Ces petites soeurs là, elles sont extraordinaires et d'une joie à déplacer les montagnes ! J'en ai entendu parler pour la 1ère fois quand nous vivions Blois car la belle-soeur de mon amie Marie était religieuse dans cette congrégation. Elles ont plusieurs particularités dont l'accueil de religieuses trisomiques. Chaque jour aussi,  elles mendient leur déjeuner en frappant aux portes des maisons. Il faut le faire !

En France, on les trouve à Béthune, Rennes, Marseille, Lyon, Toulouse et à Plavilla, dans l'Aude. Elles ont aussi plusieurs monastères aux Etats-Unis, en Autriche, en Argentine, en Espagne, en Allemagne,en Italie et en Pologne. Il existe aussi des petits frères de l'Agneau. 

Premier témoignage ici. Ces témoignages ne durent que 2 ou 3 minutes mais whaou ! Les soeurs y racontent certaines de leurs rencontres lors de cette quête d'un déjeuner. 

Deuxième témoignage ici.

Et encore un. Tous ces témoignages, je les ai écoutés cette semaine dans "Retraite dans la ville" dont je vous parlais hier. 

Enfin,  un dernier ici et j'arrête, promis. Moi, j'ai à chaque fois les larmes aux yeux en les écoutant...alors je suis obligée de vous les partager. Le contraire ne serait pas bien. 

Fioretti de la mission

Au gré des rencontres, le Seigneur nous demande de nous rappeler comment les hommes d’aujourd’hui nous ont parlé en nous accueillant dans leur existence :

Lisa, une vingtaine d’années, dans un squat, Lyon 9ème : « Je ne connais rien de rien de Dieu… mais si je comprends bien, vous faites ça pour vous approcher des hommes. » « Oui, parce que Dieu s’est approché de nous. Il s’est tellement approché de nous qu’il s’est fait l’un de nous. » Après notre passage, les habitants du squat lui ont donné ce nom : « Les 3 sœurs ».

Véronique, 70 ans, Lyon 6ème : « Je ne sais pas si Dieu existe, mais s’il existe, c’est certainement lui qui vous a envoyées. » Plus tard, elle nous écrira : « Votre visite reste pour moi l’Événement de ce printemps, déposant sur ma route une lumière tout à fait inattendue, si importante dans le doute qui ne me quitte pas. »

Adi, au camp rom de la Doua : « Ma sœur, vous venez nous aider ? » Une petite sœur ouvre les mains : « Nous sommes venues les mains vides… mais… », bafouille-t-elle avec timidité. Avant même qu’elle ne termine sa phrase, Adi ajoute en souriant : « Mais le cœur est plein ! »

Allison, jeune anglaise, nous prend en stop et ouvre de grands yeux : « Vous êtes quoi ?! J’ai jamais vu ça ! » « Nous sommes des sœurs. » « Mais des sœurs de quoi ? » Au terme de l’échange, Allison conclue : « Parfois on est un peu perdu et on a besoin de quelqu’un qui peut nous aider à trouver le chemin ! »

Elisabeth, Lyon 2ème : « Quand je suis ″colère″, je l’appelle et je lui dis : ″Eh toi là-haut, tu pourrais pas nous aider ! ″ Elle pleure et reprend : « Quand je suis ″colère″, je vais vous appeler pour que vous m’aidiez. Vous travaillez pour nous, vous êtes précieuses ! »

Michael, étudiant, Lyon 9ème, nous accueille et tandis qu’il prépare un repas : « C’est terrible que vous soyez là, chez moi ! (dans le langage jeune entendez : c’est dingue !)Vous m’avez honoré. Je suis honoré par votre visite. »

Myriam, jeune musulmane, Lyon 9ème : « De ma fenêtre, je vous vois souvent passer, et quand vous avez sonné à ma porte, et que j’ai pensé que c’était vous, j’en ai eu la chair de poule. »

Bernard, chauffeur de taxi qui nous prend en stop : « J’ai déçu Jésus » « Jésus n’est jamais déçu. Il nous fait toujours confiance. Il nous attend toujours. Vraiment, nous demandons pour vous la force que vous puissiez faire le pas d’aller rencontrer un prêtre. » « Je suis un grand pécheur, et il y a des péchés qu’il ne peut pas… » Les larmes coulent abondamment sur son visage. « La miséricorde de Jésus est plus forte que le péché. Que tous nos péchés. Elle submerge tout ! » Poursuivi par la Miséricorde, Bernard a reçu le sacrement du pardon et a recommencé son chemin chrétien.

