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14 septembre 2019

Billets de Joëlle d'août

 Résultat de recherche d'images pour "photo souche"Le 1° Août 2019

 

Les  employés municipaux s’activent à découper le prunier abattu par la tempête dans le jardin voisin ; je suis allée leur demander ce qu’ils faisaient ensuite du bois : ils le stockent dans un dépôt municipal. C’est quelquefois l’occasion qui fit le larron, mais pas cette fois-ci. Passage du jardinier qui va, en particulier, transvaser le contenu de mon composteur en cour dans celui en attente. Cela accélère le travail des vers. Je vais donc débuter un nouveau composteur.  Première séance de kiné pour Mimi, dans un cabinet qui fait de l’hydrothérapie. A la sortie, il n’est pas mécontent. Je n’avais jamais remarqué combien le pont de L’Iroise est plus joli, vu de la rive nord de l’Elorn. Ainsi va notre train-train quotidien, composé de petits évènements qui alimentent notre vie sociale. Je me souviens d’une réflexion d’un lecteur de « L’histoire d’une vie » de Thérèse de Lisieux, qui était tombé des nues en constatant l’exiguïté des lieux du carmel, tellement Thérèse s’y était ouverte à l’esprit universel. On retrouve cette même faculté dans les romans d’Agatha Christie, au travers des yeux de Miss Marple dans son petit village. La vie est une aventure où que l’on soit, il suffit d’être gourmet plutôt que gourmand ;  ce qui advient avec l’âge.

Le 2

Passage éclair de MF pour le déjeuner : nous sommes toujours contents d’avoir de la visite. En soirée, c’est Gwen du SEL qui vient enregistrer son emprunt de grelinette. Prochainement, elle lavera notre couette dans sa grande machine à laver. La nôtre ne fait que 6kg. Nous papotons un moment et nous réjouissons de son nouveau travail dans un domaine qu’elle aime. Elle me redit son amour des gens. Je suis tellement contente pour cette jeune femme délicieuse. Avec Mimi, nous passons la soirée devant l’émission souvenir des Carpentiers : quelle époque sympathique et bon enfant ! Quel couple merveilleux que Maïté et Gilbert !

Le 3

Le temps breton habituel reprend ses droits. En pastichant Du Bellay et La Fontaine, il m’arrive de me dire face à certaines situations, où fleurent les petits conflits d’intérêts : « grenouillages et patouillages sont les deux mamelles des hôtes de ce lieu», ce qui me donne l’occasion de mettre à l’épreuve le désir et l’esprit de paix de St François d’Assise. J’aime cette béatitude des artisans de paix, qui tend à dégonfler les ballons de la discorde et des jugements intempestifs. Bander, à la manière de Robin des bois, l’arc de L’Agapé pour dégonfler les dits ballons est un jeu d’enfant qui me plait bien. J’ai, en effet, horreur des conflits qui sont une perte de temps et d’énergie. Mettre l’accent sur le positif et le but à atteindre est beaucoup plus gratifiant. Et surtout, je vois et j’entends dans ces conflits la souffrance qui les motive et que j’aimerais tellement pouvoir soulager, hélas !…

Le 4

Le « P’tit tour de bourg »qui dynamise l’espace de l’Agora, est toujours un moment délicieux où l’on côtoie ses connaissances, dont Michel sous le barnum des vanniers ; J’ai repéré le prochain tressage que je vais faire en plusieurs exemplaires : une mangeoire pour oiseaux dans lequel on peut mettre des  boules l’hiver. Ce genre d’ouvrage peut s’exécuter en une séance. Merci à Alain qui en a eu l’idée. Je croise des brodeuses en ce lieu dont Elisabeth, qui est très intéressée par l’activité, car elle a de l’osier dans sa propriété. Je suis tombée nez à nez avec Paul ; c’est plutôt lui qui m’avait vue en premier: il sera là à nouveau comme sculpteur dimanche prochain. Je fais deux passages dans la matinée : avant la messe et après.

Le 5

J’ai fait une récolte de prunes tombées dans notre jardin de la « Bambinerie ». Cet après-midi je me suis donc remise aux confitures : trois pots et demi. Cette année nous n’allons pas être en manque de cette sucrerie. Hier, j’ai aussi revu André, l’initiateur et ancien président des vergers conservatoires. Maintenant il s’intéresse à la biodiversité et la protection de la nature. Il m’a assuré que les fraises d’ici sont écolo, sans pesticides ; pour le reste des cultures, il ne s’avance pas.  Résultat de recherche d'images pour "confiture prunes" Le 6

Les grains ne m’encouragent pas à faire une lessive… je dois, tôt le matin, mettre le journal, que je dépose à la porte de notre voisin en vis-à-vis, sous plastique, sinon il est trempé : voilà un détail qui ne m’avait pas effleuré durant la canicule. J’ai récolté 4kg de prunes que je prépare pour en faire demain des confitures. Je commence à ne plus savoir où  ranger les pots !

Le 7

Après-midi au secours pop. J’ai trouvé pour cet hiver deux pantalons en velours taille haute : super ! Je commence à mettre en sac ce que je ne mets plus pour le donner + un sac chiffon pour la récupération. J’ai également visité le composteur qui a bien diminué donc travaillé ; j’ai dû remettre de la pelouse sèche pour équilibrer le futur compost. Coup de fil de mon cousin Yves-Marie qui installe son fils étudiant à Brest. La petite famille passe demain en coup vent avant de se rendre dans le Sud-Finistère chez son frère Tanguy pour déjeuner, lequel vient d’acheter une maison près de Quimper. Nous sommes contents de ces passages.

Le 8

Il pleut depuis ce matin… c’est parti pour toute la journée. Nous avons donc le temps de papoter avec Y-M et son épouse, dont je ne me souviens plus du prénom, du reste de la famille. Mais nous aurons l’occasion de les revoir, surtout si Jocelyn persévère dans son projet. Ils ont eu un mal fou à trouver notre actuel numéro de téléphone en passant par Guirrec puis Pierre-Jean. Nous avons peu fréquenté mes cousins durant notre vie professionnelle. Nos rencontres étaient souvent les enterrements, les mariages remontant aux calendes. Ce sont les occasions qui font maintenant les retrouvailles. J’avais et j’ai toujours une grande affection pour ma tante Louisette et mon oncle Jean-Claude. Ma tante, cinquième de la fratrie de maman qui était l’ainée, n’avait que 12 ans de plus que ma sœur Soizig. 

Le 9

J’ai récolté 4kg de prunes pour Joëlle ; la nature est généreuse !...mais en pluie aussi en ce moment, ainsi que de vent. Je suis effarée devant les vols en tout genre : la récolte de foin d’un agriculteur disparue en une nuit ! En regardant les années disco, pendant lesquelles le fait de danser seul s’est installé,  j’ai pensé que peut-être cela a engendré l’individualisme actuel, puis pour certains des comportements d’incivilité et de violence qui minent notre société ? Mais ce ne sont sans doute que des élucubrations de vieille dame.

Le 10

Avec, Monique nous nous rendons aux obsèques de la belle-mère de notre chef de chœur à l’église St Thomas de Landerneau. Avec La fête du bruit, je craignais de ne pas trouver de place de stationnement. Je me gare donc avant le pont sur l’Elorn et nous faisons le reste à pied.  Chemin faisant, nous tombons sur le chef de chœur de l’église, qui fût de notre paroisse il y a quelques temps. Il se plait beaucoup dans sa nouvelle ville. Si la chorale de notre église n’existe plus à la rentrée, il est prêt à nous accueillir dans la sienne. Encore des prunes au sens propre pour occuper une partie de l’après-midi ;  et Il n’y a plus de pots vides à confiture à la Biocop ! 

Résultat de recherche d'images pour "dentelle au crochet" 11

Le « p’tit tour de bourg » sur la grand place bat son plein. J’y retrouve Paul au stand des tailleurs de pierre, ainsi que Marie-Claire son épouse qui expose ses superbes broderies. Elle a fait ses classes chez Jaouen à Quimper. Je m’arrête au stand des artistes du crochet, que j’ai félicité pour le décor des rues et places. Elles déplorent des vols chaque semaine et elles ont fini par porter plainte !…Elles ont déjà des projets pour l’an prochain. Je les quitte assez rapidement, car à la fin de la messe Hélène nous a invités, Michel et moi, à un apéro avant leur départ pour un climat breton plus nordique. Michel ayant décliné l’invitation, je m’y rends seule munie de deux pots de confiture ; je retrouve là une brochette de paroissiens tous connus. Pendant ce charment temps, Michel et Sébastien ont déjeuné et notre cher fils était déjà reparti faire sa sieste lorsque je suis revenue. Je vais faire comme lui, car j’ai mal dormis cette nuit.

Le 12

Début de semaine sous une pluie torrentielle, qui heureusement n’a pas duré. Je suis donc partie à la pharmacie toute proche, mais en chemin j’ai croisé madame Le Gall  qui s’active au musée section costume ; j’en profite pour lui parler des jupons que nous portions avec nos costumes petites filles : de la lingerie maison d’après-guerre faite par les femmes de la famille ; bref, des quasi pièces de musée. Elle me présente une jeune femme qu’elle vient de revêtir de sa propre robe de mariée en parfait état, avec une coiffe et un foulard en broderie d’une couleur éclatante. Las, un oiseau irrévérencieux s’est alors soulagé sur la jambe de mon pantalon ! J’ai béni le ciel d’avoir épargné le costume et Madame Le Gall de rajouter : « et que les vaches n’aient pas des ailes » selon l’expression de la tradition juive. Arrivée à la pharmacie, l’employée a essuyé mon épaule qui avait également pris des embruns !... au retour et au passage, j’ai demandé à Hélène et Michel leurs nouveaux coordonnés, le camion de déménagement étant déjà là. Ils étaient ravis de la petite rencontre d’hier et nous de même. C’est toujours un peu triste les départs…

Le 13

Le mauvais temps persévère. J’essaie encore et toujours de faire du rangement, d’évacuer le superflu ; ce n’est pas facile. Le camion de déménagement revient chez Hélène et Michel, pour embarquer cette fois ce qui va aller au garde meubles, en attendant que les travaux d’aménagement de leur nouveau logis soient faits. J’ai un petit pincement au cœur : on sait ce que l’on perd, mais on ne sait pas ce qui nous attend comme futur voisinage. Mimi a apprécié son passage en piscine, mais fatigué il s’est couché de bonne heure. Le sport n’est plus vraiment sa tasse de thé, il préfère le transat !

Le 14

C’est encore la boucaille ce matin et  ce temps semble bien parti pour la journée. Vincent qui arrive ce soir ne va pas être déçu ! Petit tour pour voir comment se comporte le composteur du secours pop : il travaille bien. J’ai rajouté du broyat de pelouse sèche. J’ai encore récolté des prunes ! Les poiriers croulent sous les fruits et je crains pour les branches qui ploient jusqu’au sol : je pense que la chaleur puis la pluie actuelle leur conviennent bien. Le vent a pourtant fait choir une partie des poires et des pommes. Gwen du SEL vient chercher notre couette pour la laver dans sa grande machine.

Le 15

Le temps étant incertain, avec Monique nous sommes allées en voiture à la chapelle de la Fontaine Blanche pour célébrer l’assomption et la fête des « Marie ». La procession n’a pas pris le chemin habituel des bois, mais la route, à cause de la gadoue. Heureusement, la pluie a épargné la cérémonie en plein air. J’ai acheté au stand  du Secours Catholique un gâteau aux pommes, en faveur de ses bonnes œuvres, comme il le propose tous les ans. Mais raisonnable, je me suis contentée d’un jus d’orange à la buvette du pot offert par la paroisse, car je conduisais. Les quelques choristes restants ont chanté de tout leur cœur pour animer la messe, qui sera peut-être la dernière, l’avenir du choeur étant problématique. Pour l’instant c’est encore les vacances.

Résultat de recherche d'images pour "pardon fontaine blanche 15 aout 2019"

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8 septembre 2019

Billets de juillet-suite

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Le 16

Nos hôtes regagnent leurs pénates aujourd’hui en passant par  « la vallée des saints » dont ils nous envoient des photos dès leur arrivée chez eux. Visite à l’hôpital de Clermont-Tonnerre pour nous. Les urgentistes de Brest chantent leur colère sur le web en réécrivant les paroles de la chanson de Matmatah  « Lambé An Dro» Dans un clip baptisé « Urg An Dro ». (Voir Ouest-Fr.info).  La manière est pacifique mais sûrement plus efficace que la grève et plus éthique.

Le 17

Voilà une initiative qui risque de faire des émules, comme les maisons à pouce, les bacs à marées, etc. Sur la côte des légendes trois sites + 2 : Curnic (Guissény), Nez Vran (Kerlouan) et Kerurus, Phare de Pontus-val et bourg (Plounéour) se sont équipés de toilettes sèches en bois et inox fabriquées par L’AFP. Ces sanitaires sont adaptés aux personnes à mobilité réduite et répondent aux normes environnementales pour être en cohérence avec la CLCL. Par ailleurs, les algues sont testées dans les champs pour éviter les produits phytosanitaire et çà marche : Le cultivateur-transformateur bio essaie du pain, mais n’en vendra pas au public pour l’instant.

Le 18

Mimi a mal aux dents et je lui ai décroché un RV aujourd’hui à 9h40. (Entre deux autres patients). La pluie est une bénédiction pour le sol et les plantes de surfaces, mais si l’on gratte un peu, la terre reste toujours aussi sèche dessous.

Le 19

Mimi a acheté son nouveau maillot de bain pour ses séances de kiné en piscine. Pour l’instant il n’y a pas de place, mais le kiné pense que ce sera possible la semaine prochaine. J’avais donné un cageot de légumes pour les poules de sa voisine, à Joëlle. Mais c’est un autre voisin qui a hérité d’une partie des victuailles en parfait état : très bien. Je suis malade de voir tout ce qui se jette. Il pleut depuis ce matin et c’est bien parti pour toute la journée.  Le 20

Encore une matinée au secours pop. Il n’y a pas assez de bénévoles pour s’occuper de l’alimentaire en fruits et légumes, bien que plusieurs allocataires s’y collent. Le tri est donc fait au mieux et rapidement. Le reste est voué au rebus. L’objectif est de trouver de vaillantes petites mains. Ce qui n’est pas emporté par les bénéficiaires finit au compost, pour les poules  ou à la poubelle.  Quand je peux éviter le troisième cas je suis contente, mais je sais malgré tout que les poubelles sont loin d’être vides. En triant les endives ce matin, j’ai expliqué la recette de ce légume, au jambon avec une béchamel et du fromage râpé. La dame qui était contente de trier des cerises, a donc pris aussi des abricots pour faire de la compote et les chicons. Il reste aussi souvent beaucoup de pain. Certaines réfléchissent à un atelier cuisine…

Le 21

Pour l’instant la température est clémente. Le potager en carré de bois de PJ et AL est superbe et n’a pas trop souffert de la sécheresse ; il pense l’agrandir de deux ou trois éléments maintenant que PJ est en retraite. Le « petit tour de bourg »m’a fait croiser des connaissances dont l’association des bannières, les brodeuses, les costumes, tourneur sur bois, sculpteurs de pierre…C’était ce jour, la mise en valeurs du patrimoine et artisanat.

Le 22

Comme j’avais épuisé ma réserve de livres, je suis allée jusqu’à la bibliothèque de rue où j’ai emprunté deux ouvrages pour occuper certaines heures d’insomnie.

Le 23

Je me demande ce que Paul ne fait pas. En passant sur l’Agora dimanche, je ne l’ai pas vu parmi les sculpteurs, pourtant j’ai vu ce matin sa photo dans le journal. Une nouvelle association vient de voir le jour et il en est le président : « Dason Ar Mein » (L’écho de la pierre). Elle regroupe une quinzaine de membres venant de tout le Finistère et recherche un local chez nous. «  La moitié des pierres viennent des cimetières, des tombes délaissées au fil du temps. A Brest 5000 tombes étaient jetées ces dernières années. On redonne vie au passé sur le granit, le grès, l’albâtre, le marbre noir ou la pierre de Kersanton » raconte Jo dit « le Pierreux ». Auparavant, nous nous retrouvions à la carrière de Rhun Vraz à L’Hôpital-Camfrout, puis nous avons décidé de nous réunir plus régulièrement pour créer et transmettre. Les tailleurs de pierres sont de plus en rares malgré l’énorme demande. Nous avons la volonté de susciter des vocations auprès de l’AFPA, d’un public en cours de réinsertion, ou encore auprès des élèves du lycée Dupuy-De-Lôme »développe Joël Léost. » Voilà qui est une bonne chose !

