Mariage !
Au boulodrome
Il s'en passe des choses près du refuge ! Cette fois-ci, c'est du côté du boulodrome que ça bouge...
Mais qu'est-ce donc que cela ?
C'est Arthur qui s'est lancé un nouveau défit: confectionner une sorte d'étagère pour y poser les boules de pétanque et le cochonnet! Jusqu'où va t'on dans le détail...
Une étagère à chaque bout du terrain, et elles peuvent même servir de repose-verres ! Le luxe...ici avec des amis d'Arthur.
Partie mémorable où je pensais que j'allais faire perdre mon équipe...et nous avons gagné haut la main !
J'ai appris qu'il existait une application sur le téléphone permettant de mesurer précisément la distance entre boules et cochonnet ! On n'arrête pas le progrés...
C'était avant le repose-boules mais le banc était là.
On peut même jouer la nuit...le luxe, vous dis-je !
La relève est assurée avec Jean et Marius qui se débrouillent déjà plutôt pas mal !
A quand et avec qui le prochaine partie ?
Un peu de tout à Lannois
Sortie à Lancieux pour suivre une animation autour de la pêche à pied. Mauvais temps n'arrête pas le pèlerin pêcheur !
Des instructions que les enfants suivent avec attention...
Attention au vent qui va vous emporter !
Les cousins vont par paires.
Pendant ce temps, Guillaume, Rémi et Xavier se sont lancés dans les travaux pratiques ! Coquilles st Jacques et coques...
Le diner fut excellent !
Escapade en 4L...
ou en 2CV. Je vous rassure, les enfants ne circulent ainsi qu'autour de la maison !
Jeu de mémory avec "maîtresse Charlotte"!
Sieste et lecture pour Ombeline et Lazare.
Lazare et son parrain.
Je craque avec cette photo d'Azélie et Isidore promenant leurs animaux respectifs !
Autour du refuge.
On ne quitte pas le refuge et je vais vous présenter encore quelques petits changements, réalisés par Arthur cette fois-ci.
Les toilettes sèches paufinent leur intérieur. Ajout d'un tableau à l'huile que j'avais peint (d'après Monet), il y a bien longtemps. C'est anachronique et c'est ce qui me plaît.
Arthur a suspendu pelle et balayette pour ramasser d'éventuelles chutes de paillis durant la manutention.
Il a réalisé un porte papier toilette, des étagères, acheté une petite poubelle...
et mis la lumière ! Sympa, la nuit !
Pendant que Guillaume et Xavier travaillaient sous le refuge, Arthur avait un autre projet...
Sur un des côtés des toilettes sèches, il a installé un...
cabinet de toilette ! J'avais déniché l'abreuvoir chez Emmaüs. Il a fallu le percer avant de le fixer très proprement. Arthur a réalisé l'étagère (percée au niveau du gobelet en zinc) ainsi que le marche-pied pour les petits. Pose d'un miroir, de porte serviettes, d'un interrupteur, d'une réglette pour l'éclairage...tout y est, même le dentifrice, le savon (Dior !) et la brosse à dents ! Les robinets en laiton sont magnifiques.
Au sol, un caillebotis pour plus de confort. Il a fallu ajouter de la terre pour égaliser le sol et l'amener à la bonne hauteur. L'eau s'écoule dans un puits de gravier. Plus tard, un coffrage viendra peut-être cacher les tuyaux d'écoulement de l'eau ? Bravo Arthur, c'est magnifique ! Ne reste plus qu'à bâtir une douche avec réservoir chauffé à l'aide de panneaux solaires ?
Presqu' encore plus beau de nuit !
A l'étage, plusieurs personnes se sont succédées durant tout l'été. L'ambiance est chaleureuse, les nuits y sont douces et silencieuses.
Bonne nuit Arthur !
Sous le refuge
La semaine où 3 des 5 garçons étaient présents, il y avait du bricolage dans l'air..
Guillaume et Xavier ont entrepris de travailler le dessous du refuge. On y entrepose le voilier (que nous venons de vendre), des remorques, la Toro, le broyeur de végétaux et c'était un peu le bazar, envahi de mauvaises herbes qui plus est.
Le sol était très inégal, bosselé et un peu pentu. Pose de grandes planches pour délimiter la hauteur de gravillons.