Cécile, aide-ménagère, ouvre la porte de l’appartement où elle travaille. Elle ne peut pas nous aider, n’étant pas chez elle. Elle est désolée et si émue de cette rencontre qu’elle se met à pleurer. Nous la réconfortons et commençons une phrase : « Trois sœurs à l’improviste… » « Que du bonheur ! » termine-t-elle en nous embrassant de bon cœur.

Les petites soeurs et les petits frères de l'Agneau vivent dans une grande pauvreté et leurs seules ressources proviennent de dons. Si ne savez pas encore à qui donner en ce temps de carême où il est demandé de partager, vous pouvez faire un don, même petit pour cette communauté. C'est ici. 

 Dans 2 semaines nous serons dans la joie de Pâques ! 🤩 

Pour ce temps de carême (il serait temps que je vous en parle...), je me suis inscrite à 3 sites en ligne que vous trouverez ci-dessous. Quelle chance nous avons avec toutes ces propositions si belles et si porteuses ! Chacune son style mais j'en sors toujours enrichie et renouvelée. 

J'ai décidé de noter chaque jour une ou deux phrases à retenir que je relis régulièrement. J'ai besoin d'écrire pour mémoriser et je prends plaisir à former harmonieusement des mots sur une page. C'est un vrai bonheur, mais nous écrivons si peu maintenant...

Pour prendre mes notes, un petit carnet Dior offert par Arthur. "Et toi, que serais-tu prêt à faire par amour ? "...N'était-ce pas exactement ce qu'il fallait pour un temps de retour vers Dieu ? ❤️

Durant des années, je suivais le livret "carême pour les cancres", et puis j'ai changé pour:

Retraite dans la ville

Hozana et plus particulièrement ce carême pour les mamans. Sur Hozana, il est aussi proposé des intentions de prière données par les participants. Si on accepte de prier pour telle personne, ça dure quelques secondes, le temps de voir brûler une bougie virtuelle. C'est très bien fait...et ça donnerait presque envie de ne pas s'arrêter ! Les personnes pour qui on a prié ont la possibilité de nous envoyer un merci. Bravo pour ces merveilleuses idées qui nous stimulent ! On peut bien sûr aussi déposer soi-même des intentions de prière et savoir combien de personnes ont prié pour nous. Génial, je vous dis ! Merci, Pauline de m'avoir fait découvrir ça !

Carême au féminin, tellement proche de nos vies quotidiennes. 

Par hasard, je suis tombée sur cette affiche de proposition paroissiale. 40 jours de gratitude...voilà qui m'aurait bien plu ! Je serais curieuse de savoir comment c'était proposé.

Pour finir, une photo profane, amusante mais pas que...

N'est-ce pas plein d'une sagesse toute évangélique ? 

 Cousinade dans le sud est le we dernier.

 Ce sont Xavier et Charlotte qui recevaient chez eux à Luzinay. Charlotte n'était, hélas pas très disponible car retenue par une journée de préparation au mariage...

 Annie et Jean-Luc de Vinzelles (71), Benoit et Léa-Kim de Chazay d'Azergues (69), tout comme Mathilde et Clément. Quant à Antoine et Hortense, ils arrivaient d'un peu plus loin, St Aunès près de Montpellier. N'ont pu venir Héloïse et Guillaume de Clermont-Ferrand (63), Constance et Charles de Chambéry (73) et Alexandrine et Florent, retenus à  la Tour du Pin (38). J'aurais tellement aimé être avec eux !

 Cela faisait un paquet d'enfants, dont beaucoup de garçons. 7 garçons pour 4 filles. 

 Les petits cousins se sont très bien entendus !

 Firmin n'était pas en reste.

 2 papas et leurs dernières nées. 

 Madeleine (23 janvier) et Castille (04 mars).

2 petites cousines qui ont le même âge et habitent la même ville...quelle chance ! Sans compter que les aînés ont aussi leur "compère". Basile et Paul sont dans la même classe à Chazay, tandis que Claudie et Ostiane se retrouveront  aussi en septembre dans la même classe de maternelle !

Bravo, Charlotte et Xavier pour l'organisation ! 

Prochaine cousinade prévue en juin chez Annie et Jean-Luc.

