Le 16

Venue de nos amis Alsaciens pour le goûter et les nouvelles. Comme ici, la santé s’est dégradée...Pour la suite, il reste le téléphone. Leur venue a fait bouger Mimi qui a tenu à les raccompagner jusqu’à leur voiture. Ce qui lui manque chaque jour, c’est une motivation pour se remuer.

Le 17

David est venu me donner un coup de main pour contacter mon assurance voiture sur internet., car c’est impossible de les avoir au téléphone. Comme nous le disions avec nos amis hier, il y a une fracture numérique avec une partie de la population âgée : une vraie pauvreté que notre société ignore allégrement. 

Le 18

J’ai eu des problèmes d’ordinateur et Jean-Marie, mon technicien est venu arranger les choses. En regardant vers notre clocher hier, j’ai eu la surprise de voir que l’immense grue avait disparue. Il y a tellement de retard dans les travaux que les désistements d’achat d’appartements se multiplient. 

Le 19

Nous trions cette semaine les fruits et légumes pour la dernière fois dans le local actuel. Le déménagement va commencer ce week-end pour se poursuivre en début de semaine prochaine : super ! Je serai tout près de la maison comme auparavant. Le soleil a montré le bout de son nez, mais la suite des jours sera très pluvieuse. Demain j’irai cueillir des fleurs dans la serre des sœurs à la maison de retraite.

Le 20

Monique pense à sa future bibliothèque, idée prise en regardant la nôtre. Il y a beaucoup de livres à vendre au SP et un certain nombre donné. Lorsqu’il y en trop, les responsables vont en déposer dans la bibliothèque de rue. J’ai donc parlé à la responsable et pour une petite somme, que Monique réglera, je peux prendre ce que je veux pour elle. Super ! Quand j’étais jeune, je lisais beaucoup en puisant dans la bibliothèque municipale, sise à la faculté des lettres de Rennes. Je dois ce goût à mon professeur de Français-latin lorsque j’étais en 4°. 

Le 21

Il pleut : la cueillette de feuillages n’est pas des plus aisée, mais le plaisir futur de la confection des bouquets pour la messe de demain est une belle motivation.  Un autre plaisir s’est ajouté en fin de matinée : Le compagnon d’Isa est venu nous dire un petit coucou, et annoncé à Isa qu’il avait acheté des moules au marché, les dernières de la saison ! Il m’a proposé d’aller m’en acheter : pourquoi pas ! J’ai ainsi changer de menu pour midi : des moules-frites, ce qui a ravi Mimi ! 

Le 22

C’est l’aumônier des étudiants qui officie avec des homélies vigoureuses !  Super ! À la sortie, j’ai félicité François pour sa nouvelle venue dans le conseil municipal ; il trouve que l’équipe est sympa et soudée. Ce n’est pas lui qui mettra la zizanie dans ce groupe, bien au contraire. Maintenant en retraite, il est heureux de faire quelque chose pour sa commune. Que le Saint-Esprit guide leurs décisions. Pour le déjeuner, j’ai prévu une raclette, mais également des légumes, outre les pommes de terre,  pour les amateurs : poêlée de poivrons, chou-fleur, chou. Les filles commencent à apprécier les légumes.

Le 23

Il pleut !…Et il fait sombre. Les jours ont raccourcis brusquement.  Le chauffage s’est mis en route. L’automne s’est installé et cependant les hampes florales des yuccas continuent de s’épanouir pour égayer le jardin qui se vide de ses fleurs.

Le 24

Courses : je me sers abondamment dans le rayon zéro gâchis qui regorge de propositions. Ce qui me fait changer de menu pour dimanche prochain.

Le 25

Le 26

Livraison de vin pour Noël par chrono-post à 9h, puis venue de notre amie coiffeuse à 10h, ce qui me permet d’aller au tri alimentaire comme à l’ordinaire avec cependant un peu de retard. Chacun fait ce qu’il peut. Absence d’Yvette, notre collègue de 82 ans pour un problème de santé assez grave semble-t’il ??... C’est la journée des mauvaises nouvelles : le mari de notre amie doit se faire opérer d’urgence. Marcel a travaillé à l’arsenal où l’amiante continue de faire des dégâts chez les retraités.

le 27

Au tri et en fin de distribution dans la soirée, je récupère ce qu’il me faut pour proposer au enfants dimanche des grosses saucisses légumes. Comme le déménagement se fait la semaine prochaine il faut que tous les fruits et légumes dégagent dans les caddies et divers sacs. Ceux qui viennent récupérer les cageots-poules profitent aussi de l’aubaine. Ce qui peut se conserver un peu plus longtemps sera descendu au local restructuré de Kerbrat. 

Le 28

j’ai pris RV chez le vétérinaire pour les vaccinations annuelles de notre minette. D’après la secrétaire, il y a bousculade au portillon. La visite n’aura donc lieu que le 7 novembre : du jamais vu jusqu’à présent. Il fait un temps déplorable !

Le 29

Une éclaircie est la bienvenue pour me rendre à la messe, dite par le Père Joseph. La paroisse des étudiants lui laisse apparemment du temps libre, d’autant que le père Sylvain serait en mer d’après les nouvelles qui courent de bouches à oreilles. Ses homélies sont épatantes : Merci Seigneur !. Je suis contente de voir que nos petites filles commencent à apprécier les légumes. En plus des pommes de terre et du chou, j’avais préparé pour les appétits féroces une grosse poêlée de poivrons. En entrée, il y a avait des radis et des tomates ; fromage puis clémentines de Corse, pommes, ou et salade de fruits : Bref de quoi satisfaire les jeunes qui n’ont quasiment rien laissé. 

Le 30

La pluie sévit sous formes de rafales violentes qui créent des torrents d’eau qui dévalent la rue et les trottoirs et la pente du garage. J’ai découvert une nouvelle fuite d’eau à la verrière.

Le 1

 Le messe était présidé par l’aumônier militaire de la base marine. Le père Sylvain est jeune et porte la soutane. Il ne tourne pas non plus autour du pot dans son homélie que je trouve fort bien. La paroisse a légèrement glissé vers la droite. Depuis notre venue en cette petite ville, qui fût très campagnarde au début avec 7 prêtres,  J’ai vu défiler un échantillonnage de toutes les tendances avec lesquelles je me suis toujours bien entendue, tant est riche notre église. Il m’a été transmis la satisfaction et les  remerciements du mariage pour la déco, (qui hélas ne rends pas grand chose en photos.)  Un mariage très chic, parait-il. Les familles pensent, le plupart du temps, que la décoration fait partie de l’enveloppe financière ! Nous faisons alors de notre mieux avec ce que nous avons sous la main et le beau temps nous laisse encore disposer de la générosité de la nature.

Le 2

Quand on lit l’évangile, on se fait parfois tout un monde des paroles du Christ. Mais en vieillissant, je me rend compte que c’est beaucoup plus simple que nous ne l’imaginons. Le Saint-Esprit simplifie la vie : ainsi, il est facile de court-circuiter l’agressivité des gens par nature un peu ronchons. J’avais repéré dans « l’histoire d’une âme » de la petite Thérèse la manière dont elle était pleine d’attentions pour une vieille sœur quelque peu acariâtre. J’ai donc appliqué sa méthode au SP. C’est facile pour le petit colibri qui ne fait que passer rapidement dans les lieux ; pour d’autres le problème est plus ardu, j’en ai bien conscience. La vie communautaire est difficile si elle n’est pas communion.

Le 3 

Aujourd’hui ont lieu, à l’abbaye de Landévennec, les obsèques du père Jean de la Croix, ancien père abbé, qui a succédé au Père Félix refondateur de L’abbaye après sa démission comme supérieur de la communauté. Il se trouvait trop âgé pour reformer la vie monacale après le concile Vatican II. Le père Jean de la croix vint de l’abbaye de « la pierre qui vire » pour dix ans, car il souhaitait rejoindre ensuite son abbaye première. Hélas, la chose n’a pas pu se faire??? Commença alors pour lui une sorte d’errance. Je présume que sa famille a demandé au père Jean-Michel, l’actuel père abbé, de l’accueillir dans le cimetière des moines. J’aurai bien aimé assister à cette messe; En effet, c’est grâce à lui que le vœu de Michel de faire baptiser Cécile à l’abbaye put être exaucé. Ce ne fût pas si simple car j’ai dû obtenir l’accord de mon curé, puis du vicaire général. De leur côté, les moines durent demander les registres de la paroisse de Landévennec, car l’abbaye n’en a pas évidemment. Ce jour là, Cécile avec  quatre autres petits de mes amis du groupe de prière, fit également sa première communion. 

