Le 1° Mai

Je suis allée me servir en muguet chez la voisine et j’ai même pu prendre un brin avec racine que je me suis empressée de mettre en pot. Joëlle est venue avec un bouquet à la main ; nous avons échangé nos bouquets. 

Le 2

Sébastien est venu partager notre repas de midi avec son chien Jojo. Pendant que Mimi faisait sa sieste, j’ai regardé à la télé l’installation d’une ferme laitière sur Ouessant. C’est une nouvelle formidable qui réjouit la population de l’île. Le maire devant les friches qui couvrent l’île, car il y a moins de moutons qu’auparavant, avait lancé un appel à installation. Un couple du sud s’est lancé dans l’aventure, en vendant sa grande ferme de vaches laitières à leur associé, pour s’installer sur une petite ferme avec 7 vaches sélectionnées dans leur troupeau de 120 animaux. La famille, avant de signer le bail avec la mairie, est venue en vacances pour voir les lieux. Les parents se sont plus immédiatement et les enfants se sont faits des amis dès la rentrée. Les génisses qui étaient pleines, nourries d’herbages bien fournis, ont vêlé et donnent un excellent lait vendu sur place, ainsi que du beurre et des fromages, pour le plus grand bonheur des iliens. La raison principale de l’installation des fermiers est la sécheresse dans le sud, où les herbages deviennent de plus en plus maigres faute de pluie. 

Le 3

Enfin la pluie est arrivée, un peu timidement aujourd’hui. Courses : pour aller se servir dans les gondoles à étiquetages courts il faut avoir des menus en tête. Ainsi j’ai trouvé 2 pâtes à tartes, des poires, des melons, des sucrines vertes. J’avais déjà à la maison des bananes et de la sauce tomate. J’ai acheté du jambon. Donc pour demain j’ai prévu : une pizza et une tarte aux poires, que je fais cuire en même temps en chaleur tournante. En entrée du melon. 

Le 4

Je me suis mise aux fourneaux assez tôt et comme David est venu, je l’ai invité à nous tenir compagnie à midi. Les melons étaient impeccables et très sucrés. David a apprécié la pizza et ma sauce salade, dont je lui ai donné une recette approximative, car elle change à chaque fois en fonction de ce que j’ai sous la main. Michel et lui ont bien arrosé le menu… et sont donc allés siester ensuite. Depuis un moment, j’ai trouvé du vin d’Anjou à un prix raisonnable qui rappelle sa région natale à Mimi. Pizza : jambon, champignons de Paris, fromage rapé, et sauce tomate dont le reste servira pour le menu de demain.

Le 5

Tôt ce matin je suis allée avec le petit mimi chez le vétérinaire, qui est très doux avec les animaux. Pour voir l’état de sa bouche, il a été anesthésié légèrement ; diagnostic : cancer de la gencive et des muscles voisins. Aristo ne voulait plus s’alimenter. Il ne léchait que la sauce des portions contenues dans de petits sachets. Pourtant il gardait son activité habituelle. Nous sommes tombés d’accord pour abréger ses souffrances. Les chats ont une résistance à la douleur incroyable. Maintenant Aristo repose dans le parterre près de la porte de la véranda. J’ai planté, pour commencer, des azalées et un cyclamen blanc en sauvetage des poubelles du cimetière, car la vie doit continuer.

Le 6

Le départ d’Aristo est un vrai deuil. Il était notre petit compagnon depuis presque 14 ans, moment de notre départ à la retraite. Je le revois sur les genoux de Maman, qu’il avait fini par amadouer, elle qui n’aimait pas les chats ou plutôt qui en avait peur. Il me faisait penser à ma grand-mère paternelle, qui était aussi ma marraine et qui m’avait dit de manière fort peu catholique : « Si je dois me réincarner, je choisirais chat dans une bonne maison » et comme Aristo lui ressemblait quelque peu comme caractère, je lui disais : « Tu n’es pas Mémé mais tu me la rappelles » Michel est très affecté par la mort de son chat, lui qui ne les aimait pas outre mesure avant, leur préférant les chiens. Joëlle est venue nous voir avec des roses pour nous consoler. 

