670 000 pétitions signées pour le CESE

Rendez-vous devant le CESE vendredi 15 février à 8h15, place Iéna à Paris,pour déposer ces 670 000 pétitions. Philippe Brillaut propose de poursuivre en allant jusqu’au million de pétitions pour le 28 février. Pour la première fois sous la Vème république, une pétition citoyenne sera réceptionnée officiellement !

Par ailleurs, je reçois ce message par courriel :

1. Le vote sur la dénaturation du mariage devait avoir lieu en décembre 2012  >> Il l'a été 2 mois plus tard au terme d'une procédure pénible et laborieuse.
2. Les médias réduisaient l'opposition à "cathos intégristes et homophobes" >> Après 2 manifs irréprochables, cette approche n'est plus tenable.
3. L'opposition était présentée comme étant le seul fait de l'Eglise >> Les voix fortes de Sylviane Agacinski et du professeur Frydmann ont contribué à faire bouger les lignes.
4. Non consulté, le Conseil National d'Ethique s'est autosaisi des questions liées à la PMA et à la GPA >> Le gouvernement est maintenant tenu d'attendre son avis avant de légiférer.
5. La PMA (+GPA?) devaient être dans le texte >> Elles ne le sont pas. De plus, en reparler à quelques mois des municipales sera très compliqué.
6. Le gouvernement minimisait en janvier l'ampleur de la contestation >> Ce vendredi, 670 000 pétitions réclamant la saisine du Conseil Economique & Social seront déposées.
7. Un engagement de campagne méritait à peine d'être débattu  >> L'autisme du gouvernement renforce l'opposition spontanée et la démocratie participative.
8. Les partisans LGBT étaient les "gentilles forces de progrès" >> Les médias n'ont pas osé évoquer le blasphème perpétré aujourd'hui à Notre-Dame.
9. Le Sénat devait voter le texte début mars >> L'examen du texte est reporté au 2 avril, soit 8 jours après la manifestation nationale du 24 mars.
10. Pour rappel, en 1984, Parlement et Sénat avaient déjà voté la loi sur l'Ecole Libre >> La loi a été retirée en raison de l'ampleur de la mobilisation.

La victoire est possible.

Michel Janva

Le 1° juin

La chaleur est caniculaire : 28° ce soir dans la salle !...A l’extérieur, il fait aussi chaud. La meilleure heure, c’est 6h du matin. J’ai mis le linge à sécher à7h30. Je fais le maximum de choses le matin car ensuite je suis réduite à l’état de carpette…Fatiguée par une allergie aux graminées et pollen. Je pense que je vais contacter le fils de Mamie voisine pour lui demander s’il est possible de faire couper son foin par son cousin, comme la mamie le faisait auparavant tous les ans avant que les graines n’essaiment. Cette année, nous sommes gâtés !!

Le 2

Courses en milieu d’après-midi : il n’y a pas trop de monde. Les mesures de sécurité se relâchent avec le déconfinement. Est-ce une bonne chose ?  L’avenir nous le dira. En soirée, car il fait un peu moins chaud, nous sommes allés à trois, avec Joëlle, nous promener à St Gwénolé, en bordure de ria où les arbres faisaient un peu d’ombre. C’est une première sortie sur la presqu’île où l’espace ne manque pas pour aller s’aérer.

Le 3

Il fait moins chaud, quelques nuages vagabondent dans le ciel. Va-t-il pleuvoir ? Rien n’est sûr ! Pourtant la terre a vraiment besoin d’eau : les plantes souffrent, les fleurs ne durent que très peu de temps. Je crains la pénurie pour samedi.

Le 4

Il a plu un peu hier, alléluia ! Hélas j’ai découvert qu’un de mes jolis plants de buis en pot a pris un gros coup de chaud et hélas, je ne suis pas sûre qu’il s’en remette ! J’en suis fort tristounette. Nous avons pris des habitudes de confinement dont il nous est maintenant difficile de sortir. Je m’oblige à sortir hors de notre territoire familier : aller chercher du pain au centre bourg, passer au laboratoire…Tous les soirs nous avons le plaisir de a visite de Camille.

Le 5

Ce matin c’est un vrai défilé : Pour commencer, après le départ de Camille venue nous saluer et que nous reverrons dimanche soir, c’est un ouvrier qui vient réparer la petite fuite sur un tuyau du chauffage. Il s’agit d’un joint à refaire. Puis c’est David qui vient bricoler dans le jardin et qui croise Isabelle qui m’apporte des fleurs pour la décoration de demain à l’église. J’invite David à boire un apéro avec Mimi lequel se prolonge un peu. Enfin c’est Carine du secours pop qui vient déposer un cageot de victuailles pour les poules de Fabrice. Bref, nous déjeunons à 13h. Nous nous endormons devant les nouvelles de la télé !... et c’est Joëlle qui nous réveille en tambourinant à la porte. Un petit café pour nous mettre en forme et nous attaquons le balayage du trottoir encombré d’aiguille de cèdre. Il souffre de la chaleur et se déleste d’une partie de sa ramure. Après un petit  tour pour apporter de quoi équilibrer le compost du secours pop, je m’octroie un temps de repos bien mérité…Bref, pas le temps de s’ennuyer !

Le 6

Je retrouve notre amie Madeleine pour la séance fleur à l’église. Nous avons largement de quoi exercer nos talents. Après-midi tranquille.

Le 7

Avant la messe, je vais quérir le panier de 500gr de fraises devenu traditionnel, à l’étal de Jocelyne. A l’église, je retrouve mon amie Martine. Nous échangeons quelques nouvelles : elle va être à nouveau grand-mère et a passé le plus clair du temps de confinement à réaliser un couvre lit pour le futur bébé, une petite fille. Elle a mis environ 4 mois à faire à la main la petite merveille qu’elle me montre sur son portable, ce qui a comblé un peu sa solitude. Elle m’a fait cette réflexion à la fois drôle et triste. Comme elle est quasiment sourde, les échanges verbaux sont difficiles et pires à cause des masques (elle lit habituellement sur les lèvres). « J’ai vécu seule, mais contente, car pour une fois je n’étais pas la seule dans ce cas ! ». La surdité est une infirmité très handicapante sur le plan social. Je me gourmande en pensant que j’aurais dû lui envoyer des mails régulièrement. Cela relève du manque de charité par omission.

Le 8

La routine habituelle a rempli la journée, avec une entorse : la visite de Mimi chez son généraliste : une occasion de marcher un peu. Monseigneur Michel Santier, évêque de Créteil et ex-ténor du Renouveau charismatique, que j’ai bien connu du temps de ma jeunesse, vient de demander au pape d’être démis de ses fonctions pour cause de santé : le coronavirus l’a rattrapé ! Notre paroisse par contre va compter un second prêtre à partir de septembre : il n’est pas tout jeune, entre 45 et 50 ans, mais ordonné seulement depuis un an. Super !