Le 24

Contrairement au reste de la France, nous sommes privilégiés par une température supportable. Le ciel est couvert ce matin. J’essaie de faire du tri dans les armoires… j’ai retrouvé les jupons que nous mettions petites, mes sœurs et moi, sous les robes des costumes de Plougastel, ainsi que des draps en lin usagés. Je me propose de les donner au musée si cela l’intéresse : les tissus en lin sont devenus précieux pour refaire des krapous( corselets) ou même des coiffes. Résultat de recherche d'images pour "jupons anciens d'enfants" Le 25

Dernière semaine au secours pop : ouf ! Je vais apprécier mon mois de vacances. Le composteur va aussi avoir le temps de travailler.  Nous allons vivre la journée la plus chaude bien calfeutrés dans la maison cet après-midi. Comme j’ai fait la razzia sur les pots de confiture Bonne Maman de la Biocoop, j’ai trouvé une solution pour me fournir : mettre une pancarte sur le récupérateur des verres : « cherche pots confitures Bonne Maman avec ou sans couvercles. Merci de les mettre dans le carton.»

Le 26

Rude journée en perspective. Demain,  il y a deux mariages et nous sommes de fleurs. A part les bouts de banc, les familles ne se soucient en général pas des fleurs. Avec la chaleur, il ne reste pas beaucoup de floraison dans les jardins, à part les hortensias qui ne tiennent guère en pots. J’ose espérer que le Seigneur y pourvoira. En attendant je file au bourg pour déjà défaire les compositions et vases et aller mettre les déchets dans la poubelle. Ainsi demain pour entamerons les compositions immédiatement. Dernière journée de tri alimentaire au secours pop : je dois préparer le composteur pour les quatre semaines à venir. De gros nuages blancs se promènent dans le ciel sans donner de pluie.

Le 27

Je retrouve Madeleine à l’église vers 9h30. J’y suis attelée au travail depuis 8h30. Les choses vont assez vite, ce qui me permet d’être au secours pop vers 11h30 pour une ultime mise au point du composteur.  Je récupère au passage quelques légumes (avec lesquels je vais faire du couscous) après la distribution aux allocataires et du pain en abondance que je vais partager avec mes voisins. Tout le reste va prendre la direction de la poubelle ou du compost, les poules étant déjà grassement servies. Je comprends les gens qui vivent sur le contenu des poubelles !...J’ai jeté hier dans le composteur un grand sac de viennoiserie, récupéré dans une des poubelles !

Le 28

« Petit tour au bourg »du dimanche où je repère un jeune qui fabrique des objets de décors avec uniquement du bois de palette. Il milite pour la récupération. Je suis en particulier épatée par un drapeau breton de grande taille fait de planches horizontales pour les bandes, avec alternance de peinture noire et bois ciré. Le petit rectangle herminé fait de planchettes positionnées en sens inverse, soit verticales, cirées, est décoré d’hermines noires au pochoir.  Des planches, assemblées horizontalement mais en décalage, cirées, puis découpées avec une silhouette de chien, de chat ou poissons pour indiquer la présence éventuelle d’animaux ou pour un simple décor, des tabourets…Pour l’instant, ce jeune  travaille encore en amateur mais espère pouvoir vivre de son art. J’ai pensé à François-Xavier. Après-midi en partie relaxe devant le « tour de France ».

Le 29

Visite chez ma doctoresse, qui a repris le cabinet de Françoise et a donc mon dossier sous la main ; sauf les résultats des derniers examens que je vais m’empresser de lui fournir dans une enveloppe de ma fabrication. Je me suis retrouvée dans la salle d’attente avec un ancien de nos patients, sourd, qui était complètement perdu.  Il est venu comme du temps de Françoise sans rendez-vous. Il ne comprend pas le refus du médecin de le recevoir, laquelle est quelque peu désorientée car elle vient de refouler déjà trois patients. Ce monsieur ne sait pas se servir d’internet pour un RV (il n‘est pas le seul !) IL ne peut utiliser le téléphone et ne comprend pas pourquoi il n’est pas pris entre deux, comme auparavant. Devant ce dialogue de sourds, c’est le cas de le dire, j’ai proposé mes services d’intermédiaire, qui ont été acceptés. Il m’a fallu tout le temps de la consultation me précédant, pour arriver à un résultat satisfaisant pour les deux bords. Décidément, l’aventure est toujours « au coin de la rue » et j’aime cette vie sociétale. Pour me remercier, Le ciel a déversé des trombes d’eau à ma sortie du cabinet. J’avais laissé, bien entendu, mon parapluie dans la voiture, car il faisait ciel bleu en arrivant sur le parking. Re-bonjour la douche !... la deuxième en peu de temps, mais j’étais contente pour les plantes du jardin.

Le 30

Le coup de Zef dure depuis hier; il pleut encore des cordes ce matin : alléluia ! La terre peut enfin s’abreuver et nourrir les plantes. La réserve d’eau déborde. L’un de mes buis en pot, le plus ancien, est en train de mourir…De soif ou de la pirale(?). Comme le jardinier vient en principe cet après-midi, je vais lui demander son avis. Je relis le livre du franciscain Eloi Leclerc sur St François : « exil et tendresse ». Il est toujours bon de revenir aux sources. Toutes les bonnes idées viennent de l’Esprit Saint et nous n’en sommes pas propriétaires. Si elles donnent un bon résultat, c’est que nous avons été obéissants parce que nous avons écouté et entendu ; Sinon, nous avons pris nos désirs pour ceux de L’Esprit, ou encore : l’idée n’a pas été accueillie. Elle sera donc à nouveau proposée par quelqu’un d’autre. Aux «  jeudis du port » à Brest, le service « Réduction des déchets » auquel participe les composteurs, s’améliore d’année en année : une cabane, de couleur verte, a été installée pour inaugurer un tri sélectif plus serré qu’à l’ordinaire et sous surveillance: les plastiques, les verres, les papiers et cartons, les déchets alimentaires. Super ! Bref, dans tous les cas de figure, je suis dans l’allégresse devant ces foisonnements de la vie.

Le 31

« Wolfgang » est passé mais a fait des dégâts : un prunier de la « Bambinerie » voisine a été cassé. Bonnes idées collectées ce matin : Comme la gratuité n’est plus guère de saison, un bar sur la plage de Barcelone a eu cette idée géniale : si vous rapportez un verre rempli de mégots, on vous offre le même rempli de bière. Gros succès…à imiter !  Ils sont fous ces bretons mais çà marche : Ainsi un ancien styliste, reconverti en agriculteur à  Evran dans les Côtes d’Armor. Après la culture du safran, puis agriculteur-transformateur à la ferme, il s’est lancé dans la culture de riz. Après plusieurs essais, il a opté pour la méthode africaine en semant directement en terre. Cette technique est beaucoup plus prolifique qu’en zone humide. Alexandre Reis et ses associés vont faire labelliser leur riz vert avant de le commercialiser à grande échelle. Il a déjà des commandes de Chefs à Paris, au Vietnam, à Hong Kong ; et les projets ne manquent pas. Pour plus d’info : domainedutriskellrouge.fr. Génial !

 Résultat de recherche d'images pour "culture du riz en bretagne" 

7 septembre 2019

Petits billets de Joëlle de juillet

 Tellement peu de temps pour poster des articles sur le blog cet été que je me suis trompée dans la diffusion des billets de Joëlle du mois de juin...j'ai posté ceux de l'an dernier ! C'est réparé et vous pouvez les lire en date du 31/08 et du 01/09. Qu'elle veuille bien m'excuser. Voici maintenant ses billets de juillet, puis viendront ceux d'août et j'aurai rattrapé mon retard ! 

Résultat de recherche d'images pour "musée bigouden de pont l'abbé"Le 1°Juillet

Le mois commence bien avec un petit voyage entre copines de Broderie pour visiter le musée de Pont-Labbé, sis dans le château et commentée par une guide fort érudite. Superbe exposition de costumes, peintures, que nous apprécions à sa juste valeur. Après une première visite nous partons pour la Torche où nous avons réservé le restaurent. J’ai fait une entorse à mon régime en prenant des moules de bouchot avec des frites arrosées de vin blanc, puis une poire belle Hélène avec de la chantilly. Une table voisine fêtait les 105 ans de la mamie en fauteuil roulant, mais avec un bon œil. Retour au misée pour la visite de l’exposition temporaire. Avant le retour, brève escale chez Le Minor, dont je garde quelques idées de broderies.

Le 2

C’est notre Bien-aimé diacre qui est venu dépanner Michel : Quelle gentillesse, car il était en pleine préparation d’homélie pour le 14 juillet. Il s’y prend à l’avance car son diaconat le prend de plus en plus, et par ailleurs il travaille et a une famille : son épouse est délicieuse et ses enfants sont grands. C’est lui qui fait les baptêmes dimanche, il donc dû refuser la présidence du Pardon de St Tremeur. La garde du presbytère est supprimée le soir, faute de « personnel ». J’ai décliné l’offre de garde le matin, sauf dépannage. L’après-midi, comme promis, je suis allée visiter les mamies tricoteuses. Là-bas, j’ai retrouvée « Chantou » qui s’active également au secours Pop. A propos de ce dernier, j’ai obtenu gain de cause, gracieusement de surcroit et l’installation du composteur doit se faire vendredi en début d’après-midi. J’aurais-du faire avocat des causes perdues. Alléluia !

Le 3

Ciel bleu qui augure une belle chaleur pour cet après-midi. Je fais des achats au secours Pop : kamir m’a trouvé 3 pantalons tailles hautes, en parfait état, comme neufs. Deux en jeans et un en toile écrue. Je n’étais pas venue pour acheter, mais elle était tellement contente de ses trouvailles !  Il me reste à faire du tri dans mes pantalons dont certains ne sont plus à ma taille ; Arrivée de Claudine en soirée avec un petit goûter : Elle demande l’hospitalité pour une nuit. Nous sommes trop contents de lui l’offrir ; Cela me rappelle L’hospitalité D’Abraham (cf. Genèse). Comment ne pas se sentir honoré de ce privilège de l’accueil ?...

Le 4

Départ de notre Sœur Claudine. Je me rends au secours Pop pour une matinée déchets et leurs annoncer la pose du composteur pour demain. J’ai envoyé un petit compte rendu de mon activité à notre responsable des Guides composteurs, qui m’annonce une petite visite au mois août et me dit d’embrasser Michel de sa part : c’est super gentil à elle de se soucier des anciens. Finalement les poules naines de Guillaume boudent les déchets et son composteur s’est rempli à vue d’œil. J’ai appelé Thérèse, qui s’occupe des jardins partagés, pour l’inviter à la « Cérémonie » de la pose du composteur. Je pense que toutes les occasions de se rencontrer participent à la paix, par  la convivialité et l’échange. La pose des bacs à marée dans 6 lieux du littoral, qui a fait l’objet d’un article dans le journal, est également positive et je la félicite d’avoir soulevé le problème ; l’idée reprise par d’autres la laissant sur le bord du chemin sans nouvelles l’attriste…je la console en lui rappelant que seul le résultat compte dans le combat pour protéger la planète, ce dont elle convient. Peut-être est-ce seulement un problème de communication ? Les bonnes idées viennent assurément du Saint-Esprit qui les sème à profusion et nous n’en sommes pas propriétaires. (Mais cette pensée, je l’ai gardée pour moi).

Le 5

Pose du composteur + bac à de broyat au Secours Pop. Il est déjà à moitié rempli en fin d’après-midi ! Il va falloir s’activer pour trouver d’autres débouchés aux déchets. Heureusement le site ferme dans quinze jours pour un mois ; le tas à composter aura un peu diminué. Il va falloir trouver d’autres poulaillers ; penser à des séances confitures ; plusieurs idées nous trottent dans la tête. Résultat de recherche d'images pour "confiture de cerises noires"Le 6

Lever très tôt 5h30, il fait trop chaud. Je prends le temps de lire les nouvelles, de déjeuner tranquillement, avant d’aller cueillir les fleurs pour la décoration de l’église. L’équipe au complet s’attelle à la tâche dans la fraîcheur des lieux. Je pars un peu avant la fin pour rejoindre le secours Pop, où Dieu merci il n’y a pas eu de dons de fruits et légumes.  Je m’attelle l’après-midi à la confection de confiture de cerises. J’ai hérité d’un cageot d’une dizaine de kilos pour les poules, qui ne se jettent pas dessus, et dont plus de la moitié sont impeccables. Hélas, je ne ferai que peu de pots, le reste ira dans mon composteur qui se rempli aussi à l’allure grand V. Vivement les vacances !!

Le 7

Premier jour de festivités des dimanches d’été sur l’agora. Démonstration de danse avec les jeunes du cercle, en costumes. Ceux qui vont à la messe se retrouvent en nombre, au milieu de la foule déjà en place depuis un moment. J’y retrouve Isabelle du trio de fleuristes (elle s’inquiète de l’état des fleurs dont certaines d’hortensia ont déjà triste mine) et son ami, qui tiennent à nous offrir un apéro. Malgré l’heure, la proposition est si gentiment faite que Carine et moi ne pouvons refuser. Je regagne donc mes pénates où m’attendent Mimi et Seb avec un peu de retard. Dans l’après- midi visite de Carine, que j’avais invitée à venir quand elle voulait. Pendant que Mimi fait sa sieste prolongée, nous refaisons notre petit monde et plus ample connaissance. En la raccompagnant, je constate qu’un indélicat, sans doute un peu éméché, a déposé des déchets dans notre poubelle durant la nuit : 4 bouteilles en état et une cassée, papiers et emballages divers. Je fais un tri que je vais déposer dans les bacs  de récupération, heureuse de pouvoir faire ce geste écologique.

Le 8

Il fait très chaud aussi je reste, cet après-midi, les pieds en éventail pour regarder le tour de France à la télé, tout en faisant des petits sommes par intermède. Il faut dire que je me suis réveillée très tôt, vers 5h.  J’aime bien la douce voix et le langage raffiné des commentaires de Franck Ferrant sur le paysage et le patrimoine. Que la France, la Belgique aussi, est belle vue du ciel ! J’aime la relative fraicheur, le calme du matin. Le quartier est reposant dans l’ensemble et garde un petit air de campagne. S’il y a plus de poules dans l’environnement que je ne pensais, il n’y a pas de coq, contrairement au poulailler familial de mon enfance qui ne gênait nullement le voisinage ; Maintenant les gens ne supportent plus rien et c’est bien triste ! Mais cela va changer…Vive la campagne dans la ville !

Le 9

Se sentir utile quand on n’est plus très jeune est enthousiasment. Merci à tous ceux qui nous sollicitent pour de menus services ; que le Seigneur vous bénisse de nous faire confiance. Arrivée de PJ et AL pour quelques jours ce soir. Franck Ferrant nous explique que le vélocipède à pédales a été inventé par un certain Mr Pierre Michaux, pour son fils qui était court sur jambes. Avec Ernest, ils sont à l’origine de la bicyclette. La nécessité est toujours un bon motif d’invention et les français sont particulièrement ingénieux. J’aime aussi les petits reportages, tel celui sur le Butor étoilé de l’étang de … ? J’ai bien aimé le «  point de vue «  de ce matin : « La France, si enviable, si pessimiste. » de Michel Urvoy (Journaliste). Résultat de recherche d'images pour "abbaye de daoulas"Le 10

Promenade l’après-midi avec PJ et AL  Daoulas. C’est en quelque sorte un peu de leurs vacances. Nous déambulons  dans le village et L’abbaye. Sur la route du retour nous doublons une voiture qui brule sur le bas-côté : c’est impressionnant, d’autant que la végétation commence elle aussi à prendre feu. La sécurité routière est là, mais pas encore les pompiers. Diner crêpes pour clore la journée.