Le 7

Pour me distraire de ma peine, le vétérinaire m’a partagé l’évènement de la veille : un homme est entré dans le cabinet et avec agressivité a apostrophé l’assistante secrétaire: «  Appelez le vétérinaire ». Le temps qu’il arrive, l’individu a sorti un flacon dont il s’est aspergé et a  voulu y mettre le feu. Heureusement quelqu’un a appelé la gendarmerie qui se trouve à environ 200 mètres. Les gendarmes sont arrivés très vite et ont réglé l’affaire sans dégât. Mais ils ont dit au vétérinaire qu’il leur faut maintenant en parler pour évacuer le stress accumulé. J’ai donc servi d’oreille attentive car nous nous connaissons depuis son installation, soit des lustres…Il se prénomme aussi Joël.

Le 8

 Le ciel bonifie la terre d’une bonne pluie sans être cataclysmique. Réveillée de bonne heure je prends mon petit déjeuner comme à l’ordinaire mais sans apercevoir dans la lumière matinale s’afficher la silhouette de petit mimi à la fenêtre, qui venait me tenir compagnie en s’installant sur le journal pour réclamer des caresses. Et je chante dans mon coeur, les larmes aux yeux, cette si jolie chanson écrite par Charles Aznavour :«Désormais, on ne nous verra plus ensemble... » Sauf si la prophétie d’Isaïe s’accomplit. Car, bien qu’indépendant comme tous les chats, Le nôtre ne me quittait guère : Dès que je m’installais dans mon fauteuil pour regarder la TV, Lire, faire des mots croisés, il venait s’installer sur mes genoux. Le soir dés que je me levais pour me diriger vers la chambre, il était le premier arrivé et installé pour la nuit. Si j’allais au jardin, je le retrouvais rapidement dans mes jambes, sortant de je sais où...Je repense à la rose du « petit prince » de St Exupéry. Merci Seigneur pour toute ces années de petits bonheurs avec Aristophane.

Le 9

Sébastien vient déjeuner à midi. Le ciel nous gratifie d’un peu de pluie, qui je l’espère va remplir la modeste réserve. Lorsque je regarde le jardin de Fabrice de l’autre côté de la rue les fondus de couleurs me font penser à certains tissus d’ameublement vus dans le magasin de mes parents. la nature est un perpétuel lieu d’émerveillement. Depuis deux jours, la petite chatte de notre voisin d’en face vient miauler à notre porte : elle doit chercher son copain Aristo.

Le 10

Temps mitigé: soleil entre de bons grains et un défilé de nuages à grande vitesse. La terre revit ainsi que les plantes. La mairie a lancé « le budget participatif, une idée pour ma commune » l’image qui accompagne le   est super. Le dessinateur a mis une fraise comme ampoule. Depuis déjà un moment la fraise est mise à contribution pour beaucoup d’annonces. Je trouve cela épatant et amusant.

Le 11

Comme le jardinier est passé hier ; j’ai donc signalé que de la tonte est à la disposition des jardins partagés. Thérèse est passée si vite ce matin  que je l’ai ratée, Flûte ! La pluie continue de remplir la réserve. Merci le ciel !  En allant relever le courrier, j’ai trouvé une botte de radis  sur la boite ?   Je pense que c’est Thérèse qui l’a déposée en rapportant les sacs de pelouse vides ; C’est vraiment très sympathique de sa part. Je trouve que c’est facile de créer des liens : il suffit d’être gentil et de penser aux autres.

Le 12

Il pleut, c’est un temps d’automne. Je suis allée demander son aide à Fabrice, informaticien, pour m’aider au sujet de la fibre. Il a en même temps fait annuler l’augmentation future de mon portable. Il paraît qu’il faut le faire régulièrement,sinon on se retrouve avec des factures qui augmentent sans cesse. Donc le technicien vient lundi matin. En effet la télé est toujours en rideau lorsqu’il pleut et sur internet, cela affiche pas assez de débit. En allant chez un autre voisin qui est au même opérateur, j’ai appris qu’il a aussi fait mettre la fibre. Nous sommes les derniers de ce bout de rue à le faire.

Le 13

En discutant avec une amie, Elle me dit son désir de faire une haie pour protéger son potager du vent, et essayer de fleurir la partie rocheuse de son jardin. J’ai donc fait une petite visite dans les poubelles du cimetière où j’ai trouve une azalée, une bruyère, qu’il va falloir soigner. Acheter des arbustes pour sa haie est trop onéreux pour sa bourse. Je vais donc m’atteler à cette tâche afin de lui trouver des arbustes gracieusement. Je trouve que c’est un joli projet. Les abeilles de ses ruches ont tué deux de ses poules. Il a fallu pour les calmer que son mari imite la pluie avec le tuyau d’arrosage afin de les faire renter dans la ruche.

