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25 octobre 2016

P'tits billets de septembre-fin

 

Le 21

Avant d’aller tailler les hortensias qui débordent sur le trottoir, j’ai regardé l’émission de Frédéric Lopes. L’invitée était Colette Roumanoff, la maman d’Anne. Elle est venue avec ses deux autres filles et un petit fils, parler de la maladie d’Alzheimeur de son mari Daniel qui a duré 10 ans et surtout la manière dont elle a géré, avec sa famille, ce handicap à la maison: extraordinaire !! Elle a écrit un livre à la demande du psychiatre qui les a suivis et qui va, je pense, révolutionner la manière d’aborder cette maladie. C’est une famille merveilleuse de joie de vivre.

Le 22

Une chose est sûre : cette maladie déstructure les liaisons cognitives mais laisse intacte l’affectivité qui va prendre de plus en plus d’importance. Elle explique ainsi simplement les choses : la personne régresse : elle n’a plus à un certain moment que 10 ans, puis 5, puis redevient comme un bébé. C’est à l’entourage de s’adapter avec bonne humeur et imagination à chaque situation nouvelle qui se révèle. Elle explique qu’un jour Daniel a mis ses chaussettes par-dessus ses chaussures : il ne savait plus s’habiller et il a fallu l’aider à le faire, mais comme avec un enfant de trois ans, sans s’étonner de cet oubli qui l’aurait désorienté encore plus. Aimer, c’est inventer chaque jour avec ceux que l’on aime. C’est nous qui devons changer. Ce fût une aventure extraordinaire, à contre-courant de tout ce qui se dit, qui les a tous gardés dans la joie. Merveilleux !!

Le 23

Chez mon médecin, j’ai fait connaissance avec sa charmante et compétente remplaçante, un peu chagrinée du nombre de personnes, qui demande un RDV avec Françoise, dès qu’elles savent son absence. La confiance règne !!... Personnellement, j’ai trouvé un avantage : je suis passée après 10mm d’attente au lieu de 2h parfois, même avec un RDV, car toutes les deux prennent leurs temps jusqu’à ¾ d’h parfois, pour un secteur 1. Merci, mesdames, d’exercer la médecine en pensant d’abord à vos patients plutôt qu’à votre portefeuille. J’ai eu, de surcroit  un RDV anticipé chez le dermatologue pour dans huit jours, au lieu de 4 mois et demi d’attente, quand je l’ai pris moi-même !...alléluia !

Le 24

A la sortie de la messe, pendant l’apéritif paroissial, notre vicaire général est venu se réfugier un moment sous mon parapluie, lorsque le grain est arrivé. J’avais anticipé ce trouble-fête (je parle du grain bien sûr…), malgré un beau soleil matinal. Sur le plan clergé, nous étions gâtés : le vicaire général, que je connais depuis fort longtemps, notre nouveau curé, un jeune prêtre polonais : en France pour un an afin d’apprendre le français, qu’il connait déjà fort bien, en vue de son départ pour l’Afrique, et un diacre. Je me réjouis toujours de ces moments où l’on croise tout plein de personnes différentes, mêmes si ce sont, comme disait André : « toujours les mêmes » : ainsi il y a un suivi convivial. D’ailleurs je vais le retrouver, lui-même, à la fête de la pomme, bientôt. Entre deux lampées de kir, il m’a confié avoir cassé la ferraille de sa bêche, en voulant agrandir son potager, tellement la terre est sèche et dure !!! Personnellement, je ne me suis pas encore prêtée à l’exercice : j’attends que la pluie fasse son office.

Le 25

Ce matin, j’ai passé une bonne partie de la matinée à me promener dans le bourg pour faire des courses : pharmacie, opticien : j’ai mes nouvelles lunettes plus tôt que prévu, boulanger, poste… Bien sûr, j’ai rencontré des connaissances sympathiques. J’ai surtout parlé avec un inconnu, qui balayait la place de l’église et ramassait les détritus laissés par « monsieur tout le monde ». Il n’est pas mécontent car ainsi « il a du travail ». Mais je suis sûre qu’il pourrait faire autre chose de plus intéressant. A quand le zéro déchet ? Voici une idée sympathique : trois jeunes ont pensé que ce qui se fait avec les Pokémons, pouvait se faire avec les détritus : gagné, les gens commencent à se prendre au jeu et dégagent les dépôts signalés ; Bravo !

Le 26

A 7h30, j’étais au laboratoire médical pour un contrôle sanguin annuel. Je suis rentrée vannée, car réveillée depuis 5h ; aussi, après mon petit déjeuner, je me suis recouchée et j’ai dormis jusqu’à 10h30. Michel était parti faire ses courses. C’est la première fois qu’une chose pareille m’arrive. Comme quoi il y a un début à tout. Savoir écouter son corps pour qu’il soit un bon serviteur de l’esprit s’apprend au fil des jours, si aucun complexe des changements ne nous entrave, et que cela ne gêne personne. D’ailleurs le temps est gris et n’incite pas aux sorties; pourtant j’irai chercher les résultats en soirée, histoire de marcher. Je dois avouer malgré tout, que l’avant-veille j’étais restée devant la télé jusqu’à plus d’une heure du matin, devant les émissions sur le pape François…

Le 27

Le rangement et le tri ne sont pas notre fort…je profite donc du temps maussade pour m’y mettre progressivement.

Le 28

Le crachin breton s’est installé, ce qui fait du bien au jardin. Tout le monde connait le terme illettrisme, maintenant il y a « l’illectronisme » en ce qui me concerne, mais je ne suis pas la   seule, loin s’en faut ! Je viens de regarder un sketch sur l’usage de l’ordinateur très drôle…c’est à peu près moi !!! Mais ceci annonce une faille entre les générations ; j’en vois déjà l’effet dans la chorale qui, Dieu merci, fonctionne à la convivialité et l’entraide.

Le 29

Avec l’automne qui arrive, les fruits vont se faire plus rares, à par les pommes, Michel va donc acheter des bananes. Je vais pouvoir ainsi entretenir le cuir des chaussures avec la peau. La nature est une pleine de ressources !…Merveilleux. Fête de Michel.

Le 30

Pour terminer ce mois : visite dans mon nouveau cabinet de dermatologie de trois praticiens à Landerneau: moins de circulation pour s’y rendre et se garer est plus simple qu’à Brest : pas de créneau à faire et j’ai trouvé un parking encore gratuit. C’est un remplaçant charmant qui m’a reçu. Hélas, il va intégrer l’hôpital de Brest. Cet après-midi, je suis allée jusqu’à la médiathèque où j’ai trouvé les livres recommandés par Véronique : « Le mec de la tombe d’à côté » et « Le caveau de famille »

 

 

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11 octobre 2016

P'tits billets de septembre-suite

 IMG_1861Le 11

Aujourd’hui la nature nous gratifie d’un temps breton comme nous l’aimons : temps clair et ensoleillé, animé d’un vent léger. Mark joue à l’orgue pour l’office dominical. Je vais donc le saluer et le féliciter pour sa nomination au poste de chef de chœur de la cathédrale de Quimper. Henri désirait se retirer après 30 ans de bons et loyaux services, et la prestation de Mark lors de la dernière ordination le désignait d’office, c’est le cas de le dire. Heureusement il va continuer de s’occuper de nous comme l’an passé, mais ne sera pas toujours là surtout lors de certaines fêtes. Il va essayer de faire travailler les deux chœurs en même temps pour certaines cérémonies. Le programme va s’établir dans quinze jours. Pour un scoop c’est un scoop !!

Le 12

Ménage et lessive en profitant d’un temps clément avant la dépression qui arrive. Nous aurons peut-être de la pluie demain matin pour aller rendre visite à Véronique à Lannois.