 Une grande envie de fondant à l'orange, la semaine dernière...j'ai donc acheté des oranges et attendu le we pour préparer ce dessert qu'il est impossible de qualifier d'étouffe chrétien tant il porte bien son nom de fondant. Et moi qui n'aimait pas les gâteaux à l'orange ou au citron de ma maman, quand j'étais jeune...comme quoi, nos goûts évoluent.

 Normalement, la recette préconise d'incorporer des zestes d'orange . Comme les miennes n'étaient pas bio, je les ai remplacés par des écorces confites coupées en petits morceaux et c'était tout aussi bon. J'ai aussi diminué la quantité de sucre semoule (80 au lieu de 115g) et de sucre glace (100 au lieu de 150g). Goût subtil de l'orange, texture fondante dans la bouche...un délice !

 Belle surprise, l'autre jour en me rendant dans une pharmacie où j'ai trouvé, à petit prix,  un sachet de thé vert au matcha ! Il y a longtemps que je voulais essayer ces recettes de desserts à la surprenante couleur verte...je vais pouvoir enfin m'y atteler. 😀  A vous de lire maintenant ci-dessous la différence entre un thé vert classique et le thé vert au matcha. 

( la photo n'est pas de moi...)

"Le thé vert est un type de thé Camellia sinensis qui ne subit pas d’oxydation lors de sa transformation et dont les feuilles sont récoltées fraîches puis séchées, pressées, roulées et broyées.
En revanche, le thé matcha est un type de thé vert, bien que son processus de production soit différent. Vingt jours avant la récolte, la plantation de thé vert est couverte afin d’augmenter la concentration en chlorophylle, donnant au matcha sa couleur verte vibrante caractéristique. Les meilleures feuilles sélectionnées et récoltées manuellement subissent un long processus de séchage naturel, subissent un bain de vapeur pour éliminer les tiges et les côtes, et dont on broie seulement la partie tendre de la feuille.
Alors que le thé vert est infusé dans de l’eau chaude, des poudres de matcha sont ajoutées à l’eau chaude, de sorte que vous consommez 100% de la feuille de thé vert. C’est pourquoi le thé matcha contient 175 fois plus d'antioxydants que le thé vert conventionnel."

       Vêtue de rouge, elle veille sur ceux qui la veillent

Catherine Leblanc / Godong

Elisabeth de Courrèges, ergothérapeute actuellement en mission avec l'Œuvre d'Orient dans une unité de soins palliatifs pédiatrique à Erevan, en Arménie, évoque de manière poétique le rôle inestimable d'une personne malade au milieu des siens.

Vêtue de rouge, placée au milieu de l’assemblée, elle ne dit rien. Elle veille sur ceux qui la veillent. 

À certains moments, elle laisse ses yeux se clore et, progressivement, s’endort. Mais cela ne fait rien. Elle veille sur ceux qui la veillent. 

Le canapé est si moelleux qu’il enveloppe presque totalement son corps devenu frêle. Les rires d’enfant sont si hauts qu’ils recouvrent presque entièrement le bruit de sa respiration dans son sommeil. Leurs échanges sont si joyeux qu’ils en oublieraient presque qu’elle est au milieu d’eux. Elle veille sur ceux qui la veillent. 

Vêtue de rouge, placée au milieu de l’assemblée, elle sait que ses jours sont comptés, et elle compte bien les savourer. Elle veille sur ceux qui la veillent. Comme elle l’a toujours fait par cette merveilleuse vocation de sa maternité. 

Sur le mur au-dessus d’elle, des photos font éclore des souvenirs familiers. Si elle sourit quand elle dort, c’est qu’elle s’y est replongée. Elle veille sur ceux qui la veillent. 

Vêtue de rouge, placée au milieu de l’assemblée, rien n’a vraiment changé. C’est toujours le même salon, c’est toujours la même maison, ce sont toujours les mêmes prénoms. Ils se sont simplement multipliés, à mesure que les enfants se sont mariés, à mesure que les ventres se sont arrondis et les nuits raccourcies, à mesure que les traits des visages se sont tirés. Désormais ils mesurent à leur tour tout ce que, pour eux, elle a traversé. Elle veille sur ceux qui la veillent. 

Elle est comme cette bougie rouge que l’on appelle « veilleuse », que l’on place dans les églises.