Le 9

J’ai constaté un drôle de phénomène d’hybridation sur le rosier grimpant jaune. Véronique a le même, je crois, à Lannois ; les fleurs présentent des petites taches rouges sur leurs pétales, ce qui fait que de loin elles paraissent de couleur rose clair ?? L’une de mes magnifiques boutures de buis en pot est en train de mourir ; Est-ce à cause de la chaleur et un manque d’arrosage ou d’une maladie ? Une  bénédiction des rameaux aura lieu dimanche prochain sur demande de notre évêque. Ce sera l’occasion de faire d’autres boutures car je ne me résous pas à les laisser se dessécher. Le jardin est ainsi béni.

Le 10

Lever 5h30. Il fait doux, je descends voir si le journal est dans la boite aux lettres : oui. Là je remarque un petit monticule sombre au bout de l’allée ? En m’approchant, je découvre un gros hérisson qui un peu effrayé se met en boule. Je le prends donc délicatement et le dépose à l’abri des hortensias ; Je crains que le chat ne le taquine un peu trop s’il le découvre. L’encre dans l’imprimante est sèche ! Je sollicite donc mon amie Martine, ce qui me permettra de lui faire une petite visite. J’ai fait ainsi la connaissance de sa chienne berger allemande adoptée à la SPA, qui a été sa seule compagnie durant le confinement. Nous nous reverrons à la messe dimanche.

Le 3

R.V. avec mon chirurgien : il est très content du résultat et déplore que nombre de ses patients ne fassent pas plus confiance à la vie et doutent d’eux-mêmes. La peur engendre parfois  une demande de soins superflus, j’en suis la preuve vivante. La secrétaire m’a assurée que peu de personnes réagissent comme moi. Je ne suis pourtant pas une héroïne, cela se saurait depuis longtemps ! J’ai économisé en « post-opératoire » pour la SS et la mutuelle à ma sortie de clinique le coût : d’un VSL ou taxi, la location de matériel (cannes anglaises, petite canne, chausse-pied, bas à varices), pas d’infirmière pour piqures des anticoagulants, pas de kiné ni cure. Ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des dettes, mais c’est ma participation et j’en suis fort aise. Si je pouvais j’achèterais mes « lousous » au nombre de cachets comme en Allemagne, d’autant que j’ai appris que ceux que l’on rend à la pharmacie, boites non ouvertes et non périmées sont malgré tout détruites : comme aurait Mr Marchais, ex- ancien secrétaire du PC, avec son accent jubilatoire  : « c’est un scandale ! »

(photo d'Aldric, lors du mariage d'Héloïse et Guillaume)

Le 7

Petits bonheurs : partir dans le matin frisquet pour la maison de retraite, à pied, afin de participer à la «journée pour la paix » organisée par la paroisse à la  demande du Pape François. Avoir l’agréable surprise de croiser devant son portail ma voisine  la plus proche et échanger quelques mots sur sa joie de l’installation d’un appartement dans les anciens bureaux de leur entreprise. Féliciter Rose-Marie à la porte de la chapelle pour l’achat de sa bicyclette pliable afin de se déplacer dans le bourg plus rapidement. Rencontre de quelques connaissances à la sortie de l’office avant de reprendre la route pour  la maison et admirer au passage les parterres de dahlias rouges  qui ornent le trottoir. Regarder les changements dans Le bourg par un ciel bleu augurant d’une belle journée. Filer rendre visite à ma voisine, d’en face, une charmante demoiselle de 86 ans, et bavarder de tout pendant presque deux heures sans se lasser de nos échanges.  Visite de Joëlle pour le café et la séance de peinture avec Michel. Petit tour de jardin un sécateur à la main. Repos bien mérité dans mon fauteuil chaise-longue….coup de téléphone de mes sœurs qui sont ensemble à la Roche-Sur-Yon et de Cécile….Le soir descend doucement sur cette journée pleine d’échange qui me satisfait infiniment.

( photo de Mathilde, l'amie de Pauline)

Le 22

L’été indien est une vraie bénédiction ! (dont profitent les footeux tous les soirs sur le nouveau terrain.) Pour un temps encore le jardin va s’orner de lessives volant au vent. La taille des arbustes a commencée et le paillage de pelouse et feuille morte va prendre le relai.  Ensuite doucement la nature va s’endormir et ce sera le repos jardinier.

(idem, photo de Mathilde)

Le 29

Dimanche de la Saint-Michel. C’est l’anniversaire de mon trésor et rester ensemble plutôt que courir la foire du même nom, en traversant le pont, est source de bonheur, que je n’échangerais pas pour toutes les trouvailles du monde !

Le 30

Le jardin est presque prêt pour la saison prochaine : un premier paillage est posé. Il faudra encore l’épaissir dans quelque temps. J’aime bien le travail à deux dans cette petite nature : Michel tond,  je prépare le terrain et je paille. 

Je m'étais occupée des coings en septembre...passons aux pommes !

 Je coupe en morceaux des cageots et des cageots de pommes...

 Je ne me lasse pas des merveilles de la Nature !

 Chaque variété offre un coeur un peu différent.

 J'aime le côté répétitif des gestes qui permet de se poser, de réfléchir, d'être attentif.

 Premières bouteilles de jus dont nous régalerons à Noël. Il en faut, des pommes, pour donner une bouteille de jus ! J'utilise aussi un stock de bouteilles de cidre que nous avions récupéré je ne sais plus où. Je vais faire aussi de la gelée de pommes.

 Et voici une tarte: pommes/amandes. Hummm !

 Plein, plein de photos de Zénaïde prises à Lannois...je ne résiste pas au plaisir de vous les faire découvrir.

 Câlin sur le nouveau canapé.

 Zenaïde aime beaucoup aller dans le parc car il lui permet de s'appuyer pour rester debout et elle le pousse pour aller où elle veut !

 Toboggan à la cale.

 Zénaïde va maintenant à la ludothèque avec ses parents ! Elle est ravie car elle est très sociable. 

 Super ludothèque qui a bien évolué depuis le temps où j'y emmenais mes enfants !

 Les moutons du fond du jardin.

 La balançoire de Rémi a repris du service.

 Découverte des veaux à la ferme de Marc. Zénaïde s'est faite lécher et en est restée bouche bée !

 Sortie à Dinard un jour de grand froid.

 Et pour finir...Zénaïde ravie sur le toit de la voiture de ses parents !

Quelques photos des petits.

 Marius qui a aider sa maman à équeuter des haricots verts.

 Il enlève aussi les graines de courge.

 Il aime les légumes ce petit !

 Très fière, son autre grand mère pose à ses côtés.

 Zénaïde est en vacances et découvre de nouvelles activités !

 Encore un peu grande, la draisienne !

 Ce qu'on appelle "un teint de porcelaine"...

  et des yeux de biche !

 Plus beaucoup de photos des petits de Roanne, ces derniers temps...juste celle-ci de Bertille, si croquignolette étrennant ses nouvelles chaussures. Elle marche et c'est tellement mignon, sur les vidéos de la voir courir maladroitement mais en riant après la balle lancée par son frère !