Le 11

Visite de l’île de Batz pour les uns et train-train habituel pour les autres. Le compost et les poules attendent mon intervention. Le jardinier passe cet après-midi et il ne va pas être déçu par l’état des capucines : le buisson est quasi mort, après avoir rempli son rôle d’anti-pucerons ! La terre et la végétation commencent à vraiment souffrir. La belle couleur bleue des hortensias subit les outrages de la chaleur. L’an passé la couleur tirait plutôt sur le rose, mais deux années de paillages de broyat de sapin leurs a rendu leur couleur première.

Le 12

J’ai passé une grande partie de ma journée à la confection de confiture de pêche : j’avais hérité de deux plateaux de fruits un peu trop mûrs, sauf pour l’usage que j’en ai fait. Comme je manquais de pots, PJ m’a conduit jusqu’au magasin bio de la rue voisine où un grand carton rempli de pots vides est à disposition du public. Je vais maintenant pouvoir faire des distributions à la famille ou amis de passage. Mon jardinier m’a apporté des fleurs de son jardin « pour l’église ». Il pensait que j’étais de fleurs ce week-end. J’ai satisfait son désir premier et suis montée déposer son bouquet dans l’eau pour l’équipe de demain. J’ai pu constater que quelqu’un a aussi apporté plein de glaïeuls. « Bennoz Doué » Résultat de recherche d'images pour "bouquet avec fleurs du jardin"Le 13

Nos invités sont partis dans le Nord-Finistère voir la région des Abers : je suis heureuse qu’ils s’aèrent et se reposent. La télévision de l’étage est en panne. J’ai donc été frapper à l’huis  de notre voisin pour un éventuel dépannage. Les sud-finistériens viennent faire un petit tour par ici en soirée. Il pleut un peu durant la nuit depuis deux jours, mais de manière bien insuffisante pour abreuver la terre.

Le 14

Comme nous sommes en panne de TV, je n’ai rien vu du défilé sur les champs Elysées. J’étais donc restée baguenauder sur l’Agora, où des copines exposaient leurs œuvres. Je suis toujours admirative des trouvailles des artistes. L’après-midi, grande balade avec nos invités. Heureusement l’essentiel du parcours était en sous-bois, car la chaleur était prégnante. Près du village de Kerziou nous avons découvert la fontaine St Rivaol, que je ne connaissais pas ; et dans le village nous avons pu voir le nouveau local de l’association villageoise et le four à pain restauré. En rentrant par un chemin moins vallonné, vers le port de Lauberlac’h, nous avons croisé une amie guide composteur, avec sa maman,  qui rentrait du bain. Elle remontait la côte vers son village de Kertanguy-Talaouron en peignoir de bain (Ici chacun vit heureusement en toute liberté). Nous nous dirigions, quant à nous, vers le village de Talaouron pour atteindre le Sillon qui sépare le port de Lauberlac’h de l’étang de St Adrien : il existe, juste au bout, une passe qui laisse  entrer et sortir le flux et reflux de la marée. Le sillon, si désert habituellement, était envahi de baigneurs. Nous avons fait une trempette des pieds bien rafraichissante et agréable avant de filer visiter un troisième site : l’étang de St Adrien, vu du village et chapelle de St Guénolé, qui est superbe à mer haute. Brève visite de la chapelle ouverte en ce jour car les vêpres allaient commencer. Nous sommes rentrés vannés et assoiffés à la ma maison où nous attendait Mimi.

Le 15

Journée tranquille pour les ainés, les jeunes sont partie en promenade vers Douarnenez et la côte du Cap. Bien que la chaleur ait un peu diminuée, elle reste élevée pour les randonneurs et coureurs. Plutôt que de détruire, la commune choisit de rénover les vieux bâtiments pour en faire des locaux de villages pour les associations. Après ceux du Passage avec la maison du bac, celui de Pont-Callec, de Kerziou avec le « Ti Boutin », du Caro, c’est l’ancien « presbytère de Saint-Claude » qui va renaitre. Après recherche « les documents attestent que le bâtiment de 50m2a bien été construit sur le domaine municipal, puis mis à la disposition d’un prêtre, qui l’utilisait de temps à autre ; D’où son nom. Les années ont passées et la maison curiale sans toit devenait dangereuse. Pourtant, elle avait de quoi séduire avec son four à pain, sa belle cheminée, etc. Entre la détruire ou la vendre, la mairie à opter pour une 3° solution : la restaurer à la satisfaction générale. Inauguration prévue fin novembre. 

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1 septembre 2019

Petits billets de Joëlle-suite

 Le 16

Fête des pères. Celui du ciel veille sur moi : Stéphane est à la messe avec juste une de ses filles. Il me raccompagne en voiture à la maison et embarque les cageots de déchets pour ses poules. Ouf ! Mission accomplie pour cette semaine. Le père Jean-Michel nous dit sa tristesse de nous quitter pour son envoi à Morlaix. Mais le manque de prêtres se fait de plus en plus cruellement sentir : la Bretagne jusqu’à présent était assez préservée…l’après-midi, je suis de service en tant que guide composteur au jardin partagé de Goarm-goz. J’y retrouve Thérèse et fait plus ample connaissance avec certains. Je refile le numéro de téléphone de mon jardinier à une ancienne adjointe municipale, car le sien a pris sa retraite. Je suis bien d’accord avec Vincent pour dire que la plupart des choses fonctionnent par réseaux. D’où l’importance des carnets d’adresses.

Le 17

Journée tranquille en prévision : train-train habituel, lecture, sieste et petite visite au secours pop avec Joëlle qui assouvie sa fièvre acheteuse en prévision de la naissance de sa première arrière-petite-fille. La grand-porte de l’église est en réfection, ce qui n’est pas un luxe. La menuiserie du bas a été remplacée et la peinture se refait. En passant devant le chantier, j’ai eu la surprise de voir l’artisan à l’ouvrage : une jeune femme que j’aurais facilement vue également en hôtesse de l’air : blonde, sympathique, avec laquelle j’ai échangé quelques mots. Tous les métiers se féminisent : Mais où sont les hommes ??...

Le 18

La récolte de cerises qui s’annonçait prometteuse ne se fera pas, car les choucas font « ailes-bases » et becs avides sur les cerisiers depuis déjà un moment. Je pensais à une razzia des merles, mais j’ai surpris les voleurs récidivistes hier. Aux jardins partagés dimanche, le président des vergers conservatoires m’a dit ceci : « pour pouvoir récolter des fruits, il faut planter au moins trois arbres identiques dont l’équivalent d’un sera dédié aux les oiseaux. » Les fruits risquent d’être chers cette année à cause des dégâts consécutifs à la grêle dans le sud. Mais ma réserve de confiture est déjà bien pourvue. Les broussailles côté mamie voisine augurent une récolte de mures et des confitures alléchantes. Les mamies de Gouesnou font du « confitroc » : échange confiture contre produits d’hygiène et entretiens. Ce que font les bénévoles de cette cité m’intéresse, car ce clocher   est le premier au nord du croissant paroissial : Gouesnou, Guipavas, le Relecq, le relecq-Kerhuon, Plougastel, Loperhet. Les territoires semi-ruraux sont des fourmilières besogneuses ; c’est en tout cas ma vision des choses.

Le 19

Les décorations en dentelles mises en place ont été dégradées ou volées dans le bourg : le collectif se voit contraint de porter plainte et d’établir une surveillance. Je suis révoltée par ce genre de comportement qui a débuté déjà depuis des années : les décorations dorées ( soleil et lune) de la fontaine  de l’agora ont disparues depuis longtemps, car refaites une fois puis volées une deuxième et dernière fois. Ce genre de comportement dépasse mon entendement. Je n’en comprends pas l’intérêt… un genre de pathologie peut-être ?...Une maladie du coeur et de l’esprit surement.

Le 20

Passage annuel du technicien chauffage par un temps mitigé. La voisine de Joëlle qui bénéficie de la distribution pour les poules m’a offert de la confiture de fraises- rhubarbes. Merci  de tout cœur.  Mes rayons-réserves  se remplissent. Je suis assez effarée devant tout ce qui est mis à la poubelle et j’ai encore affiné le tri au Secours Pop. Comme je proposais à mon « poireautier » de l’aider à nourrir ses poules, il m’a appris qu’il n’en avait plus ainsi que les lapins : on lui volait les œufs, puis les poules, et les lapins enfin, maintenant ses légumes. Effectivement il y a de quoi baisser les bras. C’est révoltant et je suis en colère contre X ! Le petit Lucien m’a invité à venir voir leur mini-potager : superbe !

Le 21

Aujourd’hui paillage des parterres désherbés avec du foin de chez mamie voisine, car laisser la terre nue n’est pas très écologique. Un grand cageot d’artichauts, aux feuilles un peu fanées, avait été mis au rebus et difficilement mangeable par les poules. Aussi sur les conseils d’une plus futée que moi, j’en ai fait cuire deux : ils furent magnifiquement mangeables ; aussi je me suis empressée de les porter à quelqu’un ayant un grand congélateur : car cuits et effeuillés les fonds se conservent fort bien. J’ai terminé mes sorties par une répétition chorale pour la fête patronale du 30 à l’église qui va rassembler toute la paroisse et sera la messe d’adieu à notre curé. J’ai exceptionnellement enchainé avec une petite séance vannerie afin de pouvoir terminer mon panier mardi prochain : il me restera l’anse à élaborer en espérant avoir l’osier qui convient. Ensuite l’atelier fermera pour cause de vacances.

Le 22

Déjeuner de bonne heure avec Mimi, car je me rends ensuite, par un beau ciel bleu, à la journée du groupe de prière à l’Arche, pour le café et écouter l’enseignement du père Jean-Michel (notre curé). Il nous parle des étapes de la vie spirituelle de manière concise, claire, en référence à l’écriture et à St Ignace et Ste Thérèse d’Avila. J’ai beaucoup apprécié. J’ai été heureuse de retrouver les gens du groupe surtout les anciens.

Il y a plusieurs manières de se débarrasser des soi-disant mauvaises herbes ; disons de celles qui nous gênent. Notre voisin d’en face a choisi de les brûler. Dans ce cas, il est préférable de se munir d’un seau d’eau car le feu a pris dans les massifs voisins, ce qui a fait s’arrêter un automobiliste qui ne savait que faire, jusqu’à ce qu’il voit le jardinier revenir avec un arrosoir. Il était grand temps ! En ce qui me concerne de la fenêtre je ne pouvais pas faire grand-chose, mais je suis ensuite descendu bavarder avec Fabrice, qui me dit dans la foulée qu’il n’a plus envie de lire les nouvelles sur tablette ; il préfère le papier : je lui ai proposé de lui passer le journal avec un jour de retard : OK. Ainsi celui-ci servira deux fois + le ramassage du tri papier. Super !  Tous ces petits échanges entretiennent le bon voisinage.

Le 23

Dimanche de l’Eucharistie. C’est aussi l’ordination sacerdotale du seul séminariste cette année : Cyriaque Danguy des Deserts à Quimper. Je croise Hélène à la sortie de ma messe. Leur maison a été vendue (en un mois !). La famille est donc déjà dans les cartons, certains meubles sont récupérés par les enfants. Les nouveaux propriétaires sont des retraités qui ont 6 enfants et un certain nombre de petits enfants. Je ne sais d’où ils viennent mais ils veulent clôturer l’avant de la propriété, faire mettre un digicode et des caméras de surveillance. Hélène leur a pourtant dit qu’ici ce n’est pas une cité à problème, mais la peur semble être la plus forte.

Le 24

La canicule annoncée est absente pour l’instant. Le ciel est même couvert, ce qui nous convient bien. Le jardin ne souffre pas. Michel a voulu voir le match de foot féminin hier soir : Une première, à laquelle je n’ai pas adhéré jusqu’à la fin. La prestation était un peu décevante à mon goût, pour cause de fautes à répétition. J’ai même été un peu surprise ce matin du succès de la France. Bravo à la capitaine qui n’a pas perdu le moral. Je suis en colère pour avoir reçu une alerte sur l’emploi des pesticides en agriculture, qui décime les oiseaux sur la presqu’île, photos à l’appui. Je me réjouies cependant de voir plus d’hirondelles cette année.

Le 25

Je monte au bourg, à pied bien sûr, vers 10h par un ciel moutonneux qui va progressivement faire place à un ciel bleu. Le soleil alors commence à réchauffer la terre ;  comme le sol est détrempé par la pluie nocturne, il se dégage une odeur délicieuse d’herbe humide. Comment ne pas implorer la miséricorde du Seigneur pour la terre du sud écrasée sous le soleil, et les orages ?...Nous sommes privilégiés par la proximité de la mer. Le paillage mis en place va garder un peu d’humidité au sol pour affronter les trois jours à venir qui sont annoncés très chauds. Si jeudi mon jardinier n’a pas de chapeau, je me ferais un plaisir de lui en prêter un.

Le 26

Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons succomber à la chaleur ; Une bonne ondée à étancher le sol ce matin et le ciel est gris. Quand je pense à mon jardinier, je me remémore celui du si joli film « Dialogues avec mon jardinier » campé par Darroussin. Le mien lui ressemble. Un peu taiseux, Il n’a rien avoir avec ceux des entreprises de jardinage qui viennent accomplir une tâche précise et s’en vont. Lui, il vit au rythme du jardin, en une sorte de symbiose : Il voit en plus des tâches régulières, le détail à améliorer. Il appréhende le jardin comme un chef d’orchestre la musique ; ou un peintre un tableau. Hier à la vannerie j’ai terminé mon panier : du solide pour aller éventuellement à la pêche. Alain et Michel ont terminé mangeoires, petits paniers, hochet….pour la journée avec le patrimoine.  La reprise de l’activité se fera mi-septembre. Avec le retour à la terre, le bio…la vannerie reprend du poil de la bête. Il y a dans l’air comme une aspiration à revenir à plus de naturel, à user de ce que nous propose gracieusement la nature, sans en abuser. C’est bien, alléluia !

Le 27

Retour de mon jardinier par une chaleur qui me fait plus peur à moi qu’à lui. Il commence côté ombre par débroussailler la haie d’hortensia côté rue. J’aime beaucoup les couleurs en début de formation des fleurs le contraste entre le vert foncé des feuilles et celui très clair des bougeons floraux. Le passage progressif du vert au rose des fleurs est un régal visuel tous les jours. Je m’acquitte de la distribution de fruits et légumes pour les poules, en me servant au passage dans le plateau de melons dont seules les peaux sont un peu abimées : les croissants débités et bien sucrés sont placés dans des boites en verre au frigo. Le pied de céleri prend la direction du congélateur. En voyant la photo de notre adjoint au maire en compagnie des bénévoles du Secours Pop dans le journal. J’ai présumé que ma demande de composteur était positive : exact. Très bien.

Le 28

Lever tôt pour aller voir mon ophtalmo : Parfait résultat de l’intervention. Retour à la maison pour préparer l’arrivée de notre invitée demain : je fais une grande lessive qui va sécher au vent ;  il est alors temps de préparer un repas léger de salades, avant la venue de Nathalie pour rafraichir la coupe de nos cheveux. Les menus évènements de la journée s’enchainent comme les perles d’un collier pour lesquels il fera bon de rendre grâce en fin de journée. Ensuite visite au secours Pop pour une deuxième « tournée poules ». Un petit goûter en intermède, avant de prendre la route du presbytère pour une ultime répétition de chorale pour la messe patronale. En coupant le rond-point de Mezaliou, j’ai fait une découverte sur le parterre central : cet érable, que j’ai photographié aux quatre saisons, donne des fleurs pour la première année. J’en reste émerveillée et ébahie. Il est ainsi de petits évènements qui sont un vrai bonheur !

Le 29

Marie-France nous fait le plaisir de sa venue. Comme il fait beau en fin d’après-midi nous partons pour le port de Lauberlac’h,  qu’elle n’a pas vu depuis des lustres. Elle l’a trouvé magnifique et très sympa. Nous nous sommes offert un kir au bistrot du coin, qui est une institution pour le voisinage où tout le monde se connait plus ou moins. Le soir on y sert du « fish and ships ».