Chef de chantier.
Il a fallu niveler et déplacer des montagnes de terre bien tassée. Bravo les gars !
Le travail s'est "limité" cette fois-ci à la partie sous le refuge et non sous le auvent. Déjà un sacré boulot !
Le terrain est aplani.
Nous avons loué un rouleau compresseur à moteur pour bien tasser, une fois que le sol était àpeu près égalisé. Marius et Jean ont été ravis de mettre la main à la pâte !
Du beau travail. L'espace bien propre parait déjà plus grand.
Pose du geotextile qui absorbe la pluie mais empêche la repousse des herbes.
Location d'un petit camion pour ensuite faire des aller/retours et répendre des tonnes de graviers.
Il en a fallu des bras pour étaler tous ces graviers de façon équitable !
Repos entre 2 livraisons. Ce fut très physique ! les graviers ont ensuite été tassés par le rouleau.
Le bois de bricolage est bien rangé, tout est nickel...bravo.
Les appareils ont repris leur place, impeccable.
L'herbe va repousser sur les abords car les garçons ont réalisé une pente douce pour faciliter l'accès. Restera encore, plus tard, à s'occuper de la partie sous le auvent. Génial ! Merci aux garçons...et aux filles qui ont bien aidé à étaler le gravier !
Remise en selle -suite et fin
Sans trop savoir pourquoi, elle passe sous la clôture et traverse le champ. Les taupinières surgissent entre les bouquets d’herbe dure, elle doit lever haut les pieds pour ne pas trébucher. Trois chevaux paissent au fond du champ. Un noir, un bai, un gris pommelé. De vieux souvenirs de poney club remontent à la surface. Le gris lève la tête, probablement alertée par le soupir des herbes qu’elle couche sous ses pas. Il approche au petit trot. Elle ne bouge pas. C’est quand même sacrément grand, vu de près, un cheval. Le nez velouté du cheval la frôle. Un souffle chaud lui soulève les cheveux, elle sourit et se laisse flairer, confiante. Enhardi, le cheval baisse la tête vers sa poche et la pousse deux ou trois fois. Elle ne comprend pas.
Une voix de femme traverse le pâturage :
– Il croit que vous avez des friandises dans la poche ! Montrez-lui qu’il n’y a rien, il vous laissera tranquille.
Docile, Rachel ouvre sa poche largement et laisse le cheval y fourrer les naseaux. Il est déçu.
Comme elle se fait surprendre en pleine violation de propriété privée, Rachel se sent obligée d’aller à la rencontre de cette voix, juste pour s’excuser. On n’entre pas comme ça chez les gens, elle le sait bien.
La femme l’attend, adossée contre l’arrête du mur des écuries.
Elle a le teint bruni par les travaux d’extérieur, les cheveux décolorés retenus en queue de cheval et ses bottes en caoutchouc ont connu des jours meilleurs. Sourire contrit en bandoulière, Rachel passe sous la clôture et se présente entre deux excuses.
– Pas de mal, ma belle, l’interrompt l’autre d’une voix rauque de fumeuse. Moi c’est Béné. Je ne te demande pas d’excuse. Tu peux t’installer au Club House. Y a des bottes, sers-toi. Tu dois avoir les pieds trempés. Et quand t’as envie, tu peux me rejoindre, je cure les boxes toute la matinée.
Tout est étrange. Cette femme qui ne lui demande rien. Cet endroit où l’on s’occupe de ses pieds mouillés. La chaleur sèche du Club House qui sent le foin, le café recuit et les sacs de granulés pour chevaux. Sans l’avoir vraiment voulu, Rachel s’endort dans le canapé de velours usé, bercée par le raclement des sabots sur les cailloux de la cour.
La porte du Club House s’ouvre en grinçant.
Entre ses paupières Rachel voit Béné retirer ses bottes en caoutchouc et enfiler une paire de bottes d’équitation. Elle se redresse et ravale les excuses qui allaient sortir toutes seules.
– T’as un peu séché ? lui demande Béné. Allez, viens, je t’emmène faire un tour. Ça va te requinquer.
Rachel aimerait demander des précisions, dire qu’elle doit aller chercher son bidon de gasoil, mais rien ne sort, elle est encore un peu dans les brumes de son sommeil. C’est plus simple de suivre Béné qui l’équipe en marmonnant : bombe, bottes, gilet qui sent l’écurie.