 Dimanche dernier, JF et moi avons repris pour la 1ère fois à Rouen nos activités avec l'Ordre de Malte. Le matin de 8h30 à 11h30, distribution de petits déjeuner aux sans abris. Nous montons une tente juste à côté de la gare. Certains de nous restent sur place et offrent café, thé et biscuits. 2 équipes de maraude partent quadriller les rues de chaque côté de l'avenue Jeanne d'Arc. Jf faisait partie d'une équipe de 2 bénévoles et moi de l'autre. On regarde à l'intérieur des entrées de banques où les SDF trouvent un peu de chaleur. Il y a les habitués qu'on sait retrouver à tel ou tel endroit. On marche beaucoup et le froid est pénétrant. Que soit béni le propriétaire d'un des cafés près de la gare qui nous fournit en eau chaude pour nos nombreux thermos et qui nous prête ses toilettes...Béni soit le bénévole qui, bien que n'ayant aucune expérience de cuisine prépare chaque dimanche un gâteau à partager avec les SDF .

  Le dimanche soir, une nouvelle maraude est organisée avec le bus de l'Ordre de Malte. JF y est retourné. La tournée se fait avec le bus dans différents quartiers. D'autres associations organisent aussi des maraudes dont la Croix Rouge. Rouen prend assez bien en charge les SDF: pas mal d'associations aidantes et des foyers d'accueil.

 Le WE suivant, nous nous sommes rendus aux Puces Rouennaises pour sa 37 ème édition. C'est, parait-il la plus grande brocante de France et elle se tient 2 fois/an.  Nous en avons de la chance ! 250 brocanteurs professionnels, 15000 visiteurs dans 5 grands halls...Déjà, sur le parking, nous avons taillé la bavette avec un exposant de Dinan  qui vient tous les ans. Je me disais que ce serait plus des antiquités que de la brocante mais il y a vraiment de tout. Plus cher qu'en vide-grenier mais parfois abordable et de biens jolies pièces originales. 

  Beaucoup, beaucoup de jouets anciens...tout ce que j'aime ! Je n'ai pas osé prendre trop de photos.

 Nous avons fait 2 achats: cette adorable planche à découper ancienne venue de Hollande pour seulement 8 €. Elle ira tenir compagnie à celle reçue à Noël. Nous avons aussi réalisé un gros achat: une table de salle à manger ancienne (origine Mayenne, comme mon grand-père Louis !) en acajou blanc longue de 4 m avec les rallonges à l'italienne.  Le jeune menuisier-brocanteur qui nous la vend va la décaper complètement avant de nous la livrer à Lannois fin février. La famille s'aggrandissant, cette table va remplacer avantageusement l'ancienne que nous avions achetée quand nous habitions Mende et qui mesurait moitié moins...

 Pour rester dans le même sujet, j'ai trouvé pour 2 euros à Emmaüs cette douzaine de petites assiettes et bols en inox qui serviront aux repas des petits à Lannois.

 Autre sortie, cette fois-ci avec mon groupe habituel: l'exposition Arts and Crafts au musée des Beaux Arts de Rouen qui a été très brillamment restauré. Je ne connaissais pas du tout ce courant artistique (1860 à 1914)assez complexe et totalement british, à l'initiative de l'Art Nouveau en France que j'affectionne tant. Notre jeune guide était passionnante et je me suis régalée.  Pour vous, juste une Nativité en tapisserie de très grande taille que j'ai trouvée magnifique. Elle a appartenu à Yves St Laurent (étonnant, vu le sujet !) puis à Pierre Bergé qui en fait don à Paris au musée d'Orsay je crois. 

 Je n'avais que mon portable pour prendre des photos mais vous avez malgré tout un aperçu de la délicatesse des détails.

 Tellement beau !

 On croirait voir un tableau tant les détails sont fins. 

  Autre sortie ce samedi soir à l'occasion de la seconde Nuit de la lecture. Gustave Flaubert ayant vécu (et mort) à Rouen, l'Hôtel-littéraire (eh oui, ça existe !) Gustave Flaubert a ouvert ses portes pour une soirée consacrée à une lecture d'une partie de la correspondance de l'écrivain. 

 2 membres de l'Association des amis de G.Flaubert nous ont lu des lettres durant 1 heure, lettres écrites quand l'écrivain découvrait l'Egypte (1849-1850). C'était bien lu, pas du tout ennuyeux car les 2 lecteurs se croisaient. G.Flaubert était un sacré personnage et sa description de l'Egypte tout à fait passionnante. Dans ses lettres il s'adresse à sa mère restée à Rouen en l'appelant "ma pauvre vieille" ! C'était, dans sa bouche plein d'affection réelle...

 Tapisserie incroyable de l'époque ! ça devait en faire rêver plus d'un.

  Dernière sortie du week end avec la journée paroissiale dans notre église de St Gervais. Après la messe, apéritif et pique nique où nous avons pu faire de plaisantes rencontres. Notre curé et son équipe avait même prévu un jeu sur le thème de "qui veut gagner des millions ?" ! C'était chouette.

Pas le temps de s'ennuyer, comme vous pouvez le constater !

 Après la RDC, partons pour Dubaï !

 Coucher de soleil sur la baie. Un soir, Arthur a profité du bateau loué par un copain pour visiter la ville à partir de la Creek, fleuve estuaire. 

 Voici d'ailleurs une photo de son immeuble et de son appartement... 

 Un dimanche au pied de son immeuble, Arthur a eu la surprise de découvrir un marché...tout propre, comme il se doit !

 Joie de manger à nouveau des beignets de banane comme en Guyane ! 

 Le plasir se poursuit avec les cannes à sucre à machouiller pour en retirer le jus sucré... A conserver précieusement pour montrer plus tard à ses petits-enfants !

 Pour Dior, Arthur participe à l'installations de nouvelles expositions ou de nouvelles boutiques. 

 Ce n'est pas Dior mais chouette aussi  comme exposition !

 Comment faire du beau avec des objets du quotidien...

 La photo n'est pas de moi mais elle est d'actualité...

 Le jardin de l'immeuble est toujours parfaitement entretenu malgré la pluie très très présente. Vous apercevez, devant notre cuisine le cerisier en fleurs depuis déjà quelques semaines.

 Vite du soleil ! Prenons une photo et profitons de ce délicieux moment ! Bon, il est un peu bizarre, non, mon cerisier ? Il parait que c'est un cerisier-fleurs mais je le trouve bien peu fourni. Il ne doit pas être tout jeune.

 Ouahhh, ce ciel bleu !!! C'est si bon ! On oublie presque à quoi ça ressemble, mais au moins, on savoure, on s'avoure...

 Il me semblait que les fleurs d'un cerisier-fleurs étaient doubles ? 

 C'est encore l'hiver pour un bout de temps mais déjà les signes du printemps nous réchauffent le coeur. 