Le 30

Fête patronale et adieu officiel de notre curé. Toute la paroisse nouvelle est rassemblée ce jour. Comme il se doit, la célébration se termine sur le placître par un apéritif, où sont présents le maire et un adjoint, celui auquel j’ai écrit. Il me confirme l’accord de la mairie pour le composteur et sur ma demande va m’expédier un courrier que je ferai valoir auprès  de « Vert le Jardin ». Ce moment convivial permet de rencontrer une multitude de personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres. Hélas le temps nous presse souvent et je dois descendre vers mon home où la famille m’attend. Il sera toujours temps de réfléchir  à l’impact de ce départ du Père Jean-Michel sur la communauté. Il prend, quant à lui, la tête de 25 clochers, sous le vocable de paroisse St Yves.

31 août 2019

Les petits billets de Joëlle-juin

 Résultat de recherche d'images pour "communion privée"Le 1° juin

Beau temps pour ce début de mois. Courses avec Vincent qui va refaire sa cave à vin chez mon ami Jean, qui nous a covoiture pour l’ascension. Les enfants reprennent la route pour Paris après déjeuner. La maison est subitement bien silencieuse, hormis le bruit du tournoi de foot qui lui nous en met plein les oreilles, encombre la rue de voitures, comme d’habitude tous les ans. C’est la vie !...

Le 2

Fête à la paroisse avec les professions de foi : jolies tenues blanches des communiantes et communiants. L’église est quasi pleine pour cette célébration.

Le 3

Journée chargée avec passage au jardin partagé de Goarem-goz où je retrouve Thérèse, élise, et deux messieurs dont j’ignore le nom pour préparer l’accueil aux jardins du dimanche 16. En début d’après-midi je suis au port de Lauberla’ch pour l’assemblée générale des brodeuses. Mais le meilleur fût ma visite chez nos voisins où Lucien, le fils cadet de 12 ans, seul à la maison m’a accueilli. En retour, je lui ai fait visiter notre maison et jardin.

Le 4

Nous commençons la journée par une visite au laboratoire où la queue dépasse largement sur le trottoir. Nous y croisons plusieurs personnes de notre connaissance. Passage au garage où nous apprenons que les travaux demandés par un éventuel futur acheteur du camping-car, ont déjà été faits (courroies de transmissions) il y a deux ans. Bravo la mémoire !!

Le 5

Le camping-car est vendu; les nouveaux propriétaires viennent le chercher samedi.  C’est une épine de moins dans ma chaussure. Michel est installé devant BFMTV pour les émissions sur le D-Day qui le passionnent. Le champs-prairie de mamie voisine est coupé par le tracteur des petits cousins, dans un bruit digne de la campagne que nous acceptons sans problème. Une fenêtre de soleil va me permettre d’étendre le linge au jardin : quel plaisir !

Le 6

A part quelques allées et venues au jardin pour étendre le linge, un petit tour au secours populaire pour un premier envoi de pitance pour les poules, nous restons une bonne partie de la journée devant la télé pour regarder le D-Day. Thérèse intéressée par de la tonte de pelouse vient en récupérer une lessiveuse apportée par une bénévole du SP, ainsi que des déchets pour son compost. Les choses s’organisent doucement.

Le 7

Il pleut des cordes, avec un ciré et mon parapluie, je me rends pour la deuxième fois récupérer des déchets pour les poules. Dans ce qui m’est donné, il y a deux grands cartons de barquettes de fraises de 500gr. Il y a quelques éléments abimés, mais également une bonne quantité de fraises intactes : je m’empresse de préparer des fraises à la menthe pour le dessert de ce midi. Je téléphone à Joëlle pour qu’elle vienne en chercher pour réaliser comme moi des confitures : 14 pots!! Avec des bananes, qui sont saines malgré leurs peaux tachées, j’ai fait du milke-chek ( ?) bref, des bananes passées au mixeur avec du lait. Et les poules ne sont pas lésées car elles ont de quoi se nourrir, d’après leurs propriétaires, pendant toute la semaine ; D’ailleurs Fabrice  m’a promis des oeufs en échange. Voilà un partage qui entretiendra les bonnes relations.

Le 8

Le soleil est revenu, Dieu merci, car demain, outre la Pentecôte, c’est la fête des fraises. Je ne suis pas sûre d’acheter de la confiture de fraises après la messe ; mais avant, j’irai proposer aux vendeuses des jolis petits sacs en cartons pour mettre les bocaux qu’elles vendront. Souvent les gens ont les bras surchargés sans savoirs où mettre leurs achats. Ce matin les nouveaux propriétaires sont venus chercher le camping-car. C’est un petit crève-cœur de le voir partir pas très loin dans les terres chez un ancien plougastellen. «  Notre liberté qui s’en va » dit Michel. Mais cela me semble plus raisonnable ; et puis il nous reste la voiture et des maisons accueillantes pour nous héberger si nous le désirons. Alléluia !

Le 9

Pentecôte : je fais un premier tour au bourg pour acheter le pain pour deux jours et deux croissants pour Michel. Je reprends un deuxième café avec lui avant de partir offrir mes petits sacs. C’est Laure, notre pharmacienne et animatrice en liturgie, qui officie à l’étal des confitures. Elle accepte mon petit don sans barguigner. J’écoute au passage la prestation du bagad Adarre (les anciens), avant d’entrer dans l’église où Mark fait retentir sa présence à l’orgue. Nous aurons d’ailleurs un mélange de musique durant l’office, qui ne m’a pas dérangée. Par contre l’annonce du départ de notre curé Jean-Michel, nommé par notre évêque, à  Morlaix est un choc pour la communauté paroissiale. D’autant qu’il ne sera pas remplacé. Jean-Jacques notre curé résident va certainement partir sur le relecq-Kerhuon. Il sera aidé par le prêtre en retraite et cinq diacres.  Comme il faut bien se remonter le moral, J’avoue en sortant de l’église à Muriel, que je prends un plaisir fou à m‘occuper des poubelles ; ce qu’elle avait déjà remarqué. Déjeuner assez rapide avec Sébastien, avant de me rendre au défilé de la fête des fraises au rond-point de Kroas Mezaliou,  où je retrouve Laure. Elle m‘avoue avoir été stupéfaite d’avoir liquidé tous mes petits sacs en moins de 10m. Elle a trouvé l’idée géniale. Je lui promets d’en compiler de nouveaux pour l’année prochaine. Constater que mes idées fonctionnent, est la plus  belle récompense qui soit pour moi. Les photos d’Hanna sont arrivées.

Le 10

Beau temps momentané pendant lequel j’espère pouvoir sécher le linge dehors. Je vis mon engagement dans le « zéro déchet » mis en place  par la métropole comme un appel de l’Esprit-Saint, via la lettre de notre pape François ainsi que la manière de vivre franciscaine depuis les débuts de l’Ordre. Cette  « croisade » est pour moi d’une telle évidence, que tout m’est plaisir dans cette lutte anti-gaspillage. La situation de la presqu’île double la mise car la pollution est aussi catastrophique en mer que sur terre. Je suis heureuse d’entendre des oiseaux chanter le matin et j’espère les entendre encore longtemps.  Pendant le défilé hier, j’ai noté la présence de nouveaux costumes. Les couleurs sont les mêmes, mais les tabliers sont en tissus moirés. La confection à l’identique des costume anciens avec leurs broderies sont si onéreux qu’il est impossible de les refaire ; Sauf pour les familles où des mères et grand-mères peuvent  encore s’y atteler, ce qui demande un bel investissement en matériel et surtout une disponibilité en temps très importante. La volonté du cercle est aussi de faire des groupes de plusieurs couples portant les mêmes couleurs de costumes. Les couleurs sont : le noir, le bleu roi, le vert, le mauve. Les tabliers peuvent être également jaune-ocrés, mais l’utilisation de ces couleurs est laissée aux choix  et goût du propriétaire ou utilisateur. Les coiffes des grand-mères récupérées se font aussi de plus en plus rares. J’ai ainsi remarqué l’utilisation d’un nouveau tissu un peu fantaisie qui remplace la sous coiffe brodée en dentelle, beaucoup plus fragile. L’inconvénient est aussi le « non savoir-faire » de l’amidonnage, indispensable pour que la coiffe tienne de manière rigide. Bref, il y a du pain sur la planche pour les jeunes générations.

Le 11

Nouveau passage du jardinier retardé à cause de la pluie qui n’en finit pas de tomber. Je pars faire de la vannerie. J’ai terminé mon nichoir pour l’an prochain et j’entame un fond pour futur panier. Après moult coup de téléphone en mairie et une visite ce matin au sujet du futur composteur du secours populaire, je finis par faire un courrier pour un adjoint au maire.  Le terrain du SP appartient à la mairie et il nous faut l’accord de celle-ci pour faire aboutir le projet. Les première pages du journal sont toujours un peu affligeantes, heureusement les suivantes mes remplissent d’aise lorsque je lis les multiples initiatives des gens.

Le 12

Coup de fil de « Vert le Jardin » en réponse de celui que j’ai envoyé la semaine dernière ou même avant. J’explique notre projet et les démarches engagées. Cet organisme passe quant à lui par l’équipe des espaces verts de la commune pour installer les composteurs. Qu’à cela ne tienne, je l’engage à contacter ses interlocuteurs habituels, car seul le résultat compte. Affaire à suivre…j’espère, pas au long court ! La sortie du film « Roxane » avec Guillaume de Tonquedec et sa poule de compagnie, me rappelle mon enfance où les poules tenaient une place importante. J’aimerais avoir un poulailler…Je me souviens de Pépé Lucien coupant en petits morceaux les déchets de cuisine pour le repas des poules : une occupation instaurée par mémé, qui était devenue un rituel quand pépé n’est plus allé à l’atelier du magasin vers 80, 85 ans. IL fallait bien occuper un peu ce taiseux, rêveur impénitent, à l’œil bleu couleur d’enfance. Tout ce que disait mémé était parole d’évangile pour pépé. Les deux couples de mes grands-parents étaient des inséparables. Les poules deviennent  des animaux de compagnie : je me souviens de « Sophie » la poule blanche de « tante Mimi » une de nos patientes, de « Monique » qui a fait le tour du monde avec son compagnon navigateur…

Le 13

J’ai pu caser tous les déchets hier chez mes voisins et à notre jardinier qui a 10 poules. Il revient dans quinze jours et aura de ce fait droit au même régime pour ses poules. Il n’est rien resté pour les poubelles. J’ai également fait 10 pots de 330gr de confiture d’abricots. Je suis retourné au secours Pop après le départ de JS, qui était accompagné de son frère et sa belle-sœur arrivés du Canada, et de plus près venant du Mont St Michel en moto, (ils font le tour de Bretagne). Nous les avions hébergés hier soir. Là, le congélateur, archi plein, était tombé en panne cette nuit. Je me suis vue offrir des tourtes et divers tartes aux fromages, oignons, à cuire tout de suite, ce que j’ai fait pour ce midi.  Le reste, cuit, peut aller au congélateur. (Je pense que le reste va aller aux poules : Mimi et moi n’avons pas été emballés par la tourte.) La pelouse tondue hier est déjà partie pour les jardins partagés. Le système mis en place commence à bien fonctionner. Avant de partir JS a annulé l’annonce mise sur le bon coin pour vendre le camping-car. Il y avait encore une dizaine de demandes ce matin!!...

Le 14

Journée non-stop qui se termine par une garde au presbytère ( J’ai échangé avec Jean partit tôt ce matin pour une fête de famille), que j’enchaine avec la répétition chorale. En rentrant à la maison, j’apprends que mes acolytes seront toutes les deux absentes demain pour la déco florale à l’église !! Heureusement j’ai récupéré des fleurs chez Mathilde, qui a eu la gentillesse de me les mettre dans un seau d’eau à l’entrée de son jardin avant de partir.

Le 15

Matinée consacrée aux fleurs. Anne, avant sa prise de garde à l’accueil, m’aide en allant me quérir de l’eau en quantité suffisante. Je termine donc vers midi. L’entraide dans la paroisse fonctionne si bien, que s’en est presque un plaisir d’être dans le pétrin. Je le dis avec beaucoup de gratitude pour toute cette aide gracieuse dont je bénéficie. Je trouve aussi trois nouveaux cageots de déchets cachés derrière la haie d’hortensias ?... apparemment, on compte sur moi pour leur utilisation. Nous regardons avec plaisir l’émission sur Guédelon 2 puis Neandertal sur Arte pour terminer la journée.Résultat de recherche d'images pour "guédelon"

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7 juillet 2019

P'tits billets de juin-suite

 Résultat de recherche d'images pour "cageots déchets poules" Le 16

Fête des pères. Celui du ciel veille sur moi : Stéphane est à la messe avec juste une de ses filles. Il me raccompagne en voiture à la maison et embarque les cageots de déchets pour ses poules. Ouf ! Mission accomplie pour cette semaine. Le père Jean-Michel nous dit sa tristesse de nous quitter pour son envoi à Morlaix. Mais le manque de prêtres se fait de plus en plus cruellement sentir : la Bretagne jusqu’à présent était assez préservée…l’après-midi, je suis de service en tant que guide composteur au jardin partagé de Goarm-goz. J’y retrouve Thérèse et fait plus ample connaissance avec certains. Je refile le numéro de téléphone de mon jardinier à une ancienne adjointe municipale, car le sien a pris sa retraite. Je suis bien d’accord avec Vincent pour dire que la plupart des choses fonctionnent par réseaux. D’où l’importance des carnets d’adresses.

Le 17

Journée tranquille en prévision : train-train habituel, lecture, sieste et petite visite au secours pop avec Joëlle qui assouvie sa fièvre acheteuse en prévision de la naissance de sa première arrière-petite-fille. La grand-porte de l’église est en réfection, ce qui n’est pas un luxe. La menuiserie du bas a été remplacée et la peinture se refait. En passant devant le chantier, j’ai eu la surprise de voir l’artisan à l’ouvrage : une jeune femme que j’aurais facilement vue également en hôtesse de l’air : blonde, sympathique, avec laquelle j’ai échangé quelques mots. Tous les métiers se féminisent : Mais où sont les hommes ??...

Résultat de recherche d'images pour "merles mangent des cerises" Le 18

La récolte de cerises qui s’annonçait prometteuse ne se fera pas, car les choucas font « ailes-basses » et becs avides sur les cerisiers depuis déjà un moment. Je pensais à une razzia des merles, mais j’ai surpris les voleurs récidivistes hier. Aux jardins partagés dimanche, le président des vergers conservatoires m’a dit ceci : « pour pouvoir récolter des fruits, il faut planter au moins trois arbres identiques dont l’équivalent d’un sera dédié aux les oiseaux. » Les fruits risquent d’être chers cette année à cause des dégâts consécutifs à la grêle dans le sud. Mais ma réserve de confiture est déjà bien pourvue. Les broussailles côté mamie voisine augurent une récolte de mures et des confitures alléchantes. Les mamies de Gouesnou font du « confitroc » : échange confiture contre produits d’hygiène et entretiens. Ce que font les bénévoles de cette cité m’intéresse, car ce clocher   est le premier au nord du croissant paroissial : Gouesnou, Guipavas, le Relecq, le relecq-Kerhuon, Plougastel, Loperhet. Les territoires semi-ruraux sont des fourmilières besogneuses ; c’est en tout cas ma vision des choses.

Le 19

Les décorations en dentelles mises en place ont été dégradées ou volées dans le bourg : le collectif se voit contraint de porter plainte et d’établir une surveillance. Je suis révoltée par ce genre de comportement qui a débuté déjà depuis des années : les décorations dorées ( soleil et lune) de la fontaine  de l’agora ont disparues depuis longtemps, car refaites une fois puis volées une deuxième et dernière fois. Ce genre de comportement dépasse mon entendement. Je n’en comprends pas l’intérêt… un genre de pathologie peut-être ?...Une maladie du coeur et de l’esprit surement.