Vêtue de rouge, placée au milieu de l’assemblée, elle a choisi la meilleure place, et elle ne lui sera pas retirée. Parlez-lui de son lit, vous vous ferez renvoyer. Parlez-lui d’hôpital, elle préfère retarder. Parlez-lui d’être tranquille, elle vous rira au nez. Elle veut des jeux, des sourires et des rires. Elle veut des récits d’épopée et des poèmes récités. Elle veut des bobos à soigner et des larmes à consoler. Elle veille sur ceux qui la veillent. 

Vêtue de rouge, placée au milieu de l’assemblée, elle veut continuer de vivre et d’exister. Sans s’acharner, sans s’arrêter. Même si elle continue de souffrir, elle veille sur ceux qui la veillent. 

Sa présence se fait de plus en plus discrète. Sa présence ne sera un jour plus que spirituelle. Mais sa présence est bien réelle. Elle veille sur ceux qui la veillent. 

Vêtue de rouge, placée au milieu de l’assemblée, elle est comme cette bougie rouge que l’on appelle « veilleuse », que l’on place dans les églises en leur lieu le plus sacré et qui rappelle qu’il y a toujours une Présence bien réelle qui veille sur ceux venus pour la veiller. 

Lire aussi :Soins palliatifs : une réponse lumineuse à la question « à quoi bon? »

Lire aussi :Fin de vie : « Une mère restera toujours une mère, sur terre et dans l’éternité »

Lire aussi :La vidéo sur les soins palliatifs qui réchauffe le cœur

 ça y est, même si je n'ai pas vu d'hirondelle, le printemps est oficiellement là ! Avec lui, le renouveau des marchés et bourses aux plantes...

 Samedi, c'est plutôt vers une pépinière que nous nous orientons. Nous avions rencontré, par hasard, son patron l'an dernier et nous étions promis de lui rendre visite. Pour cela, il nous a fallu prendre le bac car la pépinière se situait de l'autre côté de la Seine, dans une de ses boucles. 

 Avant même d'arriver sur les lieux, de jolies surprises se présentent. Ainsi, JF lève les yeux sur le bac et découvre plusieurs nids d'hirondelles...mais sans les oiseaux.

 Moins de 5 mn de traversée plus tard, nous débarquons rive gauche et apercevons dans les champs quelques cigognes. Extra !

 Geoffroy, le jeune pépiniériste ne nous avait pas menti et nous n'avons pas été déçus. Comme il est lui même producteur, les prix affichés sont très intéressants. Loin des sentiers battus, on déniche chez lui de belles pépites car il a le goût des plantes qui sortent de l'ordinaire, au contraire de tout ce qu'on trouve habituelleemnt dans les jardineries. C'est la pleine saison des magniolias et j'ai été bien tentée par certaines pièces charmantes. En voilà une qui doit enchanter les jardins les plus sombres.

 Cet autre specimen est rouge très foncé...somptueux !

 Je découvre une plante plutôt bizarre...pas vraiment jolie mais originale ! Il s'agit de l'edgeworthia, originaire de Chine. Ses fleurs apparaissent avant les feuilles.

 Autre variété.  Nous n'avons pas été convaincus et nous sommes rabattus sur d'autres plantes plus élégantes.

Je vous présente maintenant quelques uns de nos achats, mais à partir de photos trouvées sur internet afin que vous vous rendiez mieux compte du rendu, car nos plants sont encore jeunes, sans feuilles ni fleurs.

Commençons par l'exochorda magical springtime. Cet arbrisseau qui fleurit en avril-mai ne dépassera pas 2m 50 de hauteur.  

 On le nomme aussi l'arbre aux perles et vous comprenez pourquoi en découvrant ses boutons floraux...

Nous avons aussi craqué devant le toonia (ou cedrelat) sinensis flamingo. Quand vous voyez "sinensis", c'est que la variété est originaire de Chine. On appelle aussi cet arbre "l'acajou de Chine". Sa particularité est d'offrir au printemps un feuillage rose du plus bel effet. Il est peu courant dans les jardins, ce qui le rend encore plus attirant. Son port est étroit et il atteint 10m de hauteur. Son écorce est très belle et son bois prisé en ébénisterie. 

 Autre belle découverte: le chionanthus virginicus. On l'appelle aussi l'arbre à franges ou l'arbre de neige. Lui aussi se rencontre peu dans les jardins...quel dommage !

 Admirez ses fleurs printanières !