 Il faisait si beau ce jour là que je me suis décidée enfin à nettoyer mes vitres ! Il faut dire que le propriétaire avait fait repeindre avant notre arrivée et que c'était un travail de cochon. Des bavures plein les vitres...je n'avais pas beaucoup de courage pour me lancer dans l'entreprise.

J'ai donc gratté, gratté et gratté avant de nettoyer mais le résultat est là ! ça change tout. Maintenant il me reste toutes les autres à remettre en état...

 Mes p'tites plantations qui mettent du baume au coeur. C'est toujours un émerveillement de voir la nature s'éveiller.

 Certaines sont bien longues à offrir leurs fleurs. 

 J' ai un nouvel appareil photos...j'en profite !

 Je vous quitte sur cette photo de mes bocaux multiples: farines diverses, céréales variées, fruits secs...que des bonnes choses !

 Samedi, après-midi,  je suis allée quêter avec 2 dames que je ne connaissais pas et qui font partie de l'Ordre de Malte. Il faisait froid et nous avons quêter en plein centre ville. Un peu partout, dans les rues, louveteaux et louvettes promenaient leurs troncs et abordaient les passants. J'ai quêté 2 heures et ce fut long, pour la 1 ère fois de ma vie je crois. Les gens étaient complètement indifférents, m'évitant, me fuyant des yeux, ne répondant pas. J'étais pourtant aimable et active. Mon tronc et celui de mes acolytes ne se sont guère remplis. Quelle différence avec Tahiti où je devais changer de tronc en cours de quête tellement il était plein et lourd ! Les Tahitiens s'excusaient quand ils ne donnaient pas ou trop peu...ils posaient des questions, s'intéressaient, nous félicitaient. Et pourtant, ils étaient sans doute tellement plus pauvres que tous ceux interpellés à Rouen !

  (photo prise ce WE à Tahiti où je retrouve nos amis avec qui je quêtais d'habitude: Isabelle, Gérard et Domi !)

Je me rappelle d'une dame en séjour à Tahiti pour les vacances et qui avait quêté avec nous pour la 1ère fois de sa vie. Devant la générosité des Tahitiens, elle s'est revue, en France fuyant les quêteurs et ne leur répondant même pas. Elle a compris la leçon et s'est dit que plus jamais elle ne se comporterait comme ça.

Terminons sur une belle note après les vilaines remarques entendues ("N'importe quoi"..., "Ridicule"..., pfff, l'Ordre de Malte"...). Peu de temps avant que nous ne terminions la quête, un monsieur m'a remerciée et a demandé à Dieu de me bénir pour ce que je faisais ! C'est ce dont j'avais besoin pour repartir ragaillardie et pleine de courage pour l'an prochain !

 Dimanche, nous sommes allés pour la 1 ère fois à la messe au Sacré Coeur. Cette église fait partie de notre paroisse (Saint Filleul ) mais la messe s'y déroule à 8h30 au lieu de 11h à St Gervais où nous nous rendons d'habitude. Peu de monde et pas mal de personnes âgées, contrairement à St Gervais où l'on trouve beaucoup de familles avec des enfants.  Devant nous, quelques grands-mères amies qui papotaient. Une autre dame âgée arrive et les embrasse, disant un petit mot gentil à chacune, plaisantant. Puis elle vient nous saluer aussi et nous serrer la main. Bravo !

A la fin de la messe, un autre monsieur âgé vient vers nous, nous demande si nous sommes de passage, nous souhaite la bienvenue...encore bravo !

Finalement, moins de monde et moins de jeunes mais plus de chaleur humaine !

Je vous souhaite un très beau mois de février !

 Comment font les gens heureux pour être heureux ?

 Je vous avais promis de revenir à St Bauzille chez Jean-Luc et Anne...Mon frère (vive la retraite !)  s'est formé à la permaculture l'an dernier et il commence à mettre en pratique l'enseignement reçu dans son grand jardin près de Montpellier. 

 Le potager est délimité par des ganivelles car les sangliers sont très nombreux dans le coin et traversent régulièrement le terrain. 

 Je ne m'étalerai pas sur la permaculture car je découvre depuis peu...un des principes, la culture sur buttes où s'alternent différentes couches (bois, feuilles, terre...) pour terminer par un paillage qui peut être de différentes nature. Les pins étant fort abondants ici, les aiguilles de pin font un fort bon paillage qui ne modifie pas, comme on pourrait le supposer la nature du sol. Ces buttes savamment composées permettent de se passer d'arrosage, même en été. Je sais, ça parait incroyable, du moins dans le sud de la France mais c'est ainsi... Anne a aménagé un joli coin pour la Vierge dans un angle du potager.

 En dehors du potager, le jardin-forêt (je répète les mots employés par JLuc) où les arbres côtoient les arbrisseaux: cassis, framboisiers etc.

 La neige d'il y a peu a fortement endommagé les arbres et de nombreuses branches (surtout de pins) ont cassé sous le poids. Mon neveu Pierre-Emmanuel qui est élagueur de formation a bien du pain sur la planche ! A force de nettoyer le vaste terrain, ils ont mis à jour une jolie marre qu'ils empierrent peu à peu pour en rendre l'accès plus agréable.

 Jolies couleurs automnales en cette fin d'hiver avec ce chêne (?) marcescent et ce tronc débité.

 Super installation quand on possède un très grand jardin, en terrasses qui plus est ! De bien élégantes toilettes sèches qu'ils se sont faites livrer.

 S'il n'y avait que le jardin à aménager...la maison aussi donne beaucoup de travail puisque une grande extension (ossature bois) a vu le jour.  Peu à peu, ce sont toutes les pièces qui vont être remaniées...et elles ont nombreuses !  Il faut bien pouvoir accueillir tous les enfants et les petits enfants !

 La piscine était là mais c'est François-Xavier, menuisier de son état qui a construit la superbe terrasse en cumaru. Cela ne se voit pas mais elle surplombe le jardin sur une hauteur impressionnante grâce à des pilotis. Du beau travail !

Bref, tout ça c'est de la folie ! Mais qu'est-ce-que ça fait du bien de se dire qu'il existe encore un peu de folie en ce bas monde !

 Samedi, j'ai fait découvrir à JF la ferme à Rouen où je viens chaque semaine faire mes achats de légumes. C'est un abri avec des casiers en livre service, ouvert 7j/7 et 24h/24. Bien pratique ! Juste à côté, un ensemble de jardins ouvriers. Il faisait beau, nous sommes entrés pour visiter.

 J'ai toujours aimé l'idée des jardins ouvriers, surtout depuis que nous avons vécu à St Etienne où vécu le père Volpette. Celui-ci, après la publication de l'encyclique Rerum Novarum en 1891, demande à chacun de prendre conscience des mauvaises conditions de travail des ouvriers et de réfléchir à des améliorations à apporter. Il partage ses projets avec l'Abbé Lemire qui vit dans le Nord et qui développera aussi cette belle idée. 

