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12 janvier 2020

Billets de décembre-suite

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Le 16

Autrefois les témoins du christ étaient mis à mort dans les arènes, aujourd’hui ils sont également mis à mal par la pub, le dumping commercial, les lobbys. Les martyrs d’aujourd’hui résistent pour sortir de cet esclavage et en paient également le prix fort comme en Amazonie. Comment résister à la glu du consumérisme et garder sa liberté : le plus simple est de ne pas y mettre trop souvent les pattes tout simplement. Le commerce qui avait, me semble-t-il, aussi un sens de convivialité, de relation, de fréquentation, a quelque peu dévié de cette signification pour n’être plus qu’un échange de bien et d’argent. Dommage…  être d’un commerce agréable était une belle expression, qui je l’espère va reprendre du sens.

Le 17

Une marche blanche a eu lieu dans le quartier de Clément et Mathilde, mais à l’église auparavant il n’y avait plus de place pour la célébration religieuse, ce qui est assez rare de nos jours. Mais cette paroisse accueille le Renouveau, dont le curé est l’accompagnateur. Je relis de temps en temps des écrits sur St François : c‘est toujours rafraichissant comme un bain de jouvence et d’une telle sagesse ! J’ai fini mes démarches pour Noël.

Le 18

La poubelle : les éboueurs ont repris le travail après treize jours de grève. J’étais en train de préparer mon petit déjeuner lorsque j’ai entendu le bruit du camion. Hélas, le temps que descende, il était déjà passé. J’ai malgré tout mis la poubelle sur le trottoir espérant son relevé, lorsqu’il repasserait en remontant la rue. Hélas, je sais par expérience qu’il ne s’arrête jamais au retour.  Réflexion faite, j’ai décidé de lui faire du stop. J’ai attrapé le sac vert clair à demi rempli, et suis redescendue me postée près de ma poubelle sur le trottoir en agitant le sac  vert. Le chauffeur ne pouvait pas ne pas me voir. Il s’est arrêté. Je me suis confondue en remerciements ; « mais c’est normal, madame » m’a répondu le préposé à l’arrière du camion. Je suis alors remontée toute guillerette prendre enfin mon petit déjeuner.

Le passage de notre coiffeuse est toujours un moment sympathique d’échanges. 

Le 19

Temps pourri !...passage au secours pop. Je vois Michelle pour régler ma dette de sapin et lui parle du souhait de certaines que je m’inscrive comme bénévole car pour l’instant je ne suis que guide composteur en mission. Je lui ai expliqué que je suis comme l’oiseau sur la branche, sans vraiment pouvoir assurer de ma présence régulière ; Elle va en parler à la réunion des responsables. Donc affaire à suivre. Je retrouve maintenant Jean-Claude, un paroissien engagé, qui y participe aussi en conduisant la camionnette de ramassage des denrées dans les supermarchés et aide au déchargement. Pour les catholiques bretons œuvrer avec les « à Babord » n’a jamais été un problème ; ce serait plutôt l’inverse qui le serait. Mon ami Dédé a fait la connaissance d’une autre catho très engagée dans l’église : pour lui c’est une découverte…plutôt positive. Alléluia !

Le 20

Les enfants de Benodet ne seront pas avec nous pour Noël : le papa de JS est très malade et ils l’on recueilli chez eux. Cela ne m’étonne pas de la part de mon gendre préféré, qui a un sens aigu des responsabilités. Répétition chorale : je me fais raccompagnée en voiture car il pleut vraiment trop !

Le 21

Visite chez la Cardio par un temps à ne pas mettre un chien dehors. La tempête s’annonce, comme elle, la colère monte en moi quand j’entends les vols qui se perpétuent avant les fêtes : les huitres, les pintades, le saccage du rucher pédagogique avec la mort assurée de 10 essaims…ces vols sont des crimes organisés, qui mettent la vie des agriculteurs, ostréiculteurs, apiculteurs et autres en danger. Ils sont d’autant plus graves qu’ils sont souvent faits par des gens de la même profession. Ceux qui devraient vivre en frères se jalousent. C’est l’éternelle répétition de l’histoire de Caïn et Abel.

Le 22

Ce matin en partant à la messe, j’ai remarqué des planches dans notre allée à voiture ; en cherchant d’où elles pouvaient venir, je me suis aperçue que la moitié de bardage de la façade de nos voisins avait été arraché dans la nuit. J’ai donc sonné  à leur porte : ils ne s’étaient pas rendu compte  des dégâts ; ils avaient bien entendu un gros bruit durant la nuit sans en imaginer l’origine.  C’est dire la violence du vent que nous avons subie.

Comme la dernière fois, en début d’après-midi je venais d’installer Mimi devant la télé pour qu’il ne s’ennuie pas, dans un bain de pied, en vue d’une séance de pédicure, quand une envie pressante s’est invitée. Il a voulu se lever et s’est retrouvé en bain de siège, heureusement sans mal ; mais le contenu de la cuvette s’est répandu sur le tapis et l’eau a envahi la pièce. Ce fût l’occasion de la laver et d’évacuer deux grands tapis dans la véranda pour les sécher. La séance a été remise à une date ultérieure.

Le 23

Nous attendons avec un peu d’impatience la venue des parisiens….

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Le 24

Messe des petits enfants et des grands. Au moment de la répétition de la chorale, surprise : la sono ne marche pas !... Elle ne sera rétablie qu’au dernier moment, heureusement. Avec le manque criant de prêtres, nous sommes entrés dans un chemin de réelle pauvreté qui s’accentue rapidement : le chœur ressemble plus maintenant à une chorale de patronage. Nous y accueillons tous ceux qui veulent bien chanter. Cela n’a plus rien à voir avec la persévérance et le travail exigé par Mark. Mais l’assemblée était heureuse. Quand on est pauvre, on apprend à se contenter et se réjouir de peu. 

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Le 25

Ciel bleu ensoleillé, pas de vent. Quel calme après la tempête ! Journée en famille.

Le 26

Beau temps avec quelques averses car en revenant du bourg, sans mon parapluie, le ciel m’a bénie d’une bonne ondée. J’ai aussi, lors de cette petite course au bar tabac, fait une découverte : Je peux payer sans contact avec ma carte ; quand j’ai dit que je payais par carte, le buraliste la prise et l’a posée sur l’enregistreuse sans me demander mon avis. La modernité finit, dans ce Penn Ar Bed, par nous rattraper.

Le 27

Temps gris qui n’empêche pas Génia et Natalia d’aller se promener ;  elles profitent du bon air marin et de la campagne, pendant que je récupère. Maintenant je fatigue assez vite. Elles sont allées jusqu’à la pointe St Mathieu dans l’après-midi. La route ne fait pas peur aux parisiennes ! Sébastien et les filles nous ont rejoints pour le déjeuner, ce qui permet aux cousins de se retrouver.

Le 28

Départ des parisiens après le passage de l’infirmier. Ils déjeuneront en route pour un retour qui s’annonce assez long s’il est semblable à l’aller. Je passe faire un petit tour au secours pop en fin de matinée, pour préparer le cageot des poules de notre cher voisin. Le frigo est loin d’être vide ce qui me dispense de courses.

Le 29

Messe au Relecq-Kerhuon : c’est le moment de chanter en chœur, ou en duo, à notre manière: « Il suffit de passer le pont et c’est tout de suite l’aventure..» pour inventer d’autres paroles que celles de Brassens «  laisse-moi tenir ton jupon… ».  Disons par exemple : « Pour mamies en mal d’émotions » Non, nous en avons assez comme cela ! Ou bien : « laisse donc tous tes baluchons… » Je pourrais dire cela à Monique qui se promène toujours avec un tas de sacs, mais je l’ai déjà fait sans succès.  Alors ?... « Laissez-nous à nos oraisons.., le temps d’admirer la nature » le paysage vu du pont est magnifique par cette matinée où émerge un soleil timide.

Le 30

La nature est cachée dans un paysage ouaté que n’arrive pas à percer le soleil. Deuxième séance de pédicure pour Mimi, la première ayant été interrompue malencontreusement. Cette fois, j’ai utilisé une bassine plus petite et tout s’est bien passé. Ce petit exercice me rappelle papy Louison que avait gardé ses habitudes d’enfance et n’utilisait pas la salle de bain : il se lavait au lavabo de sa chambre, avec une bassine si besoin, en y passant un temps fou tous les jours.

Le 31

Mon petit tour au bourg a été l’occasion de prendre un bon bol d’air frais, de constater que les quatre servantes et serveurs de la boulangerie sont obèses : une maladie de plus en plus fréquente ???...j’ai fait une petite provision de timbres à la poste et j’ai déploré la saleté de l’espace des bacs de récupération, des papiers envolés et dispersés. Il est vrai que les services de nettoyage ne peuvent assainir du jour au lendemain une dizaine de jours de grève, mais il suffit de garder chez soi un peu plus longtemps ses bouteilles, plastiques et papiers. L’écologie en marche, ce n’est pas encore gagné, mais tous les espoirs sont permis en cette fin d’année. Vive l’année prochaine !

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11 janvier 2020

Petits billets de Joëlle de décembre

 Résultat de recherche d'images pour "bougie de l'avent""Le 1° décembre et premier dimanche de l’Avent.

Messe au Relecq-Kerhuon dans une église deux fois plus petite que la nôtre, mais sympathique. L’assemblée est surtout composée de personnes d’un certain âge. Bien que l’avenir semble un peu sombre d’après tous les médias, le prêtre nous invite à voir le verre plutôt à moitié plein. La vie est là silencieuse et elle est ce que nous en faisons. Passage au cimetière avec Monique. Comme nous passons à côté, je m’y arrête chaque fois pour éviter une marche supplémentaire et néfaste à ma passagère.