Le 4

C’est la saint François

Savoir reconnaître également ses torts avec humour : c’est le père Albert qui me l’a appris :  revenant du Conquet en retard, il conduisait à 92 ans sa 2cv , à fond la caisse sur le pont de l’Iroise. Manque de chance la maréchaussée était là ! Quand le gendarme examinant ses papiers lui dit : « mon père vous conduisiez à au moins 90 ! », il lui répliqua du tac au tac : «  Vous avez parfaitement raison, mais c’était sûrement encore plus ! » Sidéré le gendarme l’a laissé repartir en lui disant de faire quant même attention. Le père Albert avait une manière de raconter les choses à faire pleurer de rire. Il avait un don de conteur et une âme d’enfant.

Le 5

Je me suis décidée à  appeler la mairie au sujet du nid de frelons asiatiques. La préposée m’a donné le numéro à appeler ; un jeune monsieur est donc venu en début d’après-midi pour détruire le nid. Je pensais que la hauteur serait un inconvénient, ce qui ne fût pas le cas ; il paraît qu’il y a des nids encore plus hauts perchés. Quand il a percé le nid par en dessous, il y a eu une sortie en masse des frelons. Mais ce n’est pas un problème car ils retournent ensuite dans le nid et y sont empoisonnés. C’était sa quatorzième interventions aujourd’hui, car Il y a eu une recrudescence des nids cette année. En arrosant la véranda, j’ai remarqué par le vitrage que deux hampes florales ont fait leur apparition sur les yuccas. J’espère qu’elles pousseront jusqu’à maturité car elles iront à l’église. 

Le 6

Le jour de la saint François, Maryvonne, une de mes sœurs franciscaines a appelé toutes ses sœurs pour leur souhaiter une bonne fête. Excellente initiative qui fût source de nouvelles. En particulier, j’ai appris que tous les aumôniers, qui viennent célébrer la messe ici, logent au presbytère de St Marc, celui de son église. Nous avons donc des chances de les revoir.

Le 7

Courses de bonne heure car, bien que ce soit samedi, il n’y a pas foule à cette heure. Pourtant j’y ai croisé notre diacre et son épouse, et marie-Rose, une paroissienne, sur le parking. Comme je faisait un petit signe à cette dernière, J’ai croisé le sourire de William dans ma ligne de mire entre nous deux. Il pensait que c’était à lui que je faisait signe. Trop drôle !  Il fait un temps splendide propice aux lessives : Super. Michel « marmotte » allègrement bien que nous ne soyons qu’en début d’automne ! 

Le 8

Notre curé est aphone ! Il a donc délégué l’homélie à William notre diacre, hier soir ! A la fin de celle-ci bien structurée, ma voisine de banc qui n’aime pas les longueurs m’a glissé à l’oreille : « 7mm2, super ! ». C’est le genre d’anecdote qui a l’heur de me mettre en joie. Les petits détails de la vie sont toujours réjouissants ; en tout cas, personnellement, j’y trouve mon bonheur. 

Le 9

je profite du beau temps pour faire deux lessives qui ont séché rapidement das la véranda. La guerre en Israël me bouleverse. La violence gagne la planète. Comment enrayer cette dérive ? 

Le 10

Chercher les petits bonheurs pour ne pas se laisser abattre par les mauvaises nouvelles. Ce matin, j’ai vu dans le cèdre deux nouvelles variétés de mésanges encore jamais vues : des longues queues et des huppées. Je suis allée vérifier dans mon livre sur les oiseaux. Elles arrivent par groupes picorent des insectes et disparaissent d’un coup. J’ai également lu dans le journal que François, ami de notre ex-choeur, est entré au conseil municipal suite à un démission.  Il a été commissaire de la marine pendant trente ans, puis avocat dans un cabinet généraliste : « Après dix ans, j’ai décidé de prendre ma retraite. Je reste cependant médiateur judiciaire pour le tribunal administratif de Rennes... » . je suis très contente de cette nouvelle pour la commune.

Le 11

Hier, j’ai visité les locaux du SP près de la maison en cours de transformation. Nous allons bientôt réintégrer les lieux rue de Kerbrat à 50m de la maison. J’en suis bien contente. Le jardinier est passé pour une tonte dont le jardin avait bien besoin. Cet après-midi c’est David qui m’a aidée à transférer le contenu des composteurs avant l’arrivée de la pluie en fin de semaine. Le remontage a été laborieux car ceux avaient pris de la gite entraînant une déformation. En rétablissant l’équilibre les composteurs ont repris leur forme initiale.

Le 12

Très tôt ce matin l’infirmier est venu pour une prise de sang en moto ! Je pense qu’il aime ce mode de transport, mais surtout l’économie d’essence. J’ai fait cet après-midi des confitures de prunes.

Le 13

J’ai rapporté du SP des poivrons et des tomates donnés par Saveol en grande quantité. Ce sont des légumes déclassés car trop petits pour la grande distribution. J’ai donc changé mon fusil d’épaule et préparé le menu de dimanche : du poulet basquaise. J’ai prévu pour plus tard  du bœuf aux carottes.

Le 14

Je cuisine à l’avance pour pouvoir aller tranquillement à la messe demain. Cécile s’annonce pour demain à l’heure du goûter : Super !

Le 15

La surprise du jour est la venue de trois amis de mon ancien groupe de prière. C’est Cécile, ma voisine de banc, qui les a aperçus à leur arrivée. Je suis allée les accueillir et les inviter près de nous. Ils sont très âgés et ont fait le voyage en voiture en trois étapes, et c’est Marie qui conduit. Ils nous avaient pourtant prévenus lors de leur passage précédent que c’était leur dernier voyage. Mais l’envie de revenir leur a fait trouver cette manière de voyager. C’est une vraie joie !  Kim nous a parlé de son futur travail à Bordeaux : chef de rang dans un restaurant franco-chinois. Elle va loger en colocation à 5mm à pied de l’établissement.

Le 16

L’orage a bien retentit cette nuit et le ciel, sans éclairage artificiel pour le concurrencer, s’est illuminé à répétition durant un bon moment grâce aux éclairs et une forte pluie a tambourinée sur le toit de la véranda en prenant le relai !  Bref, la nuit ne fût pas très calme, ce qui m’a permis de réfléchir aux menus des jours suivants ; on s’occupe comme on peut !

Le 17

Le Père François, qui espérait peut-être prendre vraiment sa retraite, était de service ce dimanche. Il reste le seul prêtre avec le père Grégoire pour les sept clochers. Les petites filles sont contentes de leurs rentrées. Margaux passe du foot au volley.

Le 18

Nous repartons pour une nouvelle semaine. Celles-ci se déroulent sans que je les vois passer. 

Le 19

Journée téléphone avec mon petit frère et ma petite sœur : une heure chacun. Nous pourrions rester des heures à bavarder de tout. Coup de fil de notre cher confrère et ami Lulu. Il est, aux dires de Marie-Anne, comme Mimi. Nous réfléchissons à la manière de nous retrouver, ne serait-ce que pour un goûter.

le 20

Il pleut : la télé nous distrait bien. Passage de Joëlle qui ne déroge pas à notre petite gâterie pour le goûter.

Le 21

Aujourd’hui les déchets sont de beaucoup allégés au SP. Les poules seront peut être un peu frustrées...Mais il y a encore le tri de demain pour les rassasier. Nous regardons le voyage de Charles III et de la reine Camilla à la TV. Je les aime bien. Il a plu des cordes en plusieurs épisodes durant la journée

Le 22

La température était tombée à 19°9 dans la salle hier soir! Mais aujourd’hui il y a du soleil qui va faire remonter le thermomètre. La pompe à chaleur s’est mise en route cette nuit !... 

Le 23

Courses de bonne heure ce matin en vue du Week-end et de la venue des enfants demain midi. Je regarde la visite du Pape à la TV  ainsi que la messe. Mimi somnole.

Le 24

Faute de savoir où a lieu la messe aujourd’hui, je la regarde à la TV. J’ai rajouté des grains de raisin, que j’ai épépinés, dans le plat des pilons de poulets+ légumes cuits au four. Les enfants ont apprécié ce sucré salé. Je voulais faire honneur aux grains offerts par un bénévole du SP qui avait récupéré ces grains tombés des grappes au fond des cageots de raisins qui seraient partis pour les poules.

Le 25

Grâce au soleil la pompe à chaleur a cessé son office, qui n’a duré qu’une nuit. J’ai cuisiné et en particulier fait de la soupe pour trois jours, que je mets en réserve, dans le frigo, en utilisant des pots en verre. Il faut bien trouver des astuces pour économiser l’électricité. Les légumes cuisent le temps que le bouchon de la cocotte commence à tourner ; j’éteins et laisse mijoter en attendant l’heure du repas, en général une petite demie heure plus tard. Il reste à mixer, servir, puis mettre le reste en pots.