Le 20

Passage annuel du technicien chauffage par un temps mitigé. La voisine de Joëlle qui bénéficie de la distribution pour les poules m’a offert de la confiture de fraises- rhubarbes. Merci  de tout cœur.  Mes rayons-réserves  se remplissent. Je suis assez effarée devant tout ce qui est mis à la poubelle et j’ai encore affiné le tri au Secours Pop. Comme je proposais à mon « poireautier » de l’aider à nourrir ses poules, il m’a appris qu’il n’en avait plus ainsi que les lapins : on lui volait les œufs, puis les poules, et les lapins enfin, maintenant ses légumes. Effectivement il y a de quoi baisser les bras. C’est révoltant et je suis en colère contre X ! Le petit Lucien m’a invité à venir voir leur mini-potager : superbe ! 

 

Le 21

Aujourd’hui paillage des parterres désherbés avec du foin de chez mamie voisine, car laisser la terre nue n’est pas très écologique. Un grand cageot d’artichauts, aux feuilles un peu fanées, avait été mis au rebus et difficilement mangeable par les poules. Aussi sur les conseils d’une plus futée que moi, j’en ai fait cuire deux : ils furent magnifiquement mangeables ; aussi je me suis empressée de les porter à quelqu’un ayant un grand congélateur : car cuits et effeuillés les fonds se conservent fort bien. J’ai terminé mes sorties par une répétition chorale pour la fête patronale du 30 à l’église qui va rassembler toute la paroisse et sera la messe d’adieu à notre curé. J’ai exceptionnellement enchainé avec une petite séance vannerie afin de pouvoir terminer mon panier mardi prochain : il me restera l’anse à élaborer en espérant avoir l’osier qui convient. Ensuite l’atelier fermera pour cause de vacances.

Le 22

Déjeuner de bonne heure avec Mimi, car je me rends ensuite, par un beau ciel bleu, à la journée du groupe de prière à l’Arche, pour le café et écouter l’enseignement du père Jean-Michel (notre curé). Il nous parle des étapes de la vie spirituelle de manière concise, claire, en référence à l’écriture et à St Ignace et Ste Thérèse d’Avila. J’ai beaucoup apprécié. J’ai été heureuse de retrouver les gens du groupe surtout les anciens.

Il y a plusieurs manières de se débarrasser des soi-disant mauvaises herbes ; disons de celles qui nous gênent. Notre voisin d’en face a choisi de les brûler. Dans ce cas, il est préférable de se munir d’un seau d’eau car le feu a pris dans les massifs voisins, ce qui a fait s’arrêter un automobiliste qui ne savait que faire, jusqu’à ce qu’il voit le jardinier revenir avec un arrosoir. Il était grand temps ! En ce qui me concerne de la fenêtre je ne pouvais pas faire grand-chose, mais je suis ensuite descendu bavarder avec Fabrice, qui me dit dans la foulée qu’il n’a plus envie de lire les nouvelles sur tablette ; il préfère le papier : je lui ai proposé de lui passer le journal avec un jour de retard : OK. Ainsi celui-ci servira deux fois + le ramassage du tri papier. Super !  Tous ces petits échanges entretiennent le bon voisinage.

Le 23

Dimanche de l’Eucharistie. C’est aussi l’ordination sacerdotale du seul séminariste cette année : Cyriaque Danguy des Deserts à Quimper. Je croise Hélène à la sortie de ma messe. Leur maison a été vendue (en un mois !). La famille est donc déjà dans les cartons, certains meubles sont récupérés par les enfants. Les nouveaux propriétaires sont des retraités qui ont 6 enfants et un certain nombre de petits enfants. Je ne sais d’où ils viennent mais ils veulent clôturer l’avant de la propriété, faire mettre un digicode et des caméras de surveillance. Hélène leur a pourtant dit qu’ici ce n’est pas une cité à problème, mais la peur semble être la plus forte.

Le 24

La canicule annoncée est absente pour l’instant. Le ciel est même couvert, ce qui nous convient bien. Le jardin ne souffre pas. Michel a voulu voir le match de foot féminin hier soir : Une première, à laquelle je n’ai pas adhéré jusqu’à la fin. La prestation était un peu décevante à mon goût, pour cause de fautes à répétition. J’ai même été un peu surprise ce matin du succès de la France. Bravo à la capitaine qui n’a pas perdu le moral. Je suis en colère pour avoir reçu une alerte sur l’emploi des pesticides en agriculture, qui décime les oiseaux sur la presqu’île, photos à l’appui. Je me réjouies cependant de voir plus d’hirondelles cette année. 696622AE2D80412AA7AF3CDB2200D5CA Le 25

Je monte au bourg, à pied bien sûr, vers 10h par un ciel moutonneux qui va progressivement faire place à un ciel bleu. Le soleil alors commence à réchauffer la terre ;  comme le sol est détrempé par la pluie nocturne, il se dégage une odeur délicieuse d’herbe humide. Comment ne pas implorer la miséricorde du Seigneur pour la terre du sud écrasée sous le soleil, et les orages ?...Nous sommes privilégiés par la proximité de la mer. Le paillage mis en place va garder un peu d’humidité au sol pour affronter les trois jours à venir qui sont annoncés très chauds. Si jeudi mon jardinier n’a pas de chapeau, je me ferais un plaisir de lui en prêter un. Le 26

Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons succomber à la chaleur ; Une bonne ondée à étancher le sol ce matin et le ciel est gris. Quand je pense à mon jardinier, je me remémore celui du si joli film « Dialogues avec mon jardinier » campé par Darroussin. Le mien lui ressemble. Un peu taiseux, Il n’a rien avoir avec ceux des entreprises de jardinage qui viennent accomplir une tâche précise et s’en vont. Lui, il vit au rythme du jardin, en une sorte de symbiose : Il voit en plus des tâches régulières, le détail à améliorer. Il appréhende le jardin comme un chef d’orchestre la musique ; ou un peintre un tableau. Hier à la vannerie j’ai terminé mon panier : du solide pour aller éventuellement à la pêche. Alain et Michel ont terminé mangeoires, petits paniers, hochet….pour la journée avec le patrimoine.  La reprise de l’activité se fera mi-septembre. Avec le retour à la terre, le bio…la vannerie reprend du poil de la bête. Il y a dans l’air comme une aspiration à revenir à plus de naturel, à user de ce que nous propose gracieusement la nature, sans en abuser. C’est bien, alléluia !

Le 27

Retour de mon jardinier par une chaleur qui me fait plus peur à moi qu’à lui. Il commence côté ombre par débroussailler la haie d’hortensia côté rue. J’aime beaucoup les couleurs en début de formation des fleurs le contraste entre le vert foncé des feuilles et celui très clair des bougeons floraux. Le passage progressif du vert au rose des fleurs est un régal visuel tous les jours. Je m’acquitte de la distribution de fruits et légumes pour les poules, en me servant au passage dans le plateau de melons dont seules les peaux sont un peu abimées : les croissants débités et bien sucrés sont placés dans des boites en verre au frigo. Le pied de céleri prend la direction du congélateur. En voyant la photo de notre adjoint au maire en compagnie des bénévoles du Secours Pop dans le journal. J’ai présumé que ma demande de composteur était positive : exact. Très bien.

Le 28

Lever tôt pour aller voir mon ophtalmo : Parfait résultat de l’intervention. Retour à la maison pour préparer l’arrivée de notre invitée demain : je fais une grande lessive qui va sécher au vent ;  il est alors temps de préparer un repas léger de salades, avant la venue de Nathalie pour rafraichir la coupe de nos cheveux. Les menus évènements de la journée s’enchainent comme les perles d’un collier pour lesquels il fera bon de rendre grâce en fin de journée. Ensuite visite au secours Pop pour une deuxième « tournée poules ». Un petit goûter en intermède, avant de prendre la route du presbytère pour une ultime répétition de chorale pour la messe patronale. En coupant le rond-point de Mezaliou, j’ai fait une découverte sur le parterre central : cet érable, que j’ai photographié aux quatre saisons, donne des fleurs pour la première année. J’en reste émerveillée et ébahie. Il est ainsi de petits évènements qui sont un vrai bonheur ! B97FA07CD4484B9B8A02C59E5F127C71 Le 29

Marie-France nous fait le plaisir de sa venue. Comme il fait beau en fin d’après-midi nous partons pour le port de Lauberlac’h,  qu’elle n’a pas vu depuis des lustres. Elle l’a trouvé magnifique et très sympa. Nous nous sommes offert un kir au bistrot du coin, qui est une institution pour le voisinage où tout le monde se connait plus ou moins. Le soir on y sert du « fish and ships ».

Le 30

Fête patronale et adieu officiel de notre curé. Toute la paroisse nouvelle est rassemblée ce jour. Comme il se doit, la célébration se termine sur le placître par un apéritif, où sont présents le maire et un adjoint, celui auquel j’ai écrit. Il me confirme l’accord de la mairie pour le composteur et sur ma demande va m’expédier un courrier que je ferai valoir auprès  de « Vert le Jardin ». Ce moment convivial permet de rencontrer une multitude de personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres. Hélas le temps nous presse souvent et je dois descendre vers mon home où la famille m’attend. Il sera toujours temps de réfléchir  à l’impact de ce départ du Père Jean-Michel sur la communauté. Il prend, quant à lui, la tête de 25 clochers, sous le vocable de paroisse St Yves.

 

6 juillet 2019

Petits billets de Joëlle de juin

 Résultat de recherche d'images pour "bouteilles de vin"Le 1° juin

Beau temps pour ce début de mois. Courses avec Vincent qui va refaire sa cave à vin chez mon ami Jean, qui nous a covoituré pour l’Ascension. Les enfants reprennent la route pour Paris après déjeuner. La maison est subitement bien silencieuse, hormis le bruit du tournoi de foot qui lui nous en met plein les oreilles, encombre la rue de voitures, comme d’habitude tous les ans. C’est la vie !...

Le 2

Fête à la paroisse avec les professions de foi : jolies tenues blanches des communiantes et communiants. L’église est quasi pleine pour cette célébration.

Le 3

Journée chargée avec passage au jardin partagé de Goarem-goz où je retrouve Thérèse, élise, et deux messieurs dont j’ignore le nom pour préparer l’accueil aux jardins du dimanche 16. En début d’après-midi je suis au port de Lauberla’ch pour l’assemblée générale des brodeuses. Mais le meilleur fût ma visite chez nos voisins où Lucien, le fils cadet de 12 ans, seul à la maison m’a accueilli. En retour, je lui ai fait visiter notre maison et jardin.

Le 4

Nous commençons la journée par une visite au laboratoire où la queue dépasse largement sur le trottoir. Nous y croisons plusieurs personnes de notre connaissance. Passage au garage où nous apprenons que les travaux demandés par un éventuel futur acheteur du camping-car, ont déjà été faits (courroies de transmissions) il y a deux ans. Bravo la mémoire !!

Le 5

Le camping-car est vendu; les nouveaux propriétaires viennent le chercher samedi.  C’est une épine de moins dans ma chaussure. Michel est installé devant BFMTV pour les émissions sur le D-Day qui le passionnent. Le champs-prairie de mamie voisine est coupé par le tracteur des petits cousins, dans un bruit digne de la campagne que nous acceptons sans problème. Une fenêtre de soleil va me permettre d’étendre le linge au jardin : quel plaisir !

Le 6

A part quelques allées et venues au jardin pour étendre le linge, un petit tour au secours populaire pour un premier envoi de pitance pour les poules, nous restons une bonne partie de la journée devant la télé pour regarder le D-Day. Thérèse intéressée par de la tonte de pelouse vient en récupérer une lessiveuse apportée par une bénévole du SP, ainsi que des déchets pour son compost. Les choses s’organisent doucement.

Le 7

Il pleut des cordes, avec un ciré et mon parapluie, je me rends pour la deuxième fois récupérer des déchets pour les poules. Dans ce qui m’est donné, il y a deux grands cartons de barquettes de fraises de 500gr. Il y a quelques éléments abimés, mais également une bonne quantité de fraises intactes : je m’empresse de préparer des fraises à la menthe pour le dessert de ce midi. Je téléphone à Joëlle pour qu’elle vienne en chercher pour réaliser comme moi des confitures : 14 pots!! Avec des bananes, qui sont saines malgré leurs peaux tachées, j’ai fait du milke-chek ( ?) bref, des bananes passées au mixeur avec du lait. Et les poules ne sont pas lésées car elles ont de quoi se nourrir, d’après leurs propriétaires, pendant toute la semaine ; D’ailleurs Fabrice  m’a promis des oeufs en échange. Voilà un partage qui entretiendra les bonnes relations. Résultat de recherche d'images pour "fete des fraises plougastel 2019"Le 8

Le soleil est revenu, Dieu merci, car demain, outre la Pentecôte, c’est la fête des fraises. Je ne suis pas sûre d’acheter de la confiture de fraises après la messe ; mais avant, j’irai proposer aux vendeuses des jolis petits sacs en cartons pour mettre les bocaux qu’elles vendront. Souvent les gens ont les bras surchargés sans savoirs où mettre leurs achats. Ce matin les nouveaux propriétaires sont venus chercher le camping-car. C’est un petit crève-cœur de le voir partir pas très loin dans les terres chez un ancien plougastellen. «  Notre liberté qui s’en va » dit Michel. Mais cela me semble plus raisonnable ; et puis il nous reste la voiture et des maisons accueillantes pour nous héberger si nous le désirons. Alléluia !

Le 9

Pentecôte : je fais un premier tour au bourg pour acheter le pain pour deux jours et deux croissants pour Michel. Je reprends un deuxième café avec lui avant de partir offrir mes petits sacs. C’est Laure, notre pharmacienne et animatrice en liturgie, qui officie à l’étal des confitures. Elle accepte mon petit don sans barguigner. J’écoute au passage la prestation du bagad Adarre (les anciens), avant d’entrer dans l’église où Mark fait retentir sa présence à l’orgue. Nous aurons d’ailleurs un mélange de musique durant l’office, qui ne m’a pas dérangée. Par contre l’annonce du départ de notre curé Jean-Michel, nommé par notre évêque, à  Morlaix est un choc pour la communauté paroissiale. D’autant qu’il ne sera pas remplacé. Jean-Jacques notre curé résident va certainement partir sur le relecq-Kerhuon. Il sera aidé par le prêtre en retraite et cinq diacres.  Comme il faut bien se remonter le moral, J’avoue en sortant de l’église à Muriel, que je prends un plaisir fou à m‘occuper des poubelles ; ce qu’elle avait déjà remarqué. Déjeuner assez rapide avec Sébastien, avant de me rendre au défilé de la fête des fraises au rond-point de Kroas Mezaliou,  où je retrouve Laure. Elle m‘avoue avoir été stupéfaite d’avoir liquidé tous mes petits sacs en moins de 10m. Elle a trouvé l’idée géniale. Je lui promets d’en compiler de nouveaux pour l’année prochaine. Constater que mes idées fonctionnent, est la plus  belle récompense qui soit pour moi. Les photos d’Hanna sont arrivées. Résultat de recherche d'images pour "fete des fraises plougastel 2019" Le 10

Beau temps momentané pendant lequel j’espère pouvoir sécher le linge dehors. Je vis mon engagement dans le « zéro déchet » mis en place  par la métropole comme un appel de l’Esprit-Saint, via la lettre de notre pape François ainsi que la manière de vivre franciscaine depuis les débuts de l’Ordre. Cette  « croisade » est pour moi d’une telle évidence, que tout m’est plaisir dans cette lutte anti-gaspillage. La situation de la presqu’île double la mise car la pollution est aussi catastrophique en mer que sur terre. Je suis heureuse d’entendre des oiseaux chanter le matin et j’espère les entendre encore longtemps.  Pendant le défilé hier, j’ai noté la présence de nouveaux costumes. Les couleurs sont les mêmes, mais les tabliers sont en tissus moirés. La confection à l’identique des costume anciens avec leurs broderies sont si onéreux qu’il est impossible de les refaire ; Sauf pour les familles où des mères et grand-mères peuvent  encore s’y atteler, ce qui demande un bel investissement en matériel et surtout une disponibilité en temps très importante. La volonté du cercle est aussi de faire des groupes de plusieurs couples portant les mêmes couleurs de costumes. Les couleurs sont : le noir, le bleu roi, le vert, le mauve. Les tabliers peuvent être également jaune-ocrés, mais l’utilisation de ces couleurs est laissée aux choix  et goût du propriétaire ou utilisateur. Les coiffes des grand-mères récupérées se font aussi de plus en plus rares. J’ai ainsi remarqué l’utilisation d’un nouveau tissu un peu fantaisie qui remplace la sous coiffe brodée en dentelle, beaucoup plus fragile. L’inconvénient est aussi le « non savoir-faire » de l’amidonnage, indispensable pour que la coiffe tienne de manière rigide. Bref, il y a du pain sur la planche pour les jeunes générations.

