Toutes dernières photos prises dans le jardin, si vous n'en n'avez pas assez...

 Dans l'auge, j'ai planté cette année des osteospermums. D'ordinaire, je les choisis blancs ou violets foncés. Cette fois-ci, j'ai aimé leurs teintes chaudes et je les ai associés avec la gracile heuchère qui vivait déjà là. Je ne suis pas mécontente de cette association.

 Connivence entre le mauve du rhododendron et celui du lilas.

 Dans le bûcher de la peupleraie, 2 grosses salamandres se protégent de la lumière. Nous les avons déranger, juste pour la photo, avant de repositionner doucement une bûche sur elles. 

 Je pense avoir enfin trouvé une place adequat pour ma rhubarbe. Je l'ai plantée au pied de la rocaille. Chaleur et soleil, ça devrait aller car je n'ai pas encore réussi à les garder, les 2 ou 3 fois où j'avais essayé, sans comprendre pourquoi. 

 Ma rocaille est bien belle ne ce printemps. Vue sur mon romarin taillé en nuages. Je suis ravie de ce qu'il rend maintenant. 

 Au pied d'un des 2 chênes, un bien joli tableau. 

 Sur le garage, le rosier Banskiae lutéa commence à peine à fleurir. Hélas, passé le printemps, il ne fleurira plus. 

 Le même miracle chaque printemps. Bizarrement, notre essaim disparait toujours l'hiver et va hiberner, je ne sais où. Il revient ensuite fin avril prendre ses quartiers d'été. La nature est un perpétuel émmerveillement !

Cassis et groseillers en pleine production. 

 Que c'est difficile de quitter un tel jardin !

  Du vert à profusion, des fleurs, partout où se pose le regard...d'ailleurs avez-vous remarqué que l'aubépine commence à ouvrir ses petits bouquets roses ? Bientôt il sera rose vif. 

Nous reviendrons pour quelques jours à l'Ascension. Tellement hâte de savoir si le  chemin de roses a réussi à se défendre du chevreuil ! D'ailleurs, vous remarquez que les rosiers de la terrasse sont mangés jusqu'à une certaine hauteur? Ils n'ont plus de feuilles... les chevreuils viennent nous narguer jusque sous nos fenêtres...

 Au final, ce sont 16 rosiers grimpants que nous avons achetés pour garnir le chemin de roses. Un pour chaque pilier. Nous avons en effet rendu visite à un rosiériste de St Méloir des Ondes pour compléter notre collection et c'était merveilleux. Les 3 personnes qui nous ont conseillés étaient passionnées et ont mis tout leur coeur à nous aider à choisir. Le bonheur !!!

 Je fait mon choix avec attention, émotion, passion ! Une fois achetés, il fallait ensuite les associer de la meilleure façon pour un rendu qui me convienne. Je n'ai pris que des rosiers roses et blancs, parfois avec des nuances orangées ou jaunes. Tous sont remontants, c'est à dire qu'ils fleurissent tout l'été et presque tous sont parfumés. Certains sont des rosiers lianes, d'autres à grandes fleurs. Quel bonheur d'avoir carte blanche et l'opportunité de choisir autant de rosiers en même temps ! ça ne se reproduira pas de sitôt...

 16 trous à creuser, c'es du boulot. Heureusement, la terre est bien meuble et mon ouvrier vaillant.

 Vous imaginez la même photo dans quelques années ? Dans 2 ans ça devrait déjà être pas mal, je pense. 

 Après une première nuit, c'est la douche froide...le gros chevreuil que l'on aperçoit en ce moment s'est abondamment gavé des jeunes feuilles et de boutons de roses de certains de mes beaux rosiers ! Ce qui est surprenant, c'est qu'il a des préférences. Le rosiériste me l'a confirmé car il a le même souci. Saviez-vous qu'un chevreuil ingurgite chaque jour 6 kilos de feuilles et de fleurs ? 😱

Je suis un peu beaucoup démoralisée, je vous l'avoue et j'en viens presque à rêver d'abattre le cervidé puisque nous n'arrivons pas à l'empêcher d'entrer. Heureusement pour lui, la chasse est terminée! Il a laissé ses empreintes dans la terre fraîchement arrosée au pied des rosiers. 