Le 26

Lever à 6h30 : je dois emmener Mimi chez le dentiste pour 9h. Comme nous avançons désormais comme des escargots, il faut le temps qu’il faut ! Nous arrivons pile pour l’heure à notre RV. Les soins sont rapides. Comme je suis garée tout près, je traverse donc la rue pour aller à la pharmacie honorer l’ordonnance du dentiste. Nous sommes de retour à la maison pour 9h30. J’ai profité d’être dans les lieux pour prendre RV pour moi. Nadine m’a trouvé une place à ma convenance le 9 janvier prochain !

Le 27

Le temps n’était pas sensationnel, mais il a été ensoleillé par la visite de Marie-France actuellement en séjour en Bretagne. Par personne interposée, elle est comme de la famille. Nous la connaissons depuis 1966, lors de notre passage d’un an à la cure marine de Tréboul près de Douarnenez où elle travaillait également.

Le 28

Double surprises ce matin au SP : Un couple est venu se présenter et voir comment aider et intégrer un service selon leurs possibilités. Pour me présenter, après que j’ai décliné mon prénom, la responsable du tri m’a surnommée « le colibri »de l’équipe, car je fais, selon elle, des petites choses utiles que personne d’autre ne ferait, et qui sont, somme toute je crois, la fantaisie de l’aventure. J’ai bien aimé ce regard. Je trouve qu’il correspond au psaume 131(130) que j’aime beaucoup.

Le 29

C’est la fête de Mimi. Nous nous régalons ces jours-ci avec les émissions sur le mont St Michel.  Avec mes coéquipières, nous étions de fleurs à L’église. En effet, demain matin ont  lieu des obsèques et l’après-midi un mariage. Avec le produit de nos jardin et des serres un peu  dégarnies de la maison de retraite, nous avons fait de notre mieux. L’ensemble du fond de l’église avait une certaine allure ; ce fût un nouveau moment de communion et de joie. Avec les restes en légumes du SP,  j’ai pu faire un pot au feu pour satisfaire l’appétit de Sébastien dimanche. Joëlle est venu tenir compagnie à Mimi pendant mon absence, ainsi que Monique notre aide ménagère et David son kiné. Merci Seigneur pour ces aides bienvenues.

Le 30

Après des courses le matin au super marché, je suis restée à la maison, pour récupérer un peu. David nous à fait la surprise d’une visite éclair ; il repassera dans quelques jours pour envoyé mon « bavardage au creux de l’oreille » de Véronique.

Le I° Septembre

Le tri est conséquent ce matin au SP. Mais il y a beaucoup de déchets. Je file porter un gros tas de Journeaux chez Françoise. Je suis reçue par sa fille : superbe et très gentille. Je prévois ce qu’il faut pour faire une rougail, pour le déjeuner avec Sébastien dimanche. Je me rends en début d’après-midi à Loperhet pour les obsèques de Michel, le cousin de Claudine, ancien prof des enfants. Ce sont Claudine et Cécile (une ancienne prof des enfants) qui font les lectures. Ce fût un beau moment de prière dans une église pleine. Il est vrai qu’elle est trois fois moins grande que celle de Plougastel. 

Le  2

Il fait un temps superbe, aussi je fais deux lessives qui sécheront dans la journée : je suis à jour pour tout le linge maison. Je pense à Louise...

Le 3

Je suis étonnée de voir que le célébrant est le père  Francis : Il n’a pas pu prendre son avion à cause des évènements au Niger, dont les frontières sont fermées. Il se languit un peu de sa paroisse...A la fin de l’office, Anne m’a demandé si c’était notre équipe qui avait fait le fleurissement ; Que nenni !. Je constate en effet que les autres équipes commencent à nous imiter. La persévérance est donc payante. Finalement la rougail s’est transformée en saucisses-purée maison car j’ai raté la préparation : j’ai mis du curcuma à la place du gingembre et en trop grande quantité !!  Où avais-je la tête ?…

Le 4

Lever de bonne heure, ce qui nous permet de prendre notre temps pour petit-déjeuner.  Le kiné reprend du service cet après-midi. Un léger vent rend la température acceptable ce qui permet aux deux « Mimi » de faire leur sieste de concert sur le grand lit ! Pourquoi donc s’en faire ?...Nous vivons toujours sur les réserves accumulées par Vincent dans le frigo et le congélateur !

Le 5

Lever très tôt : Michel avait faim. Le jardinier est arrivé de bonne heure pour commencer à élaguer les arbres et buissons, tondre la pelouse… bref, faire un bon nettoyage du jardin.  Il a dû couper, à mon grand regret,  deux tilleuls que j’avais pris pour des noisetiers,( ainsi que deux jeunes cerisiers) J’ai fait mettre de côté une partie des deux troncs pour éventuellement les faire sculpter en bâton de marche pour Compostelle. Mais je ne sais pas si le bois de tilleul est dur ou tendre ? « Vert le Jardin » en effet ne prend plus d’arbres pour son arboretum. l’infirmier est arrivé très tard et complètement « à la bourre ». En début d’après midi, c’est David qui a fait son apparition… le reste de la journée s’est avéré plus calme, mais pas moins chaude !!

Le 6

Dès 6h, j’ai mis la maison en courant d’air et commencé doucement mon train-train habituel.   La fibre a été coupée en soirée jusqu’à 22h. Je suis allé chez les voisins pour avoir la certitude que la panne était générale. Sans internet, sans téléphone, ni TV « on se sens un peu perdu » comme disait Nathalie...C’est surtout rageant, car nous avons raté la venue d’une amie des enfants, en stage pour la journée à Loperhet, qui  souhaitait nous rendre visite. Ce sera pour une autre occasion. Vincent m’a donc appelé sur mon portable car un peu inquiet de notre silence.

Le 7

Nouveautés au SP : devant ce qui nous arrive de certaines grandes surfaces, il a été décidé de peser les dons, avant le tri et après, afin de décider de la continuation de la ramasse. En gros, un tiers part aux poules et en fumier. La chatte qui avait disparu hier soir est revenue en clopinant. J’ose espérer que ce n’est pas trop grave.

Le 8

SP : Même exercice que la veille, avec en plus la mise au rebus de ce qui n’a pas tenu le coup depuis hier à cause de la chaleur ! Le kiné va passer deux fois par semaine désormais. Notre fidèle Monique me soulage d’une partie du ménage. Passage de Joëlle. 

Le 9

Je retrouve deux des fleuristes pour la déco de l’église. Nous avons encore trouvé de quoi faire de belles compositions dans nos jardins, ce qui nous a mises en joie une fois de plus. C’est un privilège d’être appelées à cet exercice artistique et spirituel.

Le 10

C’est à nouveau le père Francis qui officie ce matin. A la fin de la messe, on nous annonce que « le père Sébastien est nommé sur la  paroisse de Brest- Notre Dame au Levant, en résidence au presbytère de Saint-Marc avec d’autres prêtres. Cette nomination lui permettra de poursuivre sa mission à l’aumônerie de la Maison d’arrêt, ainsi que celle du Mouvement Eucharistique des Jeunes sur le plan diocésain. De plus il pourra s’investir dans des apostolats qui lui seront confiés sur cette paroisse et le doyenné de Brest...»  Signé Sébastien Guizou vicaire épiscopal. Bref, notre paroisse perd un prêtre sur deux. Coup de fil prolongé avec ma grande sœur  pour une semaine à Cancale, lieu de vacances de notre enfance.

Le 11

J’appelle le père Sébastien pour savoir s’il pourra encore venir jusqu’ici de temps en temps. Pour l’instant, c’est oui. Ouf !  Les occupations du lundi sont toujours à peu près les mêmes, sous une température moins chaude. 

Le 12

Hier, j’ai appelé le cabinet infirmier pour prévenir de ne pas passer trop tôt pour Mimi. En effet, je vais aller à la dernière messe du père Sébastien à Plougastel à la maison de retraite. Là-bas, je retrouve de nombreux d’actifs sur la paroisse. Un certain nombre va se réunir ensuite devant un café chez Miliner, la boulangerie salon de thé, près de l’église. Quant à moi, Je dois regagner rapidement mes pénates après quelques courses indispensables dans le bourg. Visite de Joëlle en début d’après-midi : elle nous apporte notre petit goûter, comme elle le fait souvent. Merci pour toutes ces gentilles attentions. 

Le 13

La vieillesse n’est pas un naufrage, comme s’est plu à le dire, je ne sais plus qui ; mais un apprentissage de la pauvreté par des voies différentes : l’isolement : qui coupe de la communauté, la maladie qui diminue l’activité...La dépendance qui s’installe...Mais la joie d’entendre de plus en plus la voix de Jésus : « Heureux les pauvres de coeur...heureux... »

Le 14

Aujourd’hui au SP, comme la semaine dernière, nous pesons les dons de fruits et légumes avant et après le tri. Il y a un peu moins de déchets que la dernière fois. Certains trouvent que cette contrainte est usante...il faut apprendre à fonctionner différemment et les uns s’adaptent plus facilement que d’autres. Cela permet de rester jeunes : les anciens ont souvent  tendance à la routine ! 

