée soit belle,
Hélène


 

 
22 juillet 2021

Calucada-1

J'ai réussi à télécharger quelques photos en m'y reprenant à plusieurs fois...

IMG_2344 Début juillet, stage de danses trads (traditionnelles) dans le Causse noir surplombant les gorges de la Dourbie, à une quinzaine de kilomètres de Millau. Nous logions dans un gîte bien agréable (une ancienne bergerie) complètement perdu sur le causse.

IMG_2334 Une très grande pièce bien utile pour une trentaine de danseurs.

IMG_2359Une mezzanine dortoir et 3 chambres de 4. 

IMG_2343 Certains ont choisi de dormir sous tente dans un environnement exceptionnel.

IMG_2364 De grandes tables en bois pour nos repas au soleil.

IMG_2504 La bande de copines pèlerines (Anne, Pasclae, Geneviève et moi) entourant Sylvie, notre passeuse de danses, ex guide, comme nous à Montpellier, il y a 45 ans... 

IMG_2360 Nous avions la chance d'avoir tout une bande de musiciens pour nous faire danser. Certains, professionnels et d'autres amateurs, à la fois danseurs et musiciens. 

ça suffira pour aujourd'hui...à bientôt, j'espère !

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20 juillet 2021

Les leçons de ma belle-famille

A défaut de pouvoir poster mes photos, voici un article des Fabuleuses; Et vous, dans quel genre de famille vous ? 
VIE DE FAMILLE

Les leçons de ma belle-famille

Marie Chetrit 18 juillet 2021
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Mon mari et moi venons de deux milieux différents. Nous n’avons pas eu du tout la même éducation : chez lui, tout le monde parle en même temps et se coupe la parole, puis s’engueule. Mais il y a une chose que j’admire vraiment dans cette famille : c’est leur capacité à se dire les choses très franchement.

Tellement franchement que parfois, ça hurle entre eux et que les noms d’oiseaux volent, depuis le “Tu me fais ch…” que mon chéri envoie à sa mère, jusqu’au “Mais quel co@*ard” qu’elle lui réplique sans se démonter.

Je les observe, un peu médusée et en retrait, un peu inquiète aussi, mais pas fâchée au fond qu’il soit à ce point capable de se positionner et de marquer, parfois, les limites indispensables à l’indépendance de notre couple – et donc, à sa solidité.

Et le lendemain, comme si de rien n’était, ils s’appellent et se parlent bien gentiment.

Visiblement, l’altercation entre eux n’a laissé aucun stigmate, ils ne sont pas brouillés à mort. Ni elle, ni lui.

C’était juste un orage qui passait.

Et moi, je me demande si je pourrais faire preuve d’une telle spontanéité avec ma propre famille.

Sans chercher trop loin, de manière assez immédiate, la réponse est : non. Je viens d’une famille totalement aconflictuelle.

Se fâcher chez moi, cela ne se faisait pas.

“Crier ? Hausser la voix ? Claquer les portes ? Mais c’est terriblement grossier voyons, c’est pour les gens qui ne savent pas se parler” me dit la petite voix dans ma tête, celle qui sait toujours mieux que moi-même ce qui est bien élevé et que j’imagine avec un petite jupe plissée et un carré bien net, les mains sagement posées sur les genoux et la bouche un peu pincée.

Je me demande souvent pourquoi lui, mon mari, parvient sans peine à exprimer énergiquement son désaccord, au point de raccrocher au nez de sa mère sans aucun état d‘âme, alors que moi, cela m’est totalement impossible. Non pas que j’ai forcément envie de raccrocher au nez de qui que ce soit, mais j’aimerais savoir moi aussi, à petite échelle, affirmer mes positions, de manière bienveillante et tranquille, mais nette. 

Mais je n’ai pas ce talent. Et parfois, je pense que cela vient principalement d’une chose : ma capacité encore réduite à me positionner en tant qu’adulte face à mes parents. J’ai pourtant 44 ans.