Nous décidons donc de poser du grillage autour des specimens dévorés, puis de tout les autres. C'est vraiment parce que nous n'avons pas le choix car ça ne me réjouit pas d'enlaidir mon chemin de roses... nous protégeons le côté extérieur du tunnel et, pour ne pas que le chevreuil s'attaque à l'autre côté des rosiers, nous fermons l'accés au tunnel avec de grands bambous et autres moyens. Je sais en effet que le chevreuil va au plus simple et n'aime pas s'entêter quand ça devient compliqué. Il faut dire qu'il a le choix du repas entre chez nous et tous les voisins...

Nos voisins, justement sont fâchés de devoir partager leur potager avec le chevreuil et ont installé une caméra thermique. Il s'avère que le chevreuil vient même la nuit ! C'est pas sympa...ils ont aussi un blaireau qui fait des dégâts. Bref, c'est la mouise...si vous avez de bons yeux, vous verrez le gros chevreuil surpris un matin vers 7h, juste après son méfait. 

 Cetains rosiers sont déjà bien beaux et ils grimperaient vite si le chevreuil les laissait faire !

 Bref, notre projet de beau chemin de roses s'est transformé en réalisation d'un vrai bunker ! J'ai pris tout ce que j'ai trouvé pour bloquer l'accès au tunnel. 

 L'autre entrée. 

 Du grillage, des piquets, des ficelles, des barrières...on a tout mis ! ça restera le temps que les rosiers grossissent et prennent des forces. Un chevreuil ne s'attaque qu'aux pousses situées à une certaine hauteur très limitée. ça peut tuer un jeune rosier mais pas un rosier aguérri. 

 Photo prise de la cabane. Ce matin là, JF et moi sommes allés surveiller le chevreuil de 6h à 7h45, bien cachés dans la cabane. Je voulais savoir si mon installation de protection était efficace ou si la bête parvenait à déjouer mon bricolage de fortune. Nous avons fait fuir un tout jeune chevreuil mais mon gros n'est pas venu...ô rage ! ô désespoir ! J'aurais tant voulu savoir si ça fonctionnait ! C'était dimanche, peut-être a-t'il fait la grasse matinée ? J'ai recommencé mon affût le lendemain 01er mai, mais rien non plus. Il faut dire que j'ai fait une prière à St François pour qu'il écarte le chevreuil de notre jardin !

 Dans mon zèle pour protéger les dizaines de rosiers du jardin, j'ai cherché tous les systèmes en ma possession. Ainsi, ces cageots fixés solidement devraient être assez efficaces malgré leur légèreté.  Je pense que, si le chevreuil ne voit pas le rosier, il ne tentera rien. Et même s'il tente de le manger, il n'est pas assez souple pour passer sa grosse tête sur les côtés. Faute de rosiers, j'espère que le chevreuil ne va pas se venger sur d'autres plantes, les érables, par exemple, dont il est est friand ! Heureusement pour nous, les hortensias ne sont pas sa tasse de thé...si je puis dire !

 Toujours des photos du jardin à la pelle. et encore, si ça captait mieux, vous en auriez le double !

 Le kiosque de nos 30 ans de mariage croule sous les rosiers et les centaines de boutons floraux sont près d'éclater, sans nous, hélas...

 Les nombreux lilas nous embaument.

 Jolie potée de crassulacées provenant de chez mes beaux-parents. 

 Plantation d'une rosier tige du nom de "Scentimental". Non, je ne me trompe pas sur l'orthographe. 

 Fin des héléborres, floraison des jacinthes sauvages bleues, début des arums...

 Je fais la guerre aux pissenlits, même si la post floraison est bien esthétique. 

 Ravie de ma photo d'un escholztia décoré de rosée et prêt à s'ouvrir.

 Et voici son feuillage tout aussi gracieux.

 Le vieux pommier-coing en partie tombé à terre laisse apercevoir des branches mortes ravagées par de petites bestioles qui dessinent de bien jolies galeries sous l'écorce. 