Le 2

J’ai suivi à la télé la cérémonie aux invalides pour nos soldats décédés au Mali. En allant au laboratoire, j’ai croisé une copine bouddhiste rencontrée au secours pop, qui vit dans une HLM, véritable passoire énergétique chauffée à l’électricité. Personne dans ce bâtiment n’allume le chauffage qui coûterait dans les 1000 euros par mois. Comme il y avait un peu de soleil, elle était sortie marcher pour se réchauffer. Je la sais malade, aussi je lui ai proposée de venir se réchauffer devant une boisson chaude quand elle aura trop froid, car elle me soutient que la nuit, sous la couette et couvertures : « çà va ». Cette situation me rend triste. En déjeunant, la couronne d’une de mes dents s’est cassée ??... 

Le 3

 Un lever de soleil dans un ciel tout bleu me laissait présager une journée paisible …Dès 9h une ex-choriste m’apprenait le décès de ma petite alouette Lulu, hier soir d’une crise cardiaque. Les secours n’ont rien pu faire pour la ranimer. Sans doute n’aurait-elle pas dû s’occuper à couper des branches dans son jardin, par une journée très fraiche, avec son cœur fragile. En rentrant, elle s’est sentie fatiguée et a dit à son mari qu’elle montait se reposer. Il a entendu un bruit sourd, est monté, c’était déjà trop tard. La petite alouette prenait son envol pour des cieux meilleurs. Ma petite Lulu a quitté le chœur pour le cœur de Dieu. Passage éclair de Maryvonne à qui j’ai dit ma visite sur la tombe de ses parents, dimanche en rentrant de la messe.

Le 4

La voiture est complètement couverte de glace, je dois donc dégivrer le parebrise afin de pouvoir partir à Brest-St-Marc chez la cardiologue pour le holster de Michel ; Comme le monde est très petit, surtout ici, nous nous retrouvons avec un collègue kiné et son épouse dans la salle d’attente où nous avons juste le temps d’échanger quelques nouvelles. Au retour nous allons faire des courses. Encore une petite queue aux pompes à essence car le blocage du port de commerce est levé depuis hier après-midi. Premier jour d’EJP, déjà.

Le 5

Obsèques de Lulu, très simple, priant, serein. Visite chez la cardiologue : le holster n’a rien dévoilé d’inquiétant. A la sortie, nous avons parlé un bon moment avec l’un de ses fils « Maman est partie comme elle le voulait, dans la discrétion » la petite alouette chantera toujours dans mon cœur.

Le 6

Courses, passage à la poste, au laboratoire,  secours pop où je récupère un pied de sapin, des petites branches pour la décoration de demain matin et un cageot pour les poules de Fabrice. Bref, la routine. Ce soir, je chante.

Le 7

Super matinée avec Isabelle pour faire la décoration du deuxième dimanche de l’avent. Je m’y suis rendue en voiture, que j’ai garée, comme il se doit, sur le parking du presbytère. Mais lorsque j’ai voulu repartir : impossible ; j’étais bloquée par d’autres voitures dont les propriétaires préparaient des obsèques pour cet après-midi. Je suis donc allègrement redescendue à pied à la maison, me proposant de remonter chercher la voiture après l’enterrement. Mais Anne, qui était à l’accueil ce matin, m’a rappelé pour m’expliquer qu’un handicapé en fauteuil roulant, venant à cet office, avait demandé à se garer sur le parking presbytère avec un véhicule assez large. Il m’a fallu remonter toujours à pied pour libérer la place vers 13h. Il faut dire que le parking est très petit : cinq espaces dont deux devant,  bloqués par trois places à l’arrière. Super, il me semble que j’ai fait ma part de marche aujourd’hui. Au SP, j’ai récupéré 7 mangues trop mûres, mais épatantes pour des confitures. Résultat de recherche d'images pour "mangues pour confiture""     

Le 8

Même à la campagne, la vitesse des évènements nous rattrape ; ce qui fait que les oublis ou incompréhensions se multiplient. Monique a oublié que nous chantions aujourd’hui à la messe. Nous nous sommes retrouvés à 2 sopranes, 2 altos, et deux basses. Maryvonne n’a pas été prévenue du décès de Lulu, ce qui l’a évidemment contrariée… C’est au moment de la messe et après que toutes ces petites bavures se révèlent. Le groupe de prière m’invitait samedi aux obsèques de Clément et Mathilde, mais j’ignorais de qui il s’agissait ?...Le berger m’a éclairé : il s’agit des deux enfants que leur père a tués avant de se suicider. Leur mère vient de temps en temps prier avec le groupe. Mais je n’aurais pas pu m’y rendre… Croire en humanité envers et contre tout et accepter nos faiblesses avec simplicité me semble un bon programme de vie. Pourtant, je sais que la colère est parfois tapie au fond de moi.

Le 9

Le vent a soufflé toute la nuit et ce matin le ciel s’est dégagé. Voir le soleil fait un bien fou ; de même que savoir que les jours vont bientôt rallonger. En effet ce matin à huit heure tout était noir. Petite ballade chez mamie voisine pour ramasser des pommes afin de les mélanger à la confiture de mangues vraiment trop sucrée et liquides. Nous croisons une connaissance qui pratique également le glanage dans un champ délaissé. Cette pratique existe depuis l’antiquité et devrait être plus utilisée par les associations caritatives. Ce serait une manière d’impliquer plus les allocataires et de l’anti-gaspillage. Nous l’avons pratiqué du temps où j’étais à « Terre des hommes » pour les tomates dans les serres, les haricots dans les champs et le cresson dans les cours d’eau et fontaines.

Le 10

En début d’après-midi j’ai regardé un film américain genre « Cendrillon » moderne, à l’eau de rose comme une eau de jouvence. Cela m’a fait un bien fou. J’avais 6 ans, dans l’ambiance des Noëls d’antan, quand le spirituel et le religieux l’emportaient sur les cadeaux, la décoration des rues... La nostalgie du cœur d’enfant que chacun garde quelque part en soi. J’aimais ces Noëls festifs dans la sobriété, quand l’argent n’écrasait pas les cœurs. Les cadeaux, pour moi, c’était juste la cerise sur le gâteau de la liturgie de minuit, et le repas familial une simple convivialité de famille un peu élargie. Mais peut-être suis-je une âme austère ? 

11

Alternance de pluie, vent et soleil…mais c’est mieux, pour le moral, que le gris plombé des eaux incessantes. Les poubelles restent sur le bord de la rue pour cause de grève : heureusement grâce au tri, ce n’est pas un inconvénient majeur, pour l’instant.  Trier les légumes sous la pluie n’est pas très agréable, mais que ne ferions-nous pas pour la planète et les poules. Je récupère des fruits exotiques, dont personne ne veut, pour mon plus grand plaisir. Petit tour au bourg jusqu’au laboratoire, pour se dégourdir les jambes pendant une accalmie du temps. 

Le 12

La veste de Pierre-Jean : lorsque nous avions déménagé la maison des parents à Rennes je me suis retrouvée avec une veste d’intérieur en laine blanche style nordique ; je pensais que Michel en ferait bon usage ; mais il préfère sa robe de chambre. Quand PJ est passé nous voir dernièrement, comme il faisait  un peu frais, je lui ai proposé la veste en question et quelle ne fût pas ma surprise après la sienne, lorsqu’il me dit : « tiens, mais c’est la veste que maman m’avait fait tricoter pour mes 18 ans ! » Il est donc reparti avec sa veste…comme un nouveau cadeau de Noël anticipé. Je suis très heureuse que la veste ait retrouvé son vrai propriétaire car je la pensais appartenir à Papa.

Le 13

Prise dans le flot des petits tracas journaliers, j’ai complètement oublié d’aller au pot offert pour les permanents du presbytère et les ex. Flûte !  Répétition chorale pour la messe de Noël qui aura lieu ici à 18h30. Rien de bien nouveau pour cette messe des enfants ; Nous reprendrons, en particulier, un chant ancien breton, composé par le chef de chœur brestois Jean-Claude Quéro : « Petrouz war an douar », ainsi que des chants d’un autre brestois Patrick Richard.

Le 14

J’ai trouvé au secours Pop un sapin de 2m50 pour 3 euros, qui meuble parfaitement l’entrée. Un prix qui défie toute concurrence, surtout celle de Paris : un pour 90 euros proposé  à Vincent qui l’a refusé à juste raison. Vive la campagne ! Avec la grêle on se croirait en mars, si ce n’était de surcroit le vent à décorner les bœufs. 

Le 15

Messe au-delà du pont que nous passons, Monique et moi,  sans encombre. J’ai préparé le poulet que Mimi mettra à cuire à 11h. A la fin de l’office, Marie rencontrée à l’Arche, du temps où nous y allions régulièrement, nous apprend en larmes que son mari est décédé, il y a déjà 6 mois !... Au retour, nous nous arrêtons au cimetière où la liste des tombes à visiter s’allonge…René, un ancien facteur et client hyper sympathique, qui avait viré sa cuti religieuse pour devenir communiste, nous a aussi quittés cette semaine.  

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15 décembre 2019

Billets de novembre-suite

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Le 16

Les couvreurs sont bien passés. C’est la noue qui est défectueuse. Ils ont fait une réparation provisoire, mais il faudra la changer car elle est trop étroite et usée. La toiture date de la  construction de la maison. Je pense que des travaux plus sérieux sont à envisager. Comme je revenais du secours populaire, une amie d’enfance de Sébastien qui habite le bas de la rue, est venue me dire que sa maman, 91 ans, que je connais bien, est décédée. Comme j’étais partie avec Joëlle à la Cavale Blanche, Je suis arrivée en retard pour la prière de 19h: le père Jean-Jacques était déjà reparti. Il est des jours où tout se bouscule…

Le 17

Comme je suis seule exceptionnellement pour ce dimanche midi, je m’en vais donc à la messe au Relecq-Kerhuon avec Monique qui n’avait pas de chauffeur pour la conduire : tout s’arrange. C’est la première fois que je me rends dans cette église. La route est simple et il est facile de se garer : Ouf ! Visite à la Cavale Blanche où il est également aisé de trouver une place le dimanche. Les gilets jaunes  n’entravent pas la circulation aujourd’hui, contrairement à hier, où il y a eu des échauffourées ! La violence n’est jamais une solution. Ce mouvement devrait trouver une autre manière de s’exprimer, plus positive et dynamique.

