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30 mai 2018

P'tits billets d'avril- suite

 IMG_1217Le 16

Beau temps pour l’arrivée de Sacha et Masha en soirée pour une petite semaine de vacances. Par contre notre région ne l’est pas et je suis de broderie cet après-midi à l’école. Le motif posté sur le blog de Véronique s’appelle la roue d’éternité, il se retrouve sur les gilets des hommes, ainsi que l’arbre de vie qui ressemble à un sapin. Ces broderies sont alors beaucoup plus fines et petites, exécutées à un ou deux fils.

Le 17

Voyage folklorique de Masha et Sacha : Arrivée à la gare Montparnasse, alerte à la bombe. (Il s’avèrera qu’il s’agit de deux valises oubliées ?!) tout le monde descend, évacuation. Les voyageurs attendent sagement à l’extérieur, car leur train les attendra. Fausse promesse : quand nos voyageurs arrivent enfin au quai, le train est parti à l’heure, mais quasiment vide !!! Ils ont trouvé un autre train et ont pu changer leurs billets, mais avec changement de train à Rennes. Arrivée à destination le train stationne, pour une raison inconnue, à l’entrée de la gare pendant environ 10 minutes ?... ; Résultat, ils manquent la correspondance ! Le prochain TGV  leur est  heureusement proposé. Finalement ils arrivent à Brest aux environs de 21h, au lieu de 18h30. Vive la SNCF !

Le 18

Malade : journée au lit.

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Le 19

De nouveau sur pied, avec Masha et Sacha, nous jardinons pour préparer un petit carré pour plantes aromatiques près du romarin en fleur et arrosons la véranda car il fait très chaud ; En soirée, je monte avec Masha jusqu’au presbytère que je lui fais visiter, avant qu’elle ne fasse son petit tour de bourg pour flâner seule. Les fleurs repoussent sur la prairie, chic ! Les cerisiers sont en fleurs aussi. 

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Le 20

Grand soleil ce matin, Les tondeuses sont de sortie dès 9h30. J’ai été réveillée par des réminiscences du film sur l’épisode du  « Vel-D’Hiv » passé hier soir à la télé. Comment des chrétiens ont-ils pu adhérer à cette politique nazi ???... Ignoraient-ils vraiment que le Verbe s’est fait Juif ; que lui-même et ses disciples étaient considérés comme une secte juive, et qu’Il est mort en juif en récitant un psaume. Même sans faire des études de théologie, en réfléchissant un peu, l’évidence est là. Elle l’était pour moi bien avant mon retour dans l’église institutionnelle.

Le 21

Hier, après un passage à la déchèterie (sacs de lierre et de ronces) nous nous rendons à la jardinerie pour acheter deux plans de persil, un de sarriette et un de basilic. Puis nous les plantons dans le carré préparé en paillant avec des branchettes de bouleau, pour éviter que le chat ne vienne se soulager dans la terre meuble. Malgré ses précautions, notre vilain Raminagrobis n’en a fait qu’à sa tête. J’ai donc renforcé le paillage avec un peu de pelouse. Les pommes de terre prennent du volume avec cette chaleur et un petit arrosage. Départ de nos hôtes à 14h13 en gare de Brest pour la capitale. Nous croisons quelques musiciens de bagad qui se dirigent vers le Château. Ce matin il nous a fallu 2h pour préparer les fleurs à l’église où il y a deux mariages cet après-midi.

Le 22

Déjeuner avec les enfants, aussi j’ai complètement zappée la BLE (rencontre avec les écolos-échangeurs) en début d’après-midi. Mais comme un rien nous occupe maintenant, le temps passe très vite… et l’oubli s’invite. Méditer sur une rencontre, repenser à ce qui s’est dit pour bien s’assimiler, est aussi un vrai travail intérieur. Prendre son temps n’est pas désagréable non plus. D’après Masha, le temps passe très vite ici ; je ne dirai pas le contraire, d’autant que je me laisse souvent distraire par un bruit, un chant d’oiseau, une pensée virevoltante…

Le 23

Temps gris mais qui se lève… et dernière séance de broderie à l’école. Samedi, avait lieu à Brest comme tous les ans le  « Printemps des Sonneurs » avec un goût d’été. Y participait 350 musiciens, dont le Bagad de Plougastel, puisqu’en première catégorie, plus celui d’Adarre (les anciens). Ils ont défilé cette année sur le Cour Dajot qui domine la rade.  Trois cercles de danses dont celui de « Bleuniou Civi » les accompagnaient pour entrainer la population dans la danse. Toute la culture bretonne s’expose ce jour : langue avec l’école Diwan et ses crêpes, Broderie, gouren (lutte bretonne), concerts de Violette Ha Sterenn et A Dailh… La Galice était l’invitée d’honneur. C’est le patrimoine culturel vivant qui s’expose lors de ce  « Printemps ».

Le 24

Je termine les ouvrages des enfants pour qu’ils soient présentables pour l’exposition des travaux d’école à l’Avel Vor. Un passage à la médiathèque s’impose car je n’ai plus rien à lire. Je pourrais aussi aller à la nouvelle bibliothèque de rue installée dans une ex-cabine téléphonique au  « Passage », près de la maison de quartier en bordure de mer. Toutes sortes d’initiatives fleurissent dans les quartiers dont les associations sont très vivantes pour le plaisir de tous.

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Le 25

En traversant ce matin le petit square de l’ilot de la poste, dont les jardiniers des espaces verts venaient de tondre les pelouses, j’ai admiré son développement en un an : il sera très joli dans quelques temps. J’ai constaté avec étonnement que les lilas sont en fleurs…La nature a littéralement explosé avec cette petite semaine passée de chaleur. Dédé est venu nous emprunter la remorque, pour transporter de la paille, donnée par un agriculteur, afin de garnir son terrain de cultures et protéger l’humidité du sol. IL renoue ainsi avec la culture des fraises d’antan. La chapelle Notre-Dame-de-Gwel-Mor à Morgat, bâtie en pierres de tailles sur pilotis, va être détruite, car elle s’enfonce inexorablement dans le sol et menace de s’effondrer. Elle ne sera hélas pas reconstruite ; les vacanciers de cette station estivale et les autochtones devront aller à la messe à Crozon.

Le 26

La poudre blanche des coquilles huitres n’a que des avantages : elle entre dans la composition des peintures routières, produits cosmétiques, parapharmacie, et même la composition de matière plastique bio. « PerLucine » exploite la matière première, crée des emplois et débarrasse les conchyliculteurs des déchets : Super !! La filière pense même à collecter les restaurants et particuliers, pour que les poubelles domestiques ne soient pas encombrées. Ceci sur le Morbihan dans un premier temps.

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Le 27

Arrivée des parisiens ce soir. Leur venue est une surprise car nous les attendions demain. Mais c’est une agréable bienvenue. Je lis en ce moment un ouvrage de Michel Bussi : «  nymphéas noir ». Un policier qui se passe à Giverny, que nous avons eu le plaisir de visiter avec notre amie Marie-France, il y a déjà un moment. Michel avait pris une photo de l’étang du jardin de Monet et l’a fait en tableau. Une peinture au couteau que j’aime beaucoup.

Le 28

Quand nos parisiens sont là, c’est toujours la fête gastronomique : nous faisons une entorse à la sobriété bien que joyeuse. Avec Génia, nous avons mis ce matin des plantes en pot, pour leur balcon parisien, qui sera beaucoup plus ensoleillé que ce jour qui roule de gros nuages gris foncés. Vincent m’a installé whatsapp, je crains de m’y perdre. Ah, les mamies !!

Le 29

Déjeuner dominical en famille où les cousins se retrouvent avec joie ; Mise au point après la messe : Nous nous retrouvons malgré le départ d’une « servante fleuriste » à trois binômes, car la responsable de la liturgie va prendre le relais le temps de trouver du renfort. Inspirées par le St Esprit, je suppose, Brigitte et moi avons pensé solliciter la même personne qui a accepté de se lancer dans l’aventure. Merci Seigneur ! Mise au point en ce qui concerne les participants au stage annuel de voile de cet été avec Vincent : Les enfants seront au minimum quatre. Le temps n’est pas très clément pour nos hôtes qui profitent d’un vent dynamique ! La température ayant chutée un petit feu réchauffe les courageux marcheurs en soirée.

Le 30

Marie-France passe en coup de vent pour le déjeuner. Elle repart dans l’après-midi, heureuse d’avoir croisé nos parisiens qu’elle n’avait pas vus depuis deux ans. Vincent, Génia et Sacha nous quittent dès le repas terminé, afin de regagner leur logis, avant la ruée vers Paris des vacanciers. La soirée nous semble bien calme tout d’un coup…

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27 mai 2018

Petits billets de Joëlle d'Avril.

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Le 1° Avril

Après le déjeuner Véronique et JF ont pris la route pour la Normandie. Le ciel est couvert mais il ne pleut pas, ce qui est plus agréable pour rouler. Nous sommes ravis de cette visite et de son contenu. J’ai appris plein de chose avec Véro: à faire des photos et les envoyer, à améliorer l’usage de l’ordi : il est possible de s’améliorer à tout âge ! JF a eu la gentillesse de laver le camping-car bien verdi par l’humidité de l’hiver. La maison va nous paraitre vide…d’autant que ces visites nous donnent un coup de jeune !

Le 2

Semaine de vacances pour toutes mes activités extérieures, sauf la garde du presbytère, et le soleil de surcroit est de la partie ce matin. Notre ramoneur vient nous voir cet après-midi ; mais hier soir, nous avons encore bien apprécié une petite flambée ! Je me lance dans la lecture des revues, fort intéressantes, apportées par Véro. Je suis souvent bien embarrassée pour choisir les anecdotes à signaler dans ces modestes écrits…Je préfère les positives et champêtres : ainsi le domaine de Moulin-Neuf de Ploudalmézeau (40 ans d’existence) et les 35 ans de sa fête des fleurs va accueillir une nouvelle variété de roses : « Thomas Coville ». Il possède déjà les roses : Isabelle Autissier, Paco rabanne, Michel Desjoyeaux, Didier Squiban, Amour de Molène et Pays d’Iroise.

Le 3

Les chants du « Barzaz Breizh » viennent d’être traduits en japonais. Les japonais aiment la culture celte dont ils trouvent les mélodies irlandaises apaisantes. Notre cerveau est ainsi fait que des évènements ravivent nos souvenirs. Lors de l’arrivée de Sébastien en provenance de Corée, nous avons dû nous séparer de notre chienne Berger allemand dont il avait crainte. Par La spa avertie, nous avons vu arriver deux jeunes officiers de marine en quête d’un compagnon. Oria leur a tout de suite plu. Ils louaient une aile du manoir de Kererault dans le village du même nom, au-dessus du Rocher de L’impératrice. Le manoir est doté un grand parc. C’est ainsi que nous avons pu nous promener à plusieurs reprises dans ce très beau paysage, invités par les deux compères. Pierrick était fiancé à une hôtesse de l’air Japonaise, dont nous avons eu le privilège de rencontrer, une fois, les parents au manoir. Le papa arborait le Kabig offert par son futur gendre avec fierté. La maman charmante était directrice d’un journal style ELLE. Que de souvenirs heureux !...C’est le sire de Kererault qui a fait construire le calvaire.