Mais l’âge seul ne suffit pas à acquérir l’indépendance émotionnelle vis-à-vis de papa ou maman.

Mon mari le peut-il, lui, parce qu’il a vécu ou assisté à des conflits quand il était enfant ? Est-ce son patrimoine génétique, sa mère étant redoutable à ce jeu-là et n’ayant peur de rien ni personne ? Sans doute un peu de tout cela à la fois.

Chez moi, on visait le consensus.

Mais cela ne prépare pas tellement à plein d’aspects de la vie réelle. Les qualités mises en valeur chez nous, c’était le calme, la capacité à pacifier, à s’exprimer convenablement : je n’ai pas été élevée pour savoir me bagarrer

Si j’ai trouvé ça très positif des années durant, désormais je me rends compte que c’est un véritable handicap. Ma difficulté à m’affirmer, partie de l’intérieur de ma famille, s’est étendue comme une petite tache d’huile à mes relations plus larges. Quand on devient adulte, dans la relation avec son parent, est-on un adulte face à un autre adulte, ou est-on un enfant-adulte face à un parent, toujours ? Je sais que ce n’est pas qu’une question d’être “la fille de” car certains hommes restent toujours les petits garçons de leurs parents.

Encore aujourd’hui, exprimer mon désaccord me met mal à l’aise.

J’y mets beaucoup de formes, je soupèse mes mots, et c’est toujours une épreuve de réclamer auprès d’un magasin qui m’a vendu un produit défectueux ou d’un artisan qui a mal travaillé. Je ne sais pas faire, je suis celle qui essaie d’arrondir les angles, de satisfaire à peu près tout le monde, de trouver les accords. Je trouve toujours des excuses, non pas tant parce que je suis sympa mais plutôt parce que je n’ose pas m’opposer.

Sauf que parfois, je le paye en nervosité et en colère intérieure.

Au cours de mes années de thérapie, j’ai eu maintes occasions de travailler sur cette colère rentrée, et de réfléchir sur ma capacité à m’engueuler avec mes proches. En dehors de mon mari, qui se prend tout ce que je n’ose pas dire aux autres, et de vous toutes qui me lisez, rares sont les personnes qui connaissent l’étendue de mon agressivité intérieure.

Bien sûr que la pulsion d’agressivité doit être maîtrisée.

Mais le but de l’éducation est de lui laisser assez de marge de manœuvre. La pulsion d’agressivité est indispensable pour que je puisse exister pleinement, et non pas subir les autres en permanence.

Alors voilà, j’ai décidé de m’inspirer de l’homme fantastique qui partage ma vie et de ma belle-mère pour progresser et devenir moi aussi une meuf qui ose râler. Je vois plusieurs points  :

  • Sortir de la croyance magique (et un peu enfantine) que ma parole a des pouvoirs paranormaux. Va-t’il se passer des choses catastrophiques – tremblement de terre, ouragan force 9, lynchage en voie publique- si je manifeste mon désaccord ou remets en place un fâcheux ?  Assurément non.
  • Relativiser l’impact de ce que je m’apprête à dire. Est-ce que mon interlocuteur va réellement s’effondrer en un sanglotant petit tas de bouse si je lui dis que je ne suis pas totalement satisfaite de sa prestation ? Certainement pas. Moi-même, je ne fonds pas en larmes quand mon boss me dit que je dois améliorer un dossier. Suis-je réellement puissante au point que mon avis revête une importance capitale pour la susdite-personne ? On se détend, on se masse les chevilles pour les faire dégonfler, ça va aller : je suis juste Marie, une femme normale à la vie normale et à l’influence modérée.
  • Travailler sur ma propre perception de la honte. Si je me prends un bon gros vent en réponse, dois-je sur le champ m’éventrer sur un sabre de samouraï car déshonorée je serai ? Ce ne sera sans doute pas nécessaire. J’ai bien survécu à la fois où j’avais coincé un long bout de PQ — propre — qui dépassait de mon jeans en sortant des toilettes. 
  • Ancrer en moi la conscience que oui, on m’aimera toujours même si je ne suis pas d’accord ou je m’énerve : ça, c’est un challenge difficile quand il s’agit d’exprimer un désaccord avec mes proches. Pourtant, moi-même, j’aime toujours mes enfants, même quand ils me contrarient, et même quand Lapin, fâché, me dit “Maman, t’es moche et tu pues la fesse”.
  • Apprendre à en avoir un peu rien à foutre des gens que je ne reverrai jamais (un peu). Finalement, les personnes avec lesquelles j’interagis parfois sont d’excellentes occasions de s’entraîner à râler un peu, par exemple le gars de l’assurance à qui j’ai dû envoyer 5 mails pour qu’il résilie enfin mon contrat à la bonne date. Vu ma personnalité, j’ai de la marge avant de me comporter comme une mégère impolie.

