Billets de Joëlle de novembre-suite
Le 16
Maria nous a demandé l’hospitalité. Je l’ai prévenue de notre état de santé, mais elle choisit de venir...J’ai appelé le médecin car Mimi a toussé toute la nuit et la position allongée favorise la toux. Aussi, dès que j’ai pu, je l’ai fait s’allonger dans son fauteuil, afin qu’il puisse se reposer et dormir un peu. Le médecin ne peux venir que demain. Sébastien arrive, comme à son habitude, à midi avec son petit Jojo qui fait assez bon ménage avec la chatte mais de loin : ils se snobent. Il pleut, il pleut des trombes d’eau…. Finalement le toubib, Jean François, très gentiment est passé dès le début d’après midi ; puis arrivée de Maria et enfin Gilbert l’infirmier pour nous fait un test covid dans la foulée : pas de covid , mais encore une liste de louzou supplémentaire pour Mimi. Pour couronner le tout, la box est tombée en panne, mais celle-ci est sur tout le secteur. Vers 17h30 nous avons récupéré le bénéfice de la fibre.Ouf !
Le 17
Le coup de vent est passé ; J’ai décommandé la kiné et le secours Pop. D’après ma collègue, la ramasse est de plus en plus restreinte et devient un problème pour la redistribution.
Le 18
Pas grand-chose de nouveau sous la pluie : sauf qu’il n’y aura que deux fleuristes demain. J’irai juste ouvrir l’église. Je m’y rendrai en voiture. Je sais qu’à elles deux, elles feront encore une ravissante déco. L’émission d’Elise Lucet sur les campagnes et leurs pillages en tout genre par des voleurs, venus souvent de l’étranger, mais pas toujours, m’a plombé le moral. Comment peut-on jouer ainsi avec la résistance et la résilience des agriculteurs, car certains craquent et vont jusqu’au suicide. Voler à une telle échelle, c’est toujours quelque part tuer !
Le 19
Mes chères copines ont effectivement fait un merveilleux travail de déco, qu ‘elles m’ont fait voir grâce à leurs portables. En prenant une bouteille de lait dans la réserve, j’ai retrouvé ma 2° clé de voiture que je recherchais depuis plusieurs semaines à tel point que j‘avais envisagé d’en faire refaire une. Merci , mes amis du ciel. Je me suis précipitée sur le téléphone pour partager cette joie avec Joëlle.
Le 20
Notre nouveau Curé, comme je le pressentais, commence à sérieusement secouer le cocotier paroissial, que plusieurs déjà ont essayé d’agiter. Mais celui-ci ne va pas céder à l’apathie routinière. Il a bien l’intention de moderniser la paroisse, malgré les murmures. Et je ferais tout pour le soutenir, pour l’excellente raison que je suis entièrement d’accord avec lui . J’ai d’ailleurs, à mon petit niveau, appliqué depuis longtemps ses recommandations. Aujourd’hui c’est le dimanche du secours catholique, aussi je vais partager l’argent que j’aurais dépensé pour la clé, entre celui-ci et l’aide à l’Ukraine via Ouest-France. Je pense que c’est un petit clin d’oeil du Seigneur. Amen, Alléluia !
Le 21
Maria est partie à L’abbaye de Landevennec. Nous retrouvons notre petit cocon habituel et nous récupérons doucement de notre état grippal. Ce soir nous regarderons l’émission sur la dernière reine de Tahiti.
Le 22
Cette nuit j’ai été prise d’une quinte toux qui n’en finissait pas : je me suis donc levée pour laisser dormir Mimi et me suis réfugiée dans mon fauteuil. J’ai passé un moment dans la grande salle en lisant tranquillement ma revue franciscaine arrivée ce jour. C’est la position allongée qui déclenche mes crises de toux. Une fois la crise bien calmée, j’ai rejoint le lit conjugal pour finir la nuit.
Le 23
Surprise hier soir : Maria est rentrée plus tôt que prévu. Elle est partie sur Brest pour la journée, ce qui fait nous n’étions que trois à table ce midi avec Sébastien. Suite à un coup de fils d’Enedis, il a repris contact avec le service de transfert de l’EJP en tempo : le dossier n’était pas correctement monté ( par un débutant sans doute), d’où le retard et l’incompréhension du service. J’ai réglé les devis pour la verrière et la nouvelle porte latérale. Les travaux n’aurons pat lieu avant avril, mai. L’entreprise implantée ici depuis des lustres est débordée.
Le 24
Je reprends du service au secours pop par un temps mitigé, pluvieux dans son ensemble, ce qui remplit heureusement les nappes phréatiques. Cet hiver, la Bretagne risque des coupures d’électricité !...Le peintre de Plougastel Yvon Daniel réalise des tableaux modernes qui échappent à mon entendement. Il a été sollicité pour des vitraux dans deux églises et chapelles. Je pense que sur le plan couleurs et dessin cela correspond mieux à son art et le résultat peut être une agréable surprise.
Le 25
Assez peu d’arrivages alimentaires ce jour, aussi je rentre de bonne heure à la maison. Mes compagnes s’affairent non seulement pour la distribution de l’après-midi, mais également pour la braderie de demain qui se passera par temps de pluie !! Maria a regagné Brest dans la soirée. Il lui faut trouver un travail, ce qui semble lui poser un gros problème. Hélas, nous ne pouvons pas lui être d’un grand secours.
Le 26
Le 27
Messe célébrée par le père Sébastien, qui arrive un peu en retard. D’après ce que j’entends derrière moi, il est assez coutumier de la chose. Les sœurs animent la célébration. L’église accueille aujourd’hui un catéchumène qui reçoit l’évangile et une croix. Je regagne rapidement les pénates sous la pluie. Je fais la lessive le week-end par mesure d’économie d’électricité. Après le risque de pénurie d’eau, c’est le risque de coupure de courant qui trône, comme l’épée de Damoclès, au dessus de nos têtes.
Le 28
Courses dès potron-minet dans un super-marché très aéré. Le passage en caisse est rapide. Le soleil montre son nez dans une atmosphère bien humide.
Le 29
L’hiver montre le bout de son nez car la température baisse, tout en étant encore bien douce. La mer atténue les gelées matinales. Passage de Joëlle, qui commence à fouiner dans les magasins pour ses cadeaux de Noël, lors du passage de notre petite marche dans le bourg. Depuis la covid je n’ai pas beaucoup marché, aussi je suis assez essoufflée dans mes déplacements à pied.
Le 30
C’est la saint André. Je pense à mon très cher beau-frère, qui nous a quitté trop tôt. Ceux qui ont accompagné nos vies nous manquent toujours. Ils restent là, blottis dans notre esprit et notre coeur. Ma pensée pour cette fin de mois : j’espère tellement les revoir un jour dans la joie…