Le 14

Je suis toujours épatée par les trouvailles des gens. Il y a 20 ans la société « Coqui Calc » Son fondateur a eu l’idée de récupérer les coquilles d’oeufs dans les entreprises bretonnes pour en faire un amendement calcaire beaucoup moins onéreux que le maërl, la chaux, le sable coquillé...Avec son fils, ils produisent maintenant 4000 tonnes par an. Les agriculteurs ont été séduits par ce produit. Cet amendement permet, par exemple, de fournir du blé qui nourrit les poules : ainsi la boucle est bouclée. Super !

Le 15

J’ai la chance d’avoir dans mon équipe de fleuristes deux super artistes. Cette fois-ci c’est Elvira qui est venue nous prêter main forte pour demain où il y aura deux baptêmes. Nous avons à coeur de bien accueillir les jeunes. Dans les poubelles j’ai récupéré un pied d’héllebore blanc, une azalée, des oignons de jacinthes, des primevères. L’Elvira m’a donné un pied d’ancolie violet.

 Suite des jardins visités

 Le lendemain matin, dimanche, nous poursuivons notre route des jardins en nous rendant dans un vide-jardin. Pour cela nous empruntons le bac à Duclair car il nous faut traverser la Seine dans une de ses nombreuses boucles. 

Je pensais qu'un propriétaire vidait son jardin de ses plantes avant de le vendre, ce qui me paraissait bizarre...nenni ! C'est une bande d'amis, cousins, passionnés de jardins qui, d'habitude organisent un marché des jardiniers...interdit cette année. Ils ont donc pris en main ce vide-jardin chez l'un d'entre eux et chacun propose les plantes qu'il a bouturées ou déterrées de son jardin.

Nous y avons trouvé des merveilles à des prix n'ayant rien à voir avec ceux des jardineries: bleuets (j'en cherchais), verveine de Bunos Aires, lilas blanc double (nous en voulions un, justement), phlox blanc, digitales mertonensis, cassis, briza media, bugle rampante...ainsi qu'un heptacodium miconioides, arbuste que nous allons découvrir mais qui n'est pas très courant. 

 J'aperçois aussi des rosiers bien développés dans un coin...je me renseigne...il s'agit du rosier Ghislaine de Féligonde (que nous avons déjà sur le mur de la maison) et de Blush noisette.  Je ne peux résister et je prends un de chaque. Des rosiers à ce prix là, ça ne se refuse pas !

Vraiment très sympa, cette formule et nos jardiniers étaient charmants et généreux en conseils de toutes sortes. 

 Avant notre RDV au vide-jardin, nous étions passés au château du Taillis que nous connaissons déjà car il s'y déroulait une foire aux plantes. Très déçus par les plantes (les exposants étaient parisiens et les prix exorbitants), nous avons malgré tout pris quelques idées de déco, comme ici cette bouilloire nid d'oiseau !

 Autre modèle de bouilloire soudé sur une assiette (#camp scout !)

 Le jardin du château offrait aussi quelques jolis coups de coeur comme ce rosier grimpant que je soupçonne être Weichenblau...mais impossible de vérifier. 

 Une idée pour Lannois ? Une barrière réalisée avec des tiges de chantier tressées. 

 Et je termine avec cet extraordinaire tunnel de glycine...

 Impressionnant, non ?

La journée n'était même pas finie...nous sommes partis pour Chartres où Pauline et Tim nous avaient conviés ! 

 Un p'tit bonus avec quelques photos des plantes achetées ce we...ici, une pointe de bleuet fait son apparition.

 Gouttes de rosée sur les feuilles de l'alchémille mollis. C'est une plante couvre-sol qui produit des fleurs sans grand intérêt mais dont les feuilles se parent chaque matin d'un merveilleux tapis de rosée. 

 Brize, amourette ou pain des oiseaux. A sa gauche, une bouture d'un rosier magnifique et très prolifique qui se couvre de minuscules roses rose vif. Boutures  récupérées chez mon amie Jacqueline à Rouen. Tellement contente que ça marche !