Le 4

En farfouillant dans mes placards avec Véro, j’ai retrouvé des portraits et photo de mes ancêtres. Ignorant le prénom de mon arrière-grand-mère, j’ai téléphoné au cousin Claude de mon papa. Et merveille, il possède l’arbre généalogique depuis 1670…..Et conversation allant, il m’a conté une anecdote que je livre : Suite à des démarches chez un notaire, il a appris l’origine du nom Marie par celui-ci. Elle remonte à Guillaume le conquérant. Quand ce dernier est parti pour l’Angleterre, une partie des normands l’ont suivi et leurs noms ont été modifiés à la sauce anglaise. Mais lors de certains retours en Normandie leurs noms modifiés étaient devenus incompréhensibles aux préposés de l’état civil, qui ne se sont pas fatigués. Ils ont simplement  demandé le prénom de leurs mères sous lequel ils les ont inscrits : c’est ainsi que l’on retrouve en Normandie des noms de familles tel que Marie, Jacquelin(e), Daniel(le),….IMG_0195Le 5

Le berger du groupe de prière m’ayant confié la clé afin que j’ouvre la porte de l’oratoire en son absence, je suis restée avec l’assemblée jusqu’à 10h. Je me suis échappée avant l’échange final.  J’avais remis les clés à une sœur qui s’est chargée de la fermeture des lieux. 10h me semblait une heure raisonnable pour aller retrouver Mimi. C’est un groupe très vivant dont un certain nombre viennent des groupes Alpha. En allant ce matin étendre une lessive au jardin, profitant d’un ensoleillement  entre deux périodes pluviales, j’ai remarqué que l’ex-pelouse est couverte de violettes, pâquerettes, primevères et que les bourgeons des bouleaux éclosent. Le printemps se déciderait-il à montrer son nez ?...pas sûr d’après la météo !

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Le 6

Mon arrière-grand-mère paternelle s’appelait Jeanne-Marie Pouperie. C’est ainsi que j’ai réalisé comment ma grand-tante Louise et sa fille Yvonne étaient de la famille, un peu éloignée, mais que je fréquentais régulièrement durant mon enfance en allant les visiter. Mes parents les conviaient aussi pour les fêtes de fin d’année, ainsi que mon grand-oncle Eugène, le frère célibataire de mon grand-père Lucien. Pépé était le dernier d’une fratrie de cinq dont 4 garçons et ne fille. Donc Jeanne-Marie était la sœur de Louise-Eloïse, maman de tante Louise, dont j’avais oublié déjà le prénom !...Heureusement Claude m’a expédié tout cela par écrit. Grand merci à lui. Finalement, la généalogie me passionne ! Je sais déjà  que nombre de mes ancêtres étaient sabotiers et cultivateurs. Le premier Marie connu se prénommait Pierre-jean, comme mon frère. Ce prénom a sauté 8 générations : Pierre-Jean, François, François-Louis, Louis-Pierre, Alfred-Louis, Lucien, Robert, Pierre-Jean. Super !

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Le 7

C’est l’anniversaire de ma grande sœur. D’après Michel tous les Marie ont un débit verbal incroyable !...Personnellement je me réjouis toujours de nos échanges. Je me suis régalée de l’anecdote racontée par mon petit-cousin Claude hier : C’est un ancien officier de marine qui avec  son épouse ont vécu à plusieurs reprises à Tahiti. Lors de la naissance de leur dernier fils, après débat entre Melaine et Corentin comme prénom, ils ont choisi le second. Lorsqu’il a annoncé celui-ci à ses collègues, ils sont tombés des nues, ignorants que dans le Finistère c’est un prénom souvent donné de père en fils, ce qui était le cas pour la famille de Simone, la maman. Il a donc fait un petit cours d’histoire religieuse aux ignorants qui lui suggéraient de donner à son fils un prénom tahitien. Puis il se rend chez lui où il croise leur femme de ménage tahitienne qui s’enquiert aussitôt de la naissance et du prénom de l’enfant. En entendant « Corentin », elle saute au cou de Claude et l’embrasse sur les deux joues en disant : « Merci de lui voir donné un prénom tahitien ! » Cette fois-ci, c’est le père qui est tombé des nues ! Mais l’explication est venue : deux missionnaires successifs très appréciés des autochtones ont porté le prénom de Corentin donné par la suite aux enfants de leurs ouailles. (Melaine : fondateur de l’abbaye qui est maintenant l’église Notre-Dame de Rennes. La famille de Claude, dont c’était la paroisse, habitait la rue du même nom)

Le 8

Je pars à la messe avec Claudine arrivé hier. A la sortie, nous allons sur la tombe de Sr Maria. Bien qu’elle ait quitté notre petite ville depuis longtemps, notre « Mère » se sent comme chez elle pour ce bref temps de repos et de liberté. Je lis actuellement un livre sur une mystique orthodoxe d’origine russe,  Née à Riga en 1891 Elisabeth Pilenko, entrée dans les ordres en France, sous le nom de Marie, en référence à Marie l’égyptienne, où arrêtée et déportée à Ravenbrück, elle est morte en 1945. Elle a été canonisée en février 2004 par l’Eglise russe, ainsi que le père Dimitri Klépinine, Youri Slobstsov (fils de Mère Marie), et Elie(Ilya) Fondaminski comme martyrs. Depuis cette date, toutes les églises orthodoxes russes d’Europe occidentale célèbrent le 20 juillet la fête de Mère Marie(Skobtsov) ou plus joliment « Mère Marie de Paris », Sainte et martyre.

 Son parcours est stupéfiant : mariée deux fois, mère de trois enfants (qui mourront avant elle) et divorcée de son premier mari. Pour pouvoir entrer dans les ordres, il a fallu l’accord indispensable de son  second époux. En 1931 Mère Marie ouvre à Paris un centre d’accueil pour les émigrés russes, qui errent dans les rues, dans une maison décatie, de 15 places. L’emménagement  me fait penser aux fondations de Ste Thérèse d’Avila et à Ste Jeanne Jugan. Quelques temps plus tard, elle déménage 77 rue de Lourmel dans une grande bâtisse délabrée, qu’elle remet progressivement dans un état habitable avec l’aide de bénévoles. Elle y accueillera selon ses propres écrits : «  des jeunes filles, des fous, des expulsés, des chômeurs… » Et plus tard des juifs. Avec le Père Dimitri, Ils fabriquaient en particulier de faux certificats de Baptême. Un Balte de la gestapo, arrête son fils Youri, qui avait eu le temps de brûler les papiers lors d’une descente à Lourel, sauf un certificat retrouvé dans sa poche. La suite, ce sont les déportées qui le diront en particulier Germaine Tillion, Geneviève Anthonioz-De gaulle, Jacqueline Pery D’Aliencourt.  Avec Mère Marie arrive à Ravenbrück une religieuse française Elisabeth Rivet, supérieure de l’ordre de Notre-Dame de la Compassion, à Lyon, arrêtée avec des résistants. Elles se sont soutenues durant deux ans moins quelques jours et ont été gazé à quelques heures d’intervalle. Elisabeth Rivet est-elle canonisée ??

Le 9

Départ de Claudine et reprise de la broderie à l’école. Voici une bonne idée : reprenant une initiative de Vendée et de la Baie de Somme, la commune de Plougerneau vient d’installer des bacs en palettes, aux abords de la plage de la Grève Blanche, pour collecter les déchets venants de la mer. Le risque est que les gens s’en servent comme poubelle d’ordures ménagères. J’ose espérer que le civisme sera présent.

Le 10

Sortie du livre de Yann Lukas « Je suis breton, mais je me soigne », avant d’ajouter devant le journaliste « …pour le rester… ; Voilà cinq siècles, il y avait déjà des Bretons et, manque de pot, il y en a toujours ! » la vraie devise de la république devrait être selon lui : « Liberté, Egalité, Solidarité, Diversité ». Voilà une très mauvaise décision européenne : aucun port breton n’est autorisé à débarquer du fret bio, en provenance de pays hors Union Européenne !!!... C’est quoi cette ânerie ?... Tout l’ouest est vent debout pour trouver une parade à cette sottise ; sinon : « bonjour » la hausse de CO2 par la route, « Adieu » le fret à la voile en cabotage pour le café bio, etc… !

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Le 11

En visionnant le blog de Véronique, cela me remet en mémoire un camp scout à l’abbaye de St Wandrille, et la route à pied, pour se rendre à l’abbaye de Jumiège. Je me souviens que les derniers kilomètres ont été faits en camionnette, après stop pour certaines, tellement nous avions les pieds en compote ! Par ailleurs, j’ai compulsé les « familles chrétiennes » apportées, que j’ai bien appréciées. J’ai appris avec joie que la cause pour la canonisation de Pierre Goursat, le fondateur de la communauté de l’Emmanuel, est étudiée à Rome. Je ne l’ai vu qu’une fois, lors d’un week-end de formation à Notre-Dame de la Plénière près de Rennes. Il était déjà très fatigué et sans doute déjà très malade. Il a dû se reposer dans l’après-midi. Il nous a aidés à chanter en langue, à nous exercer à la Glossolalie, car personne n’osait ouvrir la bouche. «  Ouvrez la bouche et laissez sortir les mots ; soyez semblables aux tous petits enfants devant leurs parents : ils disent simplement leur joie.  Le Père alors nous comprends » C’est ainsi qu’un vénérable moine de la trappe de Bricquebec, d’un âge déjà respectable, le père Amédée mon voisin d’apprentissage, envoyé par son abbé pour se renseigner sur ces drôles de chrétiens, doit maintenant babiller au ciel !

Le 12

Un peu d’activité au jardin pour ôter le lierre sous les hortensias et garnir avec le broyat de sapin de noël. Hélas, je n’en ai pas assez ! Encore quelques cagettes  à ranger sous la terrasse, pendant que la lessive vole au vent. Le soleil est un vrai bonheur.

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Le 13

Le beau temps est de la partie, il y aura donc du jardinage aujourd’hui. Je contemple le tapis de fleurs des champs qui brodent de couleurs la prairie-pelouse avant que la tondeuse ne passe dans les prochains jours. David s’étant signalé, ce sera demain après-midi. Je suis un peu triste pour les fleurs, qui auraient régalé les abeilles qui hésitent encore à sortir. Pendant que je jardinais, j’ai entendu parler chez Mamie voisine : j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une visite   d’un agent immobilier, mais j’ai vite compris mon erreur. C’était deux SDF un peu éméchés qui cherchaient un gîte. Comme ils s’éloignaient vers le secours populaire, je n’ai pas bougé ; mais ils sont revenus et se sont installés pour saucissonner. Je suis donc allée leur dire que cette maison n’est pas abandonnée. Ils étaient un peu septiques au vu du jardin, mais ils sont partis sans barguigner. Notre expérience du squat de la maison parentale nous a rendu « voisins vigilants ».IMG_0192Le 14

David est donc venu tondre la pelouse et il reviendra fin avril pour faire les bordures. Il fait très beau aujourd’hui et les tondeuses sont de sortie. J’ai pratiquement fini d’enlever les petits arbres et plantes parasites : épine noire, laurier palme, laurier, le lierre, ronces. Tout ceci fait bien transpirer, avant qu’un bon Perrier ne vienne nous rafraichir.IMG_0200

Le 15

La pelouse fait fade depuis la tonte…la pluie la rend encore plus banale ! Je suis révulsée par le vol du reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne à Nantes.  L’argent pourrit vraiment le cœur de l’homme !...

15 avril 2018

Petits billets de Mars- suite

 

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Le 16

L’écologie et l’économie étaient bien loin de la pensée de St François ; son émerveillement pour la nature et sa tendresse pour les animaux avaient leur  source en Dieu et uniquement en lui et pour lui. Sa familiarité avec eux était due à son innocence retrouvée, son esprit d’enfance comme un retour à l’état d’Eden. Il n’est d’ailleurs pas le seul mystique dans ce cas. Que François soit devenu le saint patron des écologistes ne peut pas nuire à leur avancée  spirituelle.

 Comme je m’y attendais, il y avait des gens de tout le département aux obsèques de Simone, qui était célibataire et a consacrée son temps aux autres: le Renouveau en particulier ; Messe (ce qui deviens rarissime pour cette célébration) concélébrée par 6 prêtres, dont mon curé actuel, mon ancien prof de Christologie, et notre ancien accompagnateur du groupe, pour les re-débutants, « Ananias » , présidée par son cousin, qu’elle a beaucoup aidé lors de son séminaire, plus un diacre, berger du groupe de Quimperlé. J’ai revu Sœur Marie-Thérèse, une des responsables du parcours de théologie. Belles retrouvailles avec les ainés du Renouveau qui s’activent toujours, et ceux des multiples services d’église. Bref, nous étions en famille en quelque sorte. Que de tendresse dans ces assemblées !