Le père Volpette achète en 1895 ses premiers terrains pour les distribuer en parcelles à des ouvriers. 

" Avec les jardins, pas d'humiliation, pas d'aumône. C'est de l'assistance que vous faites et la meilleure de toutes: par le travail de la terre vous ramenez l'homme à son origine première, vous lui changez ses occupations habituelles, vous lui permettez de souffler et de réfléchir. "

 Chaque jardin possède une cabane en bois et ceux qui le souhaitent ont le droit d'ajouter une structure autre, généralement une serre. Un couple sur les lieux nous propose de visiter et nous parlons jardinage, bien naturellement. Sympa !

 Ils nous font découvrir, habilement palissé, un pied de mûroise. Je ne connaissais pas ! C'est un hybride naturel entre la ronce et la framboise. 

 Contrairement aux habitudes (et à la tradition), la propriétaire de ce jardin a essentiellement fait pousser des fleurs. C'est charmant et coloré!

 Au centre du jardin, elle a malgré tout installé un carré de légumes. 

 Un rosier particulièrement joli et lumineux. 

 Incroyable variété de groseillier ! Jamais vu une grappe aussi grosse ! 

 Notre couple de jardiniers nous présente des fleurs de salsifis fanés. D'après eux, la fleur est très jolie, violette. Je leur demande quelques graines pour faire un essai à Lannois et nous repartons avec notre petit paquet cadeau. Super, ces belles rencontres improvisées ! Nous les laissons avec leurs voisins avec qui ils s'apprêtent à fêter le week end et le soleil autour d'une bonne bouteille de vin...et nous quittons les lieux pleins de nostalgie.

Il parait que chacun peut faire une demande de parcelle et il reste au moins 2 parcelles sans propriétaire ici...incroyable ! Je suis très tentée mais ce n'est guère raisonnable sachant que nous sommes toujours par monts et par vaux, surtout l'été ! Dommage...

Lundi soir, JF et moi prenions le train pour Paris. JF est parti mardi matin pour 3 semaines en Nouvelle Calédonie mais le parcours a été semé d'embûches. Tout d'abord, se faire tester pour le Covid mais surtout, obtenir les résultats à temps ! Il lui fallait se faire tester samedi (48h avant le départ) et espérer obtenir les résultats lundi. Malgré une ordonnance du Ministère de l'Intérieur, ce ne fut pas chose facile et il a du batailler pour recevoir ses résultats lundi après-midi. Ouf, ils étaient négatifs ! Jusqu'au bout, il n'était pas sûr de partir, comme les 150 autres personnes volontaires partis encadrer le referendum., selon l'accord de Nouméa de 1998.

En gare de Rouen, nous apprenons que notre train est supprimé...Ouf, grâce à Dieu, nous sautons dans un autre train en partance !

             Arrivés à Paris, notre hôtel (chambre réservée) affiche "fermé" ! Il nous est demandé de nous diriger vers un autre hôtel à quelques pas de là. Chance, nous sommes surclassés et déposons la grosse valise de JF dans une chambre **** !

           Pas le temps de profiter de notre jolie chambre, nous filons chez Rémi qui habite dans le même quartier de la gare St Lazare. Je découvre enfin sa super colocation avec des airs d'auberge espagnole. Nous y retrouvons Henri, un des colocataires, puis plus tard Louis. Nous ne verrons pas le dernier, absent ce soir là. L'appartement, plutôt bizarroïde est très haut de plafond ce qui permet d'accueillir des lits ou de simples matelas en mezzanine. C'est ainsi que les hôtes de passage peuvent trouver ici un gîte convivial. L'immeuble est magnifique, possède 2 cours en enfilade et, au bout, un charmant jardin. Rémi, en RDC a donc la chance d'avoir les fenêtres qui ouvrent sur la verdure et accès direct au jardin. Génial pour le chat Philibert ! Rémi nous a concocté un délicieux repas: tournedos de canard, légumes variés, crumble aux pommes, glaces délicieuses...un régal !

Le matin de bonne heure, JF rejoint la place de l'Opéra où il prendra le bus pour Roissy tandis que je rejoins la gare et la belle ville de Rouen.

                 A Roissy, certains volontaires pour Noumea sont là sans leur attestation PCR, attendant désespérement le résultat qui doit arriver sur leur téléphone...quelle angoisse ! Je ne sais pas combien sont rester sur le carreau, faute de résultats parvenus à temps. Les volontaires (issus de la Fonction Publique) viennent de toute la France. Certains sont venus se faire tester à Paris dans le laboratoire requisitionné par le ministère, de peur de ne pas pouvoir partir. Quelle pagaille !

Photo envoyée par JF d'un japonais attendant son avion...le monde est fou !

            Autre japonais en partance dans le même avion que JF puisque celui-ci, avant d'atterrir à Nouméa va faire escale à Tokio.  25 heures d'avion...encore plus long que pour Tahiti ! 9 heures de décalage horaire. Quand il est minuit à Paris, il est déjà 9h du matin, le lendemain à Nouméa. 

Suite au prochain numéro...mais ne vous attendez pas à des photos de lagon, de JF en maillot de bain, de cocotiers...JF est consigné pour 14 jours dans sa chambre d'hôtel ! Interdiction de sortir pour les repas, pour se promener, profiter de la piscine ou de la salle de sport...

Aucun cas de covid en Nouvelle Calédonie, pas de masques dans les rues...mais plus de liaisons aériennes (sauf exception comme celle là où l'ensemble des passagers est en mission) et quarantaine hyper stricte. Comme la Nouvelle Calédonie est souveraine dans certains domaines, la quarantaine est toujours fixée à 14 jours. Espérons qu'ils vont vite changer d'avis. 2 semaines de quarantaine et 1 semaine de "liberté-tout-en-travaillant", c'est dommage !

 Le lendemain de l'anniversaire de Claire, les enfants étaient encore là. Les petits ont fait connaissance avec Irca, le chien de Philippe.

 Ils profitent du jardin... Chaque papa avec son bébé respectif.

. Belle brochette de cousines !

 Sympa, l'ambiance !

 Une fleur parmi les fleurs.

 Héloïse et Guillaume se sont ensuite rendus à la Grenouillère chez leurs grands-parents.

 Petit déjeuner inter générationnel.

 Marie Clotilde et Charles les ont, à leur tour fort bien reçus.

 Dernière et belle photo de Marie-Paule et François reçue ce matin !

Margaux, la fille de Valérie et Gilles morts durant la randonnée du 09 avril avait décidé d'attendre le retour de son frère Marc (en mission dans un sous-marin) pour enterrer leur mère. Le corps de Gilles, le papa n'a jamais été retrouvé, très probablement entraîné dans le lagon...

Michel, le président du club de rando sera présent samedi à Portsall et lira un texte de la part de tous les membres du club. Je vous livre ce texte: 

"Le jour est venu pour nous, et en ce lieu, de rendre un ultime hommage à ces personnes formidables que vous êtes, Valérie et Gilles.