Le 15

Rebelote au SP. Je prends les choses comme elles viennent et je m’en porte fort bien. Au vestiaire, j’ai trouve une ceinture à ma taille: Super !  Certains ont une overdose de bananes, ce n’est pas le cas de Teva : Il en mange 5 ou 6 par jour, au détriment des poules qui les apprécient si on enlève une partie de la peau. Je suis malgré tout restée pantoise, lorsqu’il m’a dit sa consommation de ce fruit très nourrissant. 

Le 16

Courses en vue de l’arrivée des parisiens en soirée. En sortant du magasin je n’arrivais pas à me souvenir dans quelle travée j’avais garée la voiture : j’ai fait un peu de sport pour la circonstance. Il faut dire que certains jours, à l’heure de pointe, les places habituelles font défaut. Je pense avoir bien repéré l’endroit, mais comme j’ai par ailleurs l’esprit occupé je ne sais où, à la sortie, je me retrouve le bec dans l’eau, bien qu’aujourd’hui il ne pleuve pas. Merci Seigneur pour le soleil qui va accueillir les enfants.

Le 17

Arrivée des enfants en soirée, un peu fatigués par une journée de tourisme : visite de Paimpol, puis de la vallée des Saints. « Pimprenelle et Nicolas » ne sont plus au goût du jour, aussi nous prenons le relai pour leur souhaiter une « bonne nuit les petits »

Le 18

Pour soulager sa petite maman, Vincent, avec Génia, prend la direction des opérations « maison » : courses et cuisine. Merci à eux de tout coeur. Ils privilégient les soirées pour rencontrer leurs amis de toujours, disséminés dans le Finistère. Ils calculent toujours leurs déplacements en horaires et non en kilométrage. Pour eux, ce n’est jamais loin. 

Le 19

Nous sommes deux pour les fleurs ce matin, mais Isabelle arrive comme un cadeau du ciel, bien quelle sorte du Covid, donc avec un masque. Elvira, qui n’était vraiment pas au mieux de sa forme, est donc encouragée à rentrer chez elle pour se reposer. A deux de nouveau, nous terminons vers midi avec l’aide passagère de Fred, qui s’en est allé quérir pour nous de l’eau au cimetière ; car le service des eaux a fait un branchement vers l’extérieur du point d’eau près de la sacristie en sous-sol, à cause des travaux, nous privant ainsi de notre source unique  d’approvisionnement, sans prévenir les permanents du presbytère ! Ce sont les aléas du quotidien ! 

Le 20

Le père Francis, prêtre du mali, a remercié la paroisse pour son accueil et s’est dit prêt à revenir l’an prochain si besoin. Au passage il a profité de l’allusion au petit chien de l’évangile, pour rappeler l’urgence de l’aide alimentaire pour les pays pauvres ; en rappelant le montant de l’argent dépensé pour nos animaux domestiques en comparaison de l’aide pour les enfants du monde sous alimentés... 

Le 21

Journée ménage pour tous  du rez de chaussée + véranda. Avant d’aller se baigner un tour à la déchèterie s’est imposé selon Vincent. 

Le 22

Beau temps.

Le 23

Claire et Philippe nous font la joie de passer nous voir et partager notre repas de midi. Ils prennent ensuite la route de Lannois. 

Le 24

Aujourd’hui c’est la rentrée du SP. Je retrouve l’équipe en pleine forme, heureuse de se retrouver. Il y a de quoi trier ! 

Le 25

Deuxième journée SP : Certains magasins nous prennent pour des poubelles ! Aussi  des bénévoles proposent de ne plus aller faire de ramasse chez eux. L’affaire est en débat. 

Cette après-midi je vais aux obsèques d’Emile. Je l’ai accueilli au centre des réfugiés lors du « sauve qui peut »  à la chute de Saïgon. Il ne faut pas hésiter à proposer ses services au Seigneur car Il répondra et vous fera vivre des aventures formidables. Je vais vous partager celle-ci : en passant le pont pour aller à Brest, ce jour là, faire du tri de vêtements, j’ai donc dit à Jésus : « Si je peux te rendre un petit service surtout ne te gène pas, j’en serai heureuse ». Arrivée au local de « Terre des Hommes » mon amie Evelyne m’annonce avoir été contactée par le centre d’accueil des réfugiés pour un don de vêtements. Nous nous rendons donc la-bas. La responsable nous remercie et nous explique le fonctionnement de l’accueil transitoire dans ce lieu, et son souhait : Pour chaque famille ou arrivant, elle cherche une famille acceptant de trouver de quoi les habiller, un logement et un travail. Elle a réussit à placer tous ses réfugiers sauf deux familles : Un jeune couple avec un enfant et un papa avec deux petits. Evelyne et moi nous nous regardons et pensons la même chose. J’hérite donc du papa et ses deux jeunes garçons de 6 et 7 ans, en tenue d’été en plein hiver !. En rentrant sur Plougastel, je me creusais les méninges pour résoudre le problème, quand j’ai eu subitement une idée géniale du ST Esprit : passer à la mairie pour en discuter avec le maire que je ne connais que de vue. Le secrétaire en entendant ma sollicitation me répond : » Vous avez de la chance car exceptionnellement il est là aujourd’hui ! J’explique donc le problème à Mr Mallejac, serriste de son métier, qui après quelques instants de réflexions me dit : » je vais en parler à mon épouse et je vous rappelle dès que possible. » Le soir même j’avais cette réponse:Thérèse et moi allons les prendre chez nous.  Alléluia ! Finalement je n’ai  été qu’un trait d’union entre les deux. Ma mission fût courte au regard de celle de Job et Thérèse. Qui ont finit par les adopter ; mais c’est une autre très belle et longue histoire. Le Seigneur ne nous demande jamais quelque chose au dessus de notre demande et de nos moyens. 

Le 26

La sieste est indispensable en été et chacun ici s’y adonne. Toute la famille s’annonce pour demain midi : Génia entreprend un grand ménage de la véranda pour y installer les jeunes  et Vincent s’active aux fourneaux. Mon épine calcanéenne me chatouille... Finalement en fin de journée,  Cécile appelle pour nous dire qu’ils ne viendront que pour le goûter. Je vais pouvoir mettre de la sauce bolognaise en réserve au congélateur ! 

Le 27

Pas de messe ce matin : je reste tranquille pour préserver mon pied. Journée familiale par tranche : d’abord pour le déjeuner : Sébastien et les filles+ Vincent et sa petite famille qui partent ensuite chez des amis. Ensuite Cécile et se famille pour le goûter ;  puis « Bonne nuit les petits ! »pour papy et mamie !

Le 28

Courses avec Vincent et Génia. Les jeunes sont partis au cinéma cette après midi pendant que nous restons tranquillement à la maison. Ils préparent leur départ pour demain. Génia par le train pour un séminaire d’une semaine à Nantes et Vincent et Sacha pour Paris afin de préparer la rentrée. Je commence les lessives post-départ.

Le 29

Comme le temps s’y prête encore, je continue les lessives. Nous vivons sur le contenu du frigo et congélateur bien garni par la cuisine de Vincent. Il a conduit Michel chez le dentiste en tout début d’après-midi, qui devant le travail à effectuer se contente de redonner un nouveau RV pour dans un mois. 

Le 30

Matinée consacrée aux travaux habituels avant la venue de Nathalie pour les coupes de cheveux. Elle nous apporte plusieurs kilos de tomates de leur potager qui croule sous ces légumes cette année ? Marcel a déjà mis de côté les graines de légumes pour l’an prochain.

Le 1° Août

Je m’active en douceur dans la maison car il pleut. Le linge a pris la direction de la véranda pour sécher. Les enquêtes de Poirot et Miss Marple nous occupent bien. Pourquoi les feuilletons télévisés nous plaisent tant ? sans doute parce que les méchants sont toujours attrapés. L’enquête nous pousse aussi à trouver le coupable avant la fin et donc à faire travailler nos petites méninges. Aujourd’hui, j’appelle ma petite sœur ; demain, ma grande sœur.

Le 2

Le vent commence à se lever et les arbres dansent sous les bourrasques, mais moins qu’annoncé pour l’instant. Même programme qu’hier. La chatte jouait avec un frelon, je voulais voir s’il était asiatique et je me suis faite piquer au doigt : c’était bien un étranger venu d’Asie. J’ai donc commis un assassinat, mais pas une vengeance. Je vais devoir chercher s’il vient d’un nid dans le jardin.