Le 13

Effectivement il est tombé des cordes sur Brest dont certains quartiers ont été inondés. Quant à nous, nous n’avons pas vu la pluie mais le soleil pour ces brèves vacances avec Véronique, qui nous attendait avec un excellent déjeuner. Nous avons admiré les travaux en cours et visité toutes les nouveautés. J’ai trouvé le sol en dalles imitation bois très joli.  La petite chambre d’amis est très douillette et la cabane sympa. L’après-midi ballade jusqu’au port que nous ne connaissions pas encore. J’ai trouvé dommage que les petites maisonnettes de pêcheurs ne soient pas mieux entretenues ou réparées, car elles font partie du patrimoine de la commune.

Le 14

Prendre le temps de parler après les courses est bien agréable. Oscar le chat est devenu un peu plus familier : il est très mignon ! Bref, voici un havre de paix où il fera très bon vivre quand les travaux seront finis. La faculté d’émerveillement est innée chez les enfants mais hélas elle se perd peu ou prou avec le temps : ainsi la vision des mouettes et goélands en nuée lors des labours me réjouissaient lorsque j’étais plus jeune. Le spectacle est toujours aussi joli, mais il me laisse un goût amer, depuis que je sais que ce labourage est néfaste pour la terre, car il détruit sa structure et sa vie propre. Retour sans circulation et sous le soleil.

Le 15

Notre raminagrobis a donné des angoisses à Joëlle, car il a découché 72 heures et n’a fait sa réapparition que la nuit tombée hier soir. Il se plait dehors !...Reprise du train-train : courses, visite chez l’ophtalmo pour nous deux, passage chez l’opticien à 50 mètres (c’est l’avantage des petits bourgs) puis : garde du presbytère pour moi en soirée. Le crachin n’incite guère à sortir. Hélas, la moitié des noisettes rapportées de Lannois sont vides. Tout n’est pas perdu : les coquilles iront dans la cheminée. Avec Véronique, nous avons eu beaucoup de goût à nous remémorer les expressions anciennes utilisées par nos parents et grands-parents. Ma sœur les compile dans un carnet.

Le 16

Hier, en rentrant du bourg, j’ai trouvé plusieurs cageots remplis de bois, déposées par Elise, pour débuter le feu de cheminée. Son idée de SEL prend tournure et je suis très contente de son initiative que j’encourage. Ce soir, je me rends à Brest pour la plénière des composteurs afin d’élaborer le programme de l’année et d’échanger sur de nouvelles initiatives à mettre en place. Je covoiture avec Paul comme d’habitude.

Petits plaisirs de Lannois : un bouquet de fines herbes, cueillette de noisettes, douceur du temps, clarté de la maison, rayon de soleil en transparence dans la robe blanche, Oscar se roulant sur le sol de la terrasse au soleil…tout ceci fait le bonheur de vivre.

Le 17

Le matin, je déguste les craquelins rapportés de Lannois. Ils me rappellent mon enfance pendant les vacances à Cancale, avec d’autant plus de plaisir qu’ils sont introuvables ici, le royaume de la crêpe. A 11h avait lieu l’inauguration officielle de la bibliothèque de rue, avec discours, ruban à couper, présence de trois écrivains et petit buffet pour l’apéritif. J’ai pris un kir et une part de cake aux olives, puis deux autres, aux épices différents; Ceci dans le but d’éponger l’alcool… et pourtant, je suis rentrée un peu pompette !...comme aurait-dit papa : « Je ne tiens pas la chopine ! »

Le 18

En ce jour du patrimoine, nous sommes allées à pied, entre femmes, au musée. Durant cette visite en partie commentée, Mary et moi, nous nous sommes régalées des commentaires des grands-mères sur les 8 costumes de femmes : de la naissance à la mort. Malgré mes visites précédentes, j’ai appris tout plein de détails significatifs, sans compter les anecdotes. Comme cette visite complète dure 3h, les filles se sont lassées. Nous avons donc quitté les lieux bien avant la fin de l’explication des vitrines, pour une petite station sur l’agora où ces demoiselles se sont défoulées en faisant des cabrioles dans un château en boudins gonflés, pendant que nous jetions un œil sur la finale du jeu de quilles, qui s’est déroulé auparavant lors de chaque pardon des chapelles. Au retour les messieurs venaient de terminer leur sieste.

Le 19

Réunion au port de Lauberlac’h à Ty an Aod pour la préparation de l’année avec les « Brodeuses à l’école ». Les effectifs diminuent malgré l’arrivée de deux personnes et peut-être trois. Notre nombre déterminera le nombre de classe dans lesquelles nous interviendrons. Une visite du groupe est prévue, cette fois-ci, à Quimper au musée du costume : c’est une journée détente que nous aurions dû faire en fin d’année scolaire. Mais je reviens sur la visite du musée de la fraise et du patrimoine. La grand-mère nous a conté une coutume à laquelle elle a participé petite fille en nous montrant les instruments : la cage et le rameau, pour le pardon des oiseaux à la chapelle Saint-Jean…

Le 20

Donc, les garçons attrapaient des bouvreuils pour les vendre aux brestois qui venaient participer à l’évènement. Les cages étaient confectionnées en bois. Un bouvreuil déjà pris servait d’appeau. Une branchette couverte de glu était coincée entre les barreaux de la cage. La glu était confectionnée avec de l’écorce de houx, prélevée délicatement sur un arbre déjà assez robuste et en quantité réduite pour préserver l’arbre ; Ensuite il fallait triturer l’écorce entre les doigts afin d’en faire une petite boule qui était ensuite « machouillée »durant un bon moment afin d’en faire une pâte facile à étendre sur le petit rameau. Comme grand-mère avait quatre frères qu’elle devait lasser de ses bavardages, c’est elle qui était préposée à la dernière étape de la fabrication de la glu. Elle a gardé de cet exercice, le goût amer de la mixture !!( Les bouvreuils étaient des prédateurs de bourgeons fruitiers.)

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8 octobre 2016

Les billets de Joëlle de septembre

                                                                                                                                                                                                                                                                                       IMG_1942

Le 1°Septembre

Voici la rentrée par un temps superbe, ce qui facilite les travaux au jardin dans lequel je m’active au moins une heure par jour : il y a toujours quelque chose à faire. Bientôt ce sera la taille des hortensias qui ont pris une vilaine couleur à cause de la sécheresse : ils n’ont jamais tournés aussi laids : les fleurs bleues, de la haie devant la maison, sont devenues grises ! Visite éclair de Joëlle toujours agréable.

Le 2

Le carnet de RDV commence à se remplir : Hier avait lieu la réunion pour la nouvelle organisation des accueillants du presbytère avec toujours notre curé. Nous avons terminé par l’apéritif ; Il nous a montré les photos de son futur logis d’où l’on voit la mer. Son déménagement va s’étaler sur un mois. Ici personne ne va le remplacer, il a donc le temps de partir en douceur. Je suis toujours épatée de voir l’engagement des personnes, y compris dans les tâches les plus humbles telles que : le ménage de l’église…

Le 3

Dès 9h, je suis chez le vétérinaire avec Aristo, pour renouveler ses vaccins et montrer comment notre minou a bien récupéré de son intervention chirurgicale. J’ai pris le RDV tôt le matin car ensuite, il serait impossible de mettre la main sur ce chat campagnard, qui ne se plait que dehors. Une petite marche jusqu’aux jardins partagés de Goarem-Goz pour l’installation d’un composteur commun. « Vert le Jardin » se charge très bien de cet office, nous n’irons donc pas nous impliquer dans le suivi. Il y a suffisamment de travail au jardin pour occuper une partie de mes journées : aujourd’hui, j’ai transvasé le composteur en cours dans celui en attente. Ceci permet d’aérer le compost et de hâter le processus ; j’ai débuté un nouveau cycle dans le composteur vidé.

Le 4

Il pleut légèrement pour ce premier dimanche de rentrée. Hier, avec Joëlle, nous sommes allées faire un petit tour à la braderie du secours populaire à 50m de la maison. Le matin, dès l’ouverture, la rue a été encombrée de voitures, piétons…C’est l’occasion de pouvoir acheter du neuf à 1 euro !... et du quasiment neuf: manteau, impers…pour 2 euros : Joëlle s’est trouvé ainsi  un duffel-coat pour cet hiver. J’ai pris une paire de chaussons pour Margot.