Le 11

Nouveau passage du jardinier retardé à cause de la pluie qui n’en finit pas de tomber. Je pars faire de la vannerie. J’ai terminé mon nichoir pour l’an prochain et j’entame un fond pour futur panier. Après moult coup de téléphone en mairie et une visite ce matin au sujet du futur composteur du secours populaire, je finis par faire un courrier pour un adjoint au maire.  Le terrain du SP appartient à la mairie et il nous faut l’accord de celle-ci pour faire aboutir le projet. Les première pages du journal sont toujours un peu affligeantes, heureusement les suivantes mes remplissent d’aise lorsque je lis les multiples initiatives des gens.

Le 12

Coup de fil de « Vert le Jardin » en réponse de celui que j’ai envoyé la semaine dernière ou même avant. J’explique notre projet et les démarches engagées. Cet organisme passe quant à lui par l’équipe des espaces verts de la commune pour installer les composteurs. Qu’à cela ne tienne, je l’engage à contacter ses interlocuteurs habituels, car seul le résultat compte. Affaire à suivre…j’espère, pas au long court ! La sortie du film « Roxane » avec Guillaume de Tonquedec et sa poule de compagnie, me rappelle mon enfance où les poules tenaient une place importante. J’aimerais avoir un poulailler…Je me souviens de Pépé Lucien coupant en petits morceaux les déchets de cuisine pour le repas des poules : une occupation instaurée par mémé, qui était devenue un rituel quand pépé n’est plus allé à l’atelier du magasin vers 80, 85 ans. IL fallait bien occuper un peu ce taiseux, rêveur impénitent, à l’œil bleu couleur d’enfance. Tout ce que disait mémé était parole d’évangile pour pépé. Les deux couples de mes grands-parents étaient des inséparables. Les poules deviennent  des animaux de compagnie : je me souviens de « Sophie » la poule blanche de « tante Mimi » une de nos patientes, de « Monique » qui a fait le tour du monde avec son compagnon navigateur…

Le 13

J’ai pu caser tous les déchets hier chez mes voisins et à notre jardinier qui a 10 poules. Il revient dans quinze jours et aura de ce fait droit au même régime pour ses poules. Il n’est rien resté pour les poubelles. J’ai également fait 10 pots de 330gr de confiture d’abricots. Je suis retourné au secours Pop après le départ de JS, qui était accompagné de son frère et sa belle-sœur arrivés du Canada, et de plus près venant du Mont St Michel en moto, (ils font le tour de Bretagne). Nous les avions hébergés hier soir. Là, le congélateur, archi plein, était tombé en panne cette nuit. Je me suis vue offrir des tourtes et divers tartes aux fromages, oignons, à cuire tout de suite, ce que j’ai fait pour ce midi.  Le reste, cuit, peut aller au congélateur. (Je pense que le reste va aller aux poules : Mimi et moi n’avons pas été emballés par la tourte.) La pelouse tondue hier est déjà partie pour les jardins partagés. Le système mis en place commence à bien fonctionner. Avant de partir JS a annulé l’annonce mise sur le bon coin pour vendre le camping-car. Il y avait encore une dizaine de demandes ce matin!!...

Le 14

Journée non-stop qui se termine par une garde au presbytère ( J’ai échangé avec Jean partit tôt ce matin pour une fête de famille), que j’enchaine avec la répétition chorale. En rentrant à la maison, j’apprends que mes acolytes seront toutes les deux absentes demain pour la déco florale à l’église !! Heureusement j’ai récupéré des fleurs chez Mathilde, qui a eu la gentillesse de me les mettre dans un seau d’eau à l’entrée de son jardin avant de partir.

Le 15

Matinée consacrée aux fleurs. Anne, avant sa prise de garde à l’accueil, m’aide en allant me quérir de l’eau en quantité suffisante. Je termine donc vers midi. L’entraide dans la paroisse fonctionne si bien, que s’en est presque un plaisir d’être dans le pétrin. Je le dis avec beaucoup de gratitude pour toute cette aide gracieuse dont je bénéficie. Je trouve aussi trois nouveaux cageots de déchets cachés derrière la haie d’hortensias ?... apparemment, on compte sur moi pour leur utilisation. Nous regardons avec plaisir l’émission sur Guédelon 2 puis Neandertal sur Arte pour terminer la journée.Résultat de recherche d'images pour "guédelon"

9 juin 2019

Petits billets de Joëlle-mai suite

 Résultat de recherche d'images pour "pain"Journée surprise : Coup de fils d’Hanna, une polonaise, connue lors de nos voyages caritatifs à Suwaki à la frontière russe, et qui a séjournée un bon moment chez nous, il y a déjà bien longtemps. Elle a été invitée à venir en Bretagne passer quelques jours chez l’ancien président de Pharmaciens sans frontière. Elle souhaitait nous revoir. Avec René, nous avons donc pris RV pour le goûter. Je suis donc montée au bourg à la boulangerie-pâtisserie prendre des viennoiseries et des fraises bio au marché hebdomadaire. Ils sont arrivés un peu en retard, ayant circulés dans le bourg un bon moment, avant de retrouver la maison. Au moment où je les accueillais, est arrivé simultanément et à l’improviste, mon copain du SEL, devenu aussi celui de Michel, Dédé. Je n’ai pas eu besoin de faire les présentations, car à ma grande surprise, René et David se connaissent depuis longtemps, du temps où Dédé était imprimeur. C’était donc des retrouvailles croisées. Ils ont bavardés entre eux le temps que j’aille réveiller Mimi de sa sieste. Que de souvenirs évoqués…dans un temps qui nous a semblé si court. Nous attendions 3 personnes. Joëlle, l’épouse de René, n’a pu venir, car ils recevaient le soir même le vicaire polonais en stage de langue de leur paroisse : cuisine oblige ! Mais finalement ils furent quand même trois. En tout début d’après-midi, j’ai fait un tour à la déchèterie pour vider les sacs d’herbe remplis par JS lors de sa venue, et quand  je suis arrivée il y avait une queue  inhabituelle : le préposé, présent, attendait l’heure pile pour ouvrir le portail ??!...l’heure, c’est l’heure !

Le 17

Enfin la pompe à chaleur marche. L’intervenant a réglé le problème en un tour de main, car il a enfin réussit à avoir un vrai technicien de la marque au bout du fil, pour lui expliquer la manière d’assembler les fils de raccordement un peu complexe ( le constructeur n’avait pas mis de schéma dans la boite de la pièce de rechange, ce que font systématiquement les autres marques). Comme il faisait un peu frisquet ce matin, nous avons bu de concert un petit café pour clore l’affaire. Afin de lutter contre l’obsolescence programmée, il faut de la persévérance !  A la répétition de chorale nous apprenons la messe de St Jean Baptiste. Résultat de recherche d'images pour "dentelles nomades"Le 18

Il fait  beau en Bretagne. De la fenêtre ouverte nous sentons les rosiers : un régal olfactif ! Si je n’apprécie guère l’habillage des arbres avec des carrés de laine de toutes les couleurs, j’ai aimé l’exposition des tisseuses de lien, intitulée : « Dentelles nomades : de la terre à l’aber, de la mer à la terre » Les dentelles filets sont exposées dans le bourg comme des toiles d’araignées géantes. Pour informations :3tisseusesdeliens.wixsite.com ; www.abers-tourisme.com. L’exposition se déplace dans d’autres villes.

Le 19

Le bourg va changer d’aspect avec les projets en cours, sur un long terme malgré tout. L’hôtel des voyageurs a enfin été racheté par la municipalité pour être rénové et  transformé en local professions de santé, bureaux de services,  travail partagé ?? L’école du champ de Foire (appelée ainsi car construite après-guerre sur l’ancien champ de foire.) va être déconstruite pour faire place à des logements, des maisons, des services…tout est encore en réflexion, car une série de maisons insalubres et inhabitées depuis des années face à l’ilot de la poste va être abattues, ce qui va laisser un grand espace vide dans le bas du centre bourg. Finit la zone bleue, place aux bornes numériques dans quelques temps, dès que le sens de circulation sera révisé en fonction de la future piste cyclable. Le bourg va devenir impraticable dans peu de temps. Vive la marche à pied !  Résultat de recherche d'images pour "pots de confiture de fraises" 

Le 20

J’ai appelé ma petite sœur aux aurores pour être sûre de l’avoir au bout du fil : elle finissait de prendre son petit déjeuner au lit, s’octroyant un peu de répit dans ses nombreuses activités. C’est toujours plaisant de se raconter les péripéties familiales. Ah, la famille, C’est irremplaçable ! « Ne jamais remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même »Je suis donc allée à la déchèterie porter ce qui a été retiré de la pompe à chaleur, tout en déposant au passage un carton de pots vides à confiture pour la fête des fraises. Pots que j’aurais donnés avec un plus grand plaisir encore à Janig, qui doit souvent en racheter en Corse, car elle fait toutes ses confitures et en donne beaucoup ;  les pots, hélas, ne lui sont pas rendus !.  J’ai également commencé à nettoyer le camping-car en vue de sa vente.

Le 21

Anniversaire de Michel : 78 ans. Le soleil est de la partie ainsi que de gros nuages tout blancs. Je continue le lavage du camping-car pendant que Mimi va faire les courses. JP appelle son petit frère vers midi pour être sûr de nous trouver. Joëlle est passée en vitesse saluer Mimi, pendant que j’étais à la vannerie.  Alexandre et Masha ont appelé Grand-père. Sa chère filleule lui a adressé un très gentil message…bref, il n’a pas été oublié. Nouveau petit problème domestique à régler : contacter l’entreprise qui nous a posé les panneaux solaires: les pies ont décortiqué la protection du tuyau qui transporte l’eau des panneaux vers le garage où se trouve le ballon de réserve d’eau chaude. Je ne risque pas de m‘ennuyer, alléluia !

Le 22

Le 23

Résultat de recherche d'images pour "pied de bourrache" 

« Un bienfait n’est jamais perdu… » C’est la vérité. Je suis allée porter au secours populaire des jolis petits sacs cadeaux. C’était apparemment le jour où mesdames les bénévoles trient les aliments donnés pour les distribuer le lendemain. Comme je les voyais remplir des sacs poubelles de légumes et fruits divers, je leur ai demandé si elles ont des composteurs sur place. «  Non, car ils seraient remplis en une fois ! ». Je leur ai donc proposé de les vider dans mes composteurs. Je suis donc repartie avec deux cageots et quatre sacs poubelles remplis à moitié car très lourds. Avant de m’éclipser j’ai salué Kamir, que j’ai été surprise de voir en ce lieu et lui ai proposé de venir voir Michel. Nous commencions à déjeuner quand Kamir est venue en courant nous offrir une tarte normande ; RV pris pour un futur apéritif. L’après-midi, je me suis attaquée au tri des déchets : Il y avait déjà plein de salade, de fruits et légumes tout à fait consommables. J’ai donc fait une salade de fruits, un potage rouge : tomates, poivrons, oignon et pommes de terre ; préparer une salade. J’ai mis aux composteurs une partie des fruits et légumes, tout en cogitant sur le gâchis. C’est alors que j’ai eu l’idée géniale des poules de Stéphane. Après coup fil, je suis donc partie avec sacs et cageot chez lui pour un royal festin pour ses six poules. Pour me remercier, sa fille Clara m’a fait don d’un pied de bourrache pour mon jardin. C’est trop gentil ! 

Le 24

Ce matin, j’ai fait trois pots de compote d’abricots avec ceux mis de côté hier.  Un potage vert : salade, poivrons, céleri, poireaux, pommes de terre.  Comme il y a trop de potage pour un repas, j’ai mis deux bouteilles d’un litre au frigo. Le jardinier commence la remise en état du jardin cet après-midi : pendant 4h30 il a travaillé pour remettre l’espace en état en partant du trottoir jusqu’au fond du terrain. Il a emporté deux énormes sacs de déchets. Le jardinier m’a installé mes plants de menthe dans de grandes  jardinières qu’il a ensuite enterrées pour éviter un essaimage intempestif, puis il a taillé l’énorme plan de romarin. J’ai gardé les coupes pour ceux qui ont des barbecues. Ce soir, je chante… Résultat de recherche d'images pour "photos de communiantes" 

Le 25

Dès 9h, je suis à l’église pour la déco florale car demain c’est la première communion. Je commence seule à défaire les compositions et vases  de la semaine dernière avant l’arrivée de mes collègues. Une grande quantité de fleurs a été déposée hier soir dans des seaux d’eau : Un grand merci aux donatrices. En milieu de matinée les enfants arrivent pour la répétition de la célébration de demain. Je rentre vannée pour me mettre les pieds endoloris sous la table : Merci Mimi. 

Le 26

Temps gris pour la fête, où les petites filles portent des robes blanches et certaines des couronnes de fleurs. L’assemblée est plus importante qu’à l’ordinaire et surtout plus jeune. Pour la fête des mères Sébastien a eu la bonne idée de m’offrir de la confiture : super ! 

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Temps mitigé pour ce début de semaine. Je prends contact avec Thérèse qui appelle à l’aide pour la journée « accueil dans mon jardin » le 15 juin, au jardin partagé de Goarem-Goz, pour la séquence compost et paillage. Elle est bénévole et s’active déjà avec l’association « Vert le jardin ». Après trois quart d’heure d’échange, nous constatons que nous avons la même manière de fonctionner et je pense que nous allons faire du bon travail ensemble. Elle est plus au fait que moi des arcanes administratives et de leurs lenteurs : (Elle n’a toujours pas eu le feu vert pour le bac à marée qu’elle souhaitait voir installer à la grève de Pors-Gwen, mais une proposition au fort du Caro, lieu assez fantaisiste??) Bien que nous soyons une commune rurale, l’écologie a toute sa place pour préserver l’attrait du lieu.

Le 28

Vannerie : je poursuis mon nichoir pour mésanges, mais j’ai du mal à trouver de l’osier correct et dois interrompre mon ouvrage. Je verrai pour la suite la semaine prochaine. J’ai pris de l’avance en cuisine avant la venue des enfants.

Le 29

Nous partons à deux pour faire les courses qui sont plus conséquentes qu’à l’ordinaire. Nous croisons les copains de petits cafés de Michel et Joëlle, sans nous arrêter car le temps presse.

Le 30

Ascension : nous partons en covoiturage pour Gouesnou, avec Jean, où a lieu la messe. Les courageux se sont levés très tôt pour partir faire la troménie qui commence à 5h pour la messe, d’avant le départ, afin d’arriver vers 10h45 à l’église pour la messe, présidée par notre évêque à 11h. Les pèlerins sortent de l’église pour être accueillis pour une petite collation car la marche creuse les estomacs. La messe est donc suivie par les plus anciens, qui eux n’ont pas marché. Outre notre évêque, nos trois prêtres, le père  André ancien aumônier de l’Arche, un vieux prêtre, le père Laurent, 99ans, nous fait l’honneur de sa présence pour célébrer avec ses confrères. Toute la famille se retrouve pour le repas et l’après-midi à la maison, où je reviens plus tôt que je ne pensais vers 12h30. Vincent et Jean-Sé se lance dans le lavage du camping-car, avant de le mettre sur le bon coin. Les jeunes partent diner chez des amis qui viennent d’acheter une maison à Cast, parait-il très bien, avec 4000 m2 de terrain planté de fruitiers : nous aurons des nouvelles demain.

Le 31

Journée estivale très chaude : Jénia emmène les enfants ( Margot, Noémie, Sacha et Léo) se baigner à Pors-Gwen.  Avec Vincent, j’ai fait les courses ce matin pour les repas et le bricolage. Je fais un tour au secours populaire pour approvisionner les poulaillers de mes voisins, le reste va au composteur. Heureusement il y en a un peu moins que la dernière fois. Mais que nous réserve demain ?... Maintenant, je me mets les pieds en éventail.