Et toi, chère Fabuleuse, as-tu d’autres secrets pour m’apprendre à “bien” râler ? Que t’enseignent tes proches ou ta belle-famille ?

 

20 juillet 2021

Nouvelles de Lannois

Bon, il va falloir faire quelque chose car la connexion est si mauvaise que je ne parviens pas à poster de photos...

17 juillet 2021

Billets de juin-suite

 Une équipe allemande s'incline 37-0 lors d'un match de foot en voulant  respecter la distanciation sociale - La LibreLe 16

Le Foot n’étant guère une passion, nous avons, hier soir, regardé sur Arte une émission qui m’a mise en colère, devant tant de vilenies économiques. La conclusion est que tout repose sur la réaction des consommateurs : si ceux qui le peuvent  acceptent de payer un peu plus cher le bio, local, cela sera peut-être un grain de sable dans un système pernicieux  qui ne fait que s’emballer, appauvrit l’Afrique, entraîne la déforestation, motive l’exode des migrants et cause le suicide d’un nombre effarant de paysans qui ne savent plus comment s’en sortir. Pour résumer : les grands groupes coupent allègrement la branche sur laquelle l’humanité est assise, sans état d’âme, par esprit de lucre et de domination, avec des arguments fallacieux. Le bien être des animaux n’est même pas envisagé !  C’était des choses que je connaissais déjà, mais là c’était fort bien expliqué et démontré. Heureusement, la lentille, cultivée dans le monde entier,m’a remonté le moral et un peu calmée.

Le 17

Passage du jardinier hier. Outre la tonte de pelouse, il a installé une entrée barrière, avec des palettes pour ardoises démontées. Le coin est maintenant dégagé et propre. La pluie est enfin arrivée doucement en soirée, mais trop peu pour imprégner la terre en profondeur. Cependant l’atmosphère s’est rafraîchie. 

Le 18

Le jardinier pensait que mes pommes de terre, dont les feuilles flétrissaient, manquaient d’eau ; mais David m’a dit qu’elles sont tout simplement bonnes à récolter : quatre pieds ont donc été déterrés pour de modestes mais bien appétissantes nouvelles patates à faire rissoler en cocotte. L’eau a malgré tout certainement manqué. Le rouge-gorge semble cohabiter dans le jardin avec une couple de pinsons. J’ai également aperçu un moineau. Les petits oiseaux reviennent… quel bonheur !

Le 19

Beau temps, mais annonces de pluie pour les prochains jours. Ce sera parfait pour les plantes si ce ne sont pas des trombes d’eau comme dans certaines régions. Le SP manque de bras, c’est certain, d’où les petits frottements de personnalités. Mais depuis qu’il y a plus d’hommes, l’ambiance s’est améliorée. Donc tous les espoirs sont permis. Alléluia ! Par contre dorénavant, il est demandé aux bénévoles de noter les heures de présence sur un carnet remis à chacun, ceci en vue de l’attribution des aides financières, si j’ai bien compris. La bureaucratie française me laisse pantoise ! 