Le 5

J’ai proposé du compost à Stéphane car j’en ai beaucoup trop pour mes plantations. J’ai donc mis ce compost en sacs pas trop lourds pour pouvoir les transporter jusqu’au véhicule du bénéficiaire, qui viendra les chercher quand il aura le temps ?… Coup de fil de Marie-France qui demande l’hospitalité pour demain midi : quelle joie ! Claudine se promène en Belgique et ailleurs pour visiter les diverses communautés : Elle viendra plus tard. Le reportage sur l’installation du composteur communautaire est passé aujourd’hui dans le journal.

Le 6

Depuis ce début de semaine, nous regardons les nouvelles émissions de l’après-midi sur la deux. Nous les préférons largement aux deux anciennes. Ceci me rappelle l’émission sur Arte de la  construction, à l’ancienne, du château médiéval de Guédelon : un vrai régal !...qui réjouit les archéologues pour tout ce qu’ils apprennent, grâce aux méthodes utilisées. C’est passionnant !

Le 7

Depuis le début de la semaine c’est l’été indien. Première réunion de la fraternité franciscaine. Nous ne sommes que 5. Les deux autres sont malades. Je pense que rapidement il ne restera plus d’ainées. Je suis passée chercher Maryvonne qui ne peut pas conduire : elle s’est cassé le poignet ; sinon nous n’étions que trois et je pense que la réunion aurait été annulée. Au retour, elle m’a fait visiter son jardin, celui derrière la maison et m’en a raconté l’histoire. Au fil du temps, nous apprenons à mieux nous connaitre.

Le 8

Lever aux aurores pour aller au CHU faire une échographie de la thyroïde ; c’est la troisième année consécutive, aussi nous avons notre petit rituel : même parking et même déroulement de programme. Après avoir casé la voiture, je file prévenir que je suis arrivée dans le service de médecine nucléaire. Puis je vais chercher ma planche d’étiquettes, dont je n’utiliserai qu’une seule cette année, je l’espère. Enfin je viens attendre tranquillement avec Michel que l’on vienne me chercher pour l’examen en lisant : «  La nuit de feu » d’Eric-Emmanuel Schmitt chez Albin Michel. A la sortie, je prends mon RDV pour l’année prochaine : même heure, même jour, seule la date peut varier. Nous choisissons ce créneau horaire car la circulation est fluide sur le pont de l’Iroise et sur le trajet, que le matin les visites aux malades étant proscrites, il y a de la place pour se garer à l’hôpital ; enfin, que nous avons le temps d’arriver à la maison pour préparer le déjeuner.

Le 9

Ma petite copine Elise crée un SEL dans la commune ; j’apprends la nouvelle par le journal. J’aimerais bien m’y inscrire, mais franchement, je ne vois pas ce que je pourrais bien donner en échange ! ? Stéphane est venu chercher les sacs de compost. Il venait d’acheter du grain pour ses poules. La voiture était archi pleine. J’espère que les sacs ne vont pas craquer : je ne les ai remplis qu’à moitié, car ils sont assez vieux et risquent de se déchirer. Sa récolte de miel est plus que médiocre. Je vais lui donner des plants de framboisiers, dont les fruits régaleront ses filles l’an prochain. Donner est un vrai bonheur ! J’ai terminé « La nuit de feu ». Pour ceux qui sont allés à Tamanrasset et à l’Assekrem, ce doit être un vrai bonheur de le lire. Je l’ai bien apprécié aussi. Anniversaire de Génia.

Le 10

Nous nous retrouvons à deux pour fleurir l’église avec les moyens du bord : ce que j’ai trouvé dans le jardin et celui de la voisine ; mais finalement cela suffit. Le ciel se rattrape du soleil éclatant de ces derniers jours : il pleut des cordes et je suis trempée en rentrant à la maison, malgré mon parapluie, au point de devoir changer mon pantalon ! Mais nous n’allons pas nous plaindre car la terre en a vraiment besoin…Michel se lance dans un tajine aux poires pour régaler Margot, Noémie et Sébastien demain. Mary court avec sa sœur pour une occasion spéciale.

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1 octobre 2016

P'tits billets d'août-fin

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(jolies carottes colorées chez Héloïse)

Le 20

Finies les salades maisons…tellement meilleures que celles du supermarché ! En regardant « Echappée Belle » en Finistère, nous avons eu la surprise de voir que cette balade télévisée s’est terminée ici, comme aurait dit papa « dans notre fief ». Nous ne nous lassons jamais de voir la beauté des paysages bretons et la culture de notre province. Non, non, non, nous ne sommes pas chauvins, simplement heureux d’habiter une belle région. Mais j’imagine qu’il en est de même pour chaque région par ses habitants.

21

Encore une superbe homélie ce matin durant la messe ? Comme il va nous manquer notre curé ! Les échanges d’après messe sentent la fin de l’été et les futurs départs vers d’autres cieux. Le directeur de l’arche et son épouse en fin de contrat vont prendre une année sabbatique : trois mois en Pologne dans la ferme des parents de Lucina, trois mois en Haïti dans une fondation des Pères de St Jacques de Guiclan, comme bénévoles ; enfin marche pendant un trimestre sur la route d’Assise : de Vézelay à Assise. Quel beau programme !…Ensuite ??...

Goûter avec les enfants de retour du Canada et ceux «  Plabennec ». Kim reste pour le stage de voile demain.

Le 22

Arrivée de Vincent et Sacha de retour de Bulgarie, où ils ont fêté leurs 15 ans de mariage avec babouchka Natalia. Le retour a été très folklorique ! C’est décidé : ils ne prendront plus jamais une compagnie aérienne bulgare ; ils passeront dorénavant par la Slovaquie. Génia est pour toute la semaine en séminaire à Marseille. Pour une première journée de voile le temps est idéal : soleil et vent.

Le 23

Vincent s’attaque à toutes les lampes pour mettre des leds de la maison : il a trouvé un magasin dans la zone industrielle à Brest qui en vend à des prix raisonnables. Au retour du stage de voile, ils partent  diner en forêt du Cranou chez les parents d’Emilie. Nous passons donc la soirée devant l’émission de Stéphane berne « Secrets d’histoire » sur Churchill.

Le 24

Coiffeur pour Vincent et Sacha ce matin ; ce sera cela de moins à faire à Paris. Malgré l’orage et une bonne douche, les enfants ont fait leur séance de voile cet après- midi. La pluie va encore ramollir le sol qui en avait bien besoin. Le rosier « Madame Meillant » a refleuri après une taille de première floraison.

Le 25

Grosse journée au jardin : Vincent a tondu la pelouse et j’ai dégagé les bordures des plates-bandes et sarclé. Puis j’ai déposé un paillage que je qualifierais de forestier ; en effet j’avais fait un tas de tonte de pelouse et de feuilles mortes, qui a commencé à bien se décomposer. Ce n’est pas tout à fait du compost, que je me réserve de mettre plus tard. Surprise ce matin avec la visite d’un jeune goéland sur le toit de la véranda. Vincent lu a jeté un morceau de pain qu’il a engouffré sans problème. Ensuite il est resté un bon moment à attendre une suite au repas, ce qui a permis à Michel de le prendre en photo.

Le 26

Nouvelle visite du jeune goéland, que j’ai laissé à jeun.

Au-dessus de l’aber Wrac’h « pont an Diaoul » relie Plougerneau à Lannilis à marée basse, mais  ses roches sont un peu glissantes. La légende en apporte peut-être la raison diabolique. En effet, un meunier, installé sur la rive opposée, devait livrer sa farine quotidiennement à Lannilis. Comme il pestait sur le détour de deux kilomètres à effectuer chaque jour, le diable, un jour, lui proposa de construire un pont en une nuit, à la condition de pouvoir s’emparer de la première âme qui passerait le pont. Marché conclu. Le meunier, le matin, avant de s’engager sur le pont,  fit passer un chat noir, qu’il avait apporté dans un sac, au grand dam du diable !!  La Bretagne fourmille de légendes pour tout…je trouve cela très plaisant.