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8 juin 2019

Petits billets de Joëlle-mai

 Résultat de recherche d'images pour "muguet"Le 1° Mai

Petit déjeuner bavardage en compagnie de Jean-Sé en attendant 10h 30 pour qu’il puisse  tondre la pelouse qui en avait vraiment besoin. Après le déjeuner notre gendre préféré a repris la route pour regagner le sud Finistère. Une lessive vole au vent sous le soleil. Bennoz Doué !

Le 2

Aujourd’hui, c’était le tour de Michel d’aller en clinique pour un examen. Le taxi, un autre remplaçant, était le frère d’un copain de lycée de Sébastien, qui vit depuis des années au Mexique et qui va déménager prochainement aux USA. Nous avons récupéré ses coordonnés car il vient bientôt pour un bref séjour en France. Le monde est vraiment petit, surtout en Finistère.

Le 3

Dès 9h30 visite chez le vétérinaire. A 13h45 départ pour la paroisse de Lambézellec à Brest pour les obsèques de Maria. Je crois qu’elle sera contente car deux de ses nièces venues de Belgique sont là ainsi que toute la vieille garde du Renouveau, plus des sœurs de l’institut de L’Agneau de Dieu, des représentantes du MCR, des visiteuses de prison. Quatre prêtres concélèbrent la messe : le père Gless curé de la paroisse, Le père Jean-Michel notre curé, et deux vieux prêtres de la maison de retraite  de Keraudren. Le mot du guide en début de la célébration a été remarquable ainsi que l’homélie du père Jean-Baptiste. Comme la suite était une incinération j’ai rapporté, sur la demande d’un membre du groupe de Renouveau, le bouquet de fleur offert pour  le déposer à l’oratoire où a lieu la prière. Je me suis arrêtée au presbytère où la sacristine m’a rappelé que je suis de service fleurs demain. J’avais oublié !! Heureusement mes consoeurs seront là. Ouf ! Résultat de recherche d'images pour "lilas" 

Le 4

Dès potron-minet, je cueille des fleurs chez Mamie voisine : lilas, rhododendrons, petites roses, verdure. Chacune apporte sa cueillette pour la confection des bouquets. Hier soir j’avais déjà cueilli du muguet pour mettre à la vierge ; Comme je sortais du jardin, un monsieur accompagné d’un jeune garçon me salut en se présentant comme un nouveau voisin. C’est ainsi que j’ai appris que Marie-Hélène avait quitté le quartier pour établir ses pénates dans un appartement à Brest. Elle vivait un peu recluse dans sa grande propriété enclose et avait ses activités à Brest. Je suis malgré tout tombée des nuées. J’avais bien remarquée la présence de jeunes et d’enfants mais je pensais qu’il s’agissait de ses enfants. Bref, nous avons donc de nouveaux voisins venants de Paris : Stéphane et Sidonie avec leurs trois garçons : Gaston, Lucien et Firmin. Nous aurons encore dans peu de temps de nouveaux voisins car Michel et Hélène attendent que leur nouvelle maison soit rénovée, en fonction du handicap de Michel, pour voler vers d’autres cieux. Isabelle a encore fait des merveilles avec les fleurs.

Le 5

Quelle paroisse sympathique, en tout cas pour moi ! Nous reparlons de Maria entre nous par cette belle journée ensoleillée. J’ai peu dormi cette nuit, aussi me suis-je assoupie durant deux heures dans mon fauteuil, avant d’aller à la bibliothèque de rue, car il faut bien se remuer un peu. Les parisiens sont de retour de Russie. Le centre bourg va encore bien changer : la mairie a racheté l’ancien hôtel des voyageurs dans le cadre de la rénovation du centre. Un projet de caserne de pompiers est dans les tuyaux ; cela complétera le musée dédié à ceux qui veillent sur nous. La vie continue….Comme je rentrais du jardin de mamie voisine, j’ai buté sur le chauffeur de taxi qui m’avait oublié. Il venait me présenter ses excuses, muni d’une jolie rose blanche bien empaquetée. Je l’ai assuré qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat ! Mais il s’est quand même confondu en regrets ; Il est vrai que pour un premier jour, ce n’était pas tout à fait le top. Ses enfants vont l’aider à rectifier le tir. Heureuse famille !

Le 6

Nouvel enterrement : celui d’Anne Marie, 88 ans, une plougatell d’adoption en épousant Fanch ; Elle a participé avec son mari pendant un certain temps à la prière de groupe de Renouveau. C’est à ce titre que je suis allée représenter le groupe, avec Xavier venu de lampaul-Plouarzel. Quel contraste avec la messe si vivante pour Maria ! Ici quelques personnes seulement chantaient. C’était bien « tristik ! » Xavier n’est pas descendu jusqu’à la maison, aide aux devoirs oblige. En soirée, je vais rendre visite à nos nouveaux voisins en la personne de Sidonie, la maman, pour lui proposer la mise en place d’un composteur. La famille avait bien l’intention d’en prendre un, mais avait omis de le commander ; Nous nous retrouverons au plus tard le quinze de ce mois, lors de la vente à la mairie.

Le 7

Malgré un temps voilé, le vent va permettre une lessive séchée en extérieur. En rendant visite à ma nouvelle généraliste pour un renouvellement d’ordonnance, j’ai appris qu’elle quittait ce cabinet pour reprendre celui de mon ancienne doctoresse, avec Sarah, la dernière remplaçante de Françoise, que j’ai eu l’occasion de rencontrer aussi. Pour une surprise c’est une surprise ! Je pense qu’elles vont bien s’entendre ayant, je pense, la même philosophie médicale. Mon nouveau médecin, Stéphanie, aura donc accès à mon dossier complet. Voilà qui est épatant !

Le 8

J’ai regardé ce matin la télévision et J’ai été désolée pour la pluie qui a un peu gâché la célébration. J’ai échangé cette après-midi sur le thème « résister » proposé par le livret franciscain de ce mois avec mes chères sœurs de fraternité. Que faisons-nous concrètement pour résister au consumérisme, aux déchets, à la violence, au racisme, etc…? Et pour clore cette journée, nous avons regardé l’émission sur les animaux dans la guerre, puis l’émission suivante sur les femmes lors de ce même conflit. Je me rends compte que j’ai toujours résisté depuis la maternelle. Cette époque m’a été rapportée par maman car je n’en avais aucun souvenir, sauf le prénom du petit garçon( Roland ) dont j’avais  pris la défense face à tous les autres. Le contraste était éclatant car j’étais très blonde avec un teint plutôt pâle et lui était noir ébène. L’enfant habitait notre quartier et toutes ses sœurs étaient blanches. Un africain était passé par là pendant la guerre. Le père de famille a adopté l’enfant quand il est rentré de captivité. C’était le seul garçon de la famille. Et si mes souvenirs sont bons, il a fait de belles études d’ingénieur dans les ponts et chaussées. 

Le 9

Les enfants malades mûrissent plus vite que les autres. J’ai pu le constater durant ma vie professionnelle. Peut-être est-ce pour cela que j’étais raisonnable dès l’enfance : je me souviens avoir été caricaturée par un copain scout un jour de surprise partie, sous les traits d’une vieille dame (ou vieille fille) l’air revêche, chapeautée à l’ancienne et munie d’un parapluie sous le bras, marchant d’un pas décidé. J’avais été très surprise sur le coup ; mais j’imagine que c’est parce que je le tenais à distance. Il est vrai que nous ne nous voyons pas du même oeil que les autres. Nous pensions avoir enfin réglé le problème de la pompe à chaleur. Hélas, les techniciens n’ont pu mettre le nouveau module en place car il faut une adaptation qu’ils n’ont pu faire. Bref, les travaux sont repoussés à lundi prochain. Alléluia !  A ma permanence du soir, j’apprends le décès d’un voisin. Résultat de recherche d'images pour "pour l'amour des livres" Le 10

Michel Le Bris, né en 1944 à Plougasnou, fondateur du festival des Etonnants Voyageurs à St Malo, qui a failli perdre la vue, vient de sortir un ouvrage poignant: « Pour l’amour des livres » chez Grasset. Son curriculum vitae est très à gauche. En 68, directeur de « La cause du peuple », Il va purger huit mois à La santé. Interrogé, il répond aussi aux questions du journaliste Stéphane Vernay sur les gilets jaunes. Il dit exactement ce que je pense : rien à voir avec mai 68.  « …les ronds-points ont été vécus comme une réponse à la solitude, à une société fracturée, divisée. Tout à coup les gens se retrouvaient. C’était frappant au début. Cette question essentielle, reste posée à la société. …Je reste perplexe. Déçu. En colère face aux dérives du mouvement, mais aussi de tous ceux qui mettent de l’huile sur le feu. Les chaines d’info sont des machines infernales. Il faut alimenter la bête, faire de l’audience, que ça chauffe, et tout de suite. On filme prioritairement ce qui brûle, on cherche les porte-paroles les plus pittoresques possibles, jamais l’apaisement. C’est abominablement triste. On a l’impression d’assister à une course folle. Et personne ne sait où elle nous mènera.

Le 11

J’assiste aux obsèques d’Yves. Je vais embrasser son épouse et ses enfants. Catherine me rappelle que je lui ai fait la catéchèse… Claudie, qui me semble un peu désorientée et encore sous le choc de l’évènement, me dit vouloir s’engager au secours catholique. Je n’ai pu que l’encourager. Dans la foulée, Je vais ensuite proposer mes services à Claudie (une autre) pour la décoration florale. Finalement nous sommes quatre, pas une de trop pour remplir cette tâche en une heure, pendant que Brigitte, la sacristine, range après la célébration. J’en profite pour annoncer à Claudie, qui est également responsable de la liturgie, que demain il n’y aura pas d’organiste. Le mini chœur chantera à cappella, sous l’œil vigilant d’Annie, notre chef, réquisitionnée comme animatrice. Elle ne peut cumuler à la fois : organiste, animatrice et chef de chœur. La période divise les services car les pardons dans les chapelles viennent de débuter la semaine dernière et vont se poursuivre au fil des semaines. Le manque d’engagement des jeunes se fait cruellement sentir.

Résultat de recherche d'images pour "course de la plougastell" Le 12

En allant chercher le pain avant la répétition de chorale de la messe, je suis tombée sur le départ de « La Plougastell », courses organisée par Redeg. Ils étaient 1315 au départ en trois groupes : 630 sur 14 km, 325 sur 8km et 360 en marche nordique, plus 200 enfants. Et Je pensais : « Si seulement il y avait autant de participants à la messe… » Ce rendez-vous sportif est vraiment très bien préparé et original tous les ans. Cette année la course a traversé des serres. Des jeunes filles en costumes distribuaient des fraises à l’arrivée sur le terrain de l’Avel Sport. Bref un succès, ce qui n’a pas été le cas du concert d’orgue l’après-midi, malgré un beau programme. Mais il y a maintenant un tel panel d’activités et rendez-vous qu’il devient difficile de faire un choix. Le sport est devenu prioritaire surtout par beau temps. Finalement, Annie a réussi à trouver un animateur  à 23h hier soir pour la messe. Elle officie donc à l’orgue.

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Le 13

La commune n’arrête pas de faire le buzz. Cette fois-ci, il s’agit d’une pierre gravée sur la plage du Caro avec des inscriptions bizarres. La demande d’aide à la traduction a fait le tour des cinq continents. La presqu’île a toujours été originale depuis la préhistoire. 

Le 14

Vannerie : j’ai raté mon panier. Comme la tondeuse est bonne à remplacer, les enfants nous ont encouragés à prendre un jardinier. J’ai donc trouvée l’idée séduisante et sensée. J’ai donc téléphoné à mon amie Mathilde pour lui demander les coordonnés de son jardinier dont elle très satisfaite. Je l’ai contacté et il est venu faire un tour de jardin pour voir un peu ce qui l’attend. Nous avons donc fait affaire.

Le 15

Vente des composteurs cet après-midi à la mairie comme d’habitude. Bien m’en a pris d’aller aider l’équipe municipale de Brest : les deux camionnettes ont été bloquées ¾ d’heure sur le pont de l’Iroise pour cause de travaux ; J’ai appris la cause du retard par la secrétaire de mairie de la commune, prévenue par téléphone portable. J’ai donc demandé l’ouverture des portes de la salle des mariages pour permettre aux gens de s’assoir en attendant. La route sur le pont était réduite à une voie, d’où l’embouteillage. J’ai retrouvé la même équipe que d’habitude bien contente de me faire la bise en arrivant. Et comme par hasard, mon copain Paul qui est toujours présent habituellement n’est pas venu, pris ailleurs je suppose.  

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19 mai 2019

Petits billets de Joëlle-avril

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Le 1° Avril

Début de mois et début de semaine. Nous terminons avec les brodeuses la confection des panneaux pour la rentrée prochaine dans le local du joli petit port de Lauberlac’h. En soirée, nous découvrons l’émission « constructions sauvages » sur RMC. J‘ai trouvé le trio ouvrier, avec son look assez décoiffant, très compétant. Contrairement à l’émission américaine des maçons solidaires, qui construisent en huit jours des maisons, que les habitants nécessiteux n’aurons pas les moyens d’entretenir ; ou bien les rénovations trop kitch à mon goût de l’émission française, Celle-ci fait appel à l’imagination, y associe la récup et se veut écolo. Je me suis donc couchée très tard, mais contente.

 

Le 2

Mon copain composteur Paul continue avec persévérance de mettre en place ses projets pour son quartier : « J’ai semé l’idée d’un jardin partagé. Elle avait l’air de plaire.» Ceci sur une parcelle de terre abandonnée en haut du village, qui connaît déjà le partage avec le four à pain, la fête de la pomme, la journée nettoyage de la grève… « C’est dans la continuité ; il nous fallait une nouvelle activité… ». Selon les membres de l’association, réunie ce jour-là autour de Michel Campion, responsable de « Vert le Jardin », Le fonctionnement sera différent des autres jardins partagés. « Ce sera une manière de transmettre des connaissances. Les livres ne remplacent pas l’expérience des anciens». Paul m’épatera toujours. Michel et Alain, deux  fidèles vanniers, sont absents. L’un à qui l’on a posé des stems, l’autre a fait un malaise durant la marche en groupe ce matin.  Claude a planté 150 pieds d’osier dans son terrain : ils ne seront pas disponibles  avant un certain temps !...

Le 3

Servane, du SEL, m’a emmenée à Brest pour une visite médicale. Elle fait aussi partie de l’association de vanniers, entre autres occupations. La responsable des jardins partagés, que j’avais contactée, est venue chercher une grande partie de mon compost. En effet,  la production des composteurs de ces lieux, où sont cultivés des légumes très gourmands, est insuffisante. En échange, elle va me donner des choux. Tous ces échanges font le bonheur de tous, car lieux de partage, d’échange et de convivialité.

Le 4

Les locataires des voisins nous ont signalé que la pompe à chaleur faisait du bruit et les empêchait de dormir. La maintenance est donc venue en début d’après-midi régler au mieux le problème mais comme « un malheur n’arrive jamais seul », un courant d’air impétueux a fait claquer la porte du rez-de-chaussée et le vitrage a explosé ! Nous attendons donc l’entreprise sollicitée par l’assurance. Visite chez le véto pour le chat  qui est triste, déprime et souffre peut-être d’arthrose. Le chat est un animal hypersensible aux ambiances et à son environnement. Il détecte aussi l’humeur de ses maitres et parfois leur maladie. Or de nombreux chats ont fait leurs apparitions dans le quartier ; ce qui fait que le territoire de notre minou est squatté par des étrangers, ce qui le perturbe grandement.  C’est comme si nous rentrions à la maison pour constater qu’il y a eu des visiteurs en notre absence : bref il n’est plus chez lui, et est devenu hyper craintif. Mon diagnostic était bon sur ce point. Le fait qu’il se toilette moins bien le bas du dos laisse à penser à des douleurs de la colonne vertébrale. Traitement pour une semaine d’antidouleurs et d’antistress. Pauvre minou !