– T’as déjà monté ? demande-t-elle enfin.
– Il y a longtemps, murmure Rachel.
– Ça s’oublie pas. Allez, en piste !
C’est le cheval gris pommelé qui l’attend, sellé, attaché à un anneau fiché dans le mur des écuries.
– Je te l’ai préparé, mais c’est toi qui le bouchonneras après notre petite escapade, annonce Béné, ça fait partie du contrat.
Rachel hoche la tête. Elle ne s’oppose à rien, elle a juste le sentiment d’être en roue libre, menée par une force extérieure. En grimaçant, elle se hisse sur la selle. Ses abducteurs protestent, elle se sent lourde comme un parpaing. Béné retire le licol et passe le filet. Le bruit du mors que le cheval mâchonne fait surgir un flot de souvenirs en Rachel. Le poney qu’elle préférait s’appelait Biscotte. Son poil lustré après chaque passage de brosse, la courbe parfaite de sa croupe, l’odeur de l’avoine, le poids du seau d’eau qu’elle lui apportait à la fin de la reprise lui reviennent en vrac.
Pourquoi a-t-elle arrêté de monter au juste ? Elle ne se souvient pas.
La sensation des muscles de ses cuisses qui se réchauffent en accompagnant le balancement du pas lui semble merveilleuse. Elle sent le bas de son dos s’arrondir pour épouser sa selle, ses mains trouvent leur juste place, l’avant-bras posé en travers de ses genoux, les doigts qui retiennent les rênes, tout en souplesse. Elle accompagne le mouvement de l’encolure qui se ploie, observe l’orientation des oreilles duveteuses. Son corps fusionne, tout simplement, avec celui de sa monture.
– Voilà qui fait plaisir, s’exclame Béné, les poings sur les hanches. Tu fais mieux que tenir en selle ! J’ai une heure avant le début des cours, on va prendre l’air, toi et moi.
Cinq minutes plus tard, le soleil chauffe le dos de Rachel.
Les branches basses des arbres lui font se coucher parfois sur l’encolure de son cheval, mais elle ne perd jamais de vue Béné, qui marche quelques mètres devant elle. Elle qui ne savait pas quoi faire de son après-midi. Elle est tellement bien. Au point qu’elle se fiche de la logique tortueuse qui l’a menée ici, sur le dos d’un hongre de bonne composition qui ne s’arrête pas brouter tous les trois pas et semble caler son pas sur le rythme de sa respiration à elle. Le parfum de chlorophylle qui monte des hautes herbes lui tourne un peu la tête. Elle se remplit le regard des jeux de lumière créés par l’apparition du soleil derrière la ramure des chênes.
Un poids qu’elle n’avait jamais identifié est en train de la quitter :
il coule le long de son cou, descend dans ses bras, son buste, ses jambes, et s’échappe par les pieds. Rachel s’allège. Ses muscles lui répondent, le craquement des branches sous le sabot de son cheval pétille à ses oreilles. Pas après pas, elle revient habiter son corps pleinement, intensément. Parce qu’elle s’est laissée surprendre, bouleverser et qu’elle n’a pas refusé la proposition de Béné, elle respire à nouveau et elle a hâte, tellement hâte, de raconter sa journée à Eric et aux filles.
FIN
Remise en selle
Le chemin des écoliers
Depuis combien de temps cette étrange sensation de flottement l’accompagnait-elle ?
Quelques jours, quelques semaines… Rachel ne savait pas exactement. Il lui arrivait de plus en plus souvent de remplir son caddie en mode automatique : peser ses légumes sans y penser, ne rien garder de la sensation de l’orange à la peau grumeleuse, du kiwi duveteux ni de la rêche patate douce. Elle arrivait parfois à la caisse tout étonnée d’avoir pensé aux bananes et au papier toilette, aux couches et aux lames de rasoir, aux pâtes alphabet et à l’après-rasage. Elle ne se revoyait pas pousser son caddie dans les allées, choisir, comparer les prix, cocher sa liste, et pourtant elle était là, devant le tapis déroulant, à déposer des articles qu’elle ne se souvenait pas avoir pris.