Le 27

Vincent a accepté d’expérimenter la manière de faire du paillage en passant la tondeuse sur les tailles de haie : super. Il est également possible  de mettre ce résidu dans le composteur. Le jardin est maintenant à jour. La famille de Sébastien vient dîner avec nous d’une excellente soupe chinoise que l’on doit aux talents de Vincent, qui sait presque tout faire ! Merveilleux…

Le 28

Départ de Vincent et Sacha ce matin. Je pars, pour ma part, à Loperhet avec Monique, pour le pardon de Ste Brigide. « Abbesse  du monastère mixte de Kilgari en Irlande, venu en Bretagne évangéliser notre contrée.) C’est location de dire au revoir à notre cher curé Yves. C’est thomas, qui au nom de tous, l’a remercié pour deux raisons principales : ses homélies et sa manière de nous avoir accompagnés au changement en s’adaptant  notre communauté. Yves dira encore la messe dimanche prochain afin de baptiser le dernier groupe qu’il a suivi en préparation. Le temps s’est mis à l’unisson de nos cœurs : un peu gris avec crachin pour l’apéritif champêtre paroissial.

Le 29

Arrivée de Marie-France pour déjeuner. Pendant que Michel fait sa sieste, nous partons au supermarché  à pied pour faire des emplettes à l’espace culturel. J’en rapporte une enquête d’Agatha Raisin : « remède de cheval », de M.C.Beaton. Ce livre est de la même veine que les « Exbrayat », donc drôle. Le personnage principal est un mélange d’Himogène et de Miss Marple. La marche à pied fait du bien, je me sens plus légère…j’ai dû perdre un kilo ! Comme notre invitée est végétarienne cela  nous permet de manger autrement : Une bénédiction du ciel !

Le 30

Coup de fil de Janig : une heure de sympathiques échanges. Dernier jour de vacances pour les écoliers et départ de M.F. après le déjeuner. Je profite des compétences de chacun : ainsi elle a mis de l’ordre dans mon portable en mettant des choses à jour : alléluia !

IMG_0444 (Rosier Paul Transon)

26 septembre 2016

P'tits billets d'août-suite

IMG_0294Le 11

Hier, avec Joëlle, nous avons fait une première marche autour du quartier. Aujourd’hui, nous emmenons Michel au port du Tinduff prendre l’air de la mer. Ce matin, il a eu une excellente surprise : son ami d’enfance avec qui avons eu des mots, il y a environ 45 ans ou même plus, avant un silence depuis cette époque, lui a écrit pour reprendre contact. Je trouve cela merveilleux et une preuve de maturité certaine que nous n’avions pas dans les années soixante-huitardes. Mais tous comptes faits, je préfère « Pace and love » à « peur et violence » L’utopie ancienne était bon enfant au regard du salafisme, même s’il y avait quelques anarchistes révolutionnaires tel que « Dany le rouge » qui est devenu, en s’assagissant par la suite, un député un européen écologiste.

Le 12

Coup fil de J, l’ami d’enfance : c’est comme si l’on ne s’était jamais quitté, sauf que les nouvelles sont abondantes. L’amour propre, objet de combat spirituel mené  par Thérèse d’Avila et enseigné à ses filles comme primordial, n’est plus de saison à nos âges et la vie en est grandement facilitée: c’est un vrai bonheur, Alléluia !

Le 13

L’été est arrivé à nouveau pour ce grand week-end qui débute par le départ de Vincent et Génia pour la Bulgarie et qui nous ont donné un petit coup de fil de l’aéroport. Ils rentrent le dimanche en huit. Avec Joëlle, nous avons partagé les salades qui sont toutes venues à maturité en même temps. Les boutures de rosiers faites l’an passé donnent leurs premières fleurs d’un rose tendre. Bref, c’est le bonheur à la campagne…

Le 14

J’ai trouvé une deuxième vie pour les sachets de croquettes du chat : des poubelles journa lières. Une fois pleins, il suffit de refermer le sachet qui devient hermétique, sans dégager d’odeur désagréable. Super !

Le 15

Messe au sanctuaire marial de la Fontaine Blanche avec Monique, que j’avais invitée également à déjeuner, après l’apéritif champêtre de la paroisse sous des frondaisons centenaires. Pendant que Michel faisait sa sieste, nous sommes parties à L’Hôpital-Camfrout, distant d’une quinzaine de kilomètres, où était la pharmacie de garde,  Michel ayant omis de renouveler ses médicaments. L’occasion faisant le larron, nous en avons profité pour visiter cette charmante bourgade en bordure de rade : la si jolie petite église Notre-Dame, la chapelle Ste Anne près de la grève de Traon et enfin le port de Kerascouët. La ria est magnifique par beau temps et mer haute, ce qui était le cas. En longeant à pied cette dernière en partant du bourg sur quelques centaines de mètres, nous avons vu Alain et Andrée prendre leur bain dans la ria, au pied de leur maison, celle du chantier naval du père d’Alain (Tonton Pierre), qui était là, charpentier de marine. Ce sont les enfants d’une de nos premières clientes, connue à la cure de Tréboul et que nous appelions « Tante Mimi »; Ceci du temps où notre territoire s’étendait loin vers le sud Finistère, faute de praticiens. Je n’ai pas osé interrompre leur baignade, d’autant que ce sont surtout leurs parents que nous fréquentions.

Le 16

Pendant que Sébastien va chercher JS, Cécile et Kim à l’aéroport de Nantes, nous gardons les filles. L’après-midi la baignade s’impose par ce temps caniculaire, pour les demoiselles. Donc direction le Tinduff avec Joëlle, venue nous rejoindre à la maison. Michel, qui redoute la chaleur autant que la froidure, nous  accompagne. Installé à l’ombre dans une anfractuosité de la falaise, ce dernier  surveille les ébats de ses petites filles, ravies de patauger dans l’eau plus que tiède, en petites culottes, faute de maillot de bain ! Ces dernières rincées et mises à sécher au retour dans le jardin, ont été prêtes bien avant l’arrivée de Sébastien : mission accomplie, et les « Bénodet » sont revenus chez eux. Nous verrons tout ce petit monde samedi prochain.

Le 17

La grisaille, qui a un peu humidifié la terre cette nuit, m’a permis de commencer le sarclage des plates-bandes. Une lessive a pris place sur le fil du jardin et le reste de l’après-midi, et très tard le soir, a été consacré à la lecture : la vie d’un enfant unique, devenu aveugle à 7 ans, puis chef d’un réseau de lycéens à 17 ans pendant la guerre, qui fût intégré par la suite à un autre réseau. Trahi par un des leurs, il fût torturé pendant des mois puis déporté à Buchenwald.  Il est mis dans la baraque des handicapés, ce qui lui permit d’échapper à la chambre à gaz. Délivré par les américains, alors qu’il n’était plus que l’ombre de lui-même, il reprend ses études et sa vie…. Il émigre aux USA où il termine sa vie comme professeur d’université. Il ne cessait de dire que sa cécité était un don du ciel, qui l’avait protégé de la superficialité des choses. Un livre merveilleux,  dont, hélas, je ne me souviens plus du titre !!….

Le 18

Le 19

Une vraie pluie a dirigé mes pas vers la médiathèque, afin de faire une réserve de livres pendant la fermeture de l’établissement durant quinze jours. Mais le soleil m’a renvoyée au jardin. Cependant au bout d’une heure et demie d’activité, je me sens fatiguée. Les jeux olympiques occupent aussi une partie de nos journées selon nos préférences en matière de sport : Michel attend toujours avec impatience l’équitation, qui lui rappelle le temps où il caracolait sur Kenta.