Le 17

Passage éclair à la médiathèque entre deux grains. Une petite éclaircie m’a permis de faire des petits cageots de bois pour l’an prochain dans le jardin. Mes bottes s’enfonçaient dans la pelouse moussue gorgée d’eau. J’attaque la nouvelle grille de mots croisés de la semaine de Michel Laclos dans la soirée. Le feu pétille dans la cheminée pour égayer la soirée et la réchauffer.

Le 18

Il neige!...et il fait froid surtout dans l’église. J’aime bien la chaine Arte : le reportage sur la laine cachemire de luxe, dont la production est au Tibet et le filage au Népal m’a beaucoup plu, car cette filière fait vivre correctement les producteurs et les ouvriers. Le patron, converti au bouddhisme, est allemand, marié à une tibétaine. Il vit là-bas depuis des années. C’est une belle personne, comme il y en beaucoup dans ce monde et dont on ne parle pas assez. Feu de cheminée pour la soirée.

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Le 19

Il a neigé cette nuit et le paysage est tout blanc ce matin. Michel a dû ôter la neige sur le parebrise de la voiture pour pouvoir partir faire ses courses, mais avec le soleil, la verdure va reparaitre dans la soirée. Première séance de broderie à l’école de « Keravel »,  où je n’étais encore jamais allée. Comme nous n’intervenons que dans une classe nous n’avons que deux ou trois enfants par brodeuse, l’idéal. Mes deux élèves sont très douées : c’est bien reposant ! La maitresse suppléante qui nous a accueillies est l’épouse de David, le maitre de l’école du « champ de foire ». Bref, nous restons en famille ! Ensuite, nous nous retrouvons à Ty an Aod à « Lauberlac’h » pour finir les panneaux d’exposition et trier des écheveaux de fils que allons racheter aux filles d’Annie décédée,  qui avait héritée de la mercerie de sa tante. Les 900 écheveaux en tout devraient nous suffirent pour 5 ans. La mer est moutonneuse  dans l’anse et le port. Le feu dans l’âtre sera le bienvenu.

Le 20

La nécessité faisant loi, l’apiculteur Mr Jaffrès de Locmelar, qui avait perdu 34 ruches il y a deux ans, a inventé un piège qui retient les frelons asiatiques, mais laissent sortir les autres. Après l’avoir testé avec succès, il va le présenter au concours Lépine. Breveté, il a le projet de le faire fabriquer de manière industrielle. Super ! Comme chaque jour, j’ai préparé le feu pour ce soir.

Le 21

Michel, qui ne va pas faire de courses aujourd’hui, va rater son rendez-vous quotidien au supermarché : en effet, tous les jours, il essaie de voir la bergeronnette qui a établi son quartier dans le magasin, côté boulangerie. L’oiseau se promène et picore de temps en temps, un spectacle qui enchante Mimi. Des quatre espèces de bergeronnettes : des ruisseaux, grise, de Yarrell et printanière, il hésite entre la seconde et la troisième. Il a aperçu également un rouge-gorge sur le mur mitoyen, ce qui est normal puisque ces oiseaux sont des solitaires. Lorsque l’on vieillit, la vie active se transforme en contemplation.

Le 22

Temps gris ouateux, ce qui ne m’empêchera  pas de terminer mes petits paniers de bois : nous avons en effet, en trio avec Joëlle, taillé sérieusement les hortensias derrière la maison. Ces plants ont 46 ans : ils ont été plantés lors de la construction de la maison ! Comme j’espère marcher un peu plus avec le printemps, je m’en vais voir aujourd’hui Alice, ma pédicure.

Le 23

Nous rentrons d’un déjeuner chez Lucien et Marie-Anne, un confrère et ami connu à l’école de Kiné. Cela fait tellement plaisir de se retrouver que nous avons bien arrosée l’évènement, tout en prenant des nouvelles des uns et des autres, des connaissances communes, de ceux qui nous ont quittés. Lucien, maintenant en retraite, s’est mis à la pêche en eau douce et a pris, ce matin même, une superbe truite « fario » avec de gros points rouges, qu’ils dégusteront demain. Ils voulaient nous le préparer pour ce soir, mais j’ai une répétition de chorale !…J’ai conduit pour le retour car Michel était un peu fatigué. Nous referons un petit repas ensemble très vite. En pensant au gendarme tué aujourd’hui, je me remémore la phrase de l’Ecriture : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » Il doit être chrétien.

Le 24

Passage de Nathalie pour notre coupe de cheveux. Il s’agit d’un petit moment convivial durant lequel nous échangeons des nouvelles familiales. J’apprécie beaucoup ces rencontres régulières sans être très fréquentes ; Elles sont comme des balises au cours du temps qui passe. Une éclaircie dans l’après-midi me permet de trier du bois dans le jardin : voilà un bon bol d’air bien venu, après ces journées à demi-cloitrées! 

IMG_0173  (Mars 2018)

Le 25

 Je ne jette jamais les rameaux de buis bénis par le prêtre lors de cette fête, je les mets immédiatement en terre dans des grands pots où ils s’enracinent en général. Au fil des années ils forment une haie. Les capucines ont gelé.

Le 26

J’ai pu travailler un peu au jardin : couper des bois pour les mettre en cagette ; préparer la terre, un peu lourde encore, pour planter 10 pommes de terre germées de trois variétés différentes données par David dont des « bleues d’Artois » et des « œil de perdrix »; travailler les composteurs en les aérant. Les papyrus ayant gelés, j’ai mis trois branches dans de l’eau pour faire des boutures. Une heure de broderie à l’école c’est presque trop peu, car le temps de s’installer, il défile ensuite très vite, d’autant que c’est un vrai plaisir que d’intervenir dans cette classe.

Le 27

Ce ne sont pas les petits oiseaux qui viennent se servir à la boule de graines mise par Michel sur le cèdre, mais les choucas qui les font fuir !!  Si le soleil se lève un peu je vais essayer de planter les pommes de terre. Les jardiniers avertis se désolent de ce temps capricieux si peu propice aux semis. 16h : j’ai planté les pommes de terre ; j’ose espérer qu’elles ne pourriront pas dans le sol très humide.IMG_1185 (Mars 2018) 

Le 28

Grand ménage avec Joëlle venue me donner un coup de main. Nous avions regardé ce matin à la télé la cérémonie pour le colonel Beltrame. Je suis contente que son épouse ait parlé de sa foi. J’ai même entendu, dans l’émission «  c’est dans l’air », que le prêtre accompagnateur était près de lui lorsqu’il nous a quittés, qu’il a reçu le sacrement des malades (et de mariage selon la journaliste ?). Ce dernier était prévu pour cet été. Dès l’annonce des évènements, deux pensées ont traversé mon esprit : la parole de Jésus « Nul n’a de plus grand amour que celui-ci : donner sa vie pour ses amis » et celle du petit franciscain Maximilien Kolbe. Jeanne-Emmanuelle Hutin a conclu son super éditorial de ce matin par cette même phrase de Jésus. Converti à 33 ans… Voilà une montée spirituelle assez fulgurante. Dans les premières communautés chrétiennes, il aurait, je pense, été canonisé comme « Martyr ».

Le 29

Jeudi saint : je vais passer ma garde du presbytère à plier des feuillets pour la messe de Pâque : Mon collègue a déjà commencé ce matin.  Cécile étant venue déjeuner avec nous, pour notre plus grand plaisir, je n’ai pu aller à la répétition de chants pour la célébration de ce soir (qui regroupe toutes les églises de la paroisse) et je ne suis pas la seule !! Il va falloir dire à notre curé que la chorale est trop sollicitée et trouver une autre manière de fonctionner : Les grand-mères et grands-pères sont fatigués mais encore fidèles aux postes. Gloire à Dieu !

Le 30

Nous étions placés à l’étage près du grand orgue pour chanter, mais sans micro. (nous expérimentons le meilleur emplacement pour les voix) Ce ne fut pas concluant car on ne nous entendait presque pas !! Mais un des diacres m’a assuré que c’était beau quand même. Le chemin de croix étant au-delà du pont…nous arriverons un peu plus tôt pour prier avant la répétition de chants pour Pâques. J’ai déjà pris, hier soir, des feuillets de la messe et les ai distribués, afin que chacun se fasse une idée du programme.

Le 31

Arrivée de Véronique et Jean-François pour le déjeuner. Après la sieste nous sommes partis, sans Michel trop fatigué, visiter le village de La Roche-Maurice, son château médiéval, son enclos paroissial dont l’église a été entièrement restaurée. Puis nous avons poussé jusqu’au village de Pont-Christ pour voir les ruines de l’église romane du lieu où un peintre s’adonnait à son art. Enfin balade dans Landerneau et son pont habité où nous avons repéré un ravissant petit restaurant. A l’église St Houardon, j’ai croisé une franciscaine qui terminait la décoration pour la veillée pascale. Un séminariste en stage dans cette église nous a entretenus un bon moment. Retour pour un goûter bien mérité avant une soirée au coin du feu. 

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14 avril 2018

Petits billets de Joëlle de Mars

 

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Le 1° Mars

Un ciel de neige nous réveille. La grâce matinée nous taquine, mais ses cousines venant passer la journée avec Sacha, nous sommes tenus de sortir du lit. Le baromètre affiche tempête pour les grandes marées où il n’y aura sans doute pas grand monde sur les plages, d’autant que la pêche est interdite en rade. Par contre avec la neige finalement tombée, les cousins se sont bien amusés dans le jardin.

Le 2

Avec la grande marée, c’est assez fréquent, une  tempête sévit, dont nous nous serions volontiers passée. Un ami de Vincent vient  chercher Sacha, pour l’emmener avec sa fille, au cinéma voir les « Tuches  3 ». Nous : ce sera lecture au coin du feu, mots croisés : le nouveau TV vient d’arriver et la planche de Michel Laclos me tend ses énigmes. Masha quant à elle aime marcher dans le bourg et ses alentours. Joëlle, rentrée avant-hier, a échappé à un séjour prolongé à Ouessant car la navette n’est pas sûre de pouvoir sortir aujourd’hui. Etre ilien n’est pas toujours une sinécure.

Le 3

Le soleil fait une timide apparition ; Sacha et Masha s’en vont ce midi pour d’autres cieux guère plus cléments. Du fait de leur présence, je ne suis pas allée à la chorale hier soir. Annie, notre chef, que j’avais prévenu, m’a envoyé le programme et la musique du psaume. Je pense être au top demain. La maison va nous paraitre un peu vide comme à chaque départ.  J’ai alors envie de chanter : « Dis, quand reviendras-tu ; dis, au moins le sais-tu, que tout ce temps qui passe… »  Mais je ne dis rien…La vie s’écoule ainsi de nos jours, faite d’absences… comme des pointillés sauf dans nos cœurs. Pour Pâques, Sacha va à Lourdes avec son école. Mark a envoyé le programme de la messe Chrismale où il compte rassembler une centaine de choristes. Le breton y est mis à l’honneur.

Le 4

Joyeux anniversaire Véronique !...Je suis tombée sur le répondeur téléphonique…Dommage. Pour l’évènement le ciel s’est paré de couleurs bleues, le vent s’est calmé et l’air sent le printemps. Les jonquilles tapissent les jardins. C’est bientôt la fête des grands-mères : Sacha et Masha l’ont anticipée en m’offrant, avant le départ pour Paris, une magnifique orchidée. Masha a lu mes petits écrits et m’a encouragé à continuer. J’en ai été très touchée. 