Le 3

Le temps ressemble plus à l’automne qu’à l’été. Seule la terre doit se réjouir de cet excès d’eau. La pompe à chaleur s’est mise en route !!

Le 4

Il fait plus froid et j’ai demandé à Monique de m’aider à remettre la couette dans le lit. Joëlle est venue me donner un coup de mains pour faire quelques travaux de taille au jardin, en profitant d’un peu de soleil . En soirée, passage de David.

Le 5

Courses rapides. En dehors des tâches habituelles à la maison, je fais un peu de ménage dans le jardin. Dans une maison avec jardin, il y a toujours quelque chose à faire. Je ne m’ennuie jamais. Presque chaque jour il passe quelqu’un.

Le 6

C’est un père africain qui officie ce dimanche et son homélie est super.  Sébastien et les filles viennent déjeuner.  Nous nous installons ensuite devant la télé devant le reportage sur les fêtes interceltiques de Lorient : épatant. 

Le 7

Courses tôt en matinée pour éviter la foule. Fabrice vient nous emprunter une grande casserole pour cuire des crabes ; Il m’informe par la même occasion que la chatte leur a occis deux poussins !...Heureusement cela ne va pas gâcher notre relation. 

Le 8

Passage du jardinier pour une tonte rapide avant son départ en vacances. Le temps laisse un peu à désirer sur le plan chaleur. Notre chère sœur Claudine nous annonce sa prochaine venue pour trois jours en fin de semaine. Nathalie est venue nous apporter des tomates de son jardin qui en déborde. Leur goût est sublime, rien à voir avec celles du super marché ! Merci à tous ceux qui pensent à nous ; que le Seigneur les bénisse.

Le 9

Ce qui manque peut-être un peu dans l’église, c’est le sens de l’humour. Heureusement de temps en temps le Seigneur nous rappelle que Lui n’en manque pas, en nous faisant la grâce de saints un peu « déjantés » si je peux me permettre cette expression un peu vulgaire. Disons plutôt : à l’originalité plus marquée. Ainsi Saints Benoît labbe, Philippe Néri, Séraphin….et même François d’Assise, me réjouissent infiniment. Mais comme nous sommes uniques nous sommes forcement, d’une certaine manière nous aussi parfois, « en dehors des clous ». Hélas, le charisme de chacun a du mal à s’épanouir dans l’église, comme dans la société. Heureux les bienveillants qui voient toute cette richesse.

Le 10

Arrivée de Claudine pour un bref séjour. En lisant dans le journal que Landerneau perd ses buis dans l’espace public à cause de la « pyrale », je me suis précipitée au jardin pour voir mon unique buis en train de mourir, lui aussi, sous la dent de cette chenille d’un vert doré,en l’espace de deux jours environ. Les jardin à la française risquent de disparaître si l’épidémie continue.

Il pleut, il pleut, mais rien de tragique pour un breton. Arrivée de Claudine ; nous sommes heureux de nous revoir enfin. Elle a beaucoup de visites à faire en peu de temps, car elle connais encore un certain nombre de personnes ici malgré son départ de l’école Ste Anne où elle enseignait, depuis des lustres.  

Le 11

Monique s’active un peu seule dans la maison car avec Joëlle nous exerçons nos talents de jardinière en taillant un peu les gourmands des arbres et en éclairant les coins trop touffus. Passage de David.

le 12

Claudine nous quitte de bonne heure car le devoir l’appelle ailleurs, mais sa visite fût un vrai bonheur. Je file faire les courses pour le week-end ; j’ai le plaisir de croiser à nouveau Bernadette et une autre personne. C’est le samedi qu’il faut faire ses courses, si l’on veut faire des rencontres régulières.

Le 13

Le 14  (St Maximilien Kolbe)

Le père Sébastien passe me voir avant de partir en vacances pour trois semaines. Je déplore quant à moi, un manque de bonnes volontés pour les services, mais lui trouve qu’ici il y a beaucoup de bénévoles par rapport à d’autres communautés de la paroisse. Si les jeunes ne prennent pas conscience de l’âge des actifs, la déconvenue sera grande dans quelques temps.

Le 15

Messe à La Fontaine Blanche comme de coutume à 10h30. C’est notre curé qui préside. Le Seigneur nous fait la grâce d’un temps frais, mais non pluvieux. Je repars avec un far, pour le dessert et le goûter, au profit du secours catholique. Après avoir déposée une amie au cimetière, je rentre à la maison à 12h30. J’appelle JP pour savoir si la fête de son anniversaire s’est bien déroulée, ce qui est le cas.

Le 16

Nous nous rendons ensemble à la messe dominicale présidée par un prêtre originaire du Cameroun. J’ai eu du mal à suivre les homélies africaines, car mon oreille n’est pas faite à leur élocution. Petit tour à l’animation de l’agora où Véro trouve son bonheur au stand Emmaüs. Sébastien vient partager notre repas. Retour de Vincent, qui nous partage son séjour en mer assez tard en soirée. Malgré un temps pluvieux et venteux, il revient bien bronzé.

Le 17

dDpart de Véronique et JF pour le domaine de Trévarez. Vincent comptait sur Uber pour l’emmener à l’aéroport, mais personne ne sait proposé. Je suis donc partie avec lui pour Guipavas, en un voyage rapide dans une circulation très fluide. Arrêt au « dépose minute » et je regagne la maison en trois fois plus de temps, car c’est la sortie du travail et le pont de l’Iroise est hyper bouchonné comme d’habitude. Le kiné me trouve suffisamment bien pour arrêter les séances

Le 18

Après quelques courses au supermarché, J’entreprends un peu de nettoyage dans le jardin, cela me fait faire du sport. Je taille les branches des framboisiers qui ont déjà donné des fruits. Mes soignants sont toujours étonnés de ma vitesse de récupération. Je ne fais pourtant  qu’obéir aux consignes préconisées. Mais l’obéissance est devenue presque qu’un gros mot. C’est pourtant la clé de la guérison et du bonheur. Il y a à la télé une petite réclame pour l’ eau minérale qui est très juste. Elle invite à l’écoute de son corps. Personnellement je dirais à l’écoute de la Vie en nous. C’est ce que nous dit Dieu dans la bible : « Ecoute Israël...écoute.. » Car pour entendre cet appel, il faut d’abord écouter. Jésus insiste sur le terme entendre. « Que celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende... » Car on peut écouter sans entendre..Comme on entend un bruit de fond sans y prêter attention. L’obéissance c’est simplement tendre l’oreille et écouter ce que notre corps, le temple du St Esprit nous dit. Ainsi, ma mémoire a été réactivée : « Tu ne bois pas assez » ( gros défaut des personnes âgées) Repos  ( pas de zèle intempestif : je l’ai trop vu chez certains patients ) ...Etc. Résultat positif en ce qui concerne la douleur. Je peux à nouveau marcher comme avant.

Le 19

Aujourd’hui, je récupère les tailles d’hortensia  de l’an dernier pour les mettre en réserve dans de petits cageots en vue de feux de cheminée cet hivers. David pourra ainsi récupérer son très grand sac. Je découpe pour lui un article dans le journal sur l’assemblée générale de son association.

Le 20

RV chez ma podologue Alice. Elle n’est pas optimiste pour mon pied dont la voûte plantaire est en partie bloquée suite à mon opération de l’hallus valgus ; Elle demande une RX pour y voir plus clair. Je file donc déposer sa demande chez mon médecin à 500m. Celle-ci me rappelle ce soir pour m’indiquer qu’elle laisse l’ordonnance dans la boite habituelle. Voilà une affaire rondement menée. Alléluia !

Le 21

J’ai récupéré l’ordonnance dès potron-minet pour me rendre dans la foulée au centre de radiographie à deux pas de l’église. J’apprends que l’on ne prend plus les patients que sur RV, que j’obtiens pour lundi prochain en fin de matinée. J’ai bien fait de me lever de bonne heure…

le 22

Courses et train train habituel

Le 23

Je me rends à l’église sur mes deux pieds, mais je ne m’attarde pas à la sortie.je sens bien que mon pied est devenu fragile. Nous déjeunons avec Sébastien. Nous avons également eu le plaisir de parler au téléphone avec Yann de retour chez ses parents, suite à un arrachement osseux au niveau de la cheville. Il est en repos pour un mois.