C’était un mardi.
À la sortie du supermarché, quelqu’un l’approcha suffisamment pour qu’elle ait un mouvement de recul.
– Salut la petite dame, ça vous dit, un tour de manège ?
De manège ? Bien sûr que non, elle avait passé l’âge ! Ce petit homme aux jambes arquées ne le voyait-il pas ? Comme s’il avait compris son incrédulité, le type agita sous son nez une liasse de prospectus :
– Baptême de poney, cours d’équitation, chevaux en pension, ça vous intéresse ? On ouvre un centre équestre à la sortie de la ville, route des marronniers. Faut faire venir du monde !
Elle agita la tête, non merci et que ferait-elle des jumelles ?
Elle était censée les laisser brouter l’herbe des paddocks, entre les jambes des poneys ? L’idée ne la fit même pas sourire. Elle se servit de son caddie comme d’un bouclier et força l’importun à reculer. Il s’attaqua aussitôt à d’autres proies en leur bloquant le passage.
La soirée se déroula dans une sorte de brouillard mental dont elle avait de plus en plus de mal à sortir. Donner la becquée aux filles, une bouchée pour Juliette, une bouchée pour Sofia, une bouchée pour Juliette, une bouchée pour Sofia. Caresser leurs petits corps chauds et doux à la sortie du bain lui gonfla le cœur d’un amour fou. Elle posa ses lèvres dans le pli du cou de l’une et embrassa les orteils de l’autre. Puis elle les coucha dans leur lit, remonta le mécanisme de la boîte à musique qui projeta au plafond son décor mouvant d’étoiles et de planètes et elle sortit dans le couloir. Eric n’était pas encore arrivé. Elle attendait la lumière des phares dans l’allée. Elle attendait. À vingt heures trente, lorsque son compagnon entra dans la maison, elle aurait pu pleurer, elle s’était sentie si seule, mais elle tendit la bouche à son baiser et ravala les sanglots qui auraient pu passer pour des reproches. À vingt et une heures, elle piquait du nez au-dessus de son assiette. Un quart d’heure plus tard, Eric lui suggérait d’abréger son martyre et d’aller se coucher. En sombrant dans le sommeil, le bras jeté en travers du lit à la recherche d’un corps qui n’était pas là, elle se dit qu’elle avait passé trois quarts d’heure avec lui.
Moins d’une heure de conversation avec un adulte.
Le lendemain et les jours suivants s’enchaînèrent, tous identiques ou presque, à la manière de perles de rocaille qu’elle enfilait sur du fil de pêche lorsqu’elle avait treize ans. Le flyer « Cours d’équitation débutants » gisait au fond du vide-poche de la voiture et Rachel l’oublia vite. Jusqu’à ce 28 mars.
Elle conduisait comme chaque mardi les deux filles jusqu’à la crèche parentale où elle avait trouvé un créneau d’une journée. Eric les lui avait presque imposées, ces quelques heures, afin qu’elle s’aère, qu’elle fasse quelque chose pour elle, qu’elle voie une copine, prenne un café, fasse les boutiques.
Elle s’y tenait, mardi après mardi.
La vérité, c’est qu’elle avait le cœur serré en confiant Juliette et Sofia aux bras rebondis de la puéricultrice qui s’occupait d’elles. Elle était presque mortifiée de voir que ni l’une ni l’autre ne pleurait, ne s’accrochait à son châle, ne balbutiait « mama, mama » avec les yeux agrandis par le désespoir. Et tout ce temps libre, étiré devant elle comme le ruban désert d’une route de campagne… Qu’en faire ? Elle n’avait pas envie de s’acheter des robes deux tailles au-dessus de son lointain 38. Elle n’avait pas non plus envie de prendre un café. Pour parler de quoi ? Et avec qui ? Toutes ses amies travaillaient à plein temps et le terme congé parental leur arrachait des grimaces de compassion.
C’était parce qu’elles savaient, elles, quel piège c’était.