Le 5

Toujours pas de nouvelle du vitrier ??...La vie actuellement n’est pas un long fleuve tranquille. Le temps est maussade et le printemps s’est mis en congé ; je crains pour la pollinisation des fruitiers comme l’an passé. Ce soir avec les rescapés de la chorale nous répétons la messe de la trinité pour le jour de Pâques. 

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Le 6

Temps déplorable. Je sors pourtant jusqu’à la bibliothèque de rue  prendre deux ouvrages, car à cette heure tardive la médiathèque est fermée. Les cerisiers ont beaucoup grandi et non jamais été aussi fleuris. J’aperçois les poiriers en fleurs de chez mamie voisine, ainsi que les pommiers sur le point d’éclore. Hélas, je vois peu d’abeilles et j’ai des craintes pour la pollinisation. La basse température n’incite guère à sortir des ruches, pour ce qu’il en reste d’essaims déjà décimés.

Le 7

Une éclaircie permet d’étendre une lessive dehors. Un peu de raccommodage après le départ de Séb venu déjeuner avec nous. La ville de Morlaix, toujours très dynamique, inaugurait hier les clous, en bronze ornés de la coquille Saint Jacques, incrustés dans la chaussée pour baliser le circuit destiné aux pèlerins et touristes. Six sites du patrimoine jacquaire sont ainsi identifiés, autant de raisons pour les marcheurs en route pour Compostelle de faire halte à Morlaix. Je pense à mes chères nièces et leurs amies qui reprennent la route demain.

Le 8

Le vitrier est passé ce matin pour prendre les cotes afin de réparer le panneau de verre qui a éclaté lors du courant d’air. Le vitrage n’existe plus ; Il sera remplacé par un verre style salle de bain. 

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Le 9

Grand soleil qui fait du bien. La nature se réveille et les fleurs abondent. Dimanche, j’ai vu le président de l’association des bannières. L’idée de faire broder la nouvelle bannière par la société Le Minor est caduque au regard du prix demandé. En partenariat avec le musée du patrimoine ce sont les brodeuses du cru qui vont s’atteler à l’ouvrage, comme à Locmélar (la fille de mamie voisine fait partie des brodeuses dont j’ai vu la photo). Les dons déjà récoltés serviront à l’achat de matériaux  suffisamment onéreux. J’ai découpé l’article du journal à ce sujet pour le donner à Pascal, qui sera content de le lire et d’en tirer profit. Quand on n’a pas d’argent, il faut se débrouiller autrement en se relevant les manches. Merci, mesdames.

Le 10

Journée  mouvementée…ensoleillée malgré tout par la vue des pommiers dans le laurier de chez mamie Voisine et qui sont magnifiques. 

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Le 11

Temps splendide. Un petit tour au marché pour donner les petits sacs papier mis de côté ; je n’ai pas trouvé les plants de légumes que je souhaitais. J’en  profite donc pour jardiner un peu ce matin : j’ai déplacé le pied de rhubarbe car il passait trop souvent sous la tondeuse ; et surtout j’ai préparé les composteurs pour une nouvelle saison. Cours d’informatique avec Martine cet après-midi. Elle a beaucoup de patience et m’a tout noté sur un cahier. Je peux l’appeler en cas de besoin : c’est tellement gentil de sa part.  La journée se termine par ma garde au presbytère.

Le 12

Les buis sont malades un peu partout en France ; aussi ceux qui restent doivent être précieusement gardés. Hélas, certains ignorent cette hécatombe, ce qui est le cas de Lili qui m’a autorisée à prendre de la verdure dans son jardin. Aussi, quand j’ai vu un jardinier débroussailler dans sa propriété, je suis allée jeter un œil et j’ai constaté les dégâts sur les arbres buis !...Après autorisation, je suis allée faire provision de branchages pour samedi et dimanche ; ce qui va bien arranger Pascal, le sacristain, qui commence à s’arracher les cheveux pour fournir l’assemblée en buis le jour des rameaux. Le seigneur y a donc pourvu pour cette année. Merci Seigneur, bien que j’eusse préféré la préservation des buis. L’arbrisseau pousse en effet très lentement. 

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Le 13

Après avoir ouvert l’église, dès l’arrivée de mes collègues, je file chez Matilde pour chercher des iris et des clochettes mauves et blanches, fleurs proposées. Handicapée et âgée, c’est sa manière de participer à la vie paroissiale. Merci Mathilde. Bel arrangement floral fait par Isabelle dans le chœur, mais qui ne rend pas aussi bien en photos.  Elle est vraiment douée. Nous avons mis les buis dans des seaux qui seront disposés aux portes demain.

Le 14 : jour des rameaux

Début de la célébration à l’extérieur sous la pluie et une forêt de parapluies. Nous nous sommes abrités les uns les autres. A la fin de l’office , j’ai aperçu Alain, le laotien que j’avais accueilli lors de la guerre du Vietnam, avec son frère et son père, maintenant complètement intégré et converti au catholicisme, donner un coup de main à notre jeune sacristain. Je suis allée le saluer et lui demander si son aide était occasionnelle ou un engagement dans la cohorte des serviteurs de la paroisse. Sur sa réponse positive, je l’ai chaleureusement félicité d’avoir accepté cette tâche. Il a souris en disant « c’est normal ». Je crois qu’il est fier que l’on est fait appel à lui, car c’est une reconnaissance pour lui, l’ancien exilé ; une preuve de sa bonne intégration. Je suis super contente. Il me semble que si l’on veut des serviteurs, il faut aller demander leurs aides aux « pauvres ». C’est ce que faisait, je pense St François ; car ils sont heureux que l’on fasse appel à eux.

Le lundi 15 : semaine sainte

Coup de fil de ma cousine Anne-Françoise pour m’annoncer le décès de Tante Mimi, qui était depuis un moment en maison de retraite. C’est Guirrec qui l’a prévenu pour qu’elle contacte le reste de la famille. Les obsèques ont lieu vendredi, mais je ne pourrai m’y rendre. J’étais encore au téléphone avec elle quand les vitriers sont arrivés pour remplacer le vitrage de la porte. Ils ont travaillé vite et bien. Petit voyage à Brest cet après-midi avec Joëlle pour récupérer l’unité centrale de l’ordinateur de Michel et faire quelques courses chez Lidl, en particulier un sac pour déchet de jardin. Pour finir l’après-midi, je m’installe dans mon fauteuil pour un moment de lecture et de calme bien mérité, qui sera remis en cause avec l’incendie de Notre-Dame de Paris, dont je suis le désastre jusqu’à la fin du reportage à la télé. 

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Le 16

Petit coup de stress ce matin vers 8h30 : plus d’eau ?? Elle coulait pourtant vers 7h à mon lever. En allant dans la rue, j’ai aperçu une camionnette sur le rond-point. Je m’y suis rendue. Le préposé m’a expliqué avoir coupée l’eau à cause d’une urgence, mais qu’il allait la rétablir. Ouf !  Michel a plutôt tendance à dire « attendons pour voir ». En ce qui me concerne, en cas d’incident, il me faut savoir immédiatement le pourquoi du comment sinon je stresse, ce qui est très mauvais pour ma tension. Certains supportent de marcher avec des grains de sable dans leurs chaussures ; pour pouvoir marcher sereinement, il me faut les ôter de suite, si je peux me permettre une comparaison. Je covoiture avec Monique ce soir, pour nous rendre à la soirée pénitentielle à Loperhet.

Le 17

J’étais assez d’accord avec la journaliste de « La Croix » dans sa manière de lire l’évènement. Devant cette destruction, elle a pensé à cette demande du Christ à Saint-François ; «  Va et reconstruit mon église »Dans un premier temps François à penser à une église en pierre. Ce n’est que plus tard qu’il en a compris le sens spirituel. La Cathédrale Notre-Dame devient un symbole : Face à cette partielle destruction par un feu, comment ne pas penser au feu purificateur de l’Esprit-Saint, en ce début de Semaine Sainte ; comment ne pas penser à l’église de France en particulier, Fille aînée de L’Eglise, secouée par les scandales. Notre-Dame sera reconstruite, L’église aussi, car Jésus nous a fait cette promesse : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. » Pour les non croyants, Notre Dame de Paris est la première cathédrale de l’Europe, car sa première pierre a été posée par Charlemagne. Son empire a été par la suite divisé entre ses trois fils. Quoiqu’il en soit, Notre-Dame rassemble en elle ce qu’est la France, son histoire. Aujourd’hui, Elle rassemble les gens au-delà des clivages politiques, un espace-temps bienvenu, malgré certaines critiques. Je ne peux m’empêcher de penser à la parole du Christ et d’y ajouté une suite: « Des pauvres vous en aurez toujours, mais moi…mais la Maison de ma Mère est unique, source de paix et de miséricorde pour tous les hommes». 

Le 18

Comme il fait beau, je continue de travailler au jardin où il y a toujours quelque chose à faire. Mes trois sacs à déchets achetés à Lidl vont bientôt être remplis (quand je vais au Lidl, je pense toujours à Xavier et Charlotte). Je n’aime pas trop aller à la déchèterie, mais il est parfois nécessaire d’y aller. Le rosier grimpant sur le bouleau est déjà en fleur depuis une semaine ! 

Le 19

Nathalie, notre coiffeuse, passe pour nous refaire une beauté avant la fête de Pâques, et la maintenance pompe à chaleur nous envoie un nouvel ouvrier…qui a tout de suite fait le diagnostic : c’est le moteur des pales qui commence à rendre l’âme ; il faut le changer. La pompe n’est pas toute jeune et le matériel s’use ; cependant cela vaut le coup de changer la pièce. Heureusement comme la température monte, la pompe ne marche pas actuellement, le soleil emmagasiné dans la journée maintient une température supérieure à 20° la nuit, lorsque nous fermons les fenêtres. Ce soir répétition de chorale : une chanteuse vient nous rejoindre pour étoffer le mini chœur.  

Le 20

Courses avec Michel pour le week-end. Après-midi les pieds en éventail devant la télé,  après un peu de jardinage. Notre vicaire général, le père Alain Guellec, vient d’être nommé évêque auxiliaire de Montpellier. Je l’ai eu comme professeur au parcours de théologie en histoire de l’église des premiers siècles. La dernière fois que je l’ai croisé, ce fût lors d’une prière dans le groupe Charismatique de ma paroisse en tant que responsable des groupes de spiritualités.  Comme beaucoup de bretons, c’est un taiseux, réservé, tout à fait abordable, mais  qui va peut-être étonner les méditerranéens. 

Le-tombeau-de-Jésus-ouvert

Le 21

« Christ est ressuscité », « Il est vraiment ressuscité » Alléluia !  Cette année l’office n’a pas eu la solennité des années passées avec Mark. L’animateur a fait une extinction de voix subite  (cela m’est déjà arrivé aussi lorsqu’une  corde vocale flanche) et a dû être remplacé au pied levé par la chef de chœur, qui est aussi assistante de baptême. (Annie est trop sollicitée, il va falloir que cela change.) La chorale doit donc se dépatouiller par elle-même, ce qui n’est pas toujours aisé !  Cinq baptêmes se déroulent pendant la messe, dont celui de deux petites jumelles de quelques mois, dans les bras de leurs parents, habillées en costumes plougastels de couleur bleue pour les petits enfants. Les costumes avaient été brodés par la grand- mère, décédée depuis. Elles ont été très sages contrairement à l’une des autres baptisés qui hurlait et refusait l’onction du Saint-Crème, en se débattant dans les bras de son père, n’ayant pas appréciée la douche froide qui précédait. Il est vrai que chez les orthodoxes,  comme l’enfant est plongé nu dans une sorte de baignoire, l’eau est tiède. Voilà peut-être une idée à prendre ??...

Le 22

Hier soir, nous avons regardé la grande vadrouille. Ce film est toujours aussi drôle. Nous sommes restés écouter la fille de Gérard Oury, qui a collaboré à ce film,  parler des anecdotes du tournage. Elle a également rapporté que c’est Bourvil qui devait jouer dans la folie des grandeurs avec son complice De Funès. Les costumes étaient déjà taillés, tellement la production espérait que son acteur fétiche pourrait encore tourner.

Le 23

Musarder, ce n’est pas mal non plus, après un lundi de Pâques. Pierre-Jean est en congés pré-retraite : chouette, il pourra venir nous voir. A la vannerie, l’osier était si sec qu’il cassait de suite. J’ai donc remballé mon matériel et suis partie faire un tour à la médiathèque.

Le 24

Sortie au laboratoire et au centre de radio : de quoi occuper la journée en partie. Je bénis le ciel de disposer de ces services à 300m à vol d’oiseau de la maison. Le vent à ramener hier des vents de sable du Sahara qui s’est déposé sur la voiture: merci Eole !...Je n’ai jamais eu d’allergie, mais cette année j’éternue souvent.

Le 25

Visite à la clinique Pasteur. C’est Joëlle qui me conduit et surprise : nous retrouvons au secrétariat Valérie, l’ancienne secrétaire de notre cardiologue, partie s’installer à St Marc de Brest. Valérie a profité d’une opportunité pour prendre ce poste beaucoup plus relaxe. Ce genre de retrouvailles me réjouit toujours. 

téléchargement

Le 26

Autres retrouvailles à 19h: le SEL dans un local, dont j’ignorais l’existence, situé dans une petite cité du bourg. Nous sommes peu nombreux, seulement six fidèles. Les trois composteurs : Paul, Elise et moi. Anne-Marie et ? (une nouvelle pour moi, dont j’ai oublié le nom !) et une vraie nouvelle : Michelle, qui a accepté le rôle de secrétaire assistante de Sylvain. J’avais apporté un tout petit cadeau pour Rose, la fille d’Elise et Sylvain : trois couches neuves en tissu, encore dans l’emballage primitif, trouvées au secours populaire (pour 1euro) où j’avais été entraînée par Joëlle dans l’après-midi. Je ne pensais pas rester longtemps, mais j’ai partagé un petit apéro avec mes amis qui s’est prolongé: bière fabriquée par Sylvain et cake apporté par Michelle, salades sorties du sac par Paul. Bref, à 20h j’ai tiré ma révérence. Je suis alors tombée dans la rue sur Servane, qui arrivait, et que je n’avais pas vue depuis un moment. Comme il pleuvait des cordes, notre dialogue fût bref.

Le 27

Après les grandes courses d’hier matin, il n’est pas nécessaire de s’exciter ce matin. J’ai mis à disposition de Michel dans la véranda des arrosoirs plein d’eau de pluie, tombée hier, et du compost pour revitaliser la jardinière. La floraison du jasmin est terminée, il va donc être possible de le tailler sérieusement. En extérieur, les rosiers vont bientôt fleurir pour accompagner le grimpant jaune déjà en fleur depuis un moment.

Le 28

Les rosiers sont remplis de boutons ; l’alternance de pluie et soleil a été bénéfique à la nature.

Le 29

Maria à 92 ans, d’origine hollandaise, nous a quittés. Elle a pris son envoi vers le Père. Ce sont les pompes funèbres qui m’ont appelée car j’avais signé il y a des années des papiers à la poste pour s’il lui arrivait quelque chose. Depuis Sandra,  néerlandaise mariée à un français, avait pris le relais de son suivi. Elles allaient ensemble régulièrement en Hollande voir leur famille respective. Maria avec quitté son domicile pour rentrer en maison de retraite à Brest, il y a quatre ans. Maria a fait partie du groupe de prière pendant tout son séjour dans notre petite ville. Elle a été organiste durant des années et a participé au MCR. Elle était oblate de l’institut de « L’agneau de Dieu » fondé par un prêtre qui accueille aussi des personnes handicapées.

Le 30

Après examen tout va bien : alléluia ! L’attente a été longue mais j’avais prévue et emporté un livre. Un aléa malgré tout : le chauffeur de taxi remplaçant n’est pas venu me rechercher. L’infirmière a dû appeler Michel (et Joëlle sur ma demande). Retour à la maison à 20h, juste quelques minutes avant l’arrivée de Jean-Sé venu dîner et passer la nuit avec nous.

 

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(Toutes les photos, sauf celle du pommier de Lannois ont été prises sur Internet)

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