Le 24

je me rends en voiture pour ma RX. L’avantage du RV est d’être pris pratiquement de suite : à peine 10 minutes d’attente. La secrétaire me tire aimablement deux comptes rendus : dont un pour ma podologue. J’ai bien une épine calcanéenne + quelques broutilles. ( Je ne peux m’empêcher de penser à saint Paul et son épine dans sa chair, dont le seigneur ne veut pas le guérir) Dans ce cas, il faut s’adapter. Ce que je fais pour aller faire des courses (Mais pour saint Paul, je pense que l’épine est plus d’ordre spirituel. )

Le 25

Nous sommes envahis par des fourmis et des fourmis ailées dans la jardinière de la véranda. Elles sont très agressives. Hier avec Joëlle, nous avons pulvérisé du bicarbonate mélangé à du vinaigre : L’effet est presque immédiat. J’ajoute  du marc de café qui insupporte les fourmis. J’en profite pour faire un peu ménage dans la pièce. Las, ce matin, il y a encore des fourmis, je remets donc du vinaigre. Le temps est incertain, j’opte donc pour un séchage de la lessive en véranda.

Le 26

Temps couvert : la température tombe dans la maison et dans mon fauteuil, j’ai un peu froid!Nous nous étions habitués à la chaleur. Je me suis surprise à fredonner la prière scoute avec des paroles qui me laissent perplexe  car un peu volontariste. Le terme «se dépenser » est curieux, comme si notre corps était de l’argent...donc Il nous faut devenir pauvre spirituellement ...Ainsi, je peux l’accepter.  Bref, heureusement tout ceci nous ramène à la parabole des talents...Mais là c’est un don de l’Esprit-Saint, pour les pauvres de coeur. 

Le 27

Je me promène dans la bible comme dans un jardin que le contemple, avec le bagage de mon expérience. Ainsi les soucis sont des fleurs qui servent à devenir plus pauvre, car nous avons alors besoin des autres. La semence est tombée dans les épines, je suppose celles du murier qui porte aussi des fruits délicieux. Rien n’est jamais blanc ou noir ; il faut discerner...Merci St Ignace.

Le 28

Il fait beau, ce qui a permis au spécialiste de venir faire une petite réparation, car il y avait un suintement à la grande verrière, après la très forte pluie d’hier matin. Assis sur le rebord de la fenêtre pour travailler en se contorsionnant, dos vers l’extérieur, J’ai craint qu’il ne tombe ; aussi j’ai fait contre poids en appuyant sur ses genoux. Il a accepté mon aide. Je lui ai parlé de la porte d’entrée de l’escalier tournant. Il a gentiment arrangé la serrure tout en redressant le bord de la porte un peu en dessous, en me disant : « ça été fait avec un pied de biche..apparemment, on a essayé de vous cambrioler. » Cela date, car j’avais remarqué la chose depuis déjà un bon moment. Le matériel est donc solide ce qui est rassurant.  Alléluia !J’ai enfin pu avoir ma petite sœur au téléphone : elle est débordée et commence à sentir qu’elle n’a plus 20 ans ; les vacances des uns ne sont pas du repos pour les autres. Avec l’âge, nous aspirons à des vies pas trop trépidantes. La méditation nous convient bien.

Le 29

J’ai RV à l’église à 9h. Au moment de sortir, je tombe nez à nez, si j’ose dire, avec la chatte qui  s’amuse avec une souris. A peine la porte entrouverte, la souris se faufile dans la maison et choisit la grande pièce la plus proche pour se réfugier derrière le canapé lit ! La chatte essaie de la déloger sans succès. Je décide donc d’aller à l’église et je fais sortir la minette. Au retour, je ne vois pas de souris, mais je sais que Sparo va la retrouver où qu’elle soit dans la maison. Effectivement dans l’après midi je l’ai entendue farfouiller dans un cageot contenant du petit bois dans l’entrée. Petite souris était bien là. J’ai pris la cagette et je l’ai emportée dans le jardin en fermant la porte au nez de Mimine, qui l’aurait retrouvée illico. J’ose espérée que petite souris a bien retrouvée la clé des champs.

Le 30

Bonne surprise : la petite famille de Clohard-Fouesnant est venue au complet pour le goûter. Seb et ses filles n’ont pu rester après le déjeuner. Leur famille canadienne arrive dans deux jours. JS a loué une caravane, installée dans le jardin afin de pouvoir loger tout le monde.

Le 31

Il pleut des cordes !...A ne pas mettre le nez dehors, ce que je fais. Une belle surprise nous attendait à l’église samedi matin pour les fleurs. Un gentil paroissien nous a fabriqué, avec du bois de palette qu’il a teinté, un rangement pour notre matériel avec étagères,  casier à balai, un système pour ranger le plateau et les tréteaux qui nous servent de table de travail, etc ….Le tout bien rangé. Super ! Merci à notre frère paroissien. 

Le 1° Juillet

Il pleut encore un peu...merci au ciel pour les plantes. Nous regardons le départ du tour de France en Espagne. Ce qui me plaît, ce sont les paysages et l’architecture avec les commentaires de Franck Ferrand.

Le 2

Notre curé et Le père Sébastien sont souffrants. C’est le père Joseph, l’aumônier des étudiants  de Brest, qui  remplace donc le célébrant. Il fait des homélies très intéressantes avec beaucoup d’aisance, c’est donc toujours un plaisir de l’accueillir parmi nous. En rentrant de la messe j’ai senti une douleur sous le talon.

Le 3

Ce matin je ne peux mettre le pied par terre. Il faut pourtant que je le fasse. J’ai réussi à avoir un RV chez ma doctoresse en fin de matinée. Heureusement je peux conduire sans douleur. Je me retrouve avec des talonnettes...qui ne me servent à rien, car elle glissent dans des chaussures inadaptées.  Mais les cannes anglaises me soulagent.

Le 4

Joëlle est venue à notre secours pour faire des courses. Je clopine dans la maison le moins possible. J’ai appelé le cabinet infirmier pour avoir de l’aide pour Michel, qui est un peu perdu face à l’évènement.

Le 5

Finalement, c’est l’occasion qui fait le larron car jusqu’à présent Mimi était récalcitrant à la venue de l’infirmier pour sa toilette. Il se débrouille seul, comme il dit,( mais avec l’aide de sa douce moitié.) J’ai donc mis le pied à l’étrier pour une organisation différente. L’équipe de fleurissement sait qu’elle devra se débrouiller seule samedi prochain.  

Le 6

La pluie a rafraîchi la température qui est devenue agréable, bien qu’ensoleillée. Mon accompagnateur d’ordinateur est venu à mon secours ce matin. Tout est en ordre maintenant, je suis donc sereine ; sinon c’est pour moi une prise de tête qui fait monter ma tension. Le tout numérique, qui s’installe de plus en plus, est un vrai problème pour beaucoup de personnes âgées. 

Le 7

Plein soleil. Suite à notre petite conversation avec Pascale, je me suis souvenue avoir déjà porté des semelles orthopédiques avant mon opération pour hallus valgus. J’ai donc repris RV chez ma doctoresse pour lui en toucher deux mots. J’ai également contacté Alice, ma podologue, qui m’a déjà donné un RV pour le 20 de ce mois, à confirmer selon avis médical. Ma petite cité fonctionne en circuit court pour beaucoup de chose. Même pour le dentiste à condition d’attendre 8 mois !

Le 8

Elvira et Madeleine se chargent avec bonheur de la floraison à l’église. Merci à elles. 

Le 9

Messe présidée par notre curé. Une troupe de scouts marins de Versailles nous fait le plaisir de l’accueillir, ce qui suscite une initiative de notre officiant : chanter la prière scoute en fin d’office car il est persuadé qu’il y a d’ancien scouts dans l’assemblée, ce qui s’est avéré exact. Ce sont bien sûr également les scouts qui ont servi la messe. Je fais un rapide petit tour aux animations sur l’agora, avant de regagner mes pénates. Pierre-Jean et Thierry arrivent en soirée.

Le 10

Pour cette première journée de marche et découvertes nos invités choisissent d’aller dans le Léon vers Plougerneau, Menehan… Ils rentrent bien fatigués de cette première marche. Le jardinier vient rafraîchir la pelouse !… rafraîchir est un terme audacieux par une telle sécheresse. 

Le 11

le choix de découverte se porte sur le sud pour nos marcheurs : le secteur de Landévennec. Pendant ce temps nous accueillons le médecin pour Mimi et son infirmier pour la douche. 

Le 12

La balade de PJ et TH se poursuit ce jour vers l’aber Ildut dans le nord. Thierry, sur les conseils de PJ, nous offre un nouvel Ergomixx 800 pour nous remercier de notre accueil. ( le mien s’était cassé en tombant.) C’est trop gentil..Sébastien vient déjeuner avec nous. Monique vient m’aider, à une heure exceptionnelle, pour nettoyer 3 châssis vélux. Il en reste encore trois à remettre presque à neuf. Vincent arrive à 22h de l’aéroport ( il n’a pu trouver de billet de train) grâce à Uber. La soirée se termine vers minuit 30 !