Le 5

Gros ménage ce matin, ce qui a fait que Michel s’est retrouvé à la porte, car le bruit de l’aspirateur a couvert celui de la sonnette !! Le pauvre a attendu ½ h, d’après lui, dans la voiture. C’est en voulant aller jusqu’à la poubelle extérieure que j’ai vu le sac de courses à la porte…, Mimi n’était pas très content que j’aie fermé la porte à clé. De plus, il a eu peur que je n’aie fait un malaise. Dieu merci, ce n’était pas le cas. Quand il traine au super marché, je suis parfois inquiète moi aussi. Ce sont les petits aléas de la vie quotidienne ! Je viens de voir un reportage sur une très grande déchèterie, style supermarché (à Toulouse, je crois) où les gens peuvent venir déposer ce dont ils veulent se débarrasser et prendre ce qui les intéresse gratuitement.  Ceci demande un peu d’ordre : Si vous voulez vous défaire d’un vieux vélo, il faut le déposer dans le secteur « vélos ». Si vous avez besoin d’une planche, le secteur menuiserie et meuble vous la fournira. Plutôt que d’aller à Castorama ou autre magasin de bricolage c’est donc un réservoir de matériel à la portée de tous qui est proposé. L’idée a séduit et La ville y gagne !

Le 6

Encore une journée pluvieuse ; j’en profite pour aller à la médiathèque et à « Biogastel » qui récupère les bouchons de liège, les vieux stylos et les cartouches d’encre. Hier, nous avons eu la visite de Joëlle accompagnée de son beau-frère, venu consulté gracieusement Mimi toujours content de rendre service pour un mal de dos et sa belle-sœur. Nous avons passé un bon moment ensemble et commencé à déguster ce midi l’excellente bouteille de vin offerte en remerciement.

Le 7

Coup de fil de Véronique qui m’a fait un immense plaisir : la famille ce n’est pas rien ! Famille, je vous aime ; je ne le dirais jamais assez. Notre gendre préféré et Kim rentrent  demain de son séjour canadien en famille. Cela tombe bien car il s’est fait piquer sa boite mail ! Comment en si peu de temps, le vol en tout genre est-il devenu monnaie courante, alors que dans notre jeunesse on pouvait laisser les portes ouvertes sans danger ?... J’ai des nuits « sandwich » : après le premier programme télé, je vais en général me coucher avec un ouvrage que je lis un peu ou pas du tout. Je me réveille aux environs de 4h et je change de chambre pour ne pas tirer Mimi des bras de Morphée. Je lis en compagnie du chat, qui vient systématiquement me rejoindre, pendant un bon moment puis parfois je me rendors pour 1 ou 2 heures de sommeil : je fais donc une consommation de livres assez importante. Merci la médiathèque !

20180401_120021_resized (bannière actuelle de la paroisse de Plougastel. Mars 2018)

Le 8

Un peu de soleil ne fait pas de mal, hélas l’humidité ne favorise guère encore le jardinage. Parfois nous sortons des mots rares au scrabble : ainsi dernièrement j’ai mis zloty (monnaie polonaise) : J’étais assez contente de moi. La confection d’une nouvelle bannière pour la paroisse tient toujours à cœur à cette jeune association mais le coût est trop conséquent pour leurs finances : aussi certains ont émis l’idée de faire appel aux brodeuses de la commune pour limiter les frais. Le matériel est déjà onéreux, si la main d’œuvre était gratuite ce serai une bonne affaire. La bouteille est lancée à la mer… 

Le 9

Bruine et fumée de cheminée sont l’atmosphère de ce jour. Sa famille étant partie, Joëlle est venue faire son petit scrabble avec nous et bavarder de tout et rien au coin du feu. Elle est repartie avec deux cagettes de petits bois. Ce soir, je chante à l’oratoire…Nous ne sommes que trois !!

Le 10

Quatrième dimanche de carême, je suis de fleurissement. Grâce aux jonquilles apportées la semaine dernière par Claudie qui en a un champ entier, il nous suffit avec Isabelle de refaire des compositions avec la verdure apportée : contrat moral rempli. Pour Pâques Claudie me prêtera main forte. La maison sent le jasmin car celui-ci dans la véranda a résisté au gel.

Le 11

Michel s’est lancé dans la taille de la haie d’hortensias entre la maison et la rue. J’ai mis les chutes en petits cageots pour l’an prochain, car je sais déjà où ils partiront une fois secs. Après le déjeuner, j’ai entrepris d’initier Noémie au scrabble durant un bon quart d’heure, afin qu’elle puisse à l’avenir affronter Alexandre. Avec un peu d’entrainement, je pense qu’elle se débrouillera bien. J’ai téléphoné à mon cousin Guirrec pour avoir des nouvelles de tante Mimi qui ne va pas très bien. La famille est si grande qu’il faut faire le point, dès que l’on a l’un de nous au bout du fil.

Le 12

Coup fil de Pierre Jean qui a des problèmes de dos et voulait notre avis. Nous en avons profité pour échanger les nouvelles familiales et bavarder. Nous avons toujours des tas de choses à nous dire. Ah, si nous étions plus près les uns des autres…La mer était houleuse au port de Lauberla’ch, où au local du lieu, nous préparions les kits broderie pour les enfants et les panneaux d’expositions à L’Avel-Vor.

Le 13

Michel et Joëlle avaient rendez-vous devant le centre de contrôle des voitures où Michel devait laisser notre Peugeot. Ils sont allés ensuite faire les courses chez Leclerc, puis prendre un petit café en attendant que cette dernière  soit prête. Tout s’est enchainé au mieux. Pendant ce temps je profitais de l’éclaircie pour laver le sol, faire les carreaux de la cuisine, aérer les chambres en grand…J’ai défait les essais de broderie des enfants des écoles pour récupérer le tissu qui servira aux  prochains essais… je ne me suis pas ennuyée !

Le  14

Si la nouvelle loi en projet sur le squat des maisons avait été en vigueur lors de celui de la maison parentale, Pierre-Jean et la maréchaussée auraient pu les expulser manu militari des lieux et cela nous aurait évité un procès. Retrouvailles avec ma fraternité franciscaine cet après-midi par un ciel gris. Heureusement nous avons terminé hier, la taille de la haie et des rosiers devant la maison. J’ai déjà confectionné des kits « départ de feu » dans des jardinières vides fautes de petits paniers à huitres. Tout peut encore servir d’autant qu’elles peuvent s’empiler, ce qui c’est pratique pour le rangement.

Le 15

En visionnant le blog de Véronique, je constate le travail effectué par la famille de J-Luc et je suis épatée devant le résultat ; ravie de cette manière d’utiliser le terrain en faisant permaculture et jardin-forêt. Bravo !! Excellente idée que les toilettes sèches et tout le reste. Je suis sûre que cette propriété va devenir superbe et très vivante : un hymne à la vie. Je vais participer demain à la célébration de « l’encielement » (l’annonce est ainsi faite) de Simone, responsable depuis des années du Renouveau du Finistère. Elle luttait depuis plusieurs années contre un cancer qui a récidivé. Je vais covoiturer avec Stéphane + deux autres.

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25 mars 2018

Suite des p'tits billets de février

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Le 16

Un vrai jour d’hiver : une légère gelée couvre le sol matinal ;  la clarté domine  avec de légers voiles qui s’étirent haut dans le ciel. Un temps idéal pour la marche. Les camélias, qui ont résisté à la pluie, seront apportés par Christiane et  orneront les autels pour cette messe des familles, pas trop austère, en ce premier dimanche de carême. Isabelle, qui n’a pas repris ses activités de danse country, compagnonnera avec moi pour ce service. L’union fait bien la force ! J’ai reçu ce matin un envoi sur l’état des prisons ; je ne peux que souscrire à celui-ci : nous sommes assez bien placés pour en savoir la vérité. La prison détruit aussi les familles des surveillants et occasionne de nombreux suicides parmi le personnel pénitentiel. Mais on ferme les yeux en haut lieu !!

Le 17

Nous avons œuvré au fleurissement, avec Isabelle de 9h 30 à 11h45 ce matin!... Et pour Pâques, je serai seule, aussi je vais  chercher de l’aide. Comme j’avais peu dormi cette nuit, je me suis endormie devant les nouvelles télévisées…pour une grande sieste accompagnée de Mimi. Les jours ont beaucoup rallongés car il fait encore jour quand je termine ma garde au presbytère. Il y aura bientôt des jonquilles au jardin. La pelouse a besoin d’une tonte, mais le sol est encore trop détrempé pour s’activer. Je voudrais rabattre sérieusement les hortensias, mais Mimi n’y tient pas. Une année sans fleurs n’est pourtant pas la mer à boire.

Le 18

Dimanche chargé où la chorale est mise à contribution pour ce début de carême. J’ai eu des félicitations des choristes pour la décoration florale. Cela fait toujours plaisir, merci les amis. Retour rapide à la maison pour le déjeuner avec Séb et ses filles, puis retour au bourg pour le Sel mensuel où l’on retrouve toujours les mêmes fidèles au poste. Ces membres sont plus acharnés que moi sur le bio, Le jardinage,  le zéro déchet. Nadia cherche un poulailler d’occasion pour deux ou trois poules. A défaut, il faudra un construire un, mais avec du bois non traiter !!  A côté je fais figure d’amateur, mais j’ai une excuse : Mimi y va à reculons ! Je viens de découvrir la culture en forêt : des arbres fruitiers, abritant des framboisiers, muriers, cassis…..enfin des légumes au premier niveau. Une utilisation maximum du terrain pour un meilleur rendement.

Le 19

Dernière séance de broderie à l’école. J’emporte les travaux pour  terminer les entourages non terminés par les enfants les plus lents, en vue de l’exposition de la rentrée prochaine. Après les vacances, nous reprenons du service avec une nouvelle classe publique.

Le 20

Je commence un nouveau livre : « La grand-mère de Jade » de Frédérique Deghelt recommandé par Armelle. Le début est prometteur. Mais avant j’ai fait mon travail de broderie qui m’a pris une grande partie de l’après-midi, tout en regardant les jeux olympiques d’hiver : le patinage artistique. Merveilleux !

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Le 21

Durant les 20 premières années de ma vie, pendant les vacances, j’ai couru les sentiers, les landes, les rochers, les plages et j’ai vogué sur la mer les cheveux au vent. Maintenant j’en paie le prix. Aussi je suis allée ce matin voir ma charmante dermatologue. Je la reverrai en principe dans un an si tout va bien. Aller sur Landerneau est un plaisir en comparaison de Brest : pas de problème pour se garer tout près. Le beau temps permettrait de jardiner si le sol n’était pas si lourd ! Les fleurs poussent très vite : il y aura beaucoup de jonquilles pour Pâques.

Le 22

Plein soleil ce matin. C’est officiel, le prochain Tro-Breiz passera par Nantes. Il y aura donc deux étapes de plus à Rennes puis Nantes. Il se déroulera donc en neuf étapes. La Bretagne historique est ainsi reconstituée. Seuls 1500 pèlerins peuvent s’inscrire et être pris en charge. Les autres doivent se débrouiller par leurs propres moyens car la logistique est trop lourde au-delà de ce nombre. Le Tro-Breiz permanent avec hébergement est en cours d’élaboration avec le conseil régional. Une  première étape sera ouverte cette année entre St Pol de Léon et Tréguier. Pour les marcheurs de St jacques de Compostelle, la suite du pèlerinage peut être : la route vers assise en partant de Vezelay ou le Tro-Breiz.

Le 23

Enfin un vrai hiver dans le scintillement du soleil sur le gel matinal. C’est un plaisir de marcher par ce temps pour aller voir le marché des producteurs de la commune, avec Joëlle, sur la route du village du Rosier, dont nous avons fait le tour. Ce marché a lieu tous les vendredis en fin d’après-midi. Il propose des légumes, du porc, du poulet et des œufs, des crêpes faites sur place, bientôt des fraises. Produits tous Bio déclarés ou pas. L’agriculture change pour un mieux dans l’assiette. Ce soir, je vais chanter après avoir terminé ce très joli livre : « la grand-mère de Jade ».