Le 18

Intervention de Mimi : Il est prêt pour 8h30 et il sera seulement descendu au bloc à 13h45. Tout s‘est bien passé. Nous saurons s’il sort demain après la visite des médecins. Ma visite chez l’ophtalmo a confirmé ma bonne santé visuelle depuis mon intervention de la cataracte : « J’aimerais bien n’avoir que des patients comme vous ».  Cela fait deux fois que je me fais féliciter par un médecin ; mais je suis très obéissante sur les consignes qui me sont données. Je suis allée me faire vacciner par Laure à la pharmacie sise à 150 mètres. Ma pharmacienne préférée s’est attelée à la tâche «  C’est ma belle-mère qui m’a appris »…très bien car je n’ai rien senti. Félicitations, Laure !! Qu’elle grâce nous avons d’avoir un tel entourage auprès de chez nous.

Le 19

Mimi est revenu à la maison. Je n’ai pas pu aller aux obsèques de Marie-Renée à 14h30 car je devais me rendre au CHRU avant quatorze heures avec Joëlle et je n’ai été prévenue qu’à onze heures. J’irai faire une visite au cimetière.

Le 20

Nous attendons des nouvelles de notre Couvreur en vain ?....Michel goûte le plaisir du  « chez-soi »

Le 21

Petite routine….

Résultat de recherche d'images pour "feu de cheminée"Le 22

Arrivée de PJ dans la soirée. Cela fait toujours très plaisir de voir son petit frère, d’échanger les nouvelles. Nous passons une agréable soirée au coin du feu en regardant « 300 chœurs chantent » des grands airs classiques que nous connaissons.

Le 23

Courses avec PJ en prévision de dimanche : Les enfants doivent venir. Pendant que ces messieurs se reposent, je file à la médiathèque.

Le 24

Messe ici. Je suis distraite pendant l’homélie et pars dans ma propre méditation. J’ai prévu simple pour le déjeuner : raclette, aussi je prends le temps de parler un peu avec les uns et les autres à la sortie. Entre le départ de Séb et l’arrivée des sud-finistériens, une petite sieste s’impose, puis un petit périple dans le bourg pour prendre l’air et se dégourdir les jambes avec PJ, qui dans sa campagne  d’Ille et Vilaine sillonne la région à pied un jour par semaine. Goûter en famille et fin de journée près du feu de cheminée.

Le 25

Après la visite de l’infirmier puis de notre couvreur, avec PJ, nous déterrons des plants de framboisiers et d’agapanthe pour son jardin. Il reprend le chemin de son home en début d’après-midi, par temps sec : une bénédiction pour le voyage. Notre jardinier m’a contactée : la terre et la pelouse sont si trempées qu’il est en chômage technique !

Le 26

Il pleut, il pleut encore et encore…et ce n’est pas du crachin ! Bref un temps à faire du rangement, à regarder la télé ou à lire. Je suis quand même allée au musée porter le questionnaire demandé, suite à un don de jupons que nous portions sous nos jupes de costumes Plougastel, petites filles, mes sœurs et moi.

Le 27

Je me réjouis toujours devant l’inventivité de mes concitoyens : Il y avait déjà la récupération des peaux pour faire du cuir, maintenant ce sont les écailles des poissons (sardines, saumons) qui sont récoltées, traitées, séchées, réduites en poudre puis compressées, transformées en plastique grâce à la thermocompression. Deux cousins du pays basque ont  ainsi inventé la scalite, nouveau matériau, futur concurrent du plastique. Super !  Je ne peux aller dans le bourg sans rencontrer quelqu’un avec qui échanger quelques mots. C’est mon « poireautier » qui m’a expliqué que cette année il a utilisé des graines périmées qui  ont donné de superbes poireaux, des radis en veux-tu en voilà…J’ai aussi croisé Isabelle qui sera en principe là pour  les fleurs à l’église le 7. Epatant !

Le 28

Nous allons faire refaire le toit de la maison entièrement pour supprimer les ardoises d’origines amiantées. Le toit sera désamianté, le feutre changé et pourvu de vraies ardoises. J’ose espérer que le ciel sera clément durant un moment. Il faut toujours être vigilant et plein de mansuétude : Ne voyant pas l’infirmière venir ce matin pour Michel, je l’ai appelée en fin de matinée pour lui dire mon étonnement…l’intervenant précédent avait oublié la consigne. Tout est rentré dans l’ordre et je vais partir chercher les résultats à l’instant au laboratoire. Heureusement tout se passe dans la gentillesse.

Le 29

Le jardinier est venu car il faisait beau : il a commencé la taille de certains arbres, enlever les plantes envahissantes, et surtout vidé le premier composteur pour mettre le compost au pied des fruitiers et des rosiers, ce qui a fait le bonheur de notre rouge-gorge qui s’est régalé avec les vers. Heureusement Aristo n’était pas dans « véranda » : il s’abrite ainsi sous les feuilles d’acanthe qui le protège de la pluie, quand elle n’est pas trop violente. De son repaire, il surveille son territoire.

Le 30

Hier soir, je suis retournée à la répétition de la chorale. Nous préparons l’Avant et Noël avec la messe de St Jean Baptiste, entre autres. Une jeune femme médecin nous a rejoints pour un temps limité. Elle va peut-être changer de région d’ici peu. En attendant elle chante avec nous. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. J’ai préparé un couscous pour demain car la messe est à l’extérieur. J’emmène Monique avec moi.

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14 décembre 2019

Petits billets de Joëlle de novembre

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Le 1° novembre

Le mois débute sous la tempête, un temps de Toussaint assez fréquent en Bretagne. C’est donc sous une pluie diluvienne que je me rends pour chanter dans l’église, qui a fini par se remplir au fil de la célébration, certains ignorant sans doute le changement d’horaire de la messe dominicale. L’après-midi nous avons regardé à nouveau avec plaisir « le pont de la rivière Kwaï ».

Le 2

Samedi aussi pluvieux que la veille. Messe des défunts et anticipée à Loperhet où la chorale  soutient l’assemblée. Nous covoiturons à quatre choristes.

Le 3

La commande de la télé est en panne de piles : il faudra attendre demain pour s’en procurer. Heureusement, il y a la télé du rez-de-chaussée qui fonctionne.

 Une grande partie de l’humanité est en déficit de nature. Les nouvelles générations vivent souvent déconnectées du rythme de celle-ci, en complète dysharmonie. Il y a comme un divorce entre la  société et la planète terre. Heureusement, ceux qui en sont les plus proches se sont mis en marche pour entrainer les hommes dans un chemin de repentance concret. Nous ne serons jamais assez reconnaissants envers les agriculteurs, les navigateurs, et autres qui s’engagent dans l’action.

Le 4

Journée clinique avec Michel. Joëlle nous accompagne et en profite pour faire quelques courses au Leclerc voisin dont les piles en attendant. Tout c’est bien passé pour l’examen ; tout allait très bien, comme pour Madame la Marquise, sauf  qu’en nous rendant à la consultation médecin juste avant la sortie, la petite plaie du cathéter enlevé s’est remise à saigner.  Mimi jouait au petit poucet, laissant des taches de sang sur le trajet et une mare se formait devant la porte du médecin !! Joëlle a failli tomber dans les pommes et l’infirmière, qui nous accompagnait, était bien confuse d’avoir lâché trop tôt l’appui sur la plaie. Une nuée de petites mains s’est subitement affolée, les compresses sont arrivées ainsi que le service de nettoyage. Pas rancunier pour deux sous, Mimi a tenu à faire une bise à l’infirmière pour la consoler, laquelle a piqué un second fard bien rouge. Fatiguée par cette journée sans doute, je me suis endormie en regardant le « Secret d’histoire » du chevalier d’Eon. Flûte !

Le 5

Courses chez « Doudou », en priorité pour porter le manteau en laine de Mimi au nettoyage, car la manche était imbibée de sang ayant fait éponge pendant un moment. J’ai laissé ma douce moitié au bar avec ses copains pendant mes emplettes.

Le 6

Après quelques démarches au bourg, je suis descendue donner un coup de mains au secours Pop. C’est en effet le jour de réception des surgelés. Après le rangement de ces derniers il faut défaire et aplatir tous les cartons pour pouvoir les caser dans les poubelles de récupérations, puis faire le ménage : un gros travail pour l’équipe. Certaines sont là quasi un équivalent plus que mi-temps ; quatre jours dans la semaine. Elles m’ont offert un petit potimarron pour une petite soupe : sympa.

Le 7

David arrive pour expédier la légèreté à Véro. « Mais je ne viens pas d’abord pour cela » Devant un petit café, il me demande s’il peut utiliser la véranda pour faire pousser ses semis. « Naturellement… » J’ai droit à une bise et l’assurance d’avoir aussi des semis pour ma plate-bande.  Dédé récupère déjà des boites en polystyrène chez le poissonnier : quand on a quasiment rien, il faut bien se débrouiller. Son projet avance bien. Quelle joie de pouvoir aider les autres !