Ville de Versailles -LES ÉLECTIONS RÉGIONALES ET DÉPARTEMENTALES 2021

Le 20

Dimanche tranquille : Sébastien est venu avec un  cadeau pour la fête des pères et un autre en retard pour la fête des mères. C’est trop gentil. Je suis allée seule pour voter: j’avais peur d’une attente trop longue et d’un abord trop complexe pour Mimi. En fait, j’ai dû me garer un peu loin, mais le reste du parcours a été très simple car ce n’était pas vraiment la foule. J’ai du mal à comprendre le désintérêt de la population pour les élections. Les gens attendent tout de l’état mais ne veulent pas participer à la vie politique. Ils préfèrent râler sans s’informer !

Le 21

temps maussade pour aller faire les courses ;  un petit détour par le nouveau cimetière m’a emmenée récupérer de l’oasis pour le fleurissement de fin de semaine et un peu de terreau dans une jardinière. J’y ai rencontré une dame habitant à l’autre bout de notre rue avec qui j’ai bavardé un moment. Sympathique !

Le 22

Temps à la pluie, assez frais et venteux. Les nuages gris foncés défilent à vive allure et la pompe à chaleur a repris du service ! Cet après-midi séance couture avec Joëlle qui apporte sa machine, Kim n’ayant pas ramené la mienne. Au jardin, les feuilles des plants de pommes de terre ont repris une belle allure : finalement ils manquaient un peu d’eau. 

Le 23

Le vie est pleine d’agréable surprises. David est passé avec un ami pour chercher une loupe, car le pli cédé est écrit tout petit. Il a en effet reçu du cordonnier une lettre de datant de le fin du 19° siècle écrite en breton. Avec son ami bretonnant, dont j’ai déjà oublié le nom, il s’est donc attelé au déchiffrage de cette missive. Il s’agit d’un écrit d’un curé qui s’inquiète déjà du recul de la langue bretonne et qui s’en ouvre à son interlocuteur. Pour les deux élèves de la faculté section histoire de la Bretagne, voilà une enquête qui les passionne et les motive à poursuivre leurs investigations.

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Le 24

Jour de marché, mais j’ai filé au « super » par gain de temps. J’ai trouvé des pêches, des abricots et des oignons venant de France ; tout le reste vient d’Espagne...Une température enfin raisonnable pour la région baigne l’atmosphère, Ouf ! C’est le cas de le dire. Ce matin, aux aurores, j’ai mis sur la pelouse du pain un peu dur : une volée de choucas, venant de je sais où, s’est abattue sur le gazon avec moult cris pour s’approprier le butin. J’ai pu distinguer au milieu de adultes des jeunes, que j’ai pris en premier lieu pour de gros merles : ils n’ont pas de « casquette noire » sur la tête, et sont unicolores. Je les ai observés harcelant leurs parents pour avoir, en becquée, une part du festin. En un temps record tout à disparu ainsi que les oiseaux. Magnifique !...Les arbres du jardin hébergent bien un couple de pinsons.

Le 25

C’est la pluie mais pas un déluge, de quoi bien arroser les plantations. Je suis allée sous cette grosse bruine cueillir fleurs et feuillages pour le fleurissement de cet après midi, avec mon amie Isabelle, qui a encore fait des merveilles. Elle est vraiment douée et aime cette activité artistique. Hier, je me suis délestée, avec plaisir, d’une grande partie de mes pots à confiture qui n’étaient pas des « bonnes mamans » ; La maman de Laure arrive et  elles vont s’attaquer aux confitures ce week-end annoncé pluvieux. 

Les courgettes - Histoire, variétés et cuisineLe 26

Il ne pleut pas ce matin : bonne nouvelle pour le tour de France si ce temps se maintient durant la journée. J’ai récupéré un petit arbuste en bonne forme à L’église venant d’une composition fanée pour le reste, que je me suis empressée d’apporter à mes petits amis pour la haie protectrice de leur future plantation de petits fruits rouges. J’ai apporté aussi des boutures qui hélas ont une chance de ne pas prendre, car ce n’est pas la saison du bouturage, mais la vie est parfois surprenante. Je repars avec des courgettes et une grosse part de citrouille de leur jardin qui finirons en potages et en légumes d’accompagnement aussi pour les courgettes. Quel bonheur que tous ces petites attentions, signes d’échanges plus profonds !