J'ose parler au présent, car vous êtes et vous resterez à jamais dans nos cœurs, jusqu'au jour où nous devrons, à notre tour, rendre le dernier soupir.

Car oui, vous êtes des personnes qui nous êtes très chères, et vous nous manquerez terriblement. Vous, qui souriiez toujours lorsque nous partions en randonnée, même et surtout lorsque les sentiers devenaient difficiles. Jamais vous ne vous êtes plaints, jamais nous ne vous avons vus de mauvaise humeur et en cela, vous êtes et resterez un exemple pour nous tous. Vous étiez souvent en tête des randonnées, toujours prêts à aider, à soutenir les retardataires. Votre bonne humeur communicative participait à maintenir cette convivialité, cette réelle âme qui règne au sein de notre association.

Vous n’êtes pas morts, Valérie et Gilles ! Vous avez simplement arrêté de vivre lors de ce funeste dimanche 9 avril dans la vallée de la Te Faaiti où la nature s’est brusquement déchaînée sur un groupe de randonneurs amoureux des balades à l’intérieur de l’île de Tahiti. Cette nature qui nous a rappelé qu’elle règne sur terre et que l’être humain n’est que de passage. Nous ne sommes qu’une poussière dans l’univers.

Tous les deux, vous avez voué une grande partie de votre existence à parcourir le monde et à mieux le découvrir, et très souvent à pied.

Vous allez désormais rejoindre la lumière et l'éternité, car oui, un jour une personne qui m'est chère m'a dit que l'on ne partait pas tout de suite, mais que l'on restait quelques temps avant le grand voyage. Aussi, je me plais à m'imaginer que vous êtes là, auprès de nous pour que vous puissiez constater à quel point vous étiez... vous êtes... des personnes précieuse pour chacun d’entre nous.

Nos pensées profondes vont d’abord vers vos enfants, Margaux et Marc, et bien sûr à vos parents Robert et Bernadette, Daniel et Jeannine et vos sœurs Fabienne et Karine et à toute votre famille.

La mort n'est pas l'obscurité. C'est une lampe qui s'éteint car le jour se lève...

Ne pleurons pas de vous avoir perdus, mais réjouissons-nous de vous avoir connus...

Ainsi, nous ne vous disons pas au revoir, mais à bientôt."

Les membres d’Avae Tere Tere

Au moins 80 invitations lancées...mais comme nous ne sommes pas les seuls à fêter notre départ ce soir là, nous serons sans doute moins nombreux.

Petites précisions: 

- ATN pour la compagnie aérienne Air Tahiti Nui.

- Fiu (prononcez fiou). C'est une expression très courante à Tahiti qui veut dire en gros, être fatigué ou en avoir marre. On est fiu pour tout, ici ! Fiu d'aller au travail, fiu de la chaleur, fiu de ses enfants...

Nous quittons définitivement Tahiti le 10 juillet...Nous étions venus ici avec juste 2 valises chacun mais nous repartons avec un peu plus. Nos quelques cartons vont prendre l'avion courant juin et devraient mettre environ 1 mois pour parvenir à Lannois. Nous cherchons activement une location sur Rouen grâce à notre (déjà) bon réseau de connaissances sur place. Après avoir contacté les AFC, la Prière Des Mères, les groupes sur Facebook, les amis d'amis...nous sommes déjà certains d'être fort bien accueillis à Rouen !

La vie en est pleine !

 Joie de refaire du pain qui lève bien...à Tahiti, trop d'humidité et j'avais renoncé. Ici, des baguettes de pain blanc.

 Et là, une boule de pain complet aux graines de tournesol.

 Joie d'ouvrir les cartons et de retrouver un joli torchon brodé par Pascale...

 ou celui brodé par Anne-Claire, ramené de Tahiti !

 Joie de boire à nouveau dans mes jolis mugs et petites tasses...elles me font tant penser à vous, mes amies de Blois !

 Joie de découvrir de jolis petits coins dans Rouen, comme ce restaurant en bord de Seine qui propose sa plage et ses chaises longues !

Et vous, vous pensez à noter toutes les petites et douces joies de votre journée ?

"Une famille unie c'est une société qui vit". ça irait bien comme slogan dans les manifs pour tous!

C'est par cette formule inscrite au dos d'un tshirt que je commence à vous narrer mon pèlerinage des mères de famille de Polynésie!

108 femmes de tous âges. La plus âgée avait 81 ans mais il y avait aussi des jeunes filles accompagnant leur maman.

Je vous présente mon chapître dédié à ste Rita. Je crois que j'étais la seule "vraie" popa'a (blanche) de tout le pèlé, ormis Christelle , une jeune femme de marin, à Tahiti depuis 4 ans. Sur la photo, Dominique (en bleu), mon amie, est née à Tahiti et y a toujours vécu. D'autres sont claires de peau, d'yeux et de cheveux car il y a beaucoup de mélanges sur le fenua.

Nous sommes arrivées sur place dès le vendredi vers 17h. Réparties par chapître et par chambre. Messe le vendredi soir,  le samedi matin à 6h puis le dimanche à 11h30...je vous en reparlerai.

Samedi matin,  réveil prévu à 5h pour être prêtes à 6h pour la messe. Dès 4h30, mes compagnes de chambre commençaient à se préparer...Après la messe, petit-déjeuner, enseignement puis départ. Nous marcherons durant 17 km, continuellement le long de la mer. 

Nous sommes vraiment là au bout de la presqu'île de Tahiti. Il était annoncé de la pluie pour tout le we...Le Seigneur a été bon car il a plu toute la nuit de vendredi jusqu'à l'heure du départ samedi, puis le soleil a brillé! Le chemin encore accessible aux 4x4 était bien trempé mais la quinzaine de guets que nous avons traversés étaient pratiquables.

Le Padre nous avait fait peur en nous faisant croire que nous aurions de l'eau jusqu'à la poitrine...Finalement, nous en avons eu jusqu'aux fesses dans certains guets. Il a même fallu à un moment passer par la mer car le chemin était encombré d'arbres tombés.

Nous marchions en chapître, méditant les mystères glorieux. De temps en temps, des pauses où nous partagions sur notre foi. Pauses bien nécessaires aussi pour certaines portant courageusement leurs 100 à 150 kilos...Je les ai trouvées admirables et je me demande encore comment leurs pieds parvenaient à assumer tout ça.

Point ultime de notre marche: une toute petite chapelle où ne peut accéder qu'à pied ou en bateau.  De là, nous avons repris le chemin en sens inverse pour nous arrêter chez des personnes bienveillantes qui nous accueillaient pour déjeuner. Il était 14h30! Sachant que nous étions debouts depuis 4h30...et que nous ne mangeons rien pendant que nous marchons, contrairement aux pèlés des MDF de Pellevoisin, n'est-ce-pas mes chères amies de Blois? Il faut préciser quand même que le petit-déjeuner de 7h fut copieux, mais nous y reviendrons. Au menu ce midi: sandwich à la mayonnaise (et accessoirement au jambon et au fromage!), fruits. Les 108 sandwichs ont été généreusement offerts par le boulanger. Certaines rajoutaient encore de la mayonnaise alors que moi je n'arrivais pas à me dépêtrer de toute cette sauce qui coulait de partout!