Voici maintenant l'Halésia carolina. Son autre petit nom: l'arbre aux cloches d'argent. Encore un arbre blanc...que voulez-vous, nous aimons le blanc, et ceux qui portent un petit nom vernaculaire bien charmant. Ce modèle peut atteindre 6 m de hauteur. Il fleurit en mai-juin.

Comment résister à tant de grâce? Là aussi, l'halésia est encore rare en nos jardins et c'est une bonne raison de l'acheter et de faire ainsi honneur à notre valeureux pépiniériste. 

 Très heureux de tomber sur des rosiers rugosa. Geoffroy nous explique que les visiteurs ne les achète guère, à son grand dam. C'est sûr que leurs tiges sont vraiment très épineuses mais ces rosiers sont exhubérants et au charme surrané. Le rose que nous avions à Lannois est mort. Nous le remplacerons par la variété Rosa rugosa moje hammarberg ci-dessus.

 Mais aussi, Rosa rugosa blanc double de Coubert. Rosier plutôt récent, obtenu par Cochet en 1982. Il est très parfumé.

 Il y a des années que nous le cherchions et son prix était ici bien convaincant.

Le week end précédent, nous nous étions rendus à Yvetot sur un marché aux plantes. Là, nous sommes tombées sur une dame qui proposait des sujets de son jardin à prix incroyables. Ce n'était pas des plantes rares mais, pour 3 ou 4 euros l'arbuste, nous sommes preneurs. Là aussi, quelques photos dénichées sur internet. Voici l'amélanchier canadensis. Je  vous laisse imaginer d'où il est originaire...Encore un gros buisson blanc dont les baies noires au goût de cassis (appelées petites poires au Canada) sont parait-il délicieuses en confiture, vin, coulis...

 Nous avons aussi acheté un aronia prunifolia, souvent utilisé en haies. 

 Son feuillage est somptueux à l'automne et ses fruits aussi sont très bons en confiture. 

 Comme chaque année, notre balcon se remplit au printemps, en attendant la migration vers Lannois. Nous mettons en pot les plantes achetées à racines nues. 

 Les rosiers rugosa étaient si hirsutes et encombrants que je les ai taillés. J'ai mis à tremper des tiges à bouturer (je n'ai plus de sac de terreau à disposition) mais sans grandes convictions car ce n'est pas la saison. En même temps, ce serait dommage de jeter sans essayer, n'est-ce pas ? 

Nous allons avoir du travail dans le jardin durant les vacances de Pâques ! 😀

Connaissez-vous le style ARTY ? Pour ma part, j'ai découvert ce terme il y a peu. Je vous fais profiter de mes connaissances toutes neuves ?

Première chose à savoir...le style arty est en fait un cousin du style pop art, cher aux années 50 à 70. 

 (intérieur de style pop art)

"Pop art: il s'inspire de la culture de masse et de la société de consommation. Ainsi les artistes du pop art représentent l'art comme un produit consommable : éphémère, bon marché et jetable. La publicité, les médias, la bande dessinée et la télévision vont être les principales sources d'inspiration de ce mouvement."

(intérieur de style arty)

"Le style arty se caractérise par un traitement particulier de la couleur. Il est haut en couleurs, il est plein de vie. C'est un peu comme si on transformait le salon en oeuvre d'art."

Vu comme ça, je préfère la définition du style arty. 😀

 On y aime les lignes géométriques, les couleurs vives, les associations audacieuses alors qu'il est "normalement" de bon ton de se limiter à 3 teintes principales dans une pièce.

 Les meubles arty se veulent à la fois design et vintage avec des formes géométriques, destructurées. Cette tendance transforme n'importe quelle pièce en véritable oeuvre d'art. Un intérieur arty se veut unique, à l'image de son propriétaire. 

 C'est parfois très sobre, voire un peu froid...à l'image des occupants des lieux ?

 et parfois beaucoup plus chaleureux, éclectique. En fait, arty donne une belle part à l'originalité, à la singularité car il est permis de mélanger les genres. Ainsi, aux côtés d'une oeuvre d'art (authentique ou reproduction), on peut installer des photos de famille, un souvenir de voyage, même si le style est totalement différent. La mise en scène d'objets du quotidien associée à des oeuvres d'art, voilà le secret. Les limites entre habitation et lieu d'exposition sont brouillées, l'idée me plait bien. 

 Du blanc, oui, mais agrémenté de nombreuses touches colorées qui donnent du peps. 