 A gauche, rosier Prospérity et à droite Knock out, tous deux issus de la roseraie de Mesnil-Geoffroy. 

 1ère fleur du rosier Prettie Down de Mesnil-Geoffroy. 

Après le casse-croûte, direction le château du Mesnil-Geoffroy que nous ne connaissions pas encore...

 C'est un prince syrien, Hany Kayali et son épouse qui ont acheté cette propriété en 1992. Le château actuel date du XVII ème siècle mais il a été reconstruit sur les ruines d'un autre du XIII ème. Savez-vous que Victor Hugo et Antoine de St Exupéry y séjournèrent ? 

 On accède tout d'abord au jardin des oiseaux qui abritent plusieurs grandes volières.

 Petit détail charmant (pas si petit, d'ailleurs...), un oeil de boeuf sur le mur, embrassé par 2 superbes rosiers. 

 En voici un avec sa charmante échelle. 

 Les roses...tout un art de vivre ! 

 Quelle impressionnante clématite aux fleurs aussi larges qu'immaculées !

 Nous passons dans le jardin des poules où un vieux bâtiment leur sert de logis. 

 Pas mal pour un  poulailler !

 Une collection de poules variées normandes (et en voie de disparition) jouit de ce bel endroit. 

 Quel coq ! 

 La visite se poursuit pas de majestueuses allées qui donnent envie d'enlever ses chaussures et par des labyrinthes végétaux...

 Un banc  presque caché sous la charmille...

 et nous voilà dans la roseraie très réputée où pas moins de 2000 variétés de roses trouvent place. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec le jardinier (mince, j'ai oublié de lui demander son nom...), mais j'en reparlerai plus tard. La saison des roses commence à peine à cause du froid qu'il a fait au printemps...dommage !

 2000 variétés de roses, vous disais-je, mais en tout 2500 rosiers répartis entre plusieurs jardins. Les parterres sont impeccables...mais je préfère voir les rosiers in situe, accrochés à un mur, alanguis sur une gloriette ou rampant à travers pierres. 

 Les abeilles n'attendaient que ça !

 et les bourdons aussi. 

 Quittons la roseraie pour nous retrouver face au château. Que d'espace !

 De plus près.

 La façade est agrémentée de nombreux rosiers de teintes différentes. Je crois que j'aurais préféré moins de coloris. Je reconnais le rouge qui grimpe sur le barbecue de Lannois et qui s'appelle Paul's Scarlet. 

 Une grande allée nous entraîne à la découverte d'une seconde roseraie abritant d'autres vivaces. Et c'est là que la batterie de mon téléphone, épuisée de travailler depuis le matin me fait faux bond...Un profond désespoir m'atteint car nous sommes loin d'avoir terminé la visite. En attendant le RDV de 16h30 avec le jardinier qui nous propose un cours de taille de rosier, je file à la voiture recharger la batterie...et je reviens prendre quelques photos. Ouf !

 J'aurais été déçue de ne pas vous présenter les massifs d'iris (collection du XIXème) et d'heuchères. 

 Si fragile et si beau...

 Des lupins en quantité...mon rêve !

 Et voilà l'heure de notre cours. Nous sommes une petite dizaine d'amateurs de rosiers buvant les paroles de notre spécialiste charmant. Nous apprenons beaucoup d'éléments concernant la taille, les boutures, l'engrais, la terre...Je me demande si je ne vais pas m'inscrire à l'atelier boutures que notre jardinier propose en octobre...on choisit son ou ses rosiers (puisque c'est la taille d'automne) et on repart avec toutes les boutures qu'on aura faites sous l'oeil de notre professeur ! ça fait rêver, non ? 

 Comme nous avons l'oeil qui traîne, nous remarquons quelques grands rosiers en pots près de la boutique du château. Nous demandons le prix: 12€. Je négocie avec le propriétaire du château (qui tient la boutique et avec qui je sympathise) et il me fait un prix pour 5 rosiers, soit 50€. Je suis ravie de repartir avec mes trésors. Tous des rosier grimpants ou très vigoureux comme celui ci-dessus, Prairie Down. 

 Pas besoin de tuteurs alors qu'il peut atteindre 2 ou 3 m. 