 Le pic épeiche a trouvé là un restaurant bien achalandé, au vu des nombreux trous dont il a percé le bois !

Joyeux anniversaire à ma grande soeur Claire !!!

 En cadeau, voici quelques photos de Lazare, tout mignon...

 Les heureux parents .

Nous quittons Lannois ce soir pour Rouen d'où je file dès le lendemain à Clermont-Ferrand jusqu'à la première communion de Bertille dimanche prochain où JF me rejoindra. J'espère au passage pouvoir embrasser Lazare, s'il a eu le droit de sortir de la maternité !

Je vous ai préparé quelques articles pour la semaine prochaine.

Tellement de joie à vous annoncer la naissance cette nuit, avec un peu d'avance sur le terme, de Lazare, Xavier, Marie, né à Neuilly, premier né d'Ombeline et Rémi ! Tout s'est bien passé, Lazare pèse 2,9 kg et mesure 48 cm. Plus de photos à venir. J'aime beaucoup ce prénom !

Il y a tant à dire et tant à faire au jardin en ce printemps !

 Le Prunus Padus offert par les parents de JF resplendit de ses grappes blanches. 

 Notre Cornus Kousa pousse lentement mais sûrement. 

 C'est la saison: désherbage du massif de mûriers et de celui de framboisiers. 

 Dans les carrées potagers, nous avons refait celui des fraisiers, planté des tomates de différentes variétés. Dans le dernier carré, c'est la diversité qui prime: céleri branche, poirée jaune et poirée rouge, leurs feuilles sont si colorées ! 

 Les 2 vignes courent, l'une (la rouge) sur le mur de la Petite Maison et l'autre (la blanche) sur la cabane à vélos.

 Dans toute la peupleraie, nous avons installé l'eau et léléctricité en de nombreux points, ce qui fait dire aux visiteurs que nous aménageons un camping ! En attendant, c'est drôlement appréciable d'arroser toutes les plantes dans ou autour de la peupleraie, sans avoir un arrosoir plein à porter sur de grandes longueurs, travail accompli par JF avec beaucoup de courage et patience. L'électricité ne fonctionne pas encore, mais ça ne saurait tarder. Ce sont d'anciennes traverses de chemin de fer qui ont été utilsées...c'est du costaud !

 Joie de s'apercevoir qu'une mésange prépare un nid dans la cabane du milieu !

 Notre fidèle pic épeiche passe une bonne partie de ses journées devant la terrasse à piocher dans les boules de graisses et de graines que JF veille à toujours approvisionner. 

 Arthur nous a donné 3 boites de mélanges de graines de fleurs mellifères variées que nous sommes allés semer dans une zone encore vierge de la peupleraie.

Il a fallu d'abord délimiter les 3 carrés de 15m/2 avec une allée de 2m entre chaque (passage de la tondeuse),  puis JF a passé un coup de débroussailleuse avant que je ne ratisse pour enlever l'épaissur d'herbes coupées. 

 Nous avons semé à la volée, tassé avec les pieds, faute d'un rouleau plus approprié et la pluie bienvenue est venue parfaire le travail. 

Des piquets pour cerner les parcelles...et il n'y a plus qu'à attendre...2 mois, parait-il. RDV cet été pour en reparler !

 JF en a profité pour semer un peu de gazon sur les chemins délimitant les parcelles et qui recèlent sous terre les conduites d'eau et d'électricté de la peupleraie. 

Du matin au soir dans le jardin, pas beaucoup de temps pour charger les photos et écrire un article...

A Rouen nous avions acheté pas mal de plants dans les marchés aux plantes. Il était temps de les replanter dans la peupleraie. Hamamelis, noisetier tortueux, arbre à mouchoirs, arbre à caramel, viburnums, arbre à cloches d'argent, cornouillers...il y a du beau monde désormais dans ce carré initialement appelé "carré A" pour le distinguer des 3 autres. 