Retour au bercail entre 17h00 et 18h selon les groupes. Juste le temps de prendre une douche avant la messe de 18h. Douches froides et en partie collectives, à peine protégées du regard par des tôles et des paréos...mais que c'était bon! ça m'a rappelé notre dernière douche collective à Bilbao, l'été dernier, en marchant vers Santiago...

Après la messe et le dîner, enseignement donné par le diacre. Dur, dur de rester éveillées...d'autant plus que l'enseignement a été suivi d'un temps d'adoration. 

Autant j'aime les messes polynésiennes, autant j'ai été déçue par l'adoration où il n'y a pas de temps de silence mais plein des chants! 

Je vous assure que j'ai bien dormi après une journée pareille...

Passons maintenant aux vidéos. J'ai du en effacer plusieurs car je n'avais plus de place sur la mémoire de mon APN...

Voici la première où vous ne comprendrez pas grand chose car c'est à moitié en tahitien et en français. Il s'agit d'un petit bout de l'enseignement du samedi matin sur les noces de Cana. Je vous la donne quand même car il faut entendre les mamans qui rient, le diacre qui joue son comique tout en faisant passer son message...

 Connaissez-vous Thiron-Gardais ? C'est un village situé en Eure et loir, à 25 mn de chez Pauline et Tim. Il y a longtemps que nous souhaitions nous y rendre car...c'est là que vit Stéphane Bern, dans un magnifique lieu qu'il a fait restaurer !

Le village est sacrément charmant et il doit y faire  bon vivre pour ses 983 habitants, entre jardins, abbaye et rivière (la Thironne). Ici, l'ancienne abbaye, en cours de restauration.

 L'abbaye a été fondée en 1114 par St Bernard de Ponthieu dont la vie religieuse fut particulièrement mouvementée. C'est la règle de St Benoit qui est appliquée ici et l'abbaye rayonne et essaime très rapidement au delà des frontières. La guerre de 100 ans, les guerres de religion mais aussi le relâchement de la règle entraineront son déclin au XVIIème. L'abbaye sera alors confiée aux bénédictines des moines de St Maur, réputées pour leur rigueur morale et leur érudition. Elle devient alors collège royal et militaire, jusqu'à la Révolution où ses bâtiments sont pillés. Napoléon, pas encore empereur avait été admis dans cette école prestigieuse mais son père lui préféra un autre collège.

 Les bâtiments du collège sont rachetés par la famille Guillaumin qui y réalise un jardin où poussent toutes sortes d'espèces exotiques. Les héritiers souhaitant protéger ce patrimoine le cède au Conseil Départemental en 2005 qui le revend en 2012 à Stéphane Bern qui en est tombé amoureux. Il se propose de restaurer l'abbaye et ses jardins avant de les ouvrir au public en 2016. Pour parvenir à ses fins, il embauchera 50 artisans, compagnons et ouvriers d'art, sous la responsabilioté d'un architecte du patrimoine afin que la restauration soit le plus traditionnelle possible.

 Stéphane Bern vit ici et, hélas, nous ne pouvons pas visiter sa maison. Nous nous contenterons de son jardin à la française que j'imaginais plus grand. 

 On y trouve un petit potager sans grand intérêt, une partie boisée de charmes plantés au XIX ème(appelée labyrinthe), un verger, des allées de buis...

 et une magnifique orangerie ! Elle accueille maintenant en partie une boutique et un salon de thé.

 Tout est nickel, merveilleusement bien restauré. 

 Nous sommes venus avec Zénaïde et Azélie, ravie de sortir avec leurs grands-parents. Au passage, appréciez la robe à pois de Zénaïde qui appartenait à sa mère au même âge, de même que son chapeau !

 On trouve aussi ici un lavoir-vivier dont le plancher est ajustable par un système de poulies. 

 Le jardin à la française et, en arrière plan le labyrinthe d'arbres, ce qui n'est pas banal...mais pas vraiment un labyrinthe non plus ! 

 A mon goût, il manque un peu de fleurs...mais c'est vrai qu'il faisait très chaud et que les roses en ont souffert.

 On peut se poser et flâner avec délice, les pieds dans l'herbe fraîche.

 Avant de parvenir au jardin, nous sommes passés par le musée, admirablement installé dans l'ancien collège rénové. Un film que les filles ont écouté religieusement (elles n'ont pas la TV et ne regardent pas de dessins animés...) nous narre l'histoire passionnante de la restauration des bâtiments. Plusieurs salles proposent aussi de revivre le temps où le collège royal était aussi école militaire. Les enfants reçoivent un cahier avec des questions, des objets à chercher et nos 2 cocottes ont obtenu leur diplôme et une couronne en carton de très bonne qualité. Elles étaient fières et heureuses !

 Pour fêter ça, Zénaïde a choisi entre 2 salons de thé celui où elle voulait aller manger une glace. Il faisait une chaleur assez incroyable ce dimanche et nous avons apprécié la halte !

 Assez rapidement ensuite, (il faisait si chaud et nous étions un peu fatigués) nous avons fait un tour du parc du village. Quelle chance ont les habitants de Thiron-Gardais ! Une dame avec qui nous discutions nous a dit qu'elle venait d'acheter une maison ici pour sa retraite et qu' un pass lui permettait de venir chaque jour promener son chien dans le jardin de Stéphane Bern !

 Bon, vous vous en êtes rendu compte...je n'arrive pas à trouver le temps de vous poster des articles...celui-ci est en attente depuis plusieurs jours. Je rajoute des photos, j'écris quelques lignes...je vous le propose enfin. 

 Le we du 15 août a eu une saveur particulière cette année avec le baptême de Lazare le dimanche 13. Messe en l'église de Guérande, ville encore inconnue pour nous. Pas eu le temps de faire du tourisme, hélas, mais il faudra revenir car cela semble vraiment chouette. Ce sont Héloïse et Lorraine, la soeur d'Ombeline qui animaient de leur jolie voix la célébration du baptême. 

 Un ami des parents d'Ombeline, diacre, a célébré le baptême aprèsla messe. 

Tous les petits-enfants étaient présents, ainsi que les 3 de Lorraine et Gonzague: Mayeul, Olivia et Léopold.

 Lorraine, la marraine de Lazare et sa maman. 

 Rémi et Ombeline accompagnés de Xavier (le parrain) et Lorraine. 

 Photos de famille avant la messe. 

 Arthur et ses 3 filleuls: Jean, Firmin et Zéphyrin. 

 Les 11 petits-enfants. Manque Lazare.

 Nous nous sommes ensuite rendus à Quimiac où les parents d'Ombeline ont une maison de vacances. Encore une belle découverte !