 Je m'étais aussi extasiée devant celui-ci, Neige d'avril...et j'ai pu en obtenir un beau pied, bien plus grand que ceux qu'on trouve dans une jardinerie ! Un seul rosier produit tant de fleurs...incroyable ! Bien sûr, il repose sur un support en forme de tulipe, comme celui que nous avons à Lannois pour le rosier pleureur Paul Transon mais nous pouvons tout autant le faire grimper sur un mur, un grillage, des arceaux... Il n'est pas remontant, par contre. 

La voiture pleine de rosiers prometteurs, nous rentrons à la maison, pour mieux repartir demain !

 Nous quittons le jardin de Veauville les Quelles vers midi 30...il est temps de trouver un lieu où se restaurer. Hélas, le village d'à côté ne propose que des hamburgers...nous ferons avec et nous ne sommes pas déçus car ils sont très bons et très copieux. 

 Nous les savourons sur la place de l'église, au pied du monument aux morts. 

 Puis, l'église nous ouvre ses portes...

 De bien jolis vitraux, une douce lumière mais aussi deux statues que l'on a guère l'habitude de coyoyer dans les églises, même si cela va changer sans doute dans les années à venir.

 St Jean Paul II et Ste Mère Térésa. C'est chouette que l'église de Doudeville ait fait installer les figures de ces deux grands et récents saints ! Chacun à leur place, ils ont changé le monde.

 Par respect pour ceux qui sont morts afin que nous vivions en paix, j'ai toujours une pensée émue face à ces listes interminables de jeunes ou de moins jeunes aux prénoms si désuets, quoique...

Les Louis, Gustave, Emile, Georges, Charles, Victor sont de nouveau légion. Vous avez noté celui qui se prénomme Généreux ? Qu'est-il passé dans la tête de ses parents ce jour là ? 

 Et là encore: Hyppolite, Henri, Oscar, Léon, Paul, Célestin, Joseph...

Par contre, certains prénoms ne sont pas encore revenus à la mode, tels René, André, Robert...mais peut-être que ça ne tardera pas ? 

Quant à celui qui est noté Sénateur Métais...c'est un prénom ou une fonction ? 

Un sandwich au soleil...une église ouverte...un café à la terrasse d'un bistrot...des jardins à visiter...il est là le bonheur, il est là !

Le we dernier se tenaient les RDV aux jardins...pour une fois, nous étions là et il faisait beau. Nous n'avons pas été déçus.

 A cette occasion, des jardiniers amateurs mais passionnés ouvrent leur jardin habituellement fermés au public. J'avais repéré certains jardins dont celui de Veauville les Quelles. Tout est dit sur la pancarte de l'entrée...

 Une vraie maison normande perdue dans la campagne...personnellement je n'arrive pas à me faire à ces demeures si sombres et pourtant pleines de charme. Mais quel jardin !

 A l'arrière, une grande prairie avec quelques massifs mais aussi de grands carrés herbeux habités de pommiers nains décoratifs. 

 Pour marquer certains angles de massifs, des égouttoirs à bouteilles . 

 Très bonne idée pour délimiter un endroit ou habiller un jardin: le muret de bois. 

 A plusieurs endroits, cette technique est très esthétique. 

 La Normandie est très en retard par rapport à la Bretagne toute proche. Le muguet est encore en fleur. Il faut dire qu'il a fait bien froid ce printemps et qu'il a énormément plu ces dernières semaines. 

 Pas mal aussi de peupler son jardin de jolis moutons ! 

 En résine, ils ne craignent pas le gel. 

 Beaucoup de petits recoins qui attirent l'oeil...

 Le 2ème jardin se situe devant la maison. On y accède par ce petit portillon. 

 Là, plus de grande prairie mais au contraire, des petits chemins serpentent à travers la végétation et nous emmènent à la découverte de plantes et de compositions qui sont autant de fêtes pour l'oeil. 

J'aime beaucoup ces objets décoratifs (et parfois utiles comme ici) qui structurent le jardin. 

 ici, un gros champignon en bois se fond presque dans le sous-bois. 

 Une gracieuse tonnelle disparaît sous l'ardeur d'un rosier. 

 Curieusement ici, des arrosoirs ont été peints en rouge mat. 

 Sur cette table, quelques nichoirs à oiseaux variés. 

 De gros et récents cache-pots en résine ont pris leur place à l'intérieur de vieux tonneaux. Ils accueillent de petits poissons rouges.