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21 septembre 2016

Les petits billets de Joëlle du mois d'août

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Le 1° août

Hier après-midi, j’ai fait deux lessives qui ont séché au soleil, au vent, entre quelques jolis nuages, par un temps vraiment breton que j’apprécie énormément. Comme j’avais une petite envie de marche, j’ai descendue toute la rue pour aller sonner à l’huis d’une ancienne camarade de classe de Sébastien et de sa maman, qui viennent de réintégrer leur maison familiale après un long séjour dans le sud-ouest. Marie-Renée est maintenant nonagénaire et sa santé s’est amenuisée. La maison est en pleins travaux…mais nous avons passées un délicieux moment ensemble autour d’un goûter improvisé. Puis, de concert, nous avons remonté la rue, ce qui a permis à Marie-Renée de faire sa gymnastique quotidienne à la grande satisfaction de sa fille : c’est l’occasion qui fait le larron !...

Le 2

Temps gris pour quelques jours encore. Joëlle a profité des soldes pour m’acheter une chemise de nuit comme je les aime : en coton, pour 5 euros, que Michel lui a remis en mon absence. Avoir des amies qui veillent sur notre bien-être est une bénédiction. Ensuite, pour sortir un peu Michel, lors d’une fenêtre de temps ensoleillé, nous sommes partis tous les trois à la cueillette de salicorne. Michel durant le temps de ramassage, s’est éclipsé dans un lieu plus abrité que le bord de mer, le vent s’étant levé, pour aller voir un joli cheval au pré, pas farouche et dont il a pu caresser le chanfrein. L’âge venant, Michel aime de plus en plus les animaux. Un retour rapide s’est ensuite imposé, Mimi ayant un peu froid. Nous avons conclu cette petite escapade par une pause-café, laissée en souffrance par un départ un peu précipité dû à la marée. Apprendre à profiter du temps présent est une forme d’ascèse joyeuse, me semble-t-il.

Le 3

J’ai apprécié ce matin la mise au point du philosophe Jacques Ricot sur l’expression : « Mourir en martyr ? » à la fois dans le christianisme mais aussi l’islam, et sa précision sur le Djihad avec l’introduction de la brisure de la dualité : « la demeure de L’Islam » et « la demeure de la guerre » par cette troisième catégorie, celle qui permet la coexistence pacifique entre musulmans et non musulmans : « la demeure de la trêve ou du pacte ». Ceci fait que le djihad est aussi un combat spirituel dans la voie de Dieu, qui est en phase avec la modernité.

Le 4

Comme nous sommes quelque peu coincés à la maison par un automne égaré en août,   après avoir récolté et décortiqué les gousses de nigelle de Damas pour en extraire les graines, j’ai confectionné des petits sachets avec du papier d’enveloppes ainsi recyclé. J’ai adopté le pliage du petit sac pris à la médiathèque qui contient des graines de salade. J’irai déposer ma récolte dès que possible dans cette grainothèque débutante. Je vais faire la même chose pour les graines de capucines.

Le 5

En me rendant à la médiathèque, j’ai croisé mon ami Paul et son épouse, qui avait fait de ce lieu, le but de leur promenade du jour, en passant par les chemins creux. Il a participé à « Brest 2016 » avec les composteurs. Comme je lui demandais comment il a vécu l’évènement, il m’a raconté qu’Il avait décoré pour le stand des petites poubelles à déchets, l’une avec une représentation de « Hermione » et l’autre de la « Marie-Claudine ». Or un membre d’équipage de l’Hermione est venu au stand et il a demandé, à la fin de sa visite, s’il pouvait emporter la poubelle, car il en cherchait une. Affaire conclue, c’est le lendemain que Paul et Caroline sont allés à bord porter la fameuse poubelle. Il m’a par ailleurs confié, qu’il serait à la carrière de L’Hopital-Camfrout pour la fête des tailleurs de pierres : Il s’est mis à la taille de pierre de granit ! Il est incroyable…mais plus vrai que vrai !

Le 6

Le passage de Joëlle, nous a permis de tondre la pelouse. C’est elle surtout qui a poussé la tondeuse. Je m’occupe plutôt des bordures. J’ai fini de nettoyer le trottoir et l’entrée du garage. A nous trois, nous arrivons à entretenir à peu près le jardin. La petite famille de Plabennec revient de vacances et viennent déjeuner à midi nous raconter celles-ci.

Le 7

Quel dommage que le crachin se soit invité ce matin, la fête de la confrérie de la fraise en a été quelque peu gâchée. Mais heureusement le soleil brillait à Lorient pour la grande parade celtique que nous avons regardée comme chaque année. Formidable de vitalité !  Je suis toujours un peu déçue d’être lésée de la fin du défilé, car les présentateurs doivent rendre l’antenne au bout de 2 heures. Chaque année il y a des nouveautés : l’invité d’honneur était l’Australie et les Pipe-bands étaient composés d’australiens et de néo-zélandais. Une belle aventure humaine et musicale a vu le jour : La kevrenn des Indes crée « Soleil levant » en référence au navire de la Cie des Indes qui a donné ce nom à la capitale de L’interceltique. Cette kevrenn est composée de sonneurs morbihannais, d’artistes réunionnais, indiens, de double nationalité et de danseurs du cercle Bugale an Orient (enfants d’orient). D’où un voyage musical métissé…Merveilleux !

Le 8

Le temps se stabilise et permet de sortir dans le jardin qu’il est temps de toiletter ou plutôt d’essarter. Nous n’avons pas pu déguster les cassis, groseilles, myrtilles et cerises mangés par les oiseaux à peine mûrs, mais nous picorons sur le buisson les mûres dès qu’elles semblent à point. La deuxième récolte de framboises se prépare grâce aux bourdons, nous voyons très peu d’abeilles cette année… ?

Le 9

En fin de semaine, va débuter la fête de filets bleus à Concarneau durant quatre jours. Créée en 1905, celle-ci est l’une des plus anciennes et à l’époque, elle ressemblait plus à une kermesse. La sardine se faisant plus rare au début du XX° siècle, à l’initiative du maire, des notables, d’artistes, ce rassemblement festif avait pour but de récolter des fonds pour venir en aide à la population : Les hommes pêchaient et les femmes travaillaient dans les conserveries, mais lorsque la ressource en poissons devint plus rare, la misère a fait son apparition. Cette fête de la solidarité est devenue festival en gardant aussi la coutume de l’élection de la reine, prise parmi les ouvrières, à cette époque, pour mettre en valeur cette tranche de population dans la misère. Pour cette raison, seul le défilé du dimanche et le concert sont payants de nos jours.

Le 10

Ce mois est mal parti pour battre des records de chaleur…à moins que ce soit nous qui soyons devenus frileux ? Mais pour marcher c’est l’idéal. Ce que j’ai fait pour aller à la médiathèque porter les graines de capucines et changer mes livres. Au passage, je me suis arrêtée à la boulangerie : comme il se doit, je m’étais munie d’un sac en papier avec anse, qui avait servi à transporter une bouteille de vin offerte, donc bien solide. J’étais la seule dans la boutique dans mon genre ! Les autres attendaient le sachet de papier pour baguette. Ceci a le don de me mettre en rogne, lorsque l’on sait que nous, les français, nous talonnons les USA pour l’impact sur la planète à cause du gaspillage, et que nous vivons, à partir de maintenant jusqu’à la fin de l’année à crédit sur cette planète. Ce que nous consommerons d’ici janvier le sera au détriment de la reproduction, donc affaiblira encore plus la terre : quelle inconscience !…, Amen !...

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13 juillet 2016

P'tits billets de juin-fin

 

fauteuil-realisateur-fleurs-des-champs-bleuesLe 21

Changement de voiture pour le voyage avec de nouveaux conducteurs pour partager les frais. Nous avons récupéré une ancienne soprane au pardon de St Langui qui va réintégrer le chœur à la rentrée prochaine : parfait. J’ai trouvé, dans la rubrique « entreprendre »  de « Ouest-France », une nouvelle entrepreneuse qui fabrique des petites chaises de metteur en scène pour enfants, en bois et tissu, personnalisées, pliables, en trois modèles, très jolies. Site internet : mapetitechaise.com.