Le 27

Journée marathon : en matinée, messe à 9h30, vote avec Michel à L’Avel-Vor où ce n’était pas la foule, cuisine pour la venue des léonards( bretons du Léon, le nord du Finistère. C’est l’Elorn qui le sépare de la Cornouaille). Ensuite, repos devant le tour de France : Comment ne pas admirer les paysages bretons ?...Puis les résultats du vote et enfin nous retrouvons les bienfaits de notre lit.

Le 28

C’est souvent  dans l’évangile, que je trouve les comparaisons pour me faire comprendre les choses. Ainsi, je compare une partie de la société actuelle à la Samaritaine : elle veut s’amuser, profiter….mais cela ne la satisfait pas. Le plaisir, c’est comme le tonneau des danaïdes, ce n’est pas la joie profonde, celle que l’on accueille gratuitement au jour le jour et qui se renouvelle sans cesse du fait qu’elle est gracieuse : le rayon de soleil, un petit vent frais, un petit service rendu, une ondée, le chant d’un oiseau, la rencontre avec une connaissance, un petit café avec une copine... La joie est faite de petites choses qui passent souvent, hélas, inaperçue. Elle engendre la bienveillance, la mansuétude, la compassion...  c’est sublime !  

Le 29

temps brumeux, vraiment pas de saison. Coup de fil hier de notre amie Claudine, de passage, qui nous annonce sa visite pour aujourd’hui. Quelle joie de se revoir !  

Le 30

Courses de bonne heure puisque je suis réveillée très tôt. La lecture du journal qui occupe un bon moment. Ainsi que les coup de fils familiaux toujours épatants. Je ne suis pas d’humeur « ouvrageuse ».Voici un mot qui n’existe pas, mais que j’invente parce que je le trouve parlant, pour clore ce mois de Juin et débuter le temps des vacances.

Papier journal vierge (70G A3 1 feuille)

16 juillet 2021

Petits billets de Joëlle de juin

 

Devenir Cardiologue - Fiche métier - StudyramaLe 1° juin

Semaine médicale : tous les jours nous avons des rendez-vous !…Celui avec le chirurgien a été avancé à vendredi. Il fait même déjà très chaud. Passage chez la cardiologue pour une pause d’appareil à tension sur 24h par la secrétaire. Nous avons été bloqué à l’arrivée par le service de nettoyage qui officie tous les mardis après-midi sur la placette centrale du quartier de St Marc. J’ai dû aller me garer plus loin sur un petit parking que je connaissais. Puis ce fût de la marche à pied à l’allure escargot pour rejoindre le cabinet médical, avec un arrêt sur un banc en bordure de rue. La place s’est alors ouverte à nouveau à la circulation. J’ai donc laissé Mimi à la garde d’un éboueur, qui s’était proposé, pour filer récupérer la voiture, que j’ai garée près du cabinet médical. Comme la secrétaire avait elle-même été bloquée dans des embouteillages, nous étions à l’heure. Ouf !

Le 2

Temps gris qui contraste avec le forte chaleur d’hier, qui accéléré la fanaison des roses. Les pommes de terre sont magnifiques, contrairement à celles de mes connaissances semées plus tard.  Nouveau voyage à Brest pour rapporter l’appareil à tension : le traitement est changé. En sortant, j’ai réconforté une petite mamie, dans la zone attente, en pleurs suspendue à son portable ; et comme elle pleurait dans son masque mal mis, Elle s’est faite rabrouée par la cardiologue, qui a la hantise du Covid. Je l’ai rassurée sur la vivacité du médecin et écouté ses confidences certes pas réjouissantes : opération en urgence de la langue+ chaîne ganglionnaire. Donc examens préopératoires également en urgence : elle n’a donc pas choisi la cardiologue. Si j’avais pu rester plus longtemps avec elle je l’aurais fait, mais Mimi m’attendait.