Et elles ne lui avaient rien dit quand, les joues roses d’excitation, à douze semaines d’aménorrhée pile, elle leur avait annoncé sa grossesse gémellaire et sa décision de prendre trois ans de congé parental. « Pour avoir le temps de savourer, tu comprends ». Oui, elles avaient tellement bien compris qu’elles ne l’avaient pas mise en garde : un congé parental, c’est un vrai projet, et ça se prépare. Personne ne lui avait dit qu’elle allait tâtonner dans un quotidien sans horaire, fragmenté, où elle n’aurait le temps de rien entreprendre sans être interrompue pour cause de régurgitation. Bref, elle se sentait victime d’une sorte de complot planétaire dont ses amies seraient complices.
Rompre son congé parental pour reprendre le boulot ?
Impossible : comment raisonnablement penser qu’elle pouvait concilier ce quotidien dévorant de maman et une activité professionnelle ?
Perdue dans ses pensées, elle ne comprend pas tout de suite pourquoi la voiture ne répond plus à la pédale d’accélération. Puis le véhicule se met à hoqueter et s’immobilise enfin sur le bas-côté.
Panne d’essence. Faut-il rire ou pleurer ?
Rachel garde quelques secondes le volant dans les mains, le regard perdu par delà les champs bordés de bois qui s’étendent à sa droite. Puis la vision d’un chevreuil en lisière la sort de son apathie, et elle ouvre sa portière. L’odeur fraîche du fossé s’engouffre dans la voiture. La situation lui paraît tout à coup tellement peu dramatique qu’un sourire se dessine sur ses lèvres. Oui, elle va devoir rentrer à pied. Non, cela n’a rien de grave, parce qu’elle sait où est rangé le bidon de gasoil réservé en principe à la tondeuse à gazon. Il lui suffira de demander un petit coup de main à son voisin. En attendant, elle va marcher. Et à travers champs, s’il vous plaît.
Un pas après l’autre, Rachel retrouve des sensations égarées.
Son pied qui s’imprime dans le sol pointe d’abord, talon ensuite. L’odeur des herbes froissées sous ses pas, mélange de menthe aquatique et de ciboulette. La danse pétillante des pâquerettes et des fiquères dans les prés lui chatouille le regard. Au hasard des chemins de traverse, Rachel finit par se heurter à une clôture. Des piquets tous les vingt mètres, un fil dont le tic tic tic laisse penser qu’il conduit du courant. Elle est arrivée devant le fameux centre équestre dont le flyer froissé dort encore dans son vide-poche !
La suite demain !
Pardon à la Souhaitier
De retour du baptême de Lazare, nous étions le 15 août à Lannois pour particper au pardon de la Souhaitier.
Il était demandé aux enfants de venir avec des fleurs. Rassemblement pour la procession devant la grotte.
Encore plus de monde que d'habitude, me semble t'il.
Des bancs ont été installés, mais on s'asseit aussi sur les muerts de pierre ou sur des fauteuils que chacun apporte.
Pas de barque devant l'autel cette année mais un joli voilier ex-voto. Les felurs apportées par les enfants sont déposées au pied de l'autel.
C'est joli toutes ces couleurs devant l'ex-voto !
Après la messe, apéritif pour tous et JF a été réquisitionné.
Bertille et Zénaïde noyées dans les hauts hortensias de la chapelle.
La grotte de Lourdes est toujours fleurie mais c'est encore plus baut ce jour là.
Le coeur joyeux, nous repartons à la maison. Quelle chance d'habiter si près de la Souhaitier !
Escapade aux Ebihiens
Envie de plage entre 2 jours de pluie...direction la presqu'île des Ebihiens, au large de St Jacut.
Les couleurs sont magnifiques.
Îles à marée haute, les Ebihiens sont accessibles à pied, pour peu que l'on calcule bien pour ne pas se retrouver coincé à maréée haute !
Comme diraient les petits: on se croirait à Tahiti !
Les enfants sont fous de joie !
Cousines au soleil.
Cousines dans la vase.
On construit des barrages...
et encore des barrages.
Moment de folie avec Tim qui s'enduit de vase.
Zéphyrin n'est plus une petite crevette mais un bouddha !
Jolie sirène.
La marée remonte.
Petit Malo avec son papa.
Petits crabes sur les rochers garnis d'huitres et de berniques.
Bertille dans le soleil.
On immortalise la journée.
Chacun son tour.
Et c'est le retour sur la terre ferme, bien fatigués d'avoir tant marché.
Quelques gouttes ont pimenté la sortie. Superbe !