Le 22

En parlant avec mes voisines, mes amies, je constate que nous regardons les mêmes émissions télévisées à savoir celles qui nous enthousiasment et nous réconfortent, sur la France dynamique, qui innove et gagne. Nous trouvons que les actualités dramatisent en boucle l’actualité. Elles plombent ainsi le moral des citoyens en activant la peur, qui est toujours mauvaise conseillère.

Le 23

Passage de Nathalie pour les coupes de cheveux. Son  fils Maël est venu faire des mises au point sur mon ordinateur. J’ai commencé à préparer les escargots, car  J’ai fait la sottise,  il y a deux jours, de laisser le panier à salade (ancien) au sol et un visiteur est venu nuitamment se servir pour son diner : une douzaine avait disparue. Je suis restée perplexe car le couvercle était en place. Aussi je soupçonne un petit hérisson, sans en avoir trouvé le refuge.

Le 24

J’ai attrapé un rhume et mon nez est une fontaine. J’ai dû sortir toute la réserve de mouchoir en tissu. Je crains pour la participation à la chorale diocésaine…

Le 25

Je n’ai pas pu me rendre à la répétition de chorale pour la St Pierre. Je reste calfeutrée dans la maison. Pour protéger Michel, j’ai préféré changer de chambre, ce qui a bien perturbé le chat qui a fait, cette nuit, la navette entre les deux chambres !

Le 26

Malgré le soleil, J’ai trainé au lit, car je tousse…Donc pas question d’aller à Quimper pour mettre la zizanie dans la chorale. Je suis très déçue de ne pas participer à cette fête diocésaine. Je me console en regardant, le soir, une émission sur Petra et la civilisation nabatéenne et une autre sur la basilique Ste Sophie d’Istanboul. Michel a regardé le téléfilm sur Monet dont le scénario ne l’a pas ravi et qui, à ses yeux, a été sauvé par les couleurs et les plans photos.

Le 27

Avec la bruine matinale, je reprends vie, après trois jours de mise au repos. Un ciel, entre nuages et ciel bleu, permet de reprendre les lessives séchées au vent : un vrai bonheur. Les petits fruits rouges commencent à produire. La jardinière devant la maison, couleur violet « Plougastel », ressort joliment sur le fond bleu du bardage. La vie simple est un antidote à la morosité et la grogne ambiante.

Le 28

Le concours de Haïku, rédigé en français ou breton dépasse le périmètre de la presqu’île. En effet la gagnante est rennaise avec : « Force 1 Beaufort/Les marins sont encalminés/ en terrasse » La seconde est d’ici : « Krenv eo an avel/Deomp d’an ostaleri/komp brezhoneg (Le vent est fort/allons au bistrot/ parler breton.) Pour la catégorie enfant : Apolline de Plougastel : «  La taupe sort de son trou/ pour aller au marché/ le vent prend son panier. » et Yuna de St Pol de Léon avec : « Avel laer/Otremen en va spered/ Kermeret va awen diganin » : « Vent larron/Qui traverse mon esprit/ Et me vole l’inspiration. » Il y a eu 135 participants dont 39 adultes et 96 enfants. Les meilleurs sont graffés et disséminés dans la commune. Les inscriptions en écoles « diwan » augmente chaque année, mais la Bretagne n’aspire pas à l’indépendance : les autochtones ne manquent pas de bon sens ! 

Le 29

Hier soir nous étions à l’arche, comme à l’accoutumée. Nous avons visités le four à pain, qui date de l’époque du prince russe, restauré par des bénévoles et prêt à l’emploi. Encore faut-il s’y connaitre, ce qui ne semble pas vraiment le cas. J’ai alors pensé à mon cher ami Paul, qui s’occupe de celui de Keraliou, en face, de  l’autre côté du pont, en Cornouaille. Je leur ai donc refilé le tuyau et averti qui de droit…pour le cas où ils auraient besoin d’aide ?? Ceci m’a permis d’aller voir Lisette, en coup de vent, pour requérir l’article du télégramme sur le sujet, puisque nous lisons Ouest- France.

Le 30

Encore la pluie et toujours la pluie…cela devient lassant car impossible de s’occuper au jardin où les limaces s’en donnent à cœur joie, cette fois, sur les feuilles de betteraves rouges! Je pense que je vais m’en tenir au carré plantes aromatiques et fleurs. Heureusement « Des racines et des ailes » nous ont promené hier soir dans le causse Méjean, l’Aveyron, les Cévennes…..de bien jolis souvenirs… mais je vais profiter de ce temps morose, pour vous conter l’histoire des « petites rieuses ». Il s’agit d’un tableau de Mary Piriou (1881-1956), commandé par la commune et offert à Gaston Doumergue par Mathurin Thomas alors maire de Plougastel, lors de l’inauguration du pont Albert Louppe, en 1930. Il s’agit d’une œuvre très réaliste : on y voit deux jeunes demoiselles, tout sourire, en habit de Plougastel. L’artiste a repris un détail d’une fresque, qu’elle avait elle-même réalisé en 1929, lors du pardon de st Pierre avec des modèles vivants. Après cet évènement, le tableau disparait dans la nature. Or un jour de 2005 parait un catalogue de vente aux enchères à Toulouse et le tableau y figure. Par le plus grand des hasards, le maire se trouvait au festival des arts de la rue à Figeac et comme ce n’était pas trop loin, il a décidé de s’y rendre. C’est ainsi qu’il trouve dans un hangar, parmi des centaines objets les petites rieuses, abandonnées et abimées. Il va donc se lancer dans les enchères, sans expérience et par téléphone, avec un impératif du musée : ne pas dépasser 4000 euros. Il va décrocher le tableau pour 2800 euros. La restauration menée par Céline Guern va durer plus d’un mois ; quant au cadre, Florence Jaulin  qui s’est chargée du travail. La réception officielle du tableau restauré s’est fait dans la salle des mariages mardi dernier. La dernière étape est de lui trouver une place bien méritée au musée.plougastel-revoici-les-petites-rieuses-de-1930-restaure

10 juillet 2016

P'tits billets de juin-suite

images (2)Le 11

En visionnant le magnifique jardin sauvage de Pascale, je retrouvais un peu le mien, surtout dans les nigelles de Damas dont les graines viennent, si ma mémoire ne me joue pas des tours, de chez Véronique. J’aurais dû photographier les symphonies de bleu de mon jardin: myosotis + nigelles, mais je n’ai pas encore de réflexe photo. Par contre, j’ai celui de comptabiliser les membres de la famille qui ont fait le voyage à Tahiti en me disant : « et un de plus !.. ». De mon côté : le cousin de Papa, Claude et son épouse, marins d’état, trois séjours. Mon beau-frère André et ma sœur Jannig en famille (Armée de terre), mes parents, Sébastien (service militaire marine). Du côté de Michel: Véronique et JF, Rémi, Isabelle et Jean-Luc, lors de leur tour du monde, leur fille Lisa…, et j’en oublie peut-être… Ils pourront bientôt créer l’association des anciens !

Le 12

Nous avons pu aller, grâce à un temps correct, voir le défilé de la fête des fraises qui passe dans le rond-point du haut la rue. Personnellement, je l’ai moins apprécié que les années précédentes. Les organisateurs ont voulu le moderniser !...Par ailleurs trois chars venaient de bourgades alentours. La messe du matin s’est déroulée au son des binious qui évoluaient sur l’agora. Comme je n’avais pas l’intention d’aller jusqu’à la kermesse des écoles, j’ai acheté deux pots de confiture de fraises sur la place après l’office dominical.

Le 13

Temps mitigé…bon pour le potager, mais moins pour le linge. La transhumance des monts d’Arrée a été reprise cette année par trois bergers, dont l’agronome globe-trotter Alain Rétière qui, à 55 ans, a repris le flambeau en s’installant berger, après avoir posé ses valises en centre Bretagne. Le cheptel compte 550  moutons Scottish Blackface, une race irlandaise du 100% plein air et rustique. Le projet ne fait que commencer et les idées écologiques remplissent les cartons pour sauver les zones humides.