Le 8

Le recyclage n’a pas de limite : une jeune femme dont le compagnon est couvreur a eu l’idée de récupérer les ardoises des bâtiments en ruines. Les grosses ardoises d’antan sont devenues rares et pour les monuments historiques : manoirs, chapelles, elles sont indispensables…Avec un fourgon, la jeune femme sillonne la campagne et le couvreur retaille les ardoises pour en faire des neuves. Il y a lors de cet ouvrage 50 pour 100 de perte. Mais leur petite entreprise fonctionne. Bravo !

 Résultat de recherche d'images pour "cageots de potirons"Le 9

Pluie diluvienne, bien partie pour toute la journée. Je file dès que je peux au secours pop où je récupère des butternuts, des potimarrons et du pain en vrac dans les cageots du « servez-vous » que tout le monde délaisse et qui va finir à la poubelle, si nous ne veillons pas dessus pour les poules qui vont encore être gâtées cette semaine.  Les mamies, pas habituées à la nouvelle écologie, font de la résistance pour changer leur manière de faire; les plus jeunes se sentent plus investis par le climat et entrent plus volontiers dans la démarche. Durant une légère éclaircie, je monte à la médiathèque pour refaire mon stock de lecture en vue du long week-end.

Le 10

Ce jour du Seigneur, qui aurait dû être paisible, a été bien mouvementé. En revenant de la messe, vers 11h30, J’ai dû appeler le 15 qui a diligenté une ambulance pour les urgences de La Cavale Blanche, où nous avons, avec Sébastien, passé tous l’après-midi. Mimi a été gardé à l’hôpital. Retour à la maison 20h30 !

Le 11

Michel a été transféré en chirurgie viscérale en attendant une place ailleurs après la visite des médecins. Les urgences, c’est une catastrophe. Lorsque nous sommes partis, il y avait encore une quinzaine de brancards dans le couloir, en plus des 20 box occupés, plus la salle d’attente pour les patients moins gravement atteints. Ceci, faute de médecins pour les recevoir. C’est le système des chaises musicales en quelque sorte. Lorsqu’un box se libère, un nouveau patient est appelé, mais pas par ordre d’arrivée mais selon les pathologies sélectionnées à l’arrivée.

Le 12

RV chez la rhumatologue pour mon pouce à ressaut : infiltration+ manchon pour immobiliser le pouce. C’est plus génant qu’utile car pas vraiment adapté à  ma petite main. Rien de nouveau pour Mimi sinon qu’il a changé de service.

Le 13

Selon l’expression de ma grand-mère, ce matin « le diable battait sa femme ». Malgré un beau soleil, la pluie est arrivée en même temps, mais n’a pas duré très longtemps. Cet après-midi, nous partons au CHU avec Joëlle. Se garer pour les visites à l’hôpital devient une galère qui doit en rebuter plus d’un ; et les travaux de voirie et parkings sont loin d’être terminés !...

Le 14

Je suis allée tenir un peu compagnie à Mimi, qui va devoir encore patienter, un autre examen étant prévu lundi. Comme nous déambulions dans le couloir une jeune femme du service nous a abordés : «  Vous ne me reconnaissez pas monsieur Hacques, vous m’avez soignée ?….. Je suis la coordinatrice du service ». Je ne sais pas si elle est médecin, infirmière ou simplement administrative. Cela fait toujours plaisir de rencontrer des connaissances…réflexion faite,  je pense que Magali est infirmière en chef.

Le 15

 En rentrant à la maison hier soir, j’ai constaté qu’il y avait une fuite d’eau au niveau de l’interrupteur des toilettes ???... Comme le disait Monsieur Chirac : « les ennuis arrivent souvent en escadrille » J’ai un peu paniqué ; puis appelé David, qui s’est annoncé pour dans une demie heure. Entre-temps j’ai demandé à Fabrice, le voisin d’en face, s’il n’avait pas une grosse lampe. Il m’a apporté une lampe frontale assez puissante pour pouvoir visionner les combles et une éventuelle fuite venant du toit. Au même moment est arrivé Stéphane, un autre voisin, logeant deux maisons plus bas dans la rue. IL venait prendre des nouvelles de Michel, car il passait sur le trottoir lorsque L’ambulance est venue chercher Mimi dimanche. Comme Stéphane est fin bricoleur, je lui ai demandé son avis. Finalement,  je me suis retrouvée avec trois messieurs en même temps venu comme des anges gardiens me prêter mains forte. ( J’ai pensé à Abraham et la visite des anges) Les deux premiers sont rapidement repartis. C’est Stéphane qui a découvert la fuite sous le toit : l’eau coule sur une poutre puis s’infiltre dans la cloison. Il a débranché les plombs du secteur et m’a proposé son aide si le couvreur était aux abonnés absents ce matin. Mais là encore, la main du Seigneur était présente : je suis tombée, via le téléphone aux aurores, sur notre ancien couvreur qui avec son second fils relance l’affaire. Lui-même avait pris la suite de son beau-père. Ils passeront cet après-midi lors d’une fenêtre de moins mauvais temps. Ce matin, il pleut des cordes !

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11 novembre 2019

Billets d'octobre-fin

 Résultat de recherche d'images pour "lit avec edredon""                                                             Le 21

Beau soleil pour accueillir Sacha et Masha et réchauffer la maison. J’ai regarni leurs lits de couvertures supplémentaires. L’infirmière venue ce matin me dit ne pas être satisfaite par sa pompe à chaleur. Jusqu’à présent nous n’avions eu aucun problème depuis que nous nous chauffons par ce moyen.

Le 22

Toujours des problèmes de chauffage…. une affaire au long cours ! Mais un temps bleu magnifique avec un ciel sans nuage qui nous a permis, avec Macha, de faire une belle promenade à pied pendant que Sacha se dépensait avec ses copains sur le terrain de foot et que Mimi faisait sa sieste. Nous croulons sous les pommes que nous laissent les choucas qui s’en donnent à cœur joie dans les pommiers.

Le 23

Promenade discussion autour du terrain de foot avec Masha pendant que Sacha s’excite sur le ballon avec un groupe de jeunes. Le composteur se remplit à la vitesse V ; heureusement le jardinier va bientôt utiliser le contenu de l’un d’eux au pied des fruitiers.

Le 24

Consultation d’anesthésie pour Mimi en vue d’une ETO. C’est notre taxi habituel qui nous a véhiculés jusqu’à la clinique. Nous nous habituons à une température un peu fraiche, le principal problème est le séchage du linge.

Le 25

Finalement le technicien pour le chauffage est venu ce matin dès 9h. Heureusement j’étais levée contrairement aux autres membres de la maisonnée ; Il semblerait que le problème était sur le programmateur comme je le pensais. Mais des travaux plus sérieux devront être faits en fin de printemps ou cet été, car il y a une petite fuite sur un tuyau qui nécessitera une vidange du système, avant changement de ce dernier qui est corrodé. Mais pour l’instant on ne touche pas. Avec la récupération du secours pop, Masha et moi  nous avons cuisiné, des soupes, salade de fruits ; préparé des plateaux pour les poules et alimenté le composteur.

Le 26

Départ de Sacha et Masha en début d’après-midi. Pour le déjeuner, nous avions prévu un poulet qu’il suffira de réchauffer demain midi. Notre train-train habituel va maintenant reprendre.

Le 27

Messe en matinée avant l’arrivée de Sébastien, qui profite de sa venue pour huiler les serrures de certaines portes. Et comme à mon habitude, je me suis assoupie devant les nouvelles à la télévision. Le soir, je m’endors aussi au milieu du film !…j’ai déposé au milieu du jardin un cageot de raisin un peu abimé dont se régalent les oiseaux.

Le 28

Courses avec Mimi, qui en a profité pour aller dire un rapide « bonjour » à ses copains de bistro, sans prendre de café, préférant m’accompagner à la foire aux vins pour quelques achats. L’humidité ambiante n’est pas favorable pour nos rhumatismes, nous restons donc calfeutrés à la maison.

Le 29

Il pleut, il pleut…depuis ce matin ; aussi le jardinier n’est pas venu.

Le 30

Lorsque l’on oublie la date de retour des livres empruntés à la médiathèque, l’on reçoit un rappel. Il suffit alors d’appeler soit pour prolonger l’emprunt, soit pour annoncer sa venue. Je vais donc aller changer mes livres et me rendre à la boulangerie au passage. Mon vêtement de pluie acheté au secours pop va m‘être bien utile par ce jour pluvieux.

Le 31

Au secours pop j’ai retrouvé ce matin une ancienne cliente connue adolescente. J’étais contente de retrouver cette ex-petite fille très douée. Elle est hélas en arrêt momentané de l’enseignement, trop stressant.

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10 novembre 2019

Billets d'octobre-suite

 Résultat de recherche d'images pour "feu de cheminée""Le 11

Nous sommes toujours en panne de chauffage : Fahad ne peut venir que le 18 prochain, soit dans huit jours, et encore par faveur spéciale à cause de Michel. L’entreprise est débordée ; elle n’a que deux techniciens. Impossible de trouver des ouvriers valables (ils ont essuyé plusieurs déboires) et les former demande du temps dont ils ne disposent pas. Déjà papa disait à l’époque, dans les années 1955-60, que d’avoir fait passer l’apprentissage de 14 à 16 ans avec obligation de cours extérieurs à l’entreprise, allait poser des problèmes dont on se mordrait les doigts. Jusqu’à cette période les apprentis de la maison avaient toujours réussi brillamment leur apprentissage et trouvé du travail avant même d’avoir terminé leurs trois ans. Le dernier sous nouveau système fût assez décevant.

Le 12

J’ai récupéré hier des barquettes de fraises que j’ai triées ; il y a de quoi faire des confitures en les mélangeant avec de la pomme sur une idée de Mimi. Le résultat est super. La fraise seule donne souvent des confitures assez liquides, mais avec la pepsine des pommes elle est parfaite et le goût des fraises est préservé. En participant un peu à la distribution alimentaire je constate que les allocataires souvent seuls ne cuisinent pas et privilégient les plats tout préparés. D’où la quantité de rebuts, hélas ! En soirée, je suis allée au presbytère à le répétition de chorale en vue de la Toussaint : messe Pro Europa, pas très nouvelle, mais connue de beaucoup. C’est Alix qui animait la séance, en l’absence d’Annie. Elle chante la voix de Mezzo-soprano.