 Le blanc n'est décidément pas interdit, à condition qu'il soit l'écrin mettant en valeur un tableau, un tapis, un rideau vif en couleurs, une fresque au mur... 

 Un intérieur Arty créée la surprise puisqu'il est à l'image de son créateur et ne ressemble donc à aucun autre. Celui-ci est magnifique, non ? Bon, il penche plus vers la galerie d'art que vers la pièce pleine de vie ! mais ça réjouit l'oeil et c'est bon.

 Bref, vous l'aurez compris, avec arty, tout est possible ! J'en retiens son côté audacieux, coloré, artistique, original dans le sens "unique".  Et puis, comme j'ai découvert de multiples intérieurs en faisant ma recherche, je vous les propose en bonus car ils offrent bien des idées intéressantes.

 Un peu le bazard, non ?

  Voilà qui est chaleureux.

 Là aussi !

 Exotique. J'aime beaucoup ! Style cabinet de curiosités.

 Original ! Bien agréable.

J'espère que vous avez trouvé ici plein de merveilles. Et chez vous, c'est comment ? Classique, contemporain, colonial, éthnique, industriel, bohème, zen, campagne, shabby, scandinave, minimaliste ? Un mélange de tout ça ? 

AU QUOTIDIEN

By gpointstudio | Shutterstock

Juste après le réveil, les premières minutes sont précieuses. Avec quelques bons réflexes, la bonne humeur s’installe calmement et la routine devient plus agréable. Découvrez neuf petites habitudes simples et faciles à adopter pour une belle journée.

Avant même de passer la porte de la maison, chaque geste nous amène à être un peu plus heureux. Un matin bonheur pour s’éveiller au monde en douceur et entamer une nouvelle page avec enthousiasme. Dès les premières lueurs du jour et à peine les yeux ouverts, le corps et la tête sont plein d’énergie. C’est le moment propice pour initier de bons réflexes. Avec un soupçon de volonté, certaines habitudes deviennent des rituels quotidiens pour entamer au mieux la journée.

06h55 : Rendre grâce chaque matin

Avant de se lancer dans la course du quotidien, s’accorder un temps de prière afin de rendre grâce est un moment privilégié, une habitude bénéfique pour le reste de la journée. Remercier Dieu est une façon de nous ouvrir les yeux sur notre propre bonheur, savourer la chance de commencer une nouvelle histoire chaque jour. Toutes ces belles choses qui inspirent la reconnaissance peuvent aussi être consignées dans un cahier de gratitude, à conserver et à relire les matins un peu plus difficiles.

Lire aussi :Cette prière que Benoît XVI invitait à dire tous les matins

07h10 : S’étirer avant de se lever

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Comme un chat ou un bébé, on perd au fil du temps le réflexe naturel de s’étirer alors qu’il est nécessaire pour une santé préservée. Au lever, de préférence en position assise, le geste devient un réflexe bien-être pour réveiller les muscles, mettre en route le corps et faire circuler le sang. Après une nuit au repos, s’étirer quelques minutes est un premier pas vers un matin douceur.

07h15 : Boire un grand verre d’eau

Une fois le corps dégourdi, direction la cuisine afin d’avaler un grand verre d’eau. Encore à jeun, le corps a besoin d’une transition avant d’ingérer divers aliments. L’eau permet aussi d’éliminer les toxines, stimule le système digestif et hydrate le corps. Une habitude à prendre et un geste à renouveler tout au long de la journée jusqu’au coucher pour un bien-être général.

07h20 : Dire bonjour à ceux qui nous entourent

L’idée peut sembler toute simple mais il arrive parfois que ce mot tombe dans l’oubli. De bon matin, c’est pourtant un premier contact avec ceux qui nous sont chers. Dans certaines familles, se dire bonjour s’accompagne aussi d’un baiser, une attention pleine de douceur comme un câlin qui est bienfaiteur pour celui qui le reçoit. C’est une façon de s’ouvrir aux autres. Un mot chargé de bienveillance à répéter dans les transports en commun, en arrivant sur son lieu de travail ou à la boulangerie.  

Lire aussi :La politesse : l’importance des « mots magiques » à tout âge !