Le 24

En vue de la cousinade, Cécile m’a demandé de lui faire des arbres généalogiques. Je n’ai pas de problème côté Maryvonne mais j’ai des trous de mémoire côté JP. Je lui ai donc demandé son aide pour compléter les listes. Les vacances dispersent la famille : les parisiens sont partis pour 5 jours à Madrid. JS et Kim partent demain pour une dizaine de jours au Canada afin de voir la famille de notre gendre préféré : maman et frères. Cécile n’a pu avoir de congés pour les accompagner et Yann travaille.

Le 25

Dimanche frais et ensoleillé où la répétition de chorale a été une catastrophe à cause des micros, ce qui fait que l’organiste officiant au grand orgue n’entendais rien ; mais la messe a été parait-il très bien d’après une choriste parisienne. Il est vrai que pour se déstresser, j’avais chanté en fin de préparation : « Dieu vient à notre aide, Seigneur à notre secours… » Et …..Le résultat a été là. Mark qui était présent a prêté voix forte à l’unique base. Chaque dimanche c’est l’aventure renouvelée. Seb et Cécile sont venus déjeuner avec nous et en soirée avec ma fille, après une petite marche dans le quartier, nous sommes allées visiter, au Passage, une amie qui fait du cartonnage et que Cécile désirait voir. Elle reviendra dimanche prochain si elle est libre.

Le 26

Arrivée de Sacha et Masha, dans un vent glacial à la gare, qui est en travaux de restauration complète, en tout début d’après-midi. David vient tondre la pelouse qui a beaucoup poussée ; il y a de plus en plus de mousse et j’ai vu que les capucines n’ont pas résistées à la froidure. Trois parties de scrabble à quatre ont occupé la soirée, avant une bonne soupe bien chaude.

Le 27

Plein soleil. Le réveil fût tardif pour tout le monde, sauf pour le chat qui ne craint qu’à moitié le froid. Joëlle est bien arrivée à Ouessant après s’être fait un peu secouée dans le Fromveur, toujours bouillonnant. Masha  et moi avons accompagné Sacha au terrain de foot. Pendant qu’il s’adonnait à son sport préféré  nous luttions contre le froid en marchant autour du stade. C’était peine perdue tellement la bise était mordante. Nous avons donc sonner la fin de la partie pour rentrer nous mettre au chaud et jouer plutôt au scrabble dans lequel nous progressons allègrement.

Le 28

Dernier jour du mois sous le soleil. La médiathèque, ouverte aujourd’hui, va être un excellent but de promenade proposant une halte bienfaisante à l’abri des frimas. L’eau dans les seaux à extérieurs est gelée. Les oiseaux ne peuvent donc plus boire, sauf si l’eau est courante, ce qui ne manque pas ici dans la presqu’ile sillonnée par de multiples ruisseaux.

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24 mars 2018

Erreur...p'tits billets de joëlle de février

 Oups...le we denier je me suis trompée en vous proposant les billets de ma chère tante du mois de février...2017 ! Je répare mon erreur en vous offrant la dernière version !

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Le 1° Février

C’est la pleine lune et elle s’est montrée hier soir et ce matin entre pluie et nuage : elle est superbe ! Il est inutile de faire un comptage des oiseaux du jardin pour la LPO car il n’y a plus de petits oiseaux mais seulement des corbeaux, merles, tourterelles et pigeons. La venue d’un petit oiseau est un évènement ! Certaine résiste aux courants ambiants de la fièvre acheteuse : une jeune femme s’est débarrassée de son réfrigérateur. Elle revient au garde-manger d’antan en achetant au jour le jour et en cuisinant immédiatement. Bravo, car il faut de la volonté et du temps  pour le faire. A la campagne, c’est peut-être un peu difficile ?

Le 2

Le temps mitigé n’empêche pas les oiseaux de chanter le matin aux aurores, c’est vivant ! Mais je n’aime pas quand ils viennent heurter les vitres de la verrière. Si je ne les retrouve pas au sol, je crains toujours qu’ils n’aillent mourir un peu plus loin. Si j’en crois les pythies des médias, l’argent liquide risque de disparaitre :  Adieu les quêtes de rues avec ses conséquences pour les mouvements qui perdent déjà du terrain, même à le sortie de la messe ! La quête pour les lépreux n’a pas dû faire fortune ! A mon humble avis, la dématérialisation n’est pas vraiment un progrès quand il risque de laisser des tas de gens sur le carreau !

Le 3

Je dors mal… alors je lis. J’ai vu mon médecin pour refaire mes vaccins, une femme formidable qui n’hésite pas à garder ses patients le temps qu’il faut pour les écouter, avec une grande empathie pour ses semblables. Je vais prendre de la phytothérapie pour mon sommeil. Bref passage à la médiathèque où Armelle m’a conseillé un livre qu’elle a beaucoup aimé : « La grand-mère de Jade »de Frédérique Deghelt. Mais elle est plutôt spécialisée dans les livres pour enfants. J’ai également choisi deux d’Ormesson ; « le vent du soir » et « Une fête en larmes ».

Le 4

Nous progressons en scrabble auquel nous jouons tous les jours à cause du temps pluvieux. Mais dès que le ciel se dégage, je mets le nez dehors. Hélas, la froidure et le vent abrègent les palabres pourtant sympathiques à la fin de la messe. J’ai dû abandonner pour mon grand déplaisir, celles engagées avec ma chère sœur corse au téléphone, le matin, pour cause de messe précisément. Elle pensait que j’y allais le samedi soir. Il y a déjà un moment que j’ai changé d’horaire pour cause de chorale. Mais le temps passe si vite, ainsi que la mémoire, hélas !...

Le 5

Le « collectif citoyen » se substitue dorénavant à la « fraternité » d’antan. Il est vrai que les « breuries » étaient liées à une chapelle, alors que les collectifs le sont à des villages regroupés et très voisins. Un dernier en date celui du Tinduff  vient de voir le jour. Comme les autres il va s’appuyer sur la population pour l’entretien du petit patrimoine ( lavoir, fontaine,…), les sentiers, le four à pain, et s’attaque aussi à d’autres idées comme la mutualisation de matériel. Le four à pain fonctionne déjà depuis quelque temps, grâce à un ancien, puisqu’Elisabeth m’a annoncé une tournée de pain, et autres plats, pour ce week-end auquel elle participe. La relève des anciens se fait de plus en plus pressante si l’on veut garder le savoir-faire.

Le 6

Il n’a pas gelé cette nuit et ce matin il fait beau avec quelques nuages. Les français sont pleins d’imagination. Un amoureux de la nature pour une mer propre, à la tête de « EclairSea » équipe des bateaux avec la propulsion in-board du futur. Il a mis au point sur son lougre de Loguivy deux moteurs électriques, 12 batteries. L’installation pèse 300 kg, le poids du lest en sable dont il n’a plus besoin, permet 6 à 8 heures d’autonomie. Quand le bateau est sous voiles, l’hydro-générateur associé à des hélices à pas variable, permet de regonfler les batteries : c’est intéressant à partir de 6 nœuds. En y associant panneaux solaires et une éolienne, c’est l’autonomie. Au Nautic de Paris son stand a été pris d’assaut, Il travaille sur un projet bio de transport, mais il cherche surtout un partenaire financier. Comme d’habitude, le risque est que cette invention tombe à l’eau (c’est le cas de le dire) ou parte à l’étranger. Ce serait dommage.

Le 7

Plein soleil dont nous avons profité l’après-midi, avec Joëlle, pour faire une petite marche à pied autour du quartier, pendant la sieste de Mimi. Ce temps sec et frisquet nous a revigoré, aéré l’esprit, fin prêt alors pour un scrabble. La vie est plus répétitive avec le mauvais temps.

Le 8

J’avais rentré les plants de fleurs dans la véranda et sous la terrasse, mais il n’a pas gelé depuis 3 jours. La température s’est maintenue jusqu’à présent au-dessus de zéro. Nos amis Lucien et Marianne que nous n’avions pas revus depuis deux ans, à la suite d’un coup de fil de Mimi, sont venus nous voir hier après-midi. Quelle joie de se revoir autour d’un feu de bois et d’un goûter! Lucien désormais en retraite dispose de plus de temps et l’âge venant les activités, de son côté aussi, ont sérieusement ralenti ; ce qui lui laisse plus de temps pour les amis. Super !

Le 9

Le temps étant au beau fixe, avec Joëlle nous avons à nouveau effectué un tour de quartier, mais dans un autre sens, qui nous a fait le plus grand bien. J’étais ainsi en forme pour la répétition chorale où nous n’étions que 5. Mais grâce aux musiques enregistrées et envoyées sur le net, nous nous en sortons encore honorablement lors des célébrations.

IMG_0996 (photo prise chez les soeurs des Béatitudes près de Rouen)

Le 10

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas : Il pleut sur la métropole… et le ciel semble nous dire que cela va continuer ! La lessive va donc sécher intra-muros. Il n’y a  pas eu de gel dans les jardins dont la floraison a une sérieuse avance cette année. Le camélia de Lisette en face de la maison est tout en fleurs ainsi que la bruyère, mais je n’irai jamais demander de fleurs pour l’église au nouveau propriétaire que l’on  aperçoit rarement  et qui vit quasiment cloitré derrière des volets clos. (Ce qui est aussi notre cas au rez-de-chaussée, sauf quand nous avons des visiteurs.)

Le 11

Le 12

La broderie avance bien à l’école, je n’aurai pas beaucoup de travaux à compléter. Après les vacances nous enchainons avec une nouvelle classe dans le public : une classe retardataire dans son inscription que nous avons acceptée de satisfaire. Entre deux grains, j’ai pu faire le trajet à pied et satisfaire à une petite marche qui me sert de sport.

Le 13

Eole se manifeste en compagnie d’une grêle capricieuse. Quel hiver pourri : la pelouse ressemble à un matelas d’eau ! Le tuyau du récupérateur de pluie a pris la poudre d’escampette, heureusement pas trop loin. Le travail au jardin est remis aux calendres…

Le 14

Il pleut depuis ce matin sans arrêt. Tout est gris clair, couleur de cendres en ce jour de début de carême, où nous chantons en soirée à l’église de Loperhet.

Le 15

Si les petits oiseaux quittent nos villes et bourgs c’est uniquement parce qu’ils n’ont plus le gite et couvert en ces lieux. Les moineaux qui mangent des insectes surtout nécessaire à la croissance des petits se retrouvent le bec vide, car les pesticides tuent toute la faune. Les gros oiseaux peuvent parcourir de plus grandes distances pour trouver leur pitance d’où leur prolifération dans les zones urbanisées.

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18 mars 2018

P'tits billets de février-suite

 

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Le 16

La taille des hortensias se poursuit à notre rythme et Joëlle qui ne tient pas en place, nous entraine dans la taille et l’arrachage de certaines plantes de la véranda. Je vais planter de nouveaux pieds de géranium et pélargonium dont j’ai fait de boutures après avoir mis du compost.

Le 17

Arrivée de Marie-France. Michel a décidé de faire une pizza pour ce soir ; très bien. Le créateur de la vallée des saints déborde d’idées. La dernière : faire participer les autres pays et provinces celtes à cette aventure par « la traversée des géants » En 2018, St Piran, patron des Cornouailles ouvrira cette pérégrination transmanche à bord d’un vieux gréement : la Nébuleuse. Il s’agit d’un ancien thonier dundee de Camaret, reconverti en voilier de transport et croisière. La statue embarquera après avoir remonté Carrick Roads, l’aber de Falmouth, et mettra le cap sur un autre aber celui du Trieux. Il touchera Pontrieux, après 24 h de mer, où la statue de saint Peran sera installée sur un wagon tracté par le vieux vapeur jusqu’à Carhaix. Ensuite elle gagnera Carnoët tirée par des chevaux.  Tout un sympathique périple… Ce sera la 100° statue en 10 ans.