Le 13

Pluie, pluie, ce matin. Appel de notre curé à la fin de la messe pour trouver des petites mains pour éplucher les légumes du Kig ar fras paroissial, important pour les finances de la paroisse. Je serais volontiers allée prêter main forte mais les pluches ont lieu de l’autre côté du pont, un peu loin pour moi.

 Hier, Journée de cardiologie, pour nous deux par temps de pluie. Je n’aime pas beaucoup conduire par gros temps. La fille d’une amie a échappé miraculeusement ce même jour à la mort : la voiture la précédant avait allumé ses warnings, elle a ralenti et fait de même, mais le suivant, un jeune de 20 ans, est arrivé à 110 km la percuter par l’arrière, puis la voiture a fait un « tête à queue » et est revenue emboutir la portière de conductrice. Heureusement, la voiture neuve de quelques semaines possédait un appel direct en cas d’accident, il lui a sauvé la vie d’après Les pompiers qui ont dû la désincarcérer, alors qu’elle avait perdu connaissance. C’est un vrai miracle : La voiture est bonne pour la casse !

Le 14

La pluie persiste, mais même en restant à la maison il y a toujours quelque chose à faire. J’ai cuisiné pour demain car les visites médicales continuent : Mimi chez son ophtalmo car il trouve que depuis quelque temps sa vue diminue. Quant à moi, je vais voir ma généraliste, en particulier car j‘ai un pouce à ressaut qui m’handicape bien. J’ai aussi fait cuire des pommes que je compte associer à de la banane pour mes prochaines confitures. Joëlle, qui est arrivée avec une toile neuve pour faire de la peinture, a changé son fusil d’épaule et m’a aidé à faire du ménage ; Elle est repartie avec un pot de « confipote » de pêches qui va être mangé en deux jours, j’en suis sûre.

Le 15

L’ophtalmo a rassuré Michel : sa baisse de vision est du à la fatigue. Tout va bien du côté des yeux. Comme le soleil avait montré le bout de son nez, je suis allée rendre visite à mes collègues de vannerie pour leur expliquer mon absence et ensuite je suis passée chez les mamies tricoteuses pour leur soumettre un petit problème de cardigan abimé : elles m’ont donné la solution, illustrant l’adage bien connu : «  l’union fait la force ». J’étais ravie de les revoir.

Le 16

Rien que la routine…

Le 17

Séance de pédicurie pour Michel chez Alice, qui lui a fait des pieds superbes. J’en ai profité pour récupérer, encouragée par Alice, des revues destinées à la poubelle dont des jeux : sudokus, mots fléchés n’étaient pas faits ; de quoi m’amuser. Avec des bananes et des pommes j’ai confectionné des confitures et compotes

Le 18

Lever très tôt car la maintenance vient pour la pompe à chaleur dès 9h par faveur spéciale. La pièce est changée mais le problème demeure, car sitôt les spécialistes partis, la pompe s’est à nouveau mise en vacances ! Le problème semble être le programmateur. Donc la suite au prochain numéro…Pour les remercier de s’être déplacés en urgence, même si le résultat n’est pas au rendez-vous, je leur ai préparé pour chacun + la secrétaire, un petit sac contenant deux pots de confiture+ des pains au chocolat et des pommes, car leur journée va être longue pour eux. Ils sont débordés et se font gourmander de tous les côtés. Répétition chorale pour la toussaint en soirée.

Le 19

Le matin, il n’y a plus que 16 degrés dans la maison ; mais s’il y a du soleil, la température remonte à 19°5 dans la grande pièce. L’endroit le plus chaud en journée est alors la véranda. C ‘est donc là que j’ai installé le sèche-linge qui a bien rempli son office. Le grand drap a séché dehors au soleil et vent. Le bois pour la cheminée va bientôt manquer. Je pensais pouvoir utiliser la salle de bain du rez-de-chaussée grâce au chauffage d’appoint installé pour maman lorsqu’elle est venue vivre avec nous. Hélas, il ne marche plus ; ce que savait les enfants sans nous l’avoir signalé !! Comme quoi, il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même.

Le 20

Dimanche à la maison et messe à la télévision. Sébastien vient seul déjeuner avec nous. Il en profite pour huiler la serrure de la porte d’entrée qui devenait difficile à utiliser. Un feu de cheminée n’a pas été de trop pour la soirée. Hélas, le bois va bientôt manquer.

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9 novembre 2019

Petits billets de Joëlle d'octobre

 Résultat de recherche d'images pour "personne très agee""            Le 1° Octobre

Nous avions RV au bar du supermarché avec Joëlle, mais nous sommes arrivés un peu en retard…Nous avons donc fait nos quelques courses et avons regagné nos pénates. Mimi était un peu fatigué. Joëlle est venue jusqu’à la maison nous dire au revoir car elle part quelques jour en vacances, et nous nous sommes réjouies devant une émission présentant des personnes très agées : de 93 à 107ans : Robert, le champion du monde des cycliste seniors, une religieuse de 100 ans qui s’active encore près des autres, un médecin en activité à 98 ans, un couple de 93 et 97ans qui fréquente toujours les bals. C’était merveilleux de les voir si vivants et positifs, en contradiction avec ceux qui montent en épingle le moindre évènement et réagissent de manière inappropriée. Si je devais écrire un livre, je l’intitulerais volontiers : « les jeunes parents sont tombés sur la tête » ( Heureusement, quelques-uns échappent à l’épidémie parentale de la paranoïa! ) Avec en sous-titre « Le ciel ne leur est pas tombé sur la tête ! » Car ils auraient plus de discernement et de sagesse.

Le 2

Nous avons pris notre temps ce matin n’ayant pas de courses à faire ce matin sinon du pain au bourg. J’ai pu sécher encore une lessive dehors. Pendant que Michel faisait sa sieste je suis allée voir mes copines au secours pop. J’ai vérifié le compost, qui n’a plus de mouche, depuis que je l’ai équilibré en brun et remué. Avec les feuilles tombées c’est facile en ce moment ; après j’aviserai, car ces dames y mettent vraiment beaucoup de fruits et légumes.

Le 3

Journée médicale pour Michel que j’accompagne. Comme tous les jeudis matin maintenant, je passe au secours pop. J’ai récupéré deux caisses de risotto qui ne seront périmés qu’en décembre 2020 ! Les allocataires en ont marre d’en manger, donc direction poubelle. Les poules ne vont pas faire  « fin bec » dessus. J’en ai mangé hier soir : très bon. Il y a moins de légumes et de fruits, j’ai donc pu tout donner.

Le 4

Aujourd’hui c’est au tour d’Aristo d’aller voir son docteur pour refaire ses vaccins, l’anti puce et vermifuge. Il a douze ans et il est moins vif ; je peux donc l’attraper plus facilement pour le mettre dans sa caisse ; IL y a un problème de chauffage à l’étage, heureusement quelqu’un va passer lundi matin. En attendant j’ai allumé la cheminée. Les petits soucis domestiques ne nous quittent pas, nous passons de l’un à l’autre au fil des jours.

Le 5

Réveil de bonne heure pour aller cueillir encore quelques fleurs pour la décoration de l’église, qui s’est peuplée au fil de la matinée. Outre, Isabelle et moi aux fleurs, deux autres personnes sont venues pour balayer le sol. (l’appel était lancé pour 10 bénévoles !). Enfin est arrivée la chorale, augmentée de plusieurs chanteurs de d’autres églises, soit une quinzaine de choristes. Pendant que je composais les bouquets, je chantonnais afin d’intégrer le chœur le lendemain. Je connaissais déjà la messe de la Trinité et les autres chants. J’ai laissé Isabelle faire le rangement pour ne pas arriver trop tard au secours Pop, où nous avons, avec Carinne,  réussi à caser pratiquement tous les déchets, sauf le pain ; mais une nouvelle propriétaire de poules est venue ; Chic ! Après-midi : sieste, puis courses avec Michel, et enfin confection d’un civet pour le demain. Journée bien remplie !

Le 6

J’ai toujours un plaisir fou à aller à la messe. C’est un moment privilégié dans la semaine, surtout quand c’est un jour de fête comme ce dimanche. Petit pot à la fin pour donner à chacun le loisir de papoter, échanger les nouvelles avec les uns et les autres. Ce que je déplore chez nos très chers prêtres est la faculté d’oublier dans leurs remerciements « les petites mains de l’ombre » : sacristains, fleuristes, balayeurs, quêteurs, entretien du linge d’autel, etc… La formule est en générale ainsi : « Nous remercions ceux qui ont œuvré à cette belle célébration : ceux qui ont préparé la liturgie, la chorale, Mark à l’orgue. » Et les autres ??...IL suffit de rajouter : « et toutes les petites mains de l’ombre »

Le 7

Le chauffage ne fonctionnait pas, j’ai donc appelé la maintenance qui a cherché durant la moitié de la matinée le pourquoi de cette panne : il va falloir changer une pièce peut-être deux. Avec les années qui passent sans que l’on s’en aperçoive, les pièces s’usent lentement mais surement. Mais en attendant, le dit chauffage marche maintenant. Comme il était plus que midi, nous l’avons invité à déjeuner avec nous. Il avait son plat principal, qu’il voulait manger froid et seul dans son véhicule : pas question ! Nous avons pris ensemble un agréable repas chaud : j’ai réchauffé le sien, préparé par son épouse. Etant musulman, il aurait pu aussi partager notre civet. L’hospitalité est aussi importante en Islam que dans le Christianisme.