Le 4

Hier, Sébastien est venu me conduire à l’hôpital pour mon examen, par un trafic ahurissant. Résultat : tout va bien. Hier Le jardinier  est passé. Pendant que nous bavardions en peu, une dame s’est arrêtée devant la haie, pour demander le nom de la grosse plante grasse en jardinière ; Jean-Yves le lui a donné, lequel je n’ai pas retenu. Mais comme la dame voulait s’en procurer une, je lui ai fait cadeau de la bouture que j’avais faite, pensant bien qu’elle ferait un jour le bonheur de quelqu’un. Merveilleux ! Cet après-midi j’ai fait les fleurs à l’église avec Isabelle car demain matin il y a un enterrement. 

300 graines de plantes grasses magiques – Jardin Magique

Le 5

Hier, visite chez le chirurgien de Mimi. Il est content, tout va bien. Avec seulement Isabelle, nous nous occupons des fleurs à l’église, dans l’après-midi, pour la première communion de dimanche, car demain matin il y a des obsèques. J’espère que les fleurs tiendront. Ce matin courses de bonne heure pour éviter la foule du samedi.

Le 6

Venue des enfants pour la fête des mères et l’anniversaire de Michel avec un peu de retard, mais chacun fait ce qu’il peut. C’est très bien. Deux jolies plantes égayent la grand-salle, et nous partageons deux excellents gâteaux. Le joli pyjama apporté par Cécile pour Mimi est trop juste : Il a pris du poid.

Le 7

Dernièrement le facteur s’est trompé d’adresse. La lettre déposée dans la boite ne nous étant pas destinée, J’ai donc regardé sur le plan de la ville où se situait la rue du destinataire. Il s’agissait d’un quartier peu éloigné que je connaissais bien. Comme il pouvait s’agir d’un courrier important, je suis partie le porter moi-même . J’ai eu du mal à trouver la destination tellement les constructions se sont multipliées et sont imbriquées les unes dans les autres. J’ai sonné au hasard ne trouvant pas les numéros. Je suis tombée pile sur la bonne adresse et la dame m’a indiquée où sont placés les numéros. Je suis rentrée moins bête, super. 

Le 8

David a planté trois pieds de basilic, mais je crains que les escargots ne me les mangent. Pour la première fois le thym a fleuri cette année et le plant semble se plaire dans le jardin. Je l’ai placé à côté du romarin et le voisinage semble leur plaire. Un petit rouge gorge fréquente  également les lieux depuis quelques jours et passe le plus clair de son temps à chanter. La nature est apaisante.

Le 9

Venue de Joëlle qui se propose d’agrandir la ceinture du pantalon de Mimi qui le serre un peu. Les cours de couture sont un bon bagage. Pour économiser l’électricité , je suis les conseils proposés par Jamy à la TV : j’éteins l’ordinateur et l’imprimante.

Illustration D'un Petit Garçon De Dormir Sur Un Fauteuil Avec Son Livre  Couvrant Son Visage Banque D'Images Et Photos Libres De Droits. Image  47650381.Le 10

Le ciel est gris presque toute la journée, ce qui n’incite pas Mimi à sortir. La somnolence me guette aussi et je m’endors dans mon fauteuil, bien que je dorme mieux en ce moment la nuit.

le 11

Courses de bonne heure ce matin pour éviter la foule. Je poursuis la matinée en faisant du tri alimentaire au SP dont c’est demain la braderie. Petit tour au jardin avec Mimi et Joëlle où je remarque la floraison de nouvelles plantes à fleurs blanches, dont j’ignore le nom.