Le 18

Ces audacieux de l’évangile, comme les appelle Philippe Abjean, sont venus du IV° au IX Siècle,  en migrants, par milliers du Pays de galles, d’Irlande, D’Ecosse, de Cornouaille, pour faire la Bretagne continentale. Nombre d’entre eux, créateurs de monastères et paroisses seront élevés au rang de saints par leur pays d’accueil. Quelle belle aventure !

19

L’arrivée de Marie-France apporte de la fantaisie dans notre quotidien. Les bretons de Paris sont si nombreux que cette dernière a retrouvé à la mission bretonne une ancienne camarade de classe. J’ai donc invité Maryvonne, une amie choriste, pour le café afin que ces deux douarnenistes puissent évoquer leurs souvenirs de jeunesse. Ce fût un moment jubilatoire. Ensuite une promenade au Passage pour prendre l’air nous a fait croiser une autre copine avec sa fille : le monde en effet est petit. Le scrabble a repris du service en soirée ainsi que l’âtre.

Le 20

Belle homélie du célébrant, un prêtre en retraite, avec explication des mots importants. C’est avec plaisir que nous l’avons salué après l’office. Pendant ce temps, Michel et MF s’occupaient des nourritures terrestres, comme à l’accoutumée. L’après-midi  avait lieu la première du BLE. J’ai cédé des petits fagots pour 10 sivis et pris une pampille pour deux sivis afin de remplacer celle d’un lustre qui est cassée. La cerise sur le gâteau est d’avoir croisé une ancienne copine de la bande de Vincent, revenue vivre avec sa famille au pays,  dans la rue de l’école St Pierre. Nous avons bien échangé et constaté que nous avons beaucoup de relations en commun. Un scrabble, en plusieurs parties, a animé la soirée réchauffée par un feu de cheminée.

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Le 20

Courses en commun. J’ai expérimenté l’achat de fruits (pommes) avec un sac en toile bio. La caissière m’a félicitée en souhaitant que beaucoup le fassent. Dernières parties de scrabble avant le départ de MF.. Elle a emporté un vieux dictionnaire de français-breton, que j’avais hérité d’un prêtre, aujourd’hui décédé, lorsqu’il a dû entrer en maison de retraite. Depuis quelques temps, comme beaucoup, elle éprouve le besoin de se rapprocher de ses racines. Après l’accordéon diatonique, puis le chant, puis la danse, elle se lance dans l’apprentissage du breton officiel. Il y a en effet autant de bretons que de régions. Il a donc fallu choisir l’un d’entre eux pour unifier la langue de Bretagne. C’est celui du Nord Finistère qui a été choisi, car toutes les lettres y sont prononcées. Les autres sont des langages locaux, parfois si différents que les Cornouaillais, par exemple, ne comprennent rien au  « vannetais ». Le fameux dictionnaire est truffé de vieux mots bretons oubliés des jeunes, ce qui réjouit MF.

Le 21

La solidarité bretonne ne se dément pas : l’église de Plouhinec (Morbihan) va hériter de l’orgue de la chapelle du Likès de Quimper. Depuis une semaine, je vais cueillir la salade écologique du jardin,  la doucette, pour agrémenter nos repas : bennoz Doué !

Le 22

Toujours le même temps pluvieux, il faut donc s’occuper à l’intérieur. Mais c’est en allant chercher le journal à 7h ce matin que j’ai entendu les oiseaux annonçant l’aurore avec une belle énergie vitale, que je n’avais pas entendue jusqu’à présent ?…sans doute n’étais-je pas suffisamment attentive au printemps qui s’annonce. L’échange du SEL se fera tous les 3° dimanche du mois, dixit le journal. Fort bien.

Le 23

Lever plus tôt ce matin car l’entretien de la chaudière (+ cheminée si besoin) est prévu dans la matinée. Michel s’en va faire un petit tour au marché pour le déjeuner. Il va se mettre aux fourneaux cet après-midi car MF, qui revient dormir, lui a demandé un gâteau au chocolat : C’est dur de repartir pour la capitale…Quand elle vient en Bretagne, elle fait une troménie familiale et amicale pour se regonfler le moral. La mission bretonne ce n’est pas tout à fait la Bretagne…la mer lui manque beaucoup.

Le 24

IL y avait une petite fuite d’eau à la chaudière, dû à un joint défectueux, qui a été réparée ce matin : c’est le monsieur de l’entretien qui s’est chargé des démarches : très bien. Soirée discussion de tout, très sympathique, avec MF. J’aime ce genre d’échanges qui élèvent l’esprit et nous questionnent.

Le 25

Les obsèques se succèdent…aussi l’église est fleurie par les bouquets et les plants laissés par les familles, et comme la chaleur n’est pas encore très élevée, ils se conservent très bien. L’incinération, plus fréquente, y est pour quelque chose. Quand les personnes sont très connues, la quantité des fleurs est si importante que l’espace de la tombe est insuffisant pour les placer, d’où ces dons.

Le 26

Le « Plouga’Sel », qui a déjà son logo, a eu l’honneur des journaux locaux. Les pionniers sont des gens très dynamiques et passionnés d’où le succès, je présume. Dans la jardinière devant la maison des jacinthes ont fleuries. J’ai donc replanté des oignons que j’avais en réserve, en espérant qu’ils sont encore bons ?? Finalement les plantes grasses un peu envahissantes protègent du gel les plantes à bulbes et c’est une bonne découverte. A ce propos MF m’a offert un livre sur les plantes sauvages, ou autres, courantes qui sont comestibles : super !

 Le 27

Samedi à 8h45, au moment de quitter la maison pour aller m’occuper des fleurs, je n’ai plus trouvé la clé du presbytère que j’étais persuadé avoir mise, cinq minute plus tôt, dans ma poche de veste. Après l’avoir cherchée partout en vain, j’ai appelé mes camarades d’équipe pour les prévenir qu’il faudrait attendre l’ouverture de la permanence à 10h pour avoir les clés de l’église. J’ai dû aller faire refaire deux clés au super U l’après-midi. J’y ai croisé Maryvonne, une amie d’enfance de Sébastien : sa maison, au bout de notre rue vient d’être cambriolée pour la deuxième fois en trois ans. Il y a des moments où l’on envisage la journée sous un excellent angle et l’inverse s’invite. En effet, je comptais offrir un « café commère », à l’abri du froid, à mes équipières, en attendant l’heure de la chorale après le fleurissement ; ce sera pour une autre fois.

Le 28

Les jonquilles étaient déjà en fleurs pour accueillir les enfants de Plabennec à midi et de Clohars-Fouesnant pour le goûter. C’est toujours un plaisir de les voir. Dimanche, j’ai inauguré le grand foulard bleu marine, blanc, rouge offert par Sacha pour accompagner mon Loden bleu, et il n’est pas passé inaperçu à la messe: ici rien n’échappe aux regards… la pelouse est tondue et deux paniers ont rejoint le composteur. J’y ai versé pour équilibrer le mélange un très grand sac poubelle de feuilles mortes mises de côté auparavant. Le reste des têtes d’hortensia fanées servira également de la même manière.

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17 mars 2018

Les p'tits billest de Joëlle de février

 

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Le 1° Février

Je viens de terminer un très joli livre, coup de cœur de la médiathèque : « Allegro Forte » de Jocelyne Challiou-Dubly. Je ne le donnerais pas à lire à ma petite sœur car l’un des personnages principaux est tétraplégique ; cela lui rappellerait trop André. Cet après-midi, ce sera la séance coiffure avec la venue de Nathalie. Je reviens sur l’émission santé ;  c’est le bien-être de nos enfants et petits-enfants, qui est en jeu. Des solutions sont à notre portée : manger bio le plus possible, éviter les conserves en boites (sauf si entièrement métallique), conserver tous les aliments dans du verre ; utiliser des couches de préférence lavables en tissus bio (il est possible d’en faire dans de vieux draps en partie usés, car le coton d’il y a 50 ans est sans doute plus sain) Bien lire les étiquettes des produits de toilettes, de nettoyage, s’ils ne sont pas bio. Nous n’éliminerons pas tous les pesticides, phtalates, bisphénols, parabens, etc…, de notre vie, mais nous pouvons les limiter.

Le 2

Petit volet de soleil dans la grisaille ce matin. Après les reportages sur les marigots politiques, les « Victoires de la musique » ont allégé l’atmosphère, hier soir. Certains jouent les justes face à l’affaire « Pénélope . De là à soupçonner tout de suite le pire, il y a une marge. J’imagine déjà les allégations de naïveté de certains à mon égard…mais je préfère un bénéfice du doute en faveur de l’erreur, plutôt qu’un acharnement haineux, ambitieux ou revanchard pour la faute, qui ressemble à un hallali avant la curée !

Le 3

Un premier petit coup de zef, qui ne nous a pas trop affectés. Attendons la suite…Joëlle m’a appelé ce matin pour me prévenir du démarchage de faux agents EDF et de téléphonie, qui sévissent sur la commune. La Mairie a envoyé une alerte : c’est son voisin qui l’a prévenue : la surveillance et bienveillance existe entre voisins, c’est formidable ! Je viens d’apprendre le décès d’un ancien membre du groupe de prière à ses débuts. Il était capitaine de vaisseau et nous avait invités pour dîner (la seule fois de notre vie), avec Michel, sur son bâtiment, un dragueur de mines, peut-être le « Guépratte ». Je me souviens d’un plat de poissons crus à la tahitienne. Excellent !

Le 4

Malgré l’annonce, pas de tempête ce matin, mais un superbe lever de soleil. La fraicheur permet aux compositions laissées après les messes d’obsèques de durer un bon moment. Le second dimanche, nous enlevons les fleurs fanées et refaisons une composition en rajoutant du feuillage. Ce matin, j’ai trouvé l’église porte close ?? J’avais oublié le nouvel horaire de garde du presbytère. J’ai dû revenir à la maison, toujours à pied, chercher la clé du presbytère, pour pouvoir avoir accès à la clé de l’église : bref j’ai fait mon sport pour la journée…Pas tout à fait car avec Joëlle, qui est une pro en la matière, cet après-midi, c’était  grand ménage…pour bien accueillir Sacha et Natalia, lundi.

Le 5

Lorsque j’étais très jeune, nous allions à la messe à la chapelle tenue par les pères salésiens qui animaient également un patronage. Je me souviens qu’à la fin de l’office, le prêtre, au pied de l’autel, récitait entre autres le prologue de St Jean : « Au commencement était le Verbe…» Ce texte a orienté toute ma vie spirituelle sans que j’en aie vraiment conscience au début, car après le départ de cette communauté nous avons fréquenté la nouvelle église St Laurent où la liturgie était différente après Vatican II. Je devais avoir alors une dizaine d’années. Tout ceci pour dire que je trouve l’argumentation de Michel Onfray, invité de Michel Drucker, un peu légère, à l’entendre parler.

Le 6

C’est moins ce qu’il dit que la manière dont il expose les choses qui me fait réagir. Car dire qu’il n‘y a aucune preuve matérielle de l’existence de Jésus est juste (excepté la lettre de Pline un certain temps après les faits, qui fait mention d’un on-dit). Pour le philosophe athée qu’il est, le témoignage des disciples, bien sûr, n’est pas une preuve. Ce que j’aimerais que l’auteur dise, c’est qu’il ne peut pas prouver non plus que Jésus n’a pas existé. Ce qui laisse l’espace pour la foi. Mais il ne le fera pas, puisqu’il est persuadé du contraire et qu’il utilise son talent d’orateur et d’écrivain pour démontrer que Dieu n’est qu’une construction intellectuelle.

Le 7

Natalia et Sacha sont arrivés hier en début d’après-midi. Je suis allée à la broderie avec les enfants de l’école du champ de Foire, qui sont très gentils, pendant que nos voyageurs s’installaient dans leurs quartiers. La pluie s’est installée ; un feu de cheminée a donc égayé la soirée. Ce matin, grandes courses avec Natalia et Sacha : cette dernière veut se mettre aux fourneaux avec de la cuisine russe. Premier repas : catelette. (je ne garantis pas l’orthographe) Il s’agit d’un mélange de viande de bœuf et porc haché, lié avec un œuf et de chapelure ou pain sec écrasé. Les boulettes aplaties sont cuites à l’huile dans une poêle ; le tout est accompagné de pâtes. Mais auparavant Natalia a voulu me  masser le dos : elle aime faire profiter ses amies de ses talents : c’est très agréable. Dans les pays froids « sauna et massage » sont très fréquents comme occupation l’hiver.