Le 14

Répétition à la cathédrale de Quimper avec d’autres choristes du diocèse. Le chef de chœur a une direction très différente de celle de Mark. C’est donc une nouvelle expérience. Le covoiturage est plaisant car il permet de bavarder durant le voyage de tout et de rien, ce qui permet de connaitre les autres un peu mieux.

Le 15

Hier soir, avait lieu la première communion de Nicolas, 35 ans, à L’Arche. Bien qu’ils n’aient jamais communié eux-mêmes, les parents, très émus, ont organisé une vraie fête après la célébration. Ce fût comme en famille. Thomas quitte la direction de la communauté et c’est Philippe qui prend la relève. Visite à la médiathèque pour me changer du jardinage. J’ai toujours besoin d’avoir un livre à disposition.

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Le 16

Dès le lendemain de ma plantation de salade, l’un des pieds avait disparu dans l’estomac d’une limace ; j’ai donc protégé ceux-ci derrière une barrière de jardinières et un peu d’anti-limace, qui me restait depuis des lustres, à contrecœur car pas écologique; la nuit, je place des bouteilles plastiques sur les petits pieds de laitues qui deviennent grands.

Le 17

Départ de Claudine qui a oublié son panier de provisions. Mais en partant pour deux mois d’absence, elle nous a dit revoir, ce week-end en côtes d’Armor, ses cousins pour une réunion de famille. Je me suis donc empressée d’aller porter le panier chez ceux-ci, des presque voisins, que je connais depuis belle lurette ; Ce fût l’occasion de bavarder, de visiter leur jardin, de donner quelques conseils pour leurs composteurs ; bref un très agréable moment de bonheur et de souvenirs.

Le 18

Hier, compositions florales pour un mariage avec deux copines d’une autre équipe, sinon j’étais seule. Martine s’occupe, en effet, de la préparation du pardon de St Langui au passage, au bord de l’Elorn ; et Isabelle est absente pour le week-end. Heureusement, avec les arums de Brigitte et mes roses rouges en grappe, Elvira, comme à son habitude, nous a composés des merveilles : il est ainsi des personnes qui sont de vrais trésors. Elle sait tout faire dans la maison et le jardin. En rentrant j’ai fait ma provision d’escargots.

Le 19

Pardon de St Langui au Passage sur les bords de l’Elorn par un petit vent frisquet pour la bénédiction et le souvenir aux disparus en mer. En mini chorale, nous avons animé la messe présidée par le père Alain depuis 6 ans, venu spécialement d’Angers pour la circonstance. Il a pris en effet sa retraite dans cette ville. Ce pardon est donc en sursis comme tous les autres. Celui de la chapelle St jean est annulé cette année, dimanche prochain, faute de célébrant. La hiérarchie n’encourage pas les prêtres en retraites à venir célébrer, afin de regrouper les fidèles à l’église paroissiale ; certaines chapelles font alors des assemblées sans prêtre. Le dommage collatéral est que le pardon des chapelles correspond aux fêtes de quartiers. C’est un moyen de rappeler aux non pratiquants, qui s’occupent des nourritures terrestres d’après célébration, leurs origines chrétiennes.

Le 20

Il pleut…La séance apprentissage broderie fût un agréable moment. Nous avions le choix entre la broderie à blanc ou la glazik : toutes nous avons choisi la seconde option. David avait préparé le tissu et le dessin : une fleur. Il faut en premier faire un surfilage serré pour maintenir les deux épaisseurs de tissus. Le fil de soie est assez délicat à travailler : il se défait rapidement et il faut sentir le sens de l’emploi. C’est plus difficile qu’il n’y parait surtout quand la vue est un peu défaillante.

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9 juillet 2016

les p'tits billets de Joëlle de juin

 

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Le 1° Juin

En travaillant Trois heures, j’ai réussi à terminer la création d’une  bande de terre le long du petit mur de la véranda, pour y cultiver  fleurs et plantes aromatiques. Oter la pelouse n’a pas été une mince affaire ; aérer la terre non plus. Mettre du compost était ensuite un jeu d’enfant. J’ai fort bien dormi la nuit dernière !...

Le 2

Pour commencer, j’ai planté deux rosiers dont j’avais fait des boutures en pots il y a deux ans. J’ai taillé les bordures qui devenaient du foin. En les laissant sécher sur place, j’en ai fait du paillage sous les petits fruitiers. J’en ai profité pour arracher les surgeons du murier qui envahissent l’espace au détriment des cassis, groseilliers et myrtilles. La rhubarbe est superbe cette année : j’en prends un soin jaloux en lui dispensant généreusement eau et compost.

Le 3

Michel m’a acheté des herbes a replantées : persil et basilic, que je me suis empressée de mettre en terre en arrosant copieusement le trou avant dépôt de la plante et après la plantation. Une école « Diwan » est en passe de se créer sur la commune, car beaucoup d’enfants fréquentent les classes bilingues. La commune ne cesse de se transformer...c’est la vie !

Le 4

 Lors de la répétition pour le pardon de St Pierre, patron de la paroisse, Mark nous a encouragés à participer à la future chorale diocésaine, qui se met en place, à l’occasion de l’ordination de deux jeunes séminaristes. L’inconvénient, ce sont les répétitions le soir à Quimper : 1h de route ! De plus ma vue devient problématique la nuit. Un covoiturage est envisagé avec un départ à 19h30. J’ai encore le temps d’y réfléchir…

Le 5

C’est la journée des jardins, aussi nous sommes allées avec Mary et les filles visiter le nouveau parc médicinal  de l’abbaye de Daoulas. Il faisait presque trop chaud et il y avait un monde fou. Nous avons fait la visite seules, car les filles sont trop jeunes pour supporter d’entendre toutes les explications. J’ai appris au moins une chose : ce que je prenais pour de l’armoise citronnelle dans le jardin est de la mélisse : ce sont deux plantes, qui avec la verveine odorante, ont une odeur citronnée.

Le 6

Hier, notre curé nous a annoncé, en guise de commentaire d’écriture, 4 homélies durant le mois de juin, sur la manière d’envisager la future paroisse de 7 églises : un séisme pour la presqu’île!... J’ai repéré un jeune qui chantait fort bien derrière moi durant la messe. Je suis donc allée lui demander s’il serait d’accord pour venir à la chorale ou dans une équipe liturgique. Cette année, il m’a avoué être le responsable des JMJ. Il va bientôt se marier… mais ensuite, promis,  il va réfléchir à la question, d’autant qu’il connait déjà Mark. Super !!...J’ai vidé mon premier composteur et mis le compost en sac et dans une grande poubelle : il servira au fil du temps et principalement à l’automne.

 

Le 7

Réunion des Brodeuses à « Ty an aod » (la maison de nous = notre maison) au port de Lauberlac’h par un temps d’été, en bord de grève. Object : bilan de l’année, journée apprentissage broderie avec le brodeur professionnel Mr Le Gac, projet de sortie annuelle: Musée de Pont-l’abbé. Marie-Claude fera, l’an prochain, ce qu’elle pourra car elle commence une maladie de Parkinson. Les mamies prennent de l’âge et la relève se fait attendre là aussi. Le jardinage mène aussi au bavardage avec la directrice de la crèche voisine : un moment bien sympathique.

Le 8

En rentrant de l’Arche, nous avons fait une halte au cimetière sur la tombe de Jacky, le mari de Monique où elle se rend tous les jours, ce qui n’arrange pas ses articulations des genoux opérés ! Aussi, je lui ai proposé ce tout petit détour hebdomadaire, pour arroser les plants qui risquent de dépérir sous la chaleur et lui éviter ce déplacement. Je n’ai jamais vu autant de roses dans le jardin malgré un sol très sec dû à un  vent d’est. Depuis une quinzaine de jours nous n’avons pas vu une goutte de pluie !... et Mimi souffre de la chaleur : 26°3 dans la maison que nous devons mettre en courants d’air. Un nouveau village breton a hérité du titre de plus beau village de France : Rochefort-en-terre. ( les réseaux bretons fonctionnent bien !) Si mes souvenirs sont bons, Valérie et Sylvain y ont vécu un certain temps, avant de gagner la Vendée.