Arthur, Jean et Henri, amis des jumeaux depuis bien longtemps. 

 Joie de retrouver Isabelle et Antoine, des amis depuis la Réunion qui ont une maison près à Guérande. 

 Heureusement qu'il y avait une tente pour nous protéger du soleil !

Bien entourée !

 Toute la famille réunie, ce n'est pas si courant !

 Cette fois-ci les 12 petits sont là mais il est bien difficile de faire sourire chacun, surtout avec le soleil en face !

Quel belle journée !

 Je passe régulièrement devant cette maison située dans une petite rue tranquille entre chez nous et la salle de gymn ou l'église. Elle me fait rêver ! Belle vue sur la Seine, maison des années 1930 dont la façade est très jolie et jardin coquet parfaitement entretenu. 

 Je l'avais prise en photo au moment où des guirlandes de roses retombaient de la grille...c'était si beau ! J'imaginais la propriétaire de l'époque dans de jolies tenues, allongée gracieusement sur une chaise longue en rotin...

 Nouvel essai en cuisine avec ces nonettes, spécialités de Bourgogne et dont l'origine remonte au Moyen Âge où les religieuses auraient inventé cette recette.

Recette ici. Du miel, des épices à pain d'épice, de la confiture d'orange amère...voilà la particularité de ces gâteaux. Les miens étaient fort bons mais la prochaine fois, je mettrai plus de confiture pour plus d'amertume. Attention toutefois, si on en met trop, le risque est de voir s'échapper la confiture sur les côtés, ce qui en  gâcherait l'apparence. 

 Cette après-midi, nous avons enfilé nos chaussures pour partir à la découverte d'un autre village, celui de Chateauneuf de Mazenc. 

 Quelles sont jolies toutes ces façades colorées sans souci d'assortir les teintes ! Et puis, les platanes dont les écorces bigarrées sont négligemment desquamées. ça me manque bien, parfois...

 Surplombant le Jabron, une exquise maison où il doit faire bon se prélasser sur la terrasse.

 A ses pieds, une curieuse crèche où l'on distingue bien les 3 Rois Mages...mais point de Sainte Famille ! Je crois à une erreur mais, sur l'autre façade, derrière la fenêtre, une deuxième crèche, sans Jésus aussi. Mais où se rendent donc ces Rois Mages si ce n'est pas vers l'enfant Jésus qui vient de naître ? Mystère...

 Nous quittons le village pour suivre une boucle au-dessus du village. Encore un petit cimetière protestant. Aucun nom sur les tombes, je trouve ça triste. Et pourtant, quel charme !

 Le soleil brille mais le froid est là malgré tout.

 Belle alliance entre prunelles et cynorrodhons.

 Retour au village à flanc de montagne.

 Que c'est minéral !

 Une jolie petite place bien provençale que l'on imagine aisément écrasée sous un soleil de plomb malgré sa légère protection. 

 La lumière est idéale.

 ça grimpe beaucoup , les ruelles sont tortueuses, étroites et pavées. La petite église est charmante...et ouverte !  Je suis ravie d'y découvrir un beau saint Isidore.

 J'aime aussi beaucoup cette ND de la Salette aux douces teintes fanées.  

 Le charme d'un village est lié à tous ces petits cadeaux nichés aux creux des pierres...

 ou au dessus d'une porte. 

  A Clermont-Ferrand, le jour de l'Epiphanie, les enfants ont organisé une procession d'offrandes jusqu'à la crèche. Quelle belle idée ! Jean portait l'encens, Bertille la lumière et Edith un petit coffre avec tous les efforts réalisés par les enfants durant le temps de l'Avent . 

 A la suite des Mages, les offrandes ont été déposées devant l'Enfant Jésus. Bravo !

 Mais où est la neige ? 

 Un tout petit peu...

 mais les balades n'en sont pas moins magnifiques !

 Initiation à l'escalade sur de bien jolis murs. 

 Bravo Bertille ! Ce n'est pas moi ferait ça...

 Encore une bonne idée d'Héloïse: inviter un enfant au restaurant en tête à tête. Il nous est arrivé de le faire aussi quand les enfants étaient petits.  Cette fois-ci, c'est Jean qui était à la fête et Héloïse a choisi un bar à chats. Vous connaissez sans doute ces lieux où l'on peut boire et grignoter tandis que des chats se promènent librement dans la pièce. Super idée pour un enfant !

 Parfois, on y fait de drôles de rencontres ! Non, non, la photo n'est pas retouchée...

 Plus de neige en Suisse qu'en Auvergne, semble-t'il. Arthur se régale avec sa bande d'amis.

 Ski à la montagne et bain dans le lac...c'est courageux !

 Pour ma part, je suis plus attirée par les fondues ! 😀

 Pas mal aussi les goûters autour de gaufres et autres douceurs !

 Patiemment, Arthur agrandit sa crèche en peignant des santons de plus en plus nombreux. Bravo, c'est très fin !

 Pauline et Tim ont quitté Chartres il y a 1 mois et découvrent un peu la région. Ici, chez des particuliers rencontrés via le Bon Coin pour un achat. Ils possédaient des animaux pour la grande joie des enfants. 

 Vive la campagne ! 

 Trop fière !

 Une fée s'est posée sur le rebord d'une fenêtre...

 Super goûter aussi à Chartres Fontaine-Simon ! Galette et madeleines faites maison.

 Bien mignonne, cette petite Azélie nourrissant son frère !

 Quel enthousiasme !

Je vous proposerai prochainement de découvrir la nouvelle maison (propriété ?) de Pauline et Tim car nous sommes allés y passer un we...

Aujourd'hui, grande journée d'actions à Blois!

RDV à 8h devant le pont Jacques Gabriel pour poser des banderoles le temps de prendre quelques photos.

Nous avons ensuite posé devant les escaliers Denis Papin...

Puis devant le château...

Ensuite, pendant qu'une équipe tractait sur le marché, une deuxième équipe allait tracter devant les lycées pour les journées portes ouvertes!

A midi, nous nous sommes retrouvés devant la mairie pour une nouvelle séance de photos avant d'aller partager un pique- nique entre nous.

Après le café, le meilleur moment de la journée: déploiement d'une banderole sur l'autoroute en direction de Paris. Malgré un vent terrible nous nous sommes régalés! Super ambiance! Beaucoup de monde rentrant sur Paris après les vacances. C'est très motivant de voir que la plupart des voitures nous klaxonnaient, agitaient la main, faisaient des appels de phares! Un grand moment...C'est fou! Comment peut-on faire passer une loi quand on voit que la majorité des gens sont contres ou indifférents? tellement chouette qu'on a décidé de recommencer en fin de semaine!

Problème: j'ai tellement agité mon fanion dans le vent que je ne peux plus bouger le bras! 

Les photos de la banderole sur l'autoroute vont suivre...

Nos photos sont déjà sur le Salon Beige depuis 13 heures, sauf celles de l'autoroute qui me manquent aussi.