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Le 8

Babouchka se lance dans la cuisine : « goulash » à la russe : c’est-à-dire avec beaucoup de crème. Elle fait revenir et cuire des petits morceaux de bœuf à la poêle où des oignons ont blanchis. Elle met ensuite ce mélange dans une casserole avec deux tomates épluchées et écrasées. Le tout mijote jusqu’à cuisson finale dans un demi pot de crème ajouté. Bonjour les kilos !... Elle confectionne aussi une poêlée de légumes, qui lui prend beaucoup de temps : elle fait revenir des oignons émincés qu’elle réserve, puis des rondelles d’aubergines les unes après les autres, dans une bonne quantité d’huile d’olive. Le tout est versé dans une casserole, avec des carottes râpées très fines. Laissez mijoter  jusqu’à cuisson complète. Ces légumes peuvent se manger chauds ou froids. C’est très bon.

Le 9

Le soleil nous incite à aller en promenade jusqu’à la fontaine blanche avant de déjeuner. Je me méfie du temps mais optimiste, je ne prends pas de parapluie. J’aurais dû me fier à mon instinct : car dès la chapelle atteinte, la pluie s’installe de plus en plus drue : nous rentrons trempés comme des soupes, mais contents de ce bol d’air. Le fromage préféré de Natalia : le roquefort. Sacha en mange donc par mimétisme affectif, Comme il mange des crêpes. Il en emportera 3 douzaines à Paris. La nièce de Natalia et son ami français, connu à Riga où elle étudie, sont venus lui rendre une petite visite dans la soirée, ainsi qu’à nous par la même occasion. Elle logera chez Vincent et Génia dimanche soir, avant de reprendre l’avion le lendemain : le monde est tout petit !

Le 10

Un ciel bleu uniforme a fait que Michel nous a proposé une balade à Douarnenez pour montrer la mer à Natalia et voir le parc des vieux bateaux du Port Ruz. Au retour nous faisons une halte à Locronan que je fais visiter à Natalia : la place, les petites rues, en particulier celle qui descend à la chapelle, la fontaine et le lavoir dont la remontée est ardue. L’Eglise, qui par chance ou cause de vacances, était ouverte. Belle journée.

Le 11

Répétition de chorale  pour le carême à la maison des œuvres. En effet nous avons dû laisser l’oratoire au groupe de prière qui fête ses 40 ans. C’est le Père André de l’Arche qui a dit la messe. Je suis juste allée  embrasser les plus anciens à la fin de l’office. La veillée pascale aura lieu à Guipavas et la chorale sera commune au nouvel ensemble paroissial. L’ennui : les répétitions auront lieu au Relecq-Kerhuon. Le jour de Pâques nous chantons aussi à Plougastel. Malgré le co-voiturage, je pense qu’il y aura des défections dans notre chœur. Seb et les filles se joignent à nous pour le déjeuner et l’après-midi : les cousins aiment se retrouver.

Le 12

Le vent est glacial, mais ce n’est pas pour cela que je suis rentrée rapidement à la maison après la messe. Le train de Natalia et Sacha est à 14h45, ce qui nous laisse juste le temps de déjeuner avant de prendre la route pour la gare. Il faut quelques heures pour ce faire au vide de leur présence.

Le 13

La température serait douce si le vent ne soufflait de l’est ; cependant les mimosas sont en fleurs dans tous les jardins avoisinants, ainsi que les camélias. Je lave, je trie, je range et cogite sur des améliorations pour notre vie quotidienne… Visite de Joëlle pour son petit café d’après déjeuner. Vincent profite de la chaleur du Maroc, qui fait partie de son secteur de travail qui s’étend. Bref, la vie continue…

Le 14

La politique est décevante, mais la vie des gens sur le terrain est passionnante. Ils ont une imagination débordante en trouvant des astuces pour le bien commun. Mes amis écologistes sont beaucoup plus engagés que moi : ils mangent bio et beaucoup sont même végétariens ; l’habitat passif leur tient à cœur, le zéro déchet est évident, l’électricité propre, même si elle coûte plus cher pour l’instant, est achetée par certains. J’avoue admirer leur engagement.

Le 15

Plus de réseau en milieu de matinée : donc nous sommes coupés des « lointains ». Je m’empresse de filer chez Alain, notre voisin d’en face, également SFR. Chez lui, il y a du réseau? Il appelle SFR : notre fournisseur établit de nouvelles lignes, nous serons reconnectés dans 48h ou 72h. Nous voilà rassurés. Heureusement, j’avais téléphoné la veille, à ma sœur franciscaine de Brest que je véhicule pour aller à notre réunion. Elle m’avait prévenue du report de notre rencontre : trop de malades. Mes autres petites sœurs, désemparées n’arrivaient pas à me joindre !...Revenir 50 ans en arrière, sans téléphone ni internet, fait tout drôle ! Nous continuons la taille des hortensias dans le jardin et devant la maison.

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18 février 2018

Les p'tits billets de Joëlle de janvier-suite

 

20171226_155807_resized (crêche en ombres chinoises dans la rue de Jerzual à Dinan)

Le 16

C’est avec un immense plaisir que j’ai visionné les cadeaux de Noël de Lannois, faits mains. C’est en effet une merveilleuse idée à renouveler. Un coup de fil à Timothée, pour le remercier, ainsi que Pauline, de leur gentille carte de vœux, nous a permis d’échanger sur la vie paroissiale si passionnante ; sur ce microcosme humain si vivant, lieu où l’on se bouscule parfois, mais où le pardon existe et s’exprime : une merveille vécue hier soir à la galette des rois des accueillants en toute simplicité! Je poursuis la lecture « d’Ormesson » avec une jubilation exquise qui me rappelle un peu ma propre enfance.

Le 17

Cet après-midi, venue de Nathalie pour notre coupe de cheveux que Michel a mis sur un tas de bois pour les nids des petits oiseaux. Hier soir, nous avons regardé pour la première fois l’émission  « patron incognito ». J’ai trouvé  cette idée épatante, le relooking désopilant (qui m’a fait penser au film dans lequel Louis de Funès, critique gastronomique, se déguise en vieille dame) est un morceau de bravoure de la part des chefs, signe de leur humour au service d’une meilleure compréhension de leurs employés et marche de leurs entreprises. Bravo ! J’ai été enchantée de ma soirée et ma faculté d’émerveillement a été satisfaite : tout ce que font les autres me fascine. Finalement, je pense que j’aime la vie ainsi déployée!

Le 18

Hier soir je suis allée rejoindre le groupe de prière du renouveau. J’y ai retrouvé les plus anciens et fait un peu connaissance avec les nouveaux. L’Esprit-Saint est à l’œuvre et j’ai passé une soirée formidable. En rentrant j’ai pu regarder la fin de l’émission « Des racines et des ailes » sur la Vendée. J’aurais aimé voir toute l’émission puisque ma grande sœur habite cette région, mais j’ai eu un choix à faire et je me suis souvenue d’un enseignement sur le discernement où le conférencier avait pris comme exemple Milou dans « le sceptre D’Ottokar ». Sur une page, on voit Milou hésiter entre un bel os et le sceptre qu’il doit absolument rapporter. Il lui faut vaincre la tentation du plaisir pour écouter sa conscience. « Ne nous laisse pas tomber en tentation.. » J’aime l’humour, j’ai opté pour la prière !

Le 19

Nous passons un drôle d’hiver entre soleil, gros grains et vent dans la même journée. Le jardin est une éponge !...même le chat hésite à sortir et rentre très vite. Bien sûr comme nous il vieillit, cependant il aime mettre le nez dans l’herbe pour écouter les petites souris… ; cependant  il n’est pas friand des bains pieds ; alors il squatte les coussins de la maison. Mais « chantons sous la pluie », à l’abri de l’oratoire tout de même, avec la répétition de chorale en soirée.

Le 20

Nous avons raté les vœux du Maire : oubli, mauvais planning et paresse de sortir. Ce sera pour l’année prochaine. Nous nous terrons dans la maison avec des occupations intérieures : lecture, mots croisés, télé, scrabble, en dehors des travaux ménagers indispensables.

Le 21

J’ai encore peu dormi cette nuit et pour passer le temps je poursuis ma lecture « d’Ormesson ». Je dois être à l’église pour 9h30, mais j’aurai un peu de retard car je dois passer par la boulangerie prendre du pain et des gâteaux (des éclairs au chocolat) pour la St Sébastien. Je dissimule mes achats derrière la balustrade de l’autel du St sacrement où ils seront bien gardés par le Seigneur, avant de rejoindre la chorale qui a commencé à répéter sous la férule de Mark. Celui-ci tiendra le grand orgue pour cette messe, avec la remise de la croix aux enfants qui préparent la première communion. Une ancienne choriste  et toujours fleuriste vient renforcer nos rangs clairsemés. Après le déjeuner, je file à l’espace Fraisier rejoindre le SEL où une galette des rois va nous régaler. Je règle par la même occasion ma cotisation, qui est modique : 10 euros, pour cette nouvelle année. Cela me permet de faire plus connaissance avec Servane qui aime marcher et cueillir dans la généreuse nature et  j’ai eu la fève !??

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Le 22

Début de semaine un peu poussif, Il fait si bon rester au chaud sous la couette. Nous aurons aujourd’hui une journée quatre saisons, je pars donc munie de mon parapluie pour l’école du Champs de foire. Nous ne sommes pas trop de 6 brodeuses, plus le maitre, pour initier tous ces enfants au travail d’aiguille. Afin de nous rendre à notre second rendez-vous, nous covoiturons. Une brodeuse supplémentaire sera la bienvenue pour affronter la cage aux fauves : du genre chaton turbulent, bruyant, indiscipliné, que l’on attraperait volontiers pas la peau du coup, aussi J’admire le travail des maitresses et maitres.

Le 23

Ciel plombé dès le matin qui n’incite pas  sortir du lit ! Aussi je me plonge dans mon livre pour m’égayer un peu avant de prendre le taureau par les cornes afin de m’extraire de ma couche, que Michel n’a pas envie de quitter non plus. Finalement c’est le chat qui nous oblige à le faire : « Merci le chat ! »

Le 24

Il ne fait pas froid mais l’humidité gâche l’atmosphère. L’avantage de ce temps doux est que j’ai trouvé des fleurs pour samedi chez Christiane, des camélias que j’irai chercher vendredi après-midi. Joëlle nous apporte régulièrement  une revue que j’ai bien connue dans mon enfance car elle transitait par la maison : « Point de Vue et image du monde » s’est transformée en simplement « Point de vue ». Le contenu a également évolué. Pour les amateurs d’Histoire, il ne manque pas d’intérêt, et je l’apprécie.

Le 25

Il fait soleil, quel plaisir que de descendre au jardin le panier rond à salade de mon enfance à la main cueillir de la doucette, qui accompagnera une omelette aux pommes de terre ; Voici des jouissances bien simples qui ensoleillent la journée et que beaucoup de personnes, hélas, ne connaissent pas. Pour aller en consultation au centre Brest, j’ai commandé un taxi, pour notre tranquillité d’esprit, car Gwenn n’était pas libre. Tout devient compliqué en ville pour le stationnement et puis comme disent si justement mes très chères sœurs : « Cela fait travailler les gens ». Mais «  Vive la campagne ! ». Comme nous avions trois quarts d’heure d’attente pour la venue du taxi après la consultation, nous sommes allés, en traversant juste la rue, dans l’espace commerce de la Fnac où j’ai trouvé une montre à mon goût en solde, dans une boutique « Histoire d’or ». Retour à la maison après un détour par Ty-Yann, pour prendre une petite fille qui suit le duo « soin et école » et qui habite près de notre domicile. Ce fût un après-midi convivial.