 Ce n'est plus le carré A, ce jardin est maintenant baptisé "jardin du saule", en hommage au saule pleureur offert par nos enfants pour nos 60 ans !  Le saule trône, non pas au milieu mais décalé par rapport au centre du jardin. Jardin qui accueillera sans doute d'autres plantes, des allées, un banc...et tout ce qui nous passera par la tête ! Je suis ravie de constater l'évolution de cette parcelle depuis le printemps, c'est encourageant. mais il faudrait être là tout le temps pour tondre, nettoyer, tailler...et contempler !Le jardin du saule est limité d'un côté par l'allée centrale, de l'autre par l'allée des hortnesias et au fond par le chemin de roses. 

 Le soir, nous sommes fourbus. La pause café est la bienvenue et, ce n'est pas parce qu'on a les mains sales qu'il ne faut pas soigner sa vaisselle !

JF, qui prend une semaine de vacances avait repéré pour dimanche cette fête bi-annuelle de plantes au château de Pommorio, à Tréveneuc près de St Quay Portrieux.

Pour ne pas y arriver trop tard, nous avons trouvé une messe à proximité, à Lanvollon.  Le prêtre de passage, haïtien était super et la dame plutôt âgée qui faisait chanter, était très bien aussi. Je suis allée la remercier à la fin de la messe car je sais que ça fait bien plaisir et que ça arrive trop peu souvent. J'ai repéré cette belle Vierge polychromée que j'ai, bien sûr prise en photo pour vous. 

Le château de Pommorio où se tient donc, au printemps et à la Toussaint une grande vente de plantes mais aussi d'accessoires liés au jardin (tisanes, miel, teintures végétales...). Le jardin en lui-même n'a rien de remarquable mais on peut louer les lieux pour un mariage. 

Nous arpentons les allées après avoir avalé une part de pizza vendue dans l'espace restauration. Certains pépiniéristes sont spécialisés dans tel ou tel domaine et c'est là que c'est intéressant. ça nous change des jardineries classiques où l'on trouve toujours les mêmes plantes, les mêmes rosiers. Car c'est pour ça que nous venons...les rosiers ! Nous cherchons en effet à habiller les 16 pieds du tunnel de 16 rosiers grimpants différents. 

 Il a plu toute la matinée et je ne regrette pas d'avoir chaussé mes godillots. Heureusemnt, plus de pluie à partir de midi. 

 Ici, une collection d'acers, communément appelés érables. Nous en avons déjà quelques uns mais je ne dis pas non à l'idée d'en planter quelques beaux specimens. 

 Ici, c'est un spécialiste des heuchères aux couleurs incroyables. j'entends un visiteur dire: des couleurs d'automne au printemps !

 Quelle belle mise en scène dans une brouette que j'aurais pu peindre. 

 Accolée au château, une ancienne verrière comme je les aime. Ele a été décorée pour l'occasion. 

 J'admire les potées de muscaris. 

 Mon grand-père maternel, jardinier dans l'âme aurait-il pu imaginer que les arrosoirs en zinc deviendraient des objets de décoration ? Quand ils sont à des prix raisonnables, je les achète car ils ont un charme fou.

 Un stand attire notre attention. Un créateur a eu l'idée d'aménager des tables avec jardinière en leut milieu et un circuit d'eau alimenté par une pompe, elle même alimentée par un petit panneau solaire...ingénieux !

 Autre modèle avec un tiroir. La créativité des hommes est vraiment une source d'espérance !

 Quant à nous, nous avons repéré 2 rosiéristes qui nous plaisent bien. Le 1er vient d'Anjou (Gennes) et le second, spécialiste de roses anglaises est implanté en Côtes d'Armor. Les rosiers sont nombreux, variés, originaux, de qualité...je ne sais plus où donner de la tête ! Je me régale à échanger avec les rosiéristes à propos des différentes qualités des uns et des autres specimens et mes désirs particuliers. Je resterais là des heures ! Le jeune Franco/Gallois qui m'aide à choisir entre toutes ses roses "David Austin" est si passionné (et quel délicieux accent !)...que du bonheur ! Mon gentelman farmer et moi repartons avec 10 rosiers que je ne manquerai pas de vous présenter un jour prochain. Ce n'est pas tous les jours que l'on a la joie de choisir ainsi tant de rosiers !