Le 8

La retraite est loin d’être une période de repos : Michel m’annonce avoir reçu un mail de Joëlle nous disant que sa belle-fille a fait une rupture d’anévrisme hier. Les vacances avec quelques membres de la famille sont donc interrompues. Florence est opérée ce matin. Les jours à venir vont donc être mouvementés. J’ai proposé à Joëlle de l’accompagner la semaine prochaine à L’hôpital. Le chauffage est toujours en panne ! Il va y avoir deux pièces à changer, mais quand l’intervention va-t-elle se faire? Heureusement le soleil va réchauffer les vitres et un peu la maison. Hier après-midi, j’avais préparé une tarte mais j’ai oublié de la faire cuire…elle nous régalera ce midi et pour le goûter.

Le 9

Comme il faisait beau hier, le jardinier s’est annoncé. Tonte de pelouse, préparation d’une planche qui pourra être ensemencée de légumes et fleurs par la suite. Pendant que je faisais les courses, Michel papotait avec ses copains et Joëlle au café. A la caisse, la personne devant moi s’est rendu compte qu’elle manquait de sac ; je me suis fait un plaisir de lui en donner un, car j’en avais un de trop. Echanger, partager est un vrai plaisir. Et comme le soleil a fait son apparition en début d’après-midi, je suis montée jusqu’au musée voir la nouvelle exposition peinture et broderie. J’ai bien aimé la reproduction de la sculpture du motif de la porte en bois de la chapelle St Jean, celui du linteau, outre bien sûr celles classiques des reproductions des broderies de costumes déjà vues à plusieurs reprises.

Le 10

Lever aux aurores pour le petit déjeuner, à prendre pour Mimi au moins 6h avant son examen. Je vais monter au bourg lui acheter de pains au chocolat pour l’après TEP. La nuit étoilée augure d’une journée ensoleillée dont nous ne profiterons guère. Durant l’examen de Michel, qui va durer au moins 2 heures, les papiers faits, je vais me rends chez ma sœur franciscaine Marie-Marguerite qui loge tout près de L’hôpital. Je ne l’ai pas vue depuis un bon moment, c’est donc une occasion à ne pas manquer, d’autant qu’elle me parlera de la réunion où je n’ai pu me rendre hier. Le temps me paraitra aussi  moins long.

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(photos internet)

21 octobre 2019

Billets de septembre-suite

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Le 16

Début de semaine sous le crachin matinal. Le soleil se lève lorsque je pars pour l’hôpital où j’ai RV avec le médecin. J’ai fait marcher Michel dès que j’ai su qu’il peut le faire, en prenant quelques précautions à cause de sa tension un peu base : c’est OK. Nous recommencerons demain. Il est sortant en fin de semaine le temps d’affiner son traitement.

Le 17

Vivre, c’est avoir des projets jusqu’au bout de la vie. Le dernier projet qui nous est proposé par la Vie est la prière. C’est une invitation extraordinaire pour les anciens, les malades : être fraternels jusqu’au bout du bout. Si tous ses frères se mettaient à prier, la face du monde en serait changée, mais la plupart ne savent pas qu’ils peuvent le faire. En tout cas, ce sera pour moi mon dernier projet, être intercesseur, comme l’on fait tous les saints avant nous. La vieillesse n’est pas une naufrage comme le disent certains, mais une chance de vivre encore plus intensément. C’est à l’ultime de sa vie que St François a dit sa prière de louange pour la création en y ajoutant « Béni-sois-Tu pour notre sœur la mort corporelle… » Mais comme je ne suis pas ST François, je ne sais pas comment je vivrai cette approche et ce moment.

Le 18

Impossible avec l’astuce des serruriers de débloquer la porte du bureau de Michel. Alain, le mari de Joëlle,  est venu avec sa boite à outils pour constater après moult essais que la chose était infaisable, car tout le système était enfoncé y compris le ressort, d’où l’impossibilité d’agir pour faire bouger le pêne demi-tour. En excellent bricoleur, pour préserver la porte, avec un ciseau à bois, il a enlevé une petite partie de la plinthe et il a coupé la barre avec une scie à métaux. Ensuite pour lui c’est un jeu d’enfant : démontage du système pour un nouvel achat de serrure dont il se charge. Il compte terminer demain car cet après-midi il va déplacer du bois chez son fils pour cause de futurs travaux. La retraite ce n’est pas de tout repos.

Le 19

Alain revient avec Joëlle pour finaliser sa réparation de la serrure. Le jardinier passe aussi cet après-midi mais je n’ai pas besoin d’être là pour qu’il fasse son travail. Je pourrai donc me rendre à la Cavale en toute quiétude par un temps magnifique. Las, la jeune interne m’a induite en erreur au sujet de la sortie de Michel. L’infirmière m’a dit qu’il a un nouveau scanner de programmé et une échographie lundi prochain. Pauvre Mimi est résigne. J’ose espérer qu’il va faire bon ménage avec son nouveau voisin, qui est plus handicapé que lui.

Le 20

Nous prenons de nouveau le chemin de La Cavale avec Joëlle, après une matinée bien occupée au secours pop. Nous avons démarché un nouvel éleveur de 7 poules à quelques mètres dans la rue. Pour assécher le compost, avec Carine nous avons ramassé les feuilles mortes qui encombraient le trottoir mais s’avèrent une bénédiction pour nous. Mimi marche de mieux en mieux. Il a le soir la visite de Sébastien.

Le 21

Je me sens un peu fatiguée car je dors peu : 3h cette nuit. Aussi j’ai téléphoné à Michel pour lui dire que je n’irai pas le voir aujourd’hui. Je passe l’après-midi à faire une sorte de sieste puis de la cuisine pour demain car Sébastien, Kim et Jean-Sébastien viennent déjeuner. Je prépare des petits sacs de légumes prêts à l’emploi, Je fais de la soupe que je mets en bouteille, de la compote en pot, du coulis de tomate…, des pommes, des poires, de quoi remplir deux cageots et un porte-bouteille de quatre places. Cécile qui travaille tout le week-end aura moins de travail à la maison. Et puis cela me fait plaisir.

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Le 22

Première messe nouvelle formule à 10h. La semaine prochaine ce sera au Relecq ou Guipavas à cette même heure. Notre service de fleurs est donc décalé d’une semaine pour l’unique messe de rentrée de la grande paroisse ici. Madeleine sera absente. J’ose espérer qu’Isabelle sera là. Une messe de rentrée des communautés éducatives organisées par l’enseignement catholique de la paroisse (trois collèges + écoles primaires) aura lieu pour les enseignants, directeurs, employés, parents d’élèves, élèves, paroissiens, à 18h au Relecq-Kerhuon le 8 octobre, présidée par le Père Bivic et suivie par le verre de l’amitié au collège St Jean de la Croix. C’est une première qui, je l’espère, répondra aux espérances des organisateurs.

Le 23

Nous sommes rendus hier à l’hôpital avec JS et Kim. Nous avons trouvé Michel en forme, reposé et prêt à marcher. Il se débrouille fort bien avec ou sans canne qu’il utilise surtout pour se reposer quand il est assis pendant les poses. Il se tient bien droit et ne se plaint plus de son dos. Alain est venu ce matin donner un petit coup de peinture sur la plinthe réparée par ses soins. Merci les amis !

Le 24

La pluie s’est installée pour un moment je pense, ce qui fait chuter la température. Je pense qu’il faudra allumer le chauffage au retour de Michel. Chaussée de bottes et revêtu d’un ciré, je suis allée récolter des pommes et poires tombées dans l’herbe, sous les bourrasques, dans le jardin en friche de la voisine. Je suis rentrée trempée jusqu’aux os comme je le prévoyais. Une fois changée, je me suis mise à la compote, car que faire quand il pleut des cordes depuis le matin ??...

Le 25

Cette  fois c’est sûr, Michel est invité à regagner ses pénates aujourd’hui. Nous y allons à deux, avec mon amie Joëlle, car se garer au plus près là-bas est un exploit qu’il nous faut réaliser, d’autant que le temps est à la pluie. Nos anges gardiens une fois de plus, j’en suis sûre, vont nous donner un coup de main. Merci à eux.

Le 26

Bienvenue à la maison pour Mimi. Je vais ce jour chez ma cardiologue à une nouvelle adresse à St Marc. J’ai téléphoné à une sœur de ma fraternité franciscaine pour savoir le meilleur chemin pour m’y rendre car la route habituelle pour le centre de ce quartier est en travaux pour un an. En suivant ses conseils, je suis arrivée sans encombre à destination, malgré des travaux sur le pont de l’Iroise qui a occasionné un bouchon de plus d’un quart d’heure. Mon petit cœur va bien.

Le 27

Nous sortons pour la première fois avec l’aide de Joëlle. Petit tour à la banque, puis à la médiathèque où ils font salon pendant que je choisis des livres. Alors que nous regardions l’exposition de peinture, nous croisons de vieilles connaissances également en sortie. La vie reprend doucement son cours. Le réglage de la télé n’est pas notre fort aussi c’est Fabrice notre voisin qui vient le faire ; cela nous donne l’occasion d’échanger des nouvelles. En croisant une autre voisine j’apprends que la mairie souhaite acquérir

Le 28

Matinée bien remplie, quelque peu bousculée, entre les courses, un passage rapide au secours pop où Françoise me donne un pot « Bonne Maman » pour les confitures ( tous ces petits gestes font la convivialité), puis au cabinet médical. Bref, il est 13h lorsque nous déjeunons ; la vie de retraités n’est pas de tout repos. Isabelle, par un coup fil, nous annonce son passage avec Maïna, car elles vont ensuite assister à un spectacle à Brest. Nous sommes bien heureux de cette visite inattendue durant laquelle nous avons beaucoup parlé écologie sur le terrain : super sympa !