Le 9

Pour piéger les futures reines de frelons asiatiques voici la recette d’un retraité apiculteur amateur de 83 ans, sis à Lanmeur, qui fait ses preuves : utiliser un bocal dans lequel on met un mélange de bière panachée et de grenadine ; Faire deux trous dans le couvercle. La reine s’engouffre mais ne peut ressortir. « Une fois bien étourdie, je la sors et l’achève avec une raquette de balminton » !... Il  a déjà piégé 66 reines ce printemps. Il a eu jusqu’à 50 ruches et n’en a plus que cinq, installées près de ses serres.

Le 10

Hier, je suis allée au marché du bourg acheter des plants de salades, de betteraves, et un pied de céleri branche que j’ai, séance tenante, mis en terre en les arrosant copieusement. Ceci en prévision de la pluie annoncée, qui s’est invitée ce matin en douceur et qui s’est intensifiée de manière à abreuver le sol progressivement sans le détremper. Un bienfait pour notre « sœur nature » qui souffrait d’une terre devenant poussière. Pour fêter l’évènement, j’ai raté l’avant dernière marche de l’escalier et me suis fait une petite entorse : tout à un prix diraient les esprits chagrins !…personnellement je me réjouis d’avoir un kiné à la maison et de pouvoir marcher.

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(photos internet)

20 juin 2016

Les p'tits billets de mai-fin

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Le 21

Il y aura un grand tiki marquisien pour le village polynésien de Brest 2016. Le projet a débuté lorsque le conservatoire du Stang-Alar a dû abattre deux eucalyptus de 40 mètres de haut, pour cause de maladie, dans l’espace Océanie. Le sculpteur gaëtan Pichaud a bénéficié d’une bille de cette essence. Ensuite le tiki trouvera une place dans la zone des arbres océaniens du jardin botanique. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », qui dira le contraire ?...c’est formidable !

Le 22

Contrairement aux prévisions météo, il a fait beau. Ceci nous a permis, après le déjeuner, de partir, Mary, les filles et moi, à la fête de la nature dès 14h ; nous avons trouvé facilement une place de parking. C’était bien sympathique. J’ai retrouvé des amis en particulier notre voisine Hélène : la présidente du musée ; François : résident du lieu et Choriste… Une petite crêpe à l’étal dégustation, pour Noëmie et Margot, a clôturé le parcours. C’est le stand des abeilles qui les a le plus intéressé. Notre apiculteur Furcy exposait un rayon de miel avec ses abeilles bien vivantes dans un présentoir en verre. Autrefois dans les ruches tressées, les abeilles étaient sacrifiées lors de la récolte, car le contenu de la ruche était pressé en totalité : d’où la présence de venin dans le chouchen, qui faisait tomber fin saouls, les consommateurs en arrière.

Le 23

La visite du verger conservatoire nous a réservé un parcours, commenté par André, fort intéressant. Nous y avons appris qu’une variété présente, provient du jardin de l’école d’agriculture du Nivot, ex-propriété du « prince russe » à l’époque. Nous avons vu toutes les sortes de greffages, tailles et palissages. Pour les pommiers en plein champ et hauts, deux greffes sont faites au sommet du porte-greffe, pour le cas où l’une ne prendrait pas. Lorsqu’elles ont pris, il faut en supprimer une. Le tronc présente alors une forme coudée qui se rectifie d’elle-même au bout de quelques mois, pour donner un tronc bien droit. Il reste juste une légère cicatrice. Stupéfiant ! Si les deux greffes étaient laissées, l’arbre pourrait se fendre en deux en cas de tempête ou vents forts. Pour montrer au public, les jardiniers ont gardé deux exemplaires double greffes, planqués derrière une haie protectrice.

Le 24

Encore une autre idée : un passionné de voyages en camping-car et de nouvelles technologies vient de créer : « VIPcampingpark.com » pour permettre à des personnes d’accueillir ce type de véhicules dans leur jardin. L’hôte doit proposer un espace de 100 m2, une prise électrique adaptée, le wifi et l’eau courante. Un kite d’installation de l’entreprise de « Michel Kervella » le propose à la vente. Prix journalier : 10 à 70 euros suivant les services (piscine, petits déjeuners…) Côté administratif : il suffit de faire une déclaration en mairie et de ne pas dépasser les 90 nuitées d’occupation du terrain par an. La start-up et son site, lancé hier, fonctionne avec un web-marketeur et un polytechnicien. La société prévoit une dizaine d’embauches. Elle vient de rafler le1° prix de l’édition « Planète E .Commerce Bretagne ».Les particuliers commencent aussi à louer leurs jardins aux campeurs sur « www gamping.com » Donc : avis aux amateurs.

Le 25

A cause du manque d’essence Cécile et JS ne viendrons pas pour la fête des mères, ils remettent leur venue d’une semaine. Cécile, une adepte de Béa Johnson, fait sa lessive avec de la cendre de bois. Elle compte sur celle de l’insert, car elle a épuisé son stock personnel. L’écologie pratique le passionne.

Le 26

La visite du musée, pour les enfants de la broderie à l’école, était très intéressante. J’y ai appris que les broderies du gilet des hommes n’étaient pas anodines mais disaient leur statut social et leurs métiers. On retrouve bien sûr l’arbre de vie et la roue d’éternité, mais également des ancres de marine pour les marins pêcheurs. Les vareuses n’ont fait leurs apparitions qu’après la guerre ainsi que La couleur noire des robes de mariées. Comme la vie était en circuit fermé dans la presqu’île, toutes les femmes étaient en deuil. Tout dans les costumes est très codifié. Les « breuriez » étaient beaucoup plus nombreux que je ne le croyais ; Le nôtre est le numéro 1 (le bourg). Les arbres à pommes du musée sont en buis et non en houx. Nous aurions mieux apprécié la visite si les enfants avaient été moins bruyants et bavards en aparté. L’animatrice, était épuisée ; elle n’était pas la seule !!

Le 28

Nous n’étions que deux pour préparer la première communion sur le plan floral : Il nous a fallu 3h pour tout faire ! Mais la récompense immédiate fût au cimetière : comme nous vidions les déchets du fleurissement dans les poubelles, une dame s’apprêtait  à y mettre un pot d’hortensia blanc. Je lui ai donc signalé, qu’il était tout à fait possible de le replanter dans son jardin. N’en voulant pas, elle nous a proposé le plant, que j’ai laissé à Martine qui venait d’en perdre un. J’ai accepté, par contre, le grand cache-pot métallique vert tendre qui l’accompagnait. J’ai également rapporté une jardinière mauve, qui sera épatante pour y mettre des primevères ou du persil.

Le 29

Depuis deux jours c’est le concours de foot au stade voisin. La rue est envahie de voiture, ce qui a obligé Dominique, le neveu de Lisette, à venir garer momentanément sa voiture dans notre allée. En toile de fond sonore de sifflets, instructions au haut-parleur, nous avons regardé une émission très intéressante sur les algues alimentaires dont je me régalerais volontiers en allant en chercher sur estran, si je ne me méfiais pas des métaux lourds dans la rade. Anniversaire de mon petit frère qui fête ses 60 ans.

Le 30

Dans tout le brouhaha  d’hier, Michel n’a pas entendu le livreur d’interflora ; Je n’ai donc pas eu le bouquet de Vincent…Je suis allée le chercher chez le fleuriste ce matin : très joli…

Le 31

Avec le beau temps tressé de moments de pluie, le jardin voisin en friche, se pare d’orties. Je suis allée en quérir, pour essayer une soupe, de ce végétal riche en minéraux et fibres. Accompagné de pommes de terre, carottes, oignons, elle fait un excellent potage. J’ai fait une petite réserve de cette plante au congélateur. La messe du soir à l’Arche, nous a permis de revoir un ancien vicaire de la paroisse en retraite maintenant, le père André étant absent . Ces rencontres sont toujours un peu émouvantes.

 

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(photos internet)

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