Le 13

Début du séjour de la fine équipe des copains en mer. Patrice et Jean Bapt viennent chercher Vincent pour l’embarquement en fin d’après midi. Mais durant la journée, en hyperactif qu’il est, Vincent m’a fait les courses, le plein et le nettoyage de la voiture, la cuisine...un vrai tourbillon…les marcheurs vont user leurs chaussures vers la forêt du Cranou à l’ombre des arbres.

Le 14

Nous regardons le défilé du 14 juillet à la télé avec Mimi. Nos hôtes dirigent leurs pas vers la presqu’île secteur du Squiffiec. 

Le 15

Départ de PJ et Th qui regagnent leur foyer respectif. Arrivée de Véronique et Jean François, en soirée. 

Le 16

Les ouvriers arrivent ce matin. Hélas, à peine venus, ils doivent repartir pour un dépannage. Je ne suis donc pas aller au tri alimentaire. Ils sont revenus un peu plus tard à cinq pour débarquer tout le matériel, afin de commencer lundi matin de bonne heure, avec l’équipe au complet, vers 8h15. Tout arrive pour celui qui sait attendre tranquillement ! Les fleurs participent au bon voisinage. Ainsi les clématites d’Yvette et Hervé  passent par dessus leur clôture dans notre allée pour notre plus grand plaisir et notre rosier de petites roses en grappe enjambe le mur pour réjouir le champ de Stéphane et Sidonie. Alléluia !

Le 17

Demain c’est la profession de foi et il y a un mariage cet après-midi. Une fleuriste doit apporter deux bouquets : l’un pour l’ambon l’autre pour la croix. Il nous reste le bouquet d’autel et le St Sacrement, la vierge et les autels latéraux. A trois, la décoration est assez rapide ; nous profitons des répétitions de chants et de cérémonie. Le père Sébastien venu faire un tour est assez décontenancé par le bruit ambiant...L’église assurément est un lieu de prière, mais la logistique doit aussi être assurée dans la joie si possible. Le bouquet d’autel fait par Isabelle est superbe comme d’habitude. 

Le 18

La célébration de la profession de Foi se veut festive, mais les chants sont plutôt chaotiques à cause de l’acoustique perturbée par les travaux en cours. ( Les cloches ont été descendues dans l’espace désormais interdit.) Il y avait au mieux un ton de décalage entre les animatrices, nos petites sœurs africaines, et le petit orgue ; ce qui a  mis à l’épreuve mes oreilles….Mark en aurait avalé son diapason ! Cette année les enfants sont presque tous en aubes. 

Le 19

« Le printemps est arrivé…. » Non, ce sont Les ouvriers qui sont enfin arrivés à quatre, plus  le jeune en formation. Par crainte de la pluie, ils placent les vitrages avant de partir. J’ai rendue visite à ma généraliste qui m’a trouvée en forme et plus détendue. Les travaux sont en passe d’être terminés pour cette année, d’où mon soulagement et ma tension en baisse.

Le 20

Les ouvriers sont revenus : ils ont démonté les vitrages qui nous ont bien protégés cette nuit car il y a eu une bonne pluie. La nature a dû chanter « Voici l’eau vive » à son créateur. Ce sont les finitions les plus longues à faire et il n’est pas certain qu’ils aient fini ce soir. Je suis passée chez mon opticienne, pour faire changer les petites ailettes du nez et desserrer les branches un peu trop dures. Elle pense que mon allergie est peut être dû à une sécheresse des yeux, car ils coulent régulièrement, mes canaux lacrymaux étant bouchés. J’ai terminé la journée en confectionnant trois pots de confiture de framboises cueillies avec Joëlle sous le regard de Mimi.

Le 21

Le calme est revenu. Les travaux ne m’ont pas  dérangée: c’était plutôt une distraction. Mimi, quant à lui, dort même dans le bruit. J’ai lu ce matin dans le journal une super idée qui n’est pas tombée en vain dans des yeux aveugles. Les mamies de Gouesnou ( cette petite ville fait partie de notre paroisse) sous la houlette de l’adjointe à la solidarité du CCAS, a mis en place dès 2009 le « confitroc ». Elle demande l’aide de ses copines du secours catholique et quelques bénévoles du CCAS qui se rassemblent pour faire des confitures ( fraises, rhubarbe, cerises, tomates vertes...)  des coulis de tomates, qui seront échangées contre des produits d’hygiène en suppléments  des colis alimentaires. La matière première est récupérée près des serristes ou des donateurs particuliers. 

Le 22

Journée SP. Après le tri je rentre avec sous le bras de quoi restaurer les poules de Pabrice. Je fais de la confiture de framboises avant que les oiseaux ( surtout les merles) ne mangent tout. 

Le 23

De nouveau SP. Je rentre avec des melons, beaucoup trop pour les manger tels quels. Aussi je me lance dans de la confiture. Ce n’est pas la première fois que j’en fais ainsi. Comme Cécile vient avec JS dimanche, je pense qu’elle ne repartira pas les mains vides. Avec les légumes variés qui remplissent le petit congélateur, je vais faire du coucous pour la venue se Sébastien dimanche midi.

Le 24

Journée cuisine. Ce soir, je vais à la messe à l’église de Tourbian, que je ne connais pas  avec mon diacre préféré. Quelle grâce d’avoir un tel ami. En cours de chemin il ne raconte qu’il a été contacté par ses anciennes équipes médicales de salles d’opération pour reprendre du service afin de soulager un peu ses anciens confrères. Il a accepté avec joie ces quelques heures d’astreintes hebdomadaires. Car se retrouver brutalement à la retraite du jour au lendemain est déstabilisant. Je suis tellement contente pour lui. L’église est toute petite avec une forme qui ressemble à une coquille st Jacques. J’ai retrouvé là-bas des connaissances, mais  nous  ne nous sommes pas  attardés, pour ne pas laisser Mimi trop longtemps seul.

Le 25

Sébastien vient déjeuner et en attendant l’arrivée de Cécile et Jean-Sé, après avoir ranger la table, (merci à lui) il va faire une petite sieste bien méritée . Cécile et JS arrivent presque en même temps : l’une en voiture et l’autre en moto. Ce dernier passe toujours par la vieille route de Quimper qu’il trouve plus agréable. Comme toujours Cécile arrive avec des gâteaux,  des vêtements, des cadeaux etc.. Elle repartira après dîner, avec des confitures, de la soupe  et autres bricoles. Elle doit en effet s’arrêter au passage à Quimper pour récupérer des plats préparés zéro gâchis, là où travaille Kim. J’aime bien ses petits échanges. 

Le 26

Lundi pépère. Nous récupérons  de la chaleur ? Ouf !  

Le 27

Les matinées sont toujours bien remplies surtout quand je dois faire quelques courses. Aujourd’hui je me suis rendue à la banque, afin de pouvoir payer la verrière dont j’ai réglé la facture, qui n’était pas encore faite, dans la foulée. Le ciel est couvert ce qui donne une chaleur acceptable, qui a fait sortir Joëlle de chez elle pour venir jusqu’à nous. Michel a accepté de venir faire un petit tour de jardin. Quant à Génia et Alexandre,ils se sont envolés pour la Bulgarie comme tous les étés pour rejoindre Natalia. Cette fois ci, ils ont dû passer par Dublin pour pouvoir ensuite avoir un vol direct !…

Le 28

Il a plu un peu, mais si peu que le paillasson de la pelouse est en place pour un moment. Le plan des trois futurs îlots chantiers de constructions dans le bourg est sorti dans le journal et est affiché  sur le panneau de la mairie. Cela promet une circulation bien compliquée à venir. Il y a 40 ans nous étions dans la campagne, maintenant nous sommes en plein centre bourg et tous ces travaux futurs seront de notre côté à environ  200 et 400 mètres !

Le 28

En regardant les évènements à la télé et dans le journal, je ne reconnais plus la France, celle de mon enfance et de ma vie professionnelle ? Bien sûr la violence a toujours existé, mais la mansuétude et le consensus dominaient. Le respect de l’état était une barrière jamais franchie. Où sont la paix et la joie de Jésus, relayée par St François ? Elles sont toujours là, mais pas accueillies dans les coeurs de beaucoup. 

Le 29

Matinée au SP en effectif réduit mais suffisant. Finalement le nouveau kiné a appelé, il passe demain. Merci Seigneur d’écouter nos prières!  Venue de Nathalie pour nous coiffer.