On se croirait presque en forêt amazonienne...tout est vert, moussu, humide, mais pas étouffant. Parfait pour s'isoler et savourer la fraîcheur. 

Une cage est suspendue aux lianes d'une glycine. 

 Sur la même petite terrasse enclavée et humide, un grand lampadaire (électrique) et des dames-jeanne. J'ai bien saisi le parti-pris de ne poser aucune tache de couleur dans ce lieu à l'atmosphère atypique. 

 Ailleurs, ce sont des cages en métal posées sur une table. 

 Et toujours des baignoires et des arrosoirs. 

 Parfois, un élément plus discret émerge d'un bosquet, pour peu que l'on soit attentif. 

 Comme ici ces pots à lait presque ensevelis sous la verdure.

 Les allées, parfois en gravier ou en pavage se transforment en gazon douillet au détour d'un bosquet...

 De part et d'autre, un savant mélange de couleurs, de formes...

 Elégance des digitales. Il faut absolument que j'en plante à Lannois. Il y en a eu, à une époque mais elles ont disparu. Les blanches ont ma préférence. 

 De nombreux spécimens d'érables rivalisent de beauté.

 Violet, pourpre, jaune ou vert, ils sont toujours impressionnants. 

 Tout un art de savoir allier les plantes. 1er et second plan, juxtaposition des coloris, des feuillages, des hauteurs...

e Jolie touffe d'asphodèles (ça aussi, j'aimerais bien...) en arrière d'un plan de fleurs roses inconnues. 

Ce très bel arbre (cercidiphyllum japonicum pandulum) est un adepte des terrains humides. A l'automne, il se pare de feuilles dorées du plus bel effet et il embaume...le caramel ! C'est pourquoi on l'appelle aussi l'arbre à caramel.

 Le nom des plantes est inscrit au feutre permanent sur des carrés de plastique épais. Je me demande si je ne vais pas adopter l'idée. J'ai essayé les étiquettes en aluminium gravée (très vintage mais peu lisibles), celles en bois pyrogravées (elles se sont effacées au fils des ans...). 

 J'aime bien ce rosier aux grandes corolles simples. Il s'agit d'Astronomia de chez Meilland. 

 Plutôt joli, non ? 

 C'est la fin de la saison mais quelques azalées arbustives font encore de l'effet. 

 Idem ici. 

 Près de la maison, les propriétaires ont installé un bassin pour y accueillir des carpes Koï. Le prix de chaque spécimen varie de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros selon la taille et la variété ! Bon, il y avait aussi une belle maserati dans le garage...

 Le long du bassin, une joyeuse potée de primevères de collection. J'ai déjà repéré que dans les Côtes d'Armor existe un pépiniériste spécialisé dans ces originales primevères...

 Il faut bien que me m'arrête pour cette visite...car il y en a d'autres qui vont suivre ! Ci-dessus, de la ciboulette en fleurs. Le beau n'est pas forcément compliqué et onéreux ! Les agréables et talentueux propriétaires m'ont donné une brassée de sedum quand je me suis émerveillée devant leurs massifs...sympa !

Il y avait longtemps que je ne vous avais pas présenté mes "chineries" ...

Une charmante chaise que je vais peindre d'une jolie couleur adoucie. 

 Cet adorable petit secrétaire que je vais tenter de débarraser de ses vers avant de le décaper. Il a encore ses 2 encriers !

 Un petit jeune a, hélas, collé quelques affichettes sur le battant...avec un sèche cheveux ça ne devrait pas être trop difficile à décoller. Le battant intérieur est vernis (contrairement au reste qui est juste ciré). 20€ seulement chez Emmaüs...joie ! 

 J'ai trouvé presque le même à vendre, une fois retapé pour la somme de 120€...très joli, ne trouvez-vous pas ? 

 Ce dernier ne possède pas d'encriers et son casier est divisé en compartiments.

 Ce grand bocal va être bien apprécié cet été pour les grandes soifs. Une bonne citronnade bien fraîche parfumée de quelques feuilles de menthe du jardin...hummm !

 J'adore ce genre de grande bassine ! En plus, elle me rappelle ma Mémé...idéale come pédiliuve, pour baigner les bébés dans le jardin...ou les poupées. 

 Quand j'en trouve, j'achète les taies d'oreillers en coton brodé. Du charme, bien sûr et le confort de poser sa tête sur du coton bien épais.