Le 12

le temps est incertain et même bruineux. J’espère qu’il ne sera pas préjudiciable à la grande braderie du SP. J’ai déjà fait mes achats hier en première main : deux jeans pour Mimi à sa nouvelle taille ; seule la longueur est à revoir. Joëlle doit venir prochainement avec sa machine pour une séance couture, car Kim et Cécile ont oublié de me rapporter la mienne lors de sa dernière venue ; Les oublis sont leur spécialité dans les deux sens : nous retrouvons ici après leur départ : écharpes, paquets, gilets….J’ai également acheté une petite table à deux étages pour 2 euros pour eventuellement y installer la box et le téléphone qui ont changés de place depuis l’installation de la fibre. Si Véronique habitait le coin, elle ferait des affaires...je retiens de son blog aujourd’hui : l’idée du vide jardin, pour la proposer aux jardins partagés.

Le 13

la braderie s’est bien passée et la responsable est contente du résultat financier. Tout ce qui n’a pas été vendu va partir à ADI. J’ai récupéré une petite robe pour 18 mois , 2ans trop mignonne ! Je trouverai bien à la donner.

Le 14

Je passe deux heure au SP a faire de la vaisselle, tri vêtements, ... pendant que Michel fait sa sieste. Je récupère une petite valise avec roulette impeccable qui filait à la déchetterie, sous prétexte qu’elle était là depuis un moment. Je leur ai suggéré de vendre ou de donner certains objets sur un site , plutôt que de jeter des choses neuves ou qui ont à peine servies.  Le problème : Qui va s’y coller ??? Il y a manifestement un manque de bénévoles et c’est toujours la réponse qui m’est faite lorsque je suggère une idée.

Le 15

La chaleur est étouffante. Nous sortons en soirée faire un petit tour de jardin qui souffre lui aussi de la chaleur et de la sécheresse. Comme je n’ai pas le goût de cuisiner , je prépare deux bols de chocolat avec des crêpes fraîches achetées ce matin et une une pomme comme désert. Et nous installons devant la chaîne Arte pour en apprendre un peu plus sur les filières œufs, lait, et les lentilles pour nous sauver de la faim. Coucher : minuit 30 exceptionnellement.

Crêpes fraiches sucrées (x6) est un produit livré à domicile

15 juillet 2021

A Luzinay

2d46b2ef-290e-4d2e-999a-cd1b5eb14748 Concours de moustaches chez les garçons. Armand et...

d6eebafc-0d8c-4862-ab66-a7c5c40df381 Firmin !

15ebfdd8-4725-44e3-a8ac-6ac79cb92bca Quelle chance a firmin d'être si bien entouré !

08921347-688f-4114-9b4f-8d21c254e0fd et ça continue...

614138e6-47e1-4423-a287-2f5c4adda8fe Assis on voit la vie de plus haut.

6984aaee-66ca-45a9-aaec-3f4e07fcb5fc Les 2 grands sont des fans de légos et construisent à tour de bras...je suis impressionnée. 

f22b74fd-65ec-48c7-93ae-a82dd6418945 Ils sont aussi très fort en bricolage. La cravate de Xavier reçue à la fête des pères en témoigne ! :)

69a9f0ab-2d4e-4a74-ab59-778e1e47164b Que c'est bon les câlins...

2ebd1e9f-5aff-4f58-9f51-0421350ddd85 Déguisement de pirate pour Marius.

ef72e8b5-abb0-4571-b253-4e783edca79c ça pousse dans le jardin !

9cf9f554-d26e-4e89-8498-0b8aea1a5a88 Xavier et Charlotte sont à 1h de leur cousins Mathilde et Clément. Les mamans en profitent pour se faire des journées ensemble, comme ici où elles sont allées visiter un aquarium. 

 

f79e1f6c-4bf9-494a-9be5-6510409cadf8 Jolie photo. 

dcaf6293-f79a-4014-b0b3-2852980358d2 Une autre fois, Charlotte a emmené ses enfants chez Mathilde. Armand et Paul à vélo. 

3548495a-746a-4d86-9dd6-45575a2321d4 Ostiane et Firmin en pleine conversation !

 

 

 

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