Le 26

Le taxi est venu chercher l’appareil d’enregistrement du sommeil pour le déposer chez le spécialiste, gracieusement. Il est vrai que nous avons acceptés hier de covoiturer aller-retour avec d’autres passagers. Mais c’est quand même très aimable de sa part. Depuis un certain temps je chausse mes grosses chaussures de marche« Méphisto» tous les jours à cause de la pluie et de leur confort ; mais lorsque  je vois les inondations ailleurs en France, je nous estime privilégiés.

Le 27

En revenant du centre bourg, j’ai croisé uniquement deux personnes pendues à leurs téléphones, ce qui me fait craindre pour la convivialité et l’avenir de la langue française. Pour ma part, j’adresse toujours, à l’ancienne, un petit mot à ceux que je croise si l’occasion se présente, même si je ne les connais pas, et ils me répondent heureux d’être quelqu’un, je pense. Mais je constate heureusement que la convivialité règne dans les petits villages : celui de Chedigny en Touraine; Il n’avait rien pour attirer l’œil, mais les habitants l’ont transformé en roseraie : une idée qui leur a valu avec le temps d’être le premier village jardin. C’est formidable !

Le 28

Descendre dans la nuit bruineuse chercher le journal et subitement entendre les oiseaux s’éveiller, c’est merveilleux ! J’ai terminé avec regret le livre de Jean d’Ormeson, un sage qui y fait preuve d’une légèreté inversement proportionnelle à la profondeur exprimée, en particulier dans sa plaidoirie devant Dieu  post-mortem. Je ne suis pas étonnée qu’un de ses livres préféré soit l’Ecclésiaste : « Vanité des vanités, tout est vanité..; Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel … »

Le 29

Le rond-point dont j’ai photographié l’érable en quatre saisons porte désormais un nom : « Kroaz mezaliou » car nous avons le privilège d’avoir un calvaire en ce lieu. Je lis actuellement un policier qui se situe en Guyane dans la forêt, de Colin Niel : « Ce qui reste en forêt ». Cela me fait penser au séjour des Courtois en cette province et je pense que la description du contexte doit être très proche de la réalité, pas très réjouissante pour la préservation de la nature.

Le 30

Je trouvais que mon composteur était bien trop mouillé sans en trouver la cause. Mais hier je me suis rendue compte que le couvercle avait été mal monté et laissait un espace par lequel la pluie peut s’infiltrer. J’ai donc remédié au problème en espérant un léger assèchement du compost dans un avenir proche.

Le 31

Le temps est toujours aussi exécrable !...Avec Joëlle, nous avons fait une petite séance couture et ensuite jouer au scrabble, un jeu auquel elle n’est pas habituée. Mais l’essentiel n’est-il pas de passer un bon moment ? Il y a quelques jours, Génia et sa maman, sur invitation, ont assisté à la bénédiction de l’église de la nouvelle paroisse maronite d’Issy les Moulineaux. Elles sont revenues ravies.

IMG_5775 Addendum: Genia et sa maman (d'origines russes), aux côtés de l'évêque maronite Maroun Gemayel. Genia est ma cousine par alliance puisqu'elle a épousé mon cousin et filleul Vincent, lui-même fils de Joëlle ! 

11 février 2018

Petits billets de Joëlle de janvier

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Le 1° Janvier 2018

Contrairement aux prévisions, la tempête n’a pas été aussi violente que prévu ici, ce que nous présagions car le baromètre remontait ; et aujourd’hui le soleil brille en  premier signe de l’année. Les fumées des cheminées se mêlent aux blancs nuages. Les coups de fil se sont égrenés toute la journée.

Le 2

La grisaille règne mais elle est ensoleillée par le souvenir de la finale des « Prodiges » qui a été un enchantement, tant le niveau et la qualité des prestations étaient élevés. Nous avons voté comme le jury pour cette jeune chanteuse  de 16 ans à la voix extraordinaire de pureté, doublée d’une grande  simplicité de présence. Elle est un émerveillement dans ce monde un peu trop matérialiste. Le jury a été lui aussi ému par tous ces jeunes talents si prometteurs. Bref ce fût une soirée comme on aimerait en voir plus souvent. Nous avons bien aimé aussi la nouvelle version de « Guerre et paix », ce magnifique livre de Tolstoï, qui m’a semblée plus sobre, plus proche de l’âme russe, que la version avec Audrey Hepburn. La manière de tourner et les couleurs  font beaucoup dans ce changement. Michel a trouvé que le personnage de Pierre faisait un peu benêt ; mais c’est précisément  ce genre de personnage qui est une part de l’âme russe. Il suffit de penser à « L’Idiot » de Dostoïevski. Ils préfigurent les « fols en christ ».

Le 3

Visite chez le spécialiste pour Michel. Gwen du SEL nous a véhiculés pour ce premier RV à Brest-Centre. Résultat : rien de particulier, sinon que l’un des médicaments prescrit antérieurement fait tousser !! Donc changement d’ordonnance. Le mauvais temps et les rafales de vent se succèdent : ce sera une journée lecture et occupation à l’intérieur de la maison.  L’atmosphère est grise cotonneuse sous la pluie persistante.

Le 4

A chaque voyage Vincent nous rapporte de Paris un sac de revues : Match, challenge etc…de quoi bouquiner pour se tenir au courant des potins mondains et faire des mots croisés par temps maussade, ce dont je ne me prive pas.

Le 5

Pour fêter mes 74 ans, nous avons un invité. Cela fait plus fête et nous donne l’occasion de nous remuer un peu plus. Ainsi nous sommes tous contents. Michel m’a offert le livre de Jean d’Ormesson : « Je dirai malgré tout que cette vie fût belle » et un joli bouquet de tulipes.

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Le 6

Séance florale à l’église, toujours avec Isabelle persévérante dans l’enthousiasme. Nous nous sommes fort bien débrouillées avec les fleurs ayant survécu aux dernières fêtes, les quelques-unes grappillées aux jardins et du feuillage.

Le 7

Dimanche coutumier avec Séb et ses filles. J’ai croisé Paul, mon fournisseur de Poule, à la messe : J’ai réservé deux autres poules sur le prochain abattage.

Le 8

Reprise de la broderie à l’école avec la préparation des kits à Ti An Aod dans ce joli port de Lauberl’ach. Il ne pleut pas aujourd’hui, ce que nous apprécions, car l’humidité n’est pas excellente pour les vieux os. J’ai livré les 52 pots vides de « Bonne maman » à l’école pour les futures confitures de la fête des fraises. D’ici juin, j’en aurais peut-être autant à leur service.

Le 9

Pour meubler mes insomnies, je me délecte avec les écrits de Jean D’Ormesson et ses moments jubilatoires pleins d’humour telle la citation de Sacha Guitry ( qui avait la langue acérée) lors de la présentation du « soulier de satin » de Paul Claudel : « Pourvu qu’il n’y ait pas la paire !… » Ceci a déclenché mon hilarité car Michel m’a souvent recommandé cette lecture lorsque le sommeil me fuit.

Le 10

Si la majorité des jeunes est aussi dynamiques que ceux du groupe de danse de BLeuniou-Sivi, il n’y a pas à se faire de souci pour l’avenir. Les bals populaires chez nous sont des fest-noz ou fest-deiz. Mais cette année les jeunes organisent un « Freizh’noz » de 19h à 2h30 à l’Avel-Vor samedi, avec la participation de groupes phares et champions de Bretagne ; lors du concours, le meilleur groupe sera programmé dans les festivals de Quimper, Rennes, landerneau et bien sûr reviendra en 2019. Ils attendent au moins 700 personnes !!

lors-la-premiere-presentation-de-la-cloche-nicolas-pierre_3768794 (photo du Télégramme)

Le 11

Ce qui passerait inaperçu en ville est un évènement dans un bourg. L’anecdote de la cloche Nicolas nous a été rapportée par le journal. Cette cloche, commandée par la paroisse st Valentin en 1841 et fondue à Brest, n’a jamais été livrée. Elle a fini par échouer chez un récupérateur de métaux de Plougastel. On ne sait rien de ses 177ans d’histoire avant les décennies passées chez le propriétaire des lieux, qui ne s’était pas résolu à la fondre et l’avait mise au pied d’un arbre dans sa propriété familiale : « Ils ne l’ont pas considérée comme 300 kg de bronze, mais comme un objet religieux et de communication qui rythmait autrefois la vie des populations » C’est monsieur Jean-Pierre Estèves, le fils, qui vient d’en faire don à  la commune de Guilers à qui elle était destinée. La cloche qui n’a jamais été consacrée fera partie du patrimoine de cette commune dont le maire a remis la médaille à l’heureux donateur.

Le 12

Notre médiathèque « Angela Duval » organise une nuit dans ses locaux le 20 de ce mois : « Nuit blanche chez Angela » de 19h19 à 1h19 avec une multitude d’activités. Le matin, ce même jour ce sont les vœux du maire à «  L’Avel-Vor » qui coïncide, en principe, avec une répétition chorale, dont la date peut encore changer !  Pour être vivante notre commune est vivante ; J’ai reçu au presbytère, hier, l’organisatrice de deux concerts baroques dans les chapelles en avril, sans parlé de ceux déjà programmés. Chacun peut donc y trouver ici son bonheur musical dans un périmètre restreint.

Le 13

Sympathique tirage des Rois avec le chœur chez Annie, qui nous fait visiter sa nouvelle maison et son jardin. Le cadre est déjà magnifique avec vue sur l’Elorn, mais il le sera encore plus quand la végétation aura pris sa place dans les parterres. Pour nous rendre dans son petit village, nous avons fait du covoiturage et j’ai un peu promené mes condisciples dans la campagne en ratant l’entrée du petit chemin menant à la maison. La prochaine fois, je ferai mieux. Heureusement, comme il me reste quelques souvenirs de mes trajets à travers la commune, je me suis vite repéré. Mark était présent et il le sera aussi pour la fête paroissiale en juin, la Trinité et le Saint-Sacrement. Nous irons à Quimper pour la messe chrismale et les ordinations.

Le 14

Les français en général seraient  plutôt pessimistes. Pourtant il y a moult raisons de se réjouir chaque jour, si l’on apprend à goûter les petits évènements de la vie quotidienne.  A la fin des actualités j’ai vu un reportage sur les abeilles et leur mortalité programmée par les industries chimiques, mais heureusement la conscience collective se réveille et l’exemple de Cuba, royaume des abeilles en bonne santé, peut servir l’exemple positif, en titillant les consciences. Avec le nouveau clergé, certaines familles parties sur Brest reviennent à la paroisse : super !

Le 15

Voici le début de la deuxième intervention dans les écoles, publique et privée,  pour la broderie. Je me réjouis d’avoir trouvé un groupe sympathique et passionné : j’y ai pris goût. J’aime cette convivialité. Avant de quitter l’école privée une élève de l’an passé m’a apporté une carte de vœux écrite et signée par mes cinq apprentis. Mes collègues ont aussi eu leurs cartes. C’est vraiment très gentil de la part de la maitresse d’avoir initié cela et nous en avons été très touchées. Ce soir au presbytère nouveau tirage des  Rois avec l’équipe d’accueillants afin d’entendre les nouvelles consignes. Samedi au « Sapin malin », nous avons vu arriver un monsieur avec une hache à long manche ; il venait aider à séparer les socles des arbres et les débiter en morceaux, pour se chauffer, je présume, car je n’ai pas vu la fin de l’opération. Voilà une bonne idée qui a rendu service aux membres de « Vert le jardin » car ils préfèrent repartir la camionnette à vide. Un autre copain, quant à lui, a fait plusieurs tours avec sa voiture pour récupérer du broyat afin de pailler ses hortensias, plante qui aime les terrains acides. Je regrette de ne pas avoir pu faire la même chose, faute de temps. 

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