 Pour 2€...comment résister face à cette belle cruche de nécessaire de toilette ? J'en ai déjà mais celle-ci accueillera les grands bouquets que je demanderai aux petits d'aller me cueillir le long des chemins cet été. 

 Des assiettes à dessert j'en ai déjà (et beaucoup...), vous vous en doutez...mais là aussi, elles étaient si mignonnes avec leur forme hexagonale et leur petite taille ! Lot de 4. 

 Pour finir, ce charmant canard en pichet n'a pas été trouvé chez Emmaüs mais chez Marie-Christine, vous savez, la maison qui se vidait lors de notre We de l'Ascension? Lui aussi partait à la déchetterie...ce n'est pas mon style habituel mais son côté décalé m'a plu...et il ne méritait pas de mourir. 

Hélas, le bec supérieur est cassé et manquant. Je vais me débrouiller pour le limer régulièrement avant de repeindre et vernir la tranche. Ce sera moins visible.

Héloïse a vu le même (ou presque parce que les couleurs sont très légèrement différentes) en vente à 70€ ! Même signature sous le socle...mais celui-ci est intact. 

Je commence cet article en souhaitant un très bon anniversaire à mon grand frère Jean-Luc qui a 65 ans aujourd'hui ! Incroyable...nous nous sentons si jeunes dans nos têtes ! Nous voici dans l'ordre, comme quand nous étions petits et que c'étaient nos parents qui nous photographiaient. Jean-Luc, Claire, Annie, Véronique et Pascale. 

 Continuons avec quelques photos posées. Vous ne manquerez pas de remarquer le ciel oraguex qui donne de si jolies couleurs mais qui nous a passablement inquiétés.

 Les fiancés, Eugénie et Arthur. 

 Les mariés de bientôt 7 ans, Charlotte et Xavier. 

 La famille de Florent, le marié.

 La famille d'Alexandrine: parents, frères et soeurs, petits enfants nés ou à venir puisqu'il y a 4 bébés en attente, chez Axelle, Mélina, Blandine, Magdeleine !

 La famille de mon côté avec 4 générations puisque la maman de ma belle-soeur Anne est présente. 

 De plus près. Il manque 5 couples de jeunes (Guillaume et Astrid, Bertille et Henri, Mathilde et Clément, Pauline et Tim, Clément et Marie),  les 2 Ombeline (celle de Claire et "celle de Rémi") et bien sûr beaucoup de petits enfants puisqu'il n'étaient pas invités... et c'est compréhensible, vu la taille de nos familles maintenant ! Nos parents auraient été tellement heureux de contempler leur nombreuse descendance...que je ne parviens plus à dénombrer...ça change tout le temps !

 Lendemain de noces au top ! Nous couchions (ainsi que ma soeur Annie et nos amis Anne et Pierre) dans le camping que nous avions déjà réservé en septembre pour le mariage de Magdeleine. Il faisait beau mais venteux et froid...cette fois-ci c'était extra !

 Location de mobil-homes, sauf pour Anne et Pierre qui ont courageusement dormi sous la tente. Petit déjeuner pour tous dans celui d'Annie, innondé de soleil. 

 Croissants, pain frais...

 Firmin et Malo dans le même panier. 

 Et puis, la matinée s'est poursuivie dans la piscine du camping ! Piscine naturelle qui a ravi nos jeunes et moins jeunes. Moi, je prenais les photos !

 Bien sûr, certains sont passés à l'eau malgré eux...

 Bravo, ça je ne l'avais jamais vu !

 Autre version avec Xavier à la place d'Eugénie. 

 Bataille...

 et puis concours de sauts saisi au vol. 

 Le soleil était déjà chaud de bon matin et nous avons trouvé une banquette sur la terrasse pour boire, qui une bière, qui un café. 

 Elle est pas belle, la vie ? 

 Sébastien pouponnant Malo, son petit cousin. 

 Nous avons eu du mal à quitter les lieux...mais la suite fut tout aussi délicieuse. 

 Retour chez Jean-Luc et Anne en comité restreint par rapport à la veille. 

 Au menu: paëlla, fromages, bacs de glace...exactement ce qu'il nous fallait !

 Qu'on est bien à papoter entre cousins. 

Combien étions-nous ? Une vingtaine ? Une trentaine en comptant les 2 familles ? 