Le 30

Aujourd’hui il pleut ; c’est avec plaisir que j’ai enfilé mon ciré ! Seule femme parmi les hommes pour le tri alimentaire ce matin. Monique, notre aide ménagère,  portait un masque pour ne pas nous refiler ses microbes, car elle est enrhumée. C’est sympa de sa part d’y avoir penser. Comme elle me montrait de loin l’absence de deux incisives se demandant quoi faire...Il me semble que lorsque l’on a un métier en contact avec  les gens, il y a une aide financière possible . Débrouillarde comme elle est, elle va se renseigner. Le  kiné est passé s’occuper du dos de Mimi et faire un petit bilan des problèmes. Il nous a dit être déjà venu travailler ici du temps de notre activité ; je n’en ai aucun souvenir, peut-être est il venu pendant nos vacances ?…

Le 1° Juin

Nous avons fini le mois en beauté par la visite d’Isabelle et Jean-Pierre. Les deux frères ont fait une petite sieste après déjeuner. Nos visiteurs ne se sont pas attardés car les ânes d’Isabelle ont profité de son absence pour prendre la clé, non pas des champs, mais hors champs. C’est une voisine qui l’a prévenue et fait le nécessaire pour pallier au plus pressé. Ces « bourriquettes », c’est le cas de le dire, sont assez coutumières du fait. Dès qu’elles ne voient pas leur maîtresse pendant deux jours, elles s’octroient une petite escapade malgré le renforcement de l’enclos, qu’elles traversent en fonçant dedans pour créer un passage. Six sur les sept sont donc parties voir si l’herbe était plus verte ailleurs. La dernière plus âgée a les pieds plus sensibles et ne prise guère ces ballades extérieures. La peur d’Isabelle est que les ânes déambulent sur la route. Comme je la comprends !

Le 2

Passage du technicien pour le chauffage. Il me donne quelques conseils toujours bons à prendre. J’enchaîne les lessives qui vont flotter au vent. Je dois arroser les plantes de la véranda tous les jours tellement il fait chaud. J’utilise naturellement de l’eau de récupération.    Je passe au SP où je n’ai pu me rendre hier. Les bénévoles viennent participer au tri dans la mesure de leurs possibilités ; c’est donc toujours un peu la surprise dans l’équipe. Il y a autant  d’hommes que de femmes le vendredi ; par contre le jeudi, il n’y a que des femmes.

Le 3

En rentrant des courses, j’ai aperçu, à mon grand étonnement, une bergeronnette de Yarrell sur le bord de la route. Cette variété est assez fréquente dans l’ouest mais auparavant je voyais plutôt des bergeronnettes des ruisseaux ou grises ; ce fût une vraie joie !

Le 4

Fête des mères. Je suis allée mettre un lumignon à la vierge Marie en arrivant à l’église car elle est notre mère à tous. Bien sûr, j’ai pensé à ma maman et belle-maman, mes grands-mères, mes belles filles, mes sœurs et belles sœurs, mes nièces….Toutes celles que j’ai aimées. En sortant de la messe, j’ai récupéré mon panier laissé sous l’étal de Jocelyne, avec le panier de fraises dedans. Séb est venu avec ses filles et des cadeaux, des fleurs sont venues par « interflora » de Daoulas. Cécile a téléphoné. Merci mes chers petits, que le seigneur vous bénisse ainsi que vos familles.

Le 5

Après un passage à la poste, je me suis arrêtée à l’entreprise qui doit nous installer la grande verrière ; la pose est prévue pour la semaine prochaine. Je ne sais pas si le temps sera aussi favorable que cette semaine ? D’après le monsieur, il fera beau. Acceptons en l’augure. Le vent qui souffle depuis un moment, dessèche la terre et les plantes souffrent déjà. Le tennis occupe Mimi, après le passage de Chloé. 

Le 6

Passage de Joëlle qui m’aide à changer les draps. J’accepte toutes les bonnes volontés. Je suis dévastée intérieurement lorsque je constate à la TV la destruction du monde par les intempéries et feux, ainsi que celles produites par la guerre. Quand les humains vont-ils acquérir un peu de sagesse et comprendre la fragilité de la vie et sa force de résilience si on la respecte.

Le 7

Il y a toujours des solutions à tout : je réfléchissais aux mangeoires pour les oiseaux et les nids  afin qu’ils soient protégés des chats : pour les premières j’ai trouvé ceci : utiliser un vieux panier à salade métallique; attacher l’anse avec une ficelle assez longue pour la faire passer par dessus une branche d’arbre, puis la maintenir au sol avec une vieux piquet de tente. Pour le nichoir même chose, mais ce dernier risque d’être balancé par le vent...

Le 8

J’ai lu dans la feuille communale que l’équipe du téléthon recherche des contenants, ou vases pour des compositions florales. J’ai donc branché le SP sur l’affaire, car je sais que lorsqu’il y a trop de volume de ce genre, les pots terminent à la décheterie où ils sont cassés et mis dans les gravats. ( ce qui me fait bouillir intérieurement). Les donner est d’autant plus simple que le magasin, lieu de collecte, est voisin du SP.

Le 9

Les supermarchés ne vendent plus leurs bananes qui nous arrivent en masse. Les allocataires n’en veulent plus ou très peu. Que faire ?  Les bénévoles se servent et en prennent pour leurs voisins en ce qui me concerne, le reste part pour les poules ou les composteurs et les fumiers. Les années passées la jardinière devant la maison était mauve et vert grâce à une plante grasse. Cette année comme je n’ai pas fait de nouvelles boutures à l’automne la nature s’en est chargée et la couleur est bleue et vert. Agapanthes pas encore fleuries, mâche sauvage, nigelles de damas en fleurs ainsi que petites pensées bleues dont les graines ont été apportées par les oiseaux ou le vent : merci à eux.

Le 10

Je suis dans les confitures : fraises et abricots, les sauces tomates maison, les paquets de légumes pour les soupes…

Le 11

Fête des fraises. Je dépose les petits sacs mis de côte au stand des « mamans confitures » de Laure, avant d’entrer dans l’église. A la sortie je reste écouter un moment la prestation des jeunes et petits de l’école de musique bretonne dans laquelle joue notre petit voisin que j’ai bien aperçu. Retour à la maison pour préparer le déjeuner que Seb va partager avec nous. Puis je monte jusqu’au carrefour pour assister au défilé des bagadou, des cercles celtiques, des chars des enfants costumés ; ceci munie d’un chapeau de paille, en compagnie de Claudie et une autre maman des copains d’école des enfants, sous un soleil de plomb néfaste pour Claudie qui s’est sentie mal et a dû aller s’asseoir à l’ombre d’un arbre du cabinet médical. Ensuite ce sera le spectacle de la finale du tournois de tennis à la TV.

Le 12

Je pensais que les travaux commenceraient aujourd’hui. Nenni...le responsable , que j’ai fini par appeler, m’a dit que l’affaire est plus compliquée qu’il ne pensait. Il étudie la manière de procéder et me rappellera. Visite surprise de Marie France venue de Lorient  passer un petit moment avec nous, passage imprévu du jardinier. La vie est toujours pleine de belles surprises. Alléluia !

Le 13

Toujours le même temps: brumeux le matin et plein soleil ensuite. J’ai utilisé la tonte de pelouse pour pailler afin de protéger un peu la terre. J’arrose tous les jours la jardinière de la véranda où souffrent malgré tout les plantes. Cet après-midi je suis allée chez mes petits amis leur porter ce que j’avais mis de côté  pour eux . J’ai passée une petite heure à échanger des nouvelles avec Muriel tout en sirotant du jus de fruit. Je suis repartie gâtée avec 6 oeufs, une grosse courgette jaune et un pot de confiture de fraises. 

Le 14

Pas de nouvelles de la pose de la verrière ??  Je fais des courses en prévision de la fin de semaine où je suis moins disponible. 

Le 15

Je passe une partie de la matinée au SP où je retrouve une équipe sympa. Yvette, 82 ans, ne manque pas d’humour. Elle habite le port du Tinduff et des petits lézards gris logent dans le mur de soutènement de son jardin côté mer. A une touriste qui lui faisait remarquer le nombre de ces petits habitants des lieux, elle a répondu : « J’en fais l’élevage pour me faire un sac à main! ». un moyen amusant d’engager une conversation plus sérieuse. Il n’empêche qu’elle veille sur tous les animaux qui fréquentent sa propriété : elle nourrit les oiseaux en fruits. Au fil des jours on apprend à mieux connaître les autres, qui recèlent tous des  traits de caractères  merveilleux. Surprise : Plutôt que de jeter ou distribuer à droite et gauche les surplus des dons, j’avais émis tout haut l’idée, que certains gardait pour eux, d’en faire profiter d’autres associations. Ce à quoi il me fût répondu qu’il n’est pas possible de les donner ailleurs qu’au SP. Mais suite à une réunion du bureau, auquel je ne participe pas, en début de semaine, il a été décidé de donner les surplus aux SP de Daoulas et Brest qui sont très contents. Il suffit de parler...