Le 29

Fête de la St Michel et anniversaire de JP. Je suis la messe à la télé. Tous les enfants, sauf les parisiens, viennent ce dimanche. La surprise fût la venue de Yann de retour de Corse. Il prend son nouveau travail demain, en CDI, au vue de son expérience dans la restauration. Il prend son indépendance et va loger seul dans son l’appartement.

Le 30

 L’automne se fait sentir avec des matinées et soirées plus fraiches ; il va bientôt falloir penser à allumer la pompe à chaleur. Nous suivons les obsèques du président Chirac à la TV. Nathalie, notre coiffeuse, vient dans la soirée rajeunir notre coiffure. Les activités reprennent (broderie, vannerie, chorale), mais pour l’instant nous organisons les choses tranquillement à la maison ; Je me contente donc du fleurissement à L’église et du secours pop.

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(photos prises sur internet)

20 octobre 2019

Billets de Joëlle de septembre

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Le 1° Septembre

Ce mois commence par un dimanche qui a des allures d’automne : c’en est fini du « P’tit tour de bourg », les artistes ont déserté la place où les feuilles commencent déjà à tomber. Hier, juste au moment du départ de Vincent et Sacha, le crachin a fait son apparition en harmonie avec notre cœur…les sanglots longs des vents de l’automne bercent mon cœur d’un langeur presque monotone. Mais ce matin, il fait soleil et je retrouve la communauté chrétienne habituelle. Je croise notre nouveau voisin à qui je me présente et sollicite l’autorisation de piquer de la verdure dans ses haies pour l’église, qui aujourd’hui est fleurie aux couleurs de Marie : Blanc et bleu. Les hortensias cette année sont plutôt de cette couleur ... je discute à la sortie de la messe avec Pascale sur les étapes de la vie spirituelle et ses aléas. J’ai oublié sur la table du salon ce que Monique m’avait demandé de découper dans le journal et je m’en excuse ; je m‘informe auprès de Lucina de l’installation de L’Arche à d’Annecy et de son retard.  Bref, la vie continue…

Le 2

« Sans hésitation la petite main saisit la plus grosse fraise » Haiku sur le mur de l’école du champ de foire. Dans l’agréable fraicheur du matin, je marche jusqu’à chez Monique lui remettre le découpage souhaité du journal et oublié hier. Je reçois un coup fil de Caroline, notre animatrice du réseau compostage de la communauté urbaine, au sujet de la journée citoyenne de notre cité « Plus belle ta ville» qui aura lieu le 5 octobre. Je passerai faire un tour pour y parler peut-être, outre le compostage,  du ré-usage du papier que l’on met à la poubelle ou dans les récupérateurs municipaux. A savoir : confectionner soi-même ses post-it, enveloppes, carnet de listes de courses, etc…

Le 3

Je viens d’apprendre que nous avons un compagnon du devoir qui officie dans notre commune. David Mailfret, qui a créé son entreprise « Oldy Sellerie » a travaillé sur le superbe Ketch « Le Sumurun » remis en état par les chantiers du Guip. Plutôt spécialisé dans la sellerie de moto à la capote de cabriolet de 1948, il vient de terminer la protection d’usure, mesurant au millimètre près, les matelas de sièges ou housses de voiles de ce superbe bateau. Tous les éléments en tek et en bronze doivent être protégés. « C’est ma passion : travailler sur un bâtiment d’exception de plus de 100ans est une consécration. » Il y a toujours des niches de travail passionnant pour les artistes. (cf Dimanche Ouest-France 1° septembre 2019)

Le 4

Hier, grand ménage et rangement du rez-de-chaussée avec Joëlle après le départ des jeunes navigateurs. Arrivée de Claudine qui rentre d’Afrique et aspire à un peu de détente. Ici c’est calme, on entend le silence que semble ne plus pouvoir supporter les gens des villes. J’ai eu le privilège de toujours  vivre dans des lieux calmes : rue privée, en périphérie durant mon enfance à Rennes, Vacances à Cancale en pleine campagne et bord de mer à l’époque,  ici dans une rue plutôt silencieuse, où l’on entend principalement les chants et cris d’oiseaux de terre et de mer, ainsi que le chant des poules après la ponte. Aujourd’hui le cri des goélands annoncent une pluie prochaine. C’est vrai bonheur que d’être proche de la nature.

Le 5

Passage éclair de Marie-France hier, qui se rendait dans les monts d’Arrée chez une compagne d’apprentissage du breton ; se rencontrer est un moyen de s’exercer dans cette langue. J’ai décliné ma présence pour la collecte du secours pop dans les supermarchés du bourg samedi ; m’occuper du compost deux ou trois jours par semaine me semble suffisant pour l’instant, d’autant que je donne un coup de main pour le tri des fruits et légumes, pour le repas des poules, et que je cavale pour trouver des feuilles mortes afin d’équilibrer les apports en brun, car le broyat disponible est insuffisant. Je suis d’ailleurs déjà prise pour les fleurs à l’église le matin et à la présentation des associations l’après-midi avec le SEL, si j’en ai le courage…

Le 6

Le jardinier nous rend visite. Les yuccas, qui n’ont donné aucune fleur durant des années, refleurissent encore : deux hampes florales commencent à s’épanouir et deux autres émergent du feuillage. Pas de tri aujourd’hui au secours pop, car demain c’est la braderie. C’est un petit répit pour le composteur. Départ de Claudine vers d’autres cieux. J’aime bien tous ces oiseaux voyageurs qui passent chez nous. Après la vision de « D’envoyé spécial » sur les déchets plastiques, je suis de plus en plus pour d’autres emballages et l’élimination progressive de tout plastique dans la maison, puisque c’est possible. Je compose avec Mimi à ce sujet.

Le 7

Direction hôpital de la cavale Blanche avec le SAMU vers 10h pour petit déficit de la main. Sur leurs conseils, Je ne rejoins les urgences, avec Joëlle qui n’a pas voulu me laisser conduire, qu’un peu plus tard. Nous passons l‘après-midi à attendre que Mimi passe les premiers examens et qu’il soit installé ensuite dans le service de neurologie. En fin de matinée Isabelle est passée prendre des nouvelles et me montrer les compositions florales faites sans moi. C’est gentil de sa part.

Le 8

L’état de Mimi a évolué durant la nuit, il est très agité d’où un nouveau scanner qui révèle un caillot dans une artère. Avec Cécile venue me rejoindre à la maison en début d’après-midi, nous attendons son changement  de service pour celui des soins intensifs de Neurologie vasculaire. Le personnel est remarquable de gentillesse et de compétence. L’interne m’explique la situation pendant que Cécile dit à son papa pourquoi il ne doit pas bouger. Son mal de dos est mis sous traitement.

Le 9

J’appelle à 6h pour avoir des nouvelles ; La nuit s’est dans l’ensemble bien passée. Un point sera fait après la visite des médecins. Cette fois je suis allée seule à l’hôpital sous des trombes d’eau; mais à l’arrivée je suis tombée sur une copine de la vannerie qui est ambulancière et se rendait dans le même service que moi. Elle est venue vérifier que ma voiture ne risquait pas d’être enlevée : Comme je ne trouvais pas de place sur un parking, j’avais fini par me garer dans l’espace ambulatoire ; l’hôpital est en travaux et une partie des immenses parkings est inutilisable. Le Seigneur nous envoie toujours des anges gardiens quand nous sommes dans la détresse. Merci à Lui.

Le 10

Se garer devient la croix et la bannière, car l’hôpital installe des parkings payants car des personnes sans scrupules utilisent ces derniers comme aire de covoiturage. Pour les patients et les visiteurs le parking sera gratuit, mais le système n’est pas vraiment au point car nous avons failli rester coincés ce soir, malgré une étiquette remise par le service. Heureusement un préposé de gardiennage nous a libérées. Le temps semble bien long à notre Mimi…Pour lui remonter le moral, nous allons lui apporter du chocolat noir.

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Le 11

Le temps se rafraîchit : les mésanges se bousculent dans le cèdre : des bleues, des nonnettes, des charbonnières…annoncent le froid. Je suis contente de les revoir. Les yuccas en pleine fleur sont superbes. Sébastien va apporter de quoi écouter de la musique à Michel car la télé, pour l’instant, ne le tente guère.

Le 12

C’est Sébastien qui a pris ma relève hier à l’hôpital en soirée.  Il a demandé une commande pour la télé, qui nous espérons distraira un peu Michel qui s’ennuie ferme en attendant ses examens.  Cet après-midi, très tôt, nous partons, Joëlle et moi, afin de trouver une place de parking. Les mésanges circulent dans le cèdre et s’affairent autour du nichoir qui ne leur plait pas car nous ne l’avons pas nettoyé, car il faudrait utiliser une échelle que nous n’avons pas. J’en ferais un autre en vannerie plus tard.

Le 13

Comme j’avais laissé des légumes pour les poules, le petit garçon de Fabrice est venu m’offrir des œufs et me raconter la mort d’une des poules par étouffement ? Il n’en reste plus que deux. Tout en me contant l’aventure, il lorgnait sur le buisson de framboisiers. Je lui ai dit qu’il pouvait se servir : il en a mangé une et en a pris une autre pour son grand frère. Il est vraiment trop mignon ! Il n’en restait plus guère après mon passage du matin.