 Après le déjeuner, rangement avec démontage de tente, tri des accessoires de déco, des fleurs, de la vaisselle...On n'aurait jamais déviné qu'un mariage avait eu lieu la veille ! Bravo Anne et Jean-Luc pour l'organisation qui était parfaite. Super ambiance...que du bonheur !

Les jeunes mariés sont partis...aux Canaris !

C'est maintenant nous qui organiseront les 2 prochains mariages...

 Le mariage initialement prévu dans une salle aura finalement lieu dans le jardin de JLuc et Anne, les parents d'Alexandrine. C'est tant mieux car tout sera parfait ! Beaucoup de chance avec le temps qui a été très menaçant avec des coups de vent terribles et 3 grosses gouttes de pluies solitaires...ouf !

 Dans la 1ère tente, le cocktail était installé. Elle nous aurait accueillis aussi s'il avait plu. 

 Dans la 2ème tente, des tables pour le repas ou se reposer. 

 Ce bel espace a finalement pas ou peu servi. Le jardin est si grand que nous n'étions pas du tout les uns sur les autres.

Je vous l'ai déjà dit. La maman du marié s'était proposée pour la décoration florale et il y avait une profusion de bouquets incroyable. Ici, une très belle idée que je retiens: grand anneau métallique (cercle d'abat-jour ?) garni de feuillages frais et de fleurs de pivoine artificielles. 

 Des pivoines, en veux-tu, en voilà. Une de mes fleurs préférées...

Tout le long du grand mur, des bouquets et encore des bouquets qui ont eu bien chaud avec le soleil.  

De très jolies guirlandes de tissu confectionnées par la maman de Florent. Quand il a fallu ranger toute la déco, j'ai vu que cette dame possédait tout un stock de caisses avec couvercle dans lesquelles elle rangeait tout son matériel de déco de mariage...impressionnant ! ça ma fait rêver, moi qui ait si peu de place de stockage à Lannois...

 ça, c'est du bouquet ! Le feuillage venait du jardin.

Autre idée que j'ai moins aimée, le long de la tonnelle. Des fleurs dans une bouteille attachée avec du raphia.

 Nos familles, tellement heureuses de se retrouver. Rémi, ma soeur Claire, sa fille Bénédicte, Héloïse et Guillaume. Au sol, la piste de danse qui avait pil poil la bonne dimension, coincée entre le mur des bouquets, la piscine (vide, hélas) et la tente du coktail. 

 Nos amis communs, Anne et Pierre de Clermont-Ferrand, ma petite soeur Pascale et son mari Nusseyr qui porte maintenant une barbichette, signe de sagesse !

 Guillaume et Xavier discutant avec mon beau-frère Jean-Luc (mari de ma soeur Annie).

 Eugénie, Héloïse et sa belle-soeur Thérèse qui se trouve être aussi une bonne amie des mariés ! Dans les bras, Malo. 

 Les pieds dans le vide et pas dans l'eau, hélas, Claire, Pascale, Anne et Anne. 

 Alexandrine aux côtés de Bénédicte et Gaël (son époux moustachu), Héloïse et Rémi. Jardin fantastique où les terrasses se succèdent et créent de jolies petites places variées où sont disposées petites tables rondes avec des chaises ou grandes tables rectangulaires avec des bancs. 

 Un peu plus bas dans le jardin, les enfants sont sous la garde de baby-sitters scouts qui leur organisent des jeux et surveillent le repas. 

 Quelques "mange-debout" (que ce nom manque de poésie...) pour accueillir Anne et Pierre entourés de mes soeurs Annie et Pascale.

 Charlotte et Xavier en compagnie d'Hortense, l'épouse d'Antoine, leur cousin. 

 Les supers cousins: Maïn, Sébastien, Omar et Arthur. Manque Rémi pour que la bande soit au complet. 

 JF avec son plus beau sourire. 

 Dans la soirée, des stands sont installés sur une des terrasses pour le dîner. Chacun vient se servir...

 et part s'asseoir sur une des nombreuses tables. 

 La soirée se poursuit en dansant, en mangeant ou en papotant, selon chacun...mais c'est tellement agréable ! En plus il fait bon, même quand la nuit tombe...c'est l'été, je vous dit !

 Avant de vous quitter , petit aperçu du dos d'Alexandrine et de sa jolie robe. A demain !