07h25 : Prendre le temps de manger

monticello - Shutterstock

On l’apprend aux plus petits, le petit-déjeuner doit être assez consistant pour tenir toute la matinée et éviter le grignotage. Certains préfèrent un bon thé accompagné de tartines beurrées ou un smoothie bowl plein d’énergies. L’essentiel est de prendre le temps d’apprécier ce moment pour assurer une bonne digestion et assimiler au mieux chaque aliment. Un bon petit-déjeuner améliore aussi la concentration et les compétences intellectuelles.

07h45 : Énumérer les points positifs de la journée à venir

Voir le bon côté des choses aide à appréhender au mieux les prochaines heures. Dans sa tête ou sur un carnet sous forme de liste, on passe en revue au moins trois petits bonheurs en perspective. Et même si le programme s’annonce un peu difficile avec une lourde réunion ou un rendez-vous redouté, on peut commencer par noter « Retrouver ma maison ce soir ». Une motivation en or pour affronter les épreuves à venir.

07h55 : Préférer marcher et monter les escaliers à pieds

Dans le rituel du matin, un peu d’exercice réveille le corps et dynamise le début de la journée. Au lieu de passer par les escaliers mécaniques, empruntez les marches ; préférez accompagner les enfants à pieds plutôt qu’en voiture ; arrêtez-vous une station de métro avant pour faire quelques pas. Autant de réflexes afin de maintenir une forme physique. Pendant la pause déjeuner, on saisit aussi l’occasion de prendre l’air et de profiter d’un rayon de soleil. D’autant que la vie de bureau nous contraint de plus en plus à rester assis toute la journée derrière un écran.

08h00 : Apprécier ces choses invisibles

Zhukovvvlad I Shutterstock

 Un beau ciel dégagé, un étal de fleurs, l’odeur du pain en passant, sa petite main dans la vôtre, le sourire du serveur du café… Sur le chemin de l’école ou du travail, sont parsemées mille petites choses à saisir au vol pour s’enrichir. Des détails anodins et presque inaperçus qui participent à embellir la journée.

08h30 : Ouvrir ses mails et les réseaux sociaux (pas avant !)

Se contraindre à une heure pour consulter ses mails ou les réseaux sociaux est une façon de se mettre dans une bulle le matin et permet de commencer la journée sans contrariété. Même si la curiosité et l’envie nous incitent à être en permanence connectés, rester à distance est un bon réflexe le matin. C’est aussi l’une des conditions pour prendre les bonnes habitudes énumérées ci-dessus…

Le voilà de retour, le printemps du cinéma ! Toutes les séances à 5 euros du dimanche 19 (demain) au mardi 21 compris. Youpiiii !

Je ne sais pas ce qui va passer chez vous mais moi, plein de films me tentent. En voici 4 :

-Les petites victoires. Bande annonce ici.

- Sur les chemins noirs, d'après le livre de Sylavain Tesson. Par contre, pas de chance, il ne sort que le 22... Bande annonce ici. 

Et puis aussi,

- La chambre des merveilles, d'après le livre (que j'ai lu ) de Julien Sandrel. Bande annonce ici. Mêmes producteurs que pour la Famille Bélier.

Et encore ça: Emily. La vie d'Emily Brontë. Pour la bande-annonce, c'est ici.

Et vous, qu'est-ce qui vous tente ?

 Quel beau sourire sur le visage de Jean à qui le prêtre a remis la croix des enfants de choeur !

 Moment de calme et de tendresse où Bertille lit un livre à Edith. 

 Quand elle se lève le matin, Bertille s'amuse à faire des maths...elle ne tient pas de moi, ça c'est sûr, mais plutôt de ma maman et de la maman de Guillaume qui est prof de maths ! 

 Ma Bertille est décidément pleine de talents !

 Sortie du dimanche dans la campagne.

 Pour les cousins aussi c'est sortie dans la forêt !

 Chouette cabane de trappeur !

 Armand, pas peu fier,  le jour de son anniversaire.

 A la Base Charmoie, c'est jeux de société dans le salon. 

 Il y en a un qui dort comme un bienheureux et qui va bientôt dépasser de son couffin...c'est bon signe !

 D'ailleurs, bonne nouvelle, il va enfin, un jour prochain, atteindre les 6 kg ! A 6 mois demain, il se fait temps ! Maigroulet mais tellement mignon...😍

 Qu'elle est fatiguée, petite Zénaïde, en rentrant de l'école ! Un câlin s'impose. 

 Et pourtant, au moment de se coucher, plus personne n'est fatigué !