Le 14

Beau temps et circulation fluide pour me rendre en début d’après-midi à La Cavale Blanche. J’ai réveillé Michel, qui somnolait, en entrant. Il commence à bien émerger : il s’intéresse au journal et retrouve son sourire. Merci Seigneur ! Ce matin, j’ai donné in coup de main pour la distribution des denrées au secours pop, (des bénévoles sont absentes pour vacances). Après avoir fait mes courses au supermarché dès 9h, J’ai rapporté encore des choses qui échappent ainsi à la poubelle et au compost, après la distribution, une fois tout le monde servi en fin de matinée. (Choux fleurs peu prisés par les allocataires, aubergines un peu tachées)

Le 15

Dernier dimanche ancienne saison : la semaine prochaine la messe sera dorénavant à 10h à cause des baptêmes groupés qui prennent beaucoup de temps après l’office. Le Père Jean-Michel nous fait ses adieux. J’ai appris le décès de notre voisine en maison de retraite, l’annonce dans notre journal n’était pas encore passée. Hélas, demain à l’heure des obsèques, j’ai RV avec le médecin à la Cavale Blanche. Comme j’ai fait hier de la ratatouille, de la compote poires et pommes du jardin, prunes « Reine Claude », récupéré du pain, je partage avec Sébastien et les petites  filles qui vont, je l’espère, se régaler cette semaine.

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(photos prises sur internet)

 

15 septembre 2019

Billets d'août-suite

 Pour cette nouvelle édition des petits billets de Joêlle, je vais agrémenter ses dires avec des photos prises et envoyées par Vincent lors d'une séance de voile particulièrement intéressante dans la rade de Brest !

IMG-20190826-WA0009 Sacha aux 1ères loges.

Le 16

Vincent s’active pour régler les petits problèmes domestiques de bricolage, m’aide à ranger et accélérer le tri pour faire du vide. Il m’aide aussi à l’ordinateur, mais il va tellement vite que je n’y comprends rien. Bref, tout cela c’est la vie…passage à Brest chez le concessionnaire Volvo, car Vincent à des soucis avec sa voiture.

Le 17

Pour le fleurissement de l’église, les hortensias ont fait l’affaire. Durant la matinée, une dame, ancienne pépiniériste, est venue proposer ses services pour la rentrée. Un autre retraité est venu se proposer pour l’accueil : Super, d’autant qu’avec la nouvelle organisation nous serons moins sollicités.

Le 18

Au P’tit tour du bourg, j’ai passé du temps devant l’étal des costumiers du musée. Une autre association du patrimoine breton affichait l’origine des noms : très intéressant. Après une semaine bien remplie, la sieste était de rigueur en ce jour dominical.

Le 19

Avec Vincent pas de repos : dégagement des cartons accumulés dans la pièce fourre-tout à la déchèterie. Nous nous rendons chez Darty pour trouver une pièce défectueuse sur l’aspirateur, qui ne fait pas ce service. Vincent bidouille sur l’ordinateur pour s’entendre dire par « Dayson » qu’ils ne font plus ce genre de pièce. L’appareil  fonctionne très bien même s’il date un peu et il n’y a aucune raison d’en changer. Merci à Vincent qui a trouvé sur Amazon la pièce en question. Puis repassage chez Volvo à Brest qui finalement trouve la panne et garde la voiture ; d’où le retour en taxi, qui nous raconte durant tout le trajet ses propres soucis de véhicule, pas drôles du tout pour ce métier. La vie devient de plus en plus compliquée avec la dématérialisation. Je termine ensuite la confection des confitures de prunes, activité dans laquelle je me sens à l’aise. Les deux lessives ont bien profité du soleil : épatant. IMG-20190826-WA0004Le 20

La nouvelle box télé est arrivée. C’est bien sûr Vincent qui s’y colle. Génia n’a pas ratée sa correspondance à Prague pour la Bulgarie car celle-ci, comme le vol en provenance de Madrid avait une heure et demie de retard !! 

Le 21

Grand  ménage de la véranda avec Vincent…C’est maintenant impeccable y compris les carreaux ; j’avoue hésiter un peu à monter sur l’escabeau, je préfère m’occuper des plantes et du balai. 

Le 22

Redémarrage du tri au secours pop, après un tour au marché du bourg avec Vincent pour préparer l’arrivée de Génia et Sacha. Il utilise notre voiture pour ses déplacements jusqu’à ce soir, car il récupère sa voiture aujourd’hui au garage. Génia nous a encore gâtés, en rapportant des cadeaux à la rose de Bulgarie : savon, crème pour les mains, parfum d’ambiance. La Bulgarie est le pays de la rose.

Le 23

Passage plus rapide du jardinier car il n’y a pas grand-chose à faire sinon la tonte, que Thérèse s’empresse de venir chercher pour pailler ses poireaux ; les chinois depuis déjà bien longtemps utilisaient l’urine humaine comme engrais dans leur culture. J’ai vu à la télé qu’une entreprise la traite pour enlever les résidus de médicaments et autres éléments indésirables et la vend en bouteille. Un jardinier l’utilise, quant à lui, depuis un moment dans son superbe jardin : deux verres d’urine pour dix litres d’eau : il y a ainsi tous les nutriments nécessaires, à épandre tous les 15 jours. Voilà une chouette idée !  Baignade pour les enfants avec leurs amis à Rostiviec. Le dauphin, qui se balade dans la rade depuis un moment, était là et est venu s’amuser avec Sacha et sa copine. Il n’est pas farouche et se laisse même caresser..

Le 24

Comme d’habitude j’ai récupéré hier plusieurs kilos de carottes et tomates destinés au composteur. Je les ai pelées et coupées en rondelles pour les unes et j’ai fait du coulis avec les autres. Il en reste encore plusieurs kilos que Vincent va emporter ce soir chez ses copains, car je vais encore faire de la récupération aujourd’hui. Quel gâchis général en agriculture. Pour le déjeuner de demain ce sera  Blanquette de veau à la méridionale : carottes, champignons, courgettes. Vincent et Sacha sont aller au fort de Berthaume faire de la tyrolienne : le premier parcours est assez ardu,  qu’en  au second, il faut déjà avoir le coeur bien accroché!...Génia s’est contentée de regarder. IMG-20190826-WA0011 Le 25

Le covoiturage avec Monique est de mise pour aller à de l’église de Loperhet où a lieu la seule messe de ce dimanche, pour le Pardon de Sainte Brigide de Kilgari. Je me dispense du pot de sortie pour rejoindre plus rapidement la famille qui se réunie presqu’au complet : Yann travaille et les filles de Séb sont chez leur mère. Je profite de la venue de Kim pour vider encore un peu plus mon armoire et penderie. Elle emporte une dizaine de vêtements toujours plutôt vintage dans lesquels je ne rentre plus, car c’est le style qu’elle s’est choisi. La mode est un éternel recommencement. Ses trois copines de chambre arborent d’autres styles. Comme elle m’a dit faire des photos de ses tenues, je lui ai proposé une idée de cadeau de Noël : me rassembler ces photos dans une sorte de Book décoré par ses soins ; suggestion adoptée avec enthousiasme. Cécile va s’investir dans la couverture : elle a déjà fait ce genre de travail manuel. La petite famille est repartie avec un lot de confitures et de coulis de tomate. Vive les échanges !

Le 26

Réveil à 5h30 et lever 6h30. Je lis les nouvelles avant de déjeuner. Comme j’ai raté hier « le p’tit tour de bourg »  j’en vois la teneur dans le journal et l’étal principal : celui « d’Avalou  atao ». Outre les trois vergers dont l’association s’occupe, elle a le projet de faire dans le quartier de Queliverzan  à Brest un verger de divers fruitiers : pommiers, poiriers, pruniers…en collaboration avec les habitants. Madame Kervella se renseigne aussi : « Nous aimerions faire des plantations dans la coulée verte, près du ruisseau au Relecq-Kerhuon ». Projet dans les cartons : Super ! 

Le 27

Mais à côté de ces bonnes nouvelles, celle des dépôts sauvages est catastrophique, ainsi que dans de nombreuses communes !... A l’entrée de l’ancienne voie romaine, à proximité du pont de l’Iroise, deux tonnes de ces déchets attendent toujours d’être enlevés. L’association « Ar Viltansou-Rade de Brest », par la voix de son président se désole de l’inertie apparente des services des mairies, d’où le coup de gueule du maire de Gouesnou qui en a « Ras la casquette, lamentable… » de ces incivilités. En ce qui concerne notre commune, c’est David Moan, bénévole de l’association brestoise, qui se démène pour repérer ces dépôts sauvages polluants, inesthétiques et de plus en plus nombreux, camouflés dans des zones verdoyantes peu fréquentées. Le sens civique se perdrait-il ?

Le 28

Reprise du grand nettoyage de garage où des tas de choses inutiles ou en mauvais état sont emmagasinées : déjà deux tours à la déchèterie hier et ce n’était pas fini, car Vincent doit aussi s’occuper des jeunes en stage de voile. Le reste de la cave à vin a été monté  et sera bu très rapidement. Les étagères libérées vont me servir pour entreposer peut-être mes confitures. Parfait.  Une petite ondée a rafraichi l’atmosphère en soirée.

Le 29

Reprise des séances tri des légumes et fruits. Je suis de plus en plus chagrinée devant le gâchis alimentaire. Je descends à Pont-Callec servir les poules. J’accompagne Mimi chez son médecin et ensuite à la radio : rien de particulier. Le beau temps est avec nous, Alléluia !

Le 30

Le rangement du garage touche à sa fin. Merci à Vincent pour toute son aide. Ce soir, il a invité ses amis, parents des enfants qui étaient en stage de voile, pour le dîner. Nous les connaissons tous. Ils s’installent dans la véranda et la salle du rez-de-chaussée pour ne pas nous déranger. Menu pour tous : coucous, y compris pour nous qui dînons en amoureux avant tout le monde ; Michel fuit un peu le bruit  des grandes tablées. Nous apprécions grandement leur délicatesse.

Le 31

Départ de Vincent et Sacha pour Paris. La rentrée des vacances : lundi pour le premier et jeudi pour le second, leur laisse juste le temps de se retourner et de reprendre leurs marques. La maison va se retrouver bien vide.IMG-